Anglet, tous unis pour une cause commune
L'Hormadi a connu un début de saison 2023/24 catastrophique, notamment en raison d'un recrutement contrarié aux postes les plus importants (gardien et centre numéro 1). Le président Grégoire Delage tardait à valider les remplacements dont l'équipe avait besoin en urgence, des économies de quelques semaines qui risquaient d'être coûteuses si elles compromettaient toute la saison. Très éloigné des réalités du vestiaire, Delage avait choqué en annonçant que le domaine sportif n'était pas sa priorité. La pancarte "Delage dégage" déployée par les supporters cristallisait les tensions. Le président accusait le directeur sportif Xavier Daramy d'avoir fomenté cette opposition. L'ancien joueur-symbole du club, furieux d'être ainsi mis en cause, remettait sa démission le 6 octobre et ouvrait la voie à cinq semaines de forte tempête.
Loin de calmer la crise, le départ de Daramy ne faisait que l'amplifier. Critiquée de toutes parts, la direction sortante (Grégoire Delage, Jean-Christophe Filippin et Fabien Cisneros) démissionnait en bloc. Conscient des circonstances difficiles mais aussi des enjeux, Germain Gouranton (qui avait longtemps co-présidé le club avec Delage avant que les deux hommes ne connaissent de fortes divergences) se mettait alors à l'ouvrage pour rassembler une équipe de repreneurs. Il repartait avec la même idée centrale qu'au moment de son départ : une augmentation de capital était essentielle pour l'évolution du club. Mais il se heurtait à un Grégoire Delage pas tout à fait parti, qui portait des nouveaux statuts lui permettant de garder le contrôle via un Conseil de Surveillance.
Le bras de fer se traduisait par un report de l'assemblée générale. Deux listes concurrentes étaient finalement en lice. L'une rassemblait des sponsors de fraîche date, présents depuis deux ou trois ans. L'autre fédérait des figures du club, connues aussi bien localement que dans le hockey national, et ayant le soutien de la quasi-unanimité des supporters. Mais ce sont les actionnaires qui votent, ceux-là même dont Germain Gouranton voulait diluer le pouvoir en élargissant le capital. Leur décision s'est portée sur l'autre liste. Le nouveau président s'appelle donc Cédric Cazenabe et le nouveau directeur général Jean-Jacques Gauthey, dont l'entreprise - la franchise de Bidart des piscines Carré Bleu - assure par ailleurs la reconversion de Nicolas Arrossamena (en photo ci-dessous) comme pisciniste.
La paix des braves pour l'Hormadi (2.0)
Élus en petit comité sans avoir l'adhésion publique, les nouveaux dirigeants s'empressaient d'affirmer qu'ils n'étaient pas les marionnettes de l'ex-président Delage pour se défaire de cette étiquette qui leur avait été collée immédiatement. Avec quelques mois de recul, quel bilan peut-on tirer ?
Composée de deux chefs d'entreprise dans l'informatique (Cédric Cazenabe et Loïc Jagnoux) sur trois personnes, la nouvelle direction avait intitulé leur projet "l'Hormadi 2.0". Ce terme avait suscité un certains scepticisme, mais force est de constater que l'Hormadi n'est plus à la traîne sur le plan de la communication. Et ce n'est pas juste une coquille vide utilisant les outils modernes du moment. Son site internet est maintenant propre, clair et complet, avec des interviews complètes des recrues et des articles sans faute d'orthographe. Une vitrine d'un club qui affiche son sérieux.
L'autre promesse faite était de tendre la main aux membres de l'autre liste. Elle a été tenue. Le nouveau Conseil d'Administration qui ne comptait que 3 membres - contre 4 sur la liste Gouranton - a été élargi en janvier à un membre de cette dernière, Jean-Jacques Venutier, un homme respecté au sein du club. Même le directeur sportif Xavier Daramy a été rappelé dix jours après leur élection par les nouveaux dirigeants, il a pris le temps de la réflexion avant de reprendre son poste de manager sportif, là encore en janvier. Le rassemblement a donc été plus large qu'annoncé. Les néophytes élus et les connaisseurs du hockey non élus se sont rendus compte qu'ils avaient finalement la même cause commune : le bien de l'Hormadi !
Cet attachement à Anglet, Dominique Ducharme le symbolise mieux que quiconque. L'entraîneur qui a conduit les Canadiens de Montréal en finale de Coupe Stanley 2021 n'a pas oublié son passage sur la côte basque. Il était le soutien de prestige du projet Gouranton, qui prévoyait d'en faire le formateur des cadres du club. Le projet s'est concrétisé quand même : Ducharme est venu en janvier pour partager ses conseils avec les entraîneurs de l'équipe première mais aussi de toutes les petites catégories. Il a aussi fait une présentation d'une heure, orientée sur le management et la communication positive, et les sponsors qui ne connaissaient pas tous son parcours étaient... sous le charme. Ducharme serait d'ailleurs revenu pour une seconde session en septembre... s'il n'avait pas été embauché cet été comme assistant-coach des Golden Knights de Vegas, les tenants du titre NHL.
L'accusation d'être les pantins de Grégoire Delage n'a plus cours. Les anciens dirigeants se sont vraiment retirés et ne sont plus du tout impliqués dans le club. Cela ne fait d'ailleurs que renforcer le problème structurel existant de la SASP : elle a toujours son actionnariat d'origine, dont la grande majorité (près de 90%) ne sont plus partenaires de l'Hormadi mais restent décisionnaires. Ce talon d'Achille n'empêche pas les dirigeants élus de travailler dans l'immédiat, mais cette déconnexion entre les décideurs et le fonctionnement actuel du club risque de poser de nouveau problème un jour ou l'autre. Cette problématique d'adaptation du capital aux évolutions doit d'ailleurs alimenter la réflexion de l'ensemble des clubs de Ligue Magnus, puisqu'ils ont tous dû se transformer en société.
La saison si agitée en coulisses en ferait presque oublier le bilan sportif. L'Hormadi a lentement retrouvé son cap, non sans traverser quelques tempêtes (le discours du coach Pierrick Rezard pendant le match perdu à domicile face à Briançon a secoué et froissé le vestiaire). On a pu penser que le retour de blessure de la recrue-vedette Aleksandr Nikulin (en photo ci-dessus) permettrait à Anglet de revenir dans la course, mais après 2 victoires avec 3 points marqués lors de sa reprise fin janvier (à Mulhouse et contre Rouen), le Russe n'a plus mis le moindre point et cumulé une fiche de -8 jusqu'à la fin de saison régulière.
Le staff s'est uni pour recruter en... Uni
Le bilan n'était donc pas si mauvais quand on se souvient du point du départ et du 1-11 au premier match. Après cette première saison comme entraîneur-chef en Ligue Magnus, Pierrick Rezard a donc obtenu la confiance de ses dirigeants, qui ont renouvelé son contrat avant même le début de la poule de maintien. Il s'est réjoui de ces conditions "plus confortables" qui lui donnaient le temps pour bâtir son équipe avec plus de sérénité.
Ce fut un travail collectif apaisé que confirme le directeur sportif Xavier Daramy : "Le recrutement s'est passé de manière plus saine que ces dernières années. Nous avons eu un discours posé avec Pierrick Rezard et Mathieu Cyr, et nous l'avons mené de manière plus complète. C'est la première année où on a une vision d'équipe différente et où on arrive au résultat souhaité. On est cohérent compte tenu de notre budget, qui a été annoncé au départ et respecté."
Le recrutement qui s'est réorienté vers les Canadiens, souvent appréciés dans l'histoire de l'Hormadi. Rezard : "Après un an à Anglet, je suis plus apte à comprendre le vestiaire et l'ADN du club. On a cherché une culture nord-américaine, plus précisément des joueurs universitaires pour l'engagement qu'ils montrent sur la glace." Un discours totalement en phase avec celui de Daramy : "Les Slovaques, Tchèques ou Russes sont certes plus faciles à faire venir et plus avantageux, mais la barrière de la langue peut poser problème. On a pris des joueurs qui ont la culture du sport du haut niveau et de la maturité avec leur parcours universitaires, souvent avec une lettre qui témoignait de leur leadership."
Et pas n'importe quelle lettre, la lettre C. La saison passée, Mike Young était capitaine de Yale, Keith Getson capitaine de St Mary's et Vincent Deslauriers capitaine de Moncton. Même le seul étranger européen, Sam Reinhardt, avait été capitaine à sa dernière année à l'American International College, une université au recrutement traditionnellement multiculturel.
Une réponse tardive fait engager un petit phénomène
Après les péripéties de l'année dernière, Mat Robson avait stabilisé le poste de gardien. Mais du 31 mars au 2 mai, le club était resté sans réponse malgré cinq deadlines successivement fixées. Entre-temps, l'Hormadi a forcément cherché à se retourner... et a trouvé une belle opportunité avec St Cyr. L'agent de Robson a alors accepté l'offre, mais c'était trop tard. Résultat : alors qu'Anglet voulait le conserver, Robson est toujours sous contrat à fin août...
Anglet a mis la main sur Dylan St Cyr, le portier américain champion du monde des moins de 18 ans en 2017 avec les États-Unis. Il avait alors été élu dans l'équipe-type de la compétition... et pourtant il n'avait même pas drafté en NHL cette année-là ! C'est dire l'ampleur des préjugés des recruteurs envers un gardien de si petite taille (1m70). Les préjugés, sa mère a aussi eu à y faire face. St Cyr est en effet le fils de Manon Rhéaume, première femme à jouer dans une équipe de NHL (lors de deux matches de présaison) alors que le hockey féminin était encore à ses premiers stades de développement. Anglophone malgré sa mère québécoise, mais désireux d'améliorer son français, Dylan St-Cyr est un gardien malin, qui a collé ses mouvements à sa taille avec une bonne mobilité latérale. En plus, il manie bien la crosse.
Sa doublure Guillaume Duquenne a un style différent, c'est un grand gabarit qui fait en sorte de toujours être bien placé et boucher les angles. Mais ce rôle de numéro 2 dans une hiérarchie bien en place peut-il satisfaire un homme de 30 ans qui est depuis six ans un des meilleurs gardiens de division 1 ? Selon Pierrick Rezard qui l'a entraîné deux ans à Dunkerque, "il n'était pas ma première idée mais je me suis finalement aperçu que c'était la bonne fenêtre météo, que c'était ce qu'il cherchait à ce moment-là. C'est un back-up auquel je crois, qui nous donne la possibilité de gagner un match quand il débute." C'est justement ce qui avait manqué à l'Hormadi l'an passé.
En défense, les Tchèques - Gutwald rentré chez lui par choix familial et Zelingr pas conservé - ont laissé la place à de jeunes Nord-Américains. Le seul d'entre eux à avoir une longue expérience professionnelle est Trey Phillips, qui a amassé 40 points en 131 matches d'ECHL avant une dernière saison en SPHL. Il pourrait mener des lignes arrières qui ont perdu les atouts de leur première paire : le slap de Dame-Malka, qui a finalement renoncé à poursuivre l'aventure basque, et le talent de Charles Schmitt, pour qui Anglet aura été un dernier passage de prise de responsabilité avant un grand club (Grenoble). Phillips est aussi le seul gaucher parmi les étrangers. Les trois recrues universitaires lancent en effet toutes de la droite.
Le plus petit mais aussi le plus offensif de ces trois universitaires est Cole Thiessen, doté d'une belle qualité de patinage et d'une capacité d'anticipation intéressante. Sa patience dans la construction du jeu pourra bénéficier au jeu de puissance, et à 5 contre 5, il a été apparié à Mathieu Pons.
Défenseur défensif et physique qui bloque les tirs, Sam Dunn visait la NCAA et y avait reçu une promesse de bourse de Niagara mais elle avait été annulée après un changement d'entraîneurs à l'intersaison. Il a donc joué en junior majeur (aux Remparts de Québec), ce qui interdit une carrière universitaire aux États-Unis mais pas au Canada. Après la fin de la saison USports avec St Mary's, il a déjà connu une première brève expérience profesionnelle en ECHL. Il est le partenaire de l'unique recrue défensive française Arnaud Faure, qui avait connu Pierrick Rezard comme assistant-coach à Gap. Son jeu sobre et rigoureux sera utile pour amener de la sécurité dans la zone de l'Hormadi sur la petite glace de La Barre.
Benjamin de cinq enfants, Michael Young, dont les deux parents ont joué au hockey au Boston College, a suivi un diplômé d'ingénierie biomédicale - dont un stage comme interne à l'hôpital - à la prestigieuse université de Yale, où il a été élu capitaine par ses coéquipiers après une saison où il avait même joué en attaque au service du collectif. Ce défenseur robuste, qui utilise sa force dans l'enclave et dans les coins, s'est distingué par son éthique de travail sur la glace comme dans ses études. Il semble former avec Phillips une classique paire offensif/défensif.
Pierrick Rezard ne veut toutefois pas caricaturer ses duos défensifs de cette manière : "C'est l'alignement fantôme que j'avais en tête dès le début du camp d'entraînement, et il me donne satisfaction, mais sans rentrer dans les excès du label défensif ou offensif. Je ne suis pas trop ce côté old school, ce sont tous des joueurs de hockey. Même défenseur ou attaquant, c'est un peu dépassé. Nos jeunes défenseurs Théo Frémond - photo de gauche ci-dessous - et Baptiste Manciot sont alignés en attaque pendant cette présaison à cause des blessures (de Sam Reinhardt et de Fabien Kazarine - photo de droite ci-dessous) et ils nous donnent beaucoup de satisfaction."
Quatre lignes plus homogènes
L'attaque ne dispose peut-être pas de joueur dominant comme pouvait l'être le duo russe Podolyan - Vasilyev qui s'entendait parfaitement (même si Vasilyev pouvait lasser par ses mauvais gestes et provocations malgré son grand talent technique), mais elle paraît aujourd'hui plus équilibrée. Pierrick Rezard ne veut d'ailleurs pas numéroter ses blocs : "Parler de lignes 1, 2, 3, 4, c'est très européen. Avoir une quatrième ligne qui ne sorte que pour dumper les pucks au fond, très peu pour moi. On cherche l'équipe la plus homogène possible."
Cela tombe bien, les jeunes Français ont dépassé le statut de simples "joueurs de quatrième ligne". Victor Ranger a largement amélioré son pointage en inscrivant une vingtaine de points, et il voit arriver son ancien coéquipier en équipe de France junior, l'Alsacien Samuel Rousseau, qui a aussi des dispositions offensives mais doit encore progresser dans l'enclave pour y imposer son petit gabarit.
Il n'est pas évident de déterminer a priori qui seront les meilleurs marqueurs, une incertitude qui pourrait rendre la tâche des adversaires plus ardue. On peut miser une pièce sur le petit ailier gauche américain Craig Puffer, qui tournait autour d'un point par match en Norvège et au Danemark - mais moins à Nottingham : la qualité de son tir du poignet et son anticipation peuvent être des atouts précieux. Les saisons antérieures de l'ailier droit Vincent Deslauriers témoignent aussi de sa production offensive même si celle-ci a décliné à sa dernière année universitaire avec les Aigles Bleus de l'Université de Moncton.
Les centres canadiens ont été formés à penser dans les deux sens de la glace. Keith Getson ne négligeait pas cet aspect, en bon capitaine, tout en sachant pointer. Doté d'une efficacité précieuse aux engagements, Colin Doyle peut même être considéré comme un spécialiste des tâches défensives et de l'infériorité numérique avec son patinage actif au pressing. Le staff vise une connexion entre ce profil et un jeune joueur angloy comme Hugo Baron (ces deux hommes formaient un trio avec Arrossamena au début du camp).
Centre de formation, Hugo Reinhardt a plutôt joué à l'aile depuis son retour en Europe il y a trois ans et peut apporter de la polyvalence dans la constitution des lignes. Mais le Suédois a subi une commotion cérébrale après 20 secondes de jeu lors du match de présaison à Briançon et a un nez cassé. Anglet espère qu'il sera remis pour le début de championnat, mais le protocole médical est prioritaire dans l'immédiat.
Si la défense sera plus dépendante de la production des étrangers, ce devrait être le contraire au sein de l'attaque, qui enregistre la recrue française la plus prestigieuse. Maurin Bouvet est un ancien international qui doit retrouver de la confiance après des années plus difficiles dans une équipe qui lui donnera plus de responsabilités. Centre à l'origine, il a joué de plus en plus souvent à l'aile pendant son passage à Angers. Il rejoint à Anglet son témoin de mariage et ami d'enfance chez les Gothiques, Fabien Kazarine, qui a déjà convaincu le public basque. Ces deux joueurs français du meilleur âge (28 ans) peuvent prendre le relais d'une génération en fin de carrière, à l'instar du retraité Lionel Tarantino qui avait reçu un hommage émouvant au dernier match de saison régulière (et non pendant l'inutile poule de maintien). Ce sera bientôt au tour de Thomas Decock - en photo ci-dessus - à 37 ans, mais le capitaine rempile encore une saison.
On sait que Decock a toujours été exemplaire en se battant en toutes circonstances. Cet état d'esprit devrait être mieux partagé au sein de l'équipe, avec de nombreux anciens capitaines prêts à servir de modèle d'engagement et d'investissement. C'est à ce prix qu'Anglet - qui reste un des petits budgets - peut espérer atteindre enfin les play-offs, six ans après son retour en Ligue Magnus.
Marc Branchu (photos Anthony Mangeard et Thierry Frechon)
Effectif :
Gardiens
N° Naissance cm kg Club formateur Club & Chpt 2022/23 MJ Min Moy. % 37 ST CYR Dylan 23/05/1999 170 74 (Américain) Michigan St. NCAA 37 2164 2,77 91,5% Grand Rapids AHL 1 31 0,00 100,0% 59 DUQUENNE Guillaume 07/06/1993 182 87 Dunkerque Neuilly FRA-2 31 1864 3,25 89,4%
Défenseurs
N° Naissance cm kg Club formateur Club & Chpt 2022/23 MJ B A Pts +/- Pén 2 YOUNG Michael 21/08/1998 185 95 (Américain) Yale Univ. NCAA 29 0 5 5 -3 25' 5 PONS Mathieu 09/06/1994 180 75 Grenoble Anglet FRA-1 49 0 9 9 -13 34' 6 FAURE Arnaud 15/12/1995 183 90 Grenoble Gap FRA-1 47 1 8 9 -11 45' 8 PHILLIPS Trey 02/04/1993 175 83 (Canadien) Fay./Huntsv. SPHL 31 8 12 20 +7 23' Iowa ECHL 8 0 0 0 -5 2' 15 FRÉMOND Théo 15/05/2002 179 79 Anglet Anglet FRA-1 33 0 0 0 -7 10' 22 THIESSEN Cole 18/06/1998 178 82 (Canadien) Brock Univ. CAN-U 31 6 16 22 0 18' 24 MANCIOT Baptiste 14/03/2003 184 72 Bordeaux Anglet FRA-1 22 0 2 2 -5 33' Anglet 2 FRA-4 6 1 4 5 16' 46 DUNN Samuel 11/03/1998 188 98 (Canadien) St. Mary's CAN-U 25 1 10 11 +2 23' 3-Rivières ECHL 9 0 0 0 +3 6'
Attaquants
N° Naissance cm kg Club formateur Club & Chpt 2022/23 MJ B A Pts +/- Pén 10 ARROSSAMENA Nicolas 09/01/1990 182 87 Saint-Pierre Anglet FRA-1 50 10 13 23 -23 45' 11 DECOCK Thomas (C) 10/08/1986 180 83 Tours Anglet FRA-1 50 16 14 30 -12 59' 13 REINHARDT Hugo 06/04/1996 180 91 (Suédois) Dundee GBR-1 43 5 9 14 -23 59' 14 BARON Hugo 14/11/2001 174 74 Anglet Anglet FRA-1 50 4 4 8 -16 9' 16 GETSON Keith 29/03/1998 180 88 (Canadien) St Mary's CAN-U 37 16 12 28 0 30' 17 DOYLE Colin 12/05/1998 180 84 (Canadien) Alaska-Fair. NCAA 27 3 6 9 +14 6' Savannah ECHL 7 2 1 3 +4 6' 18 RANGER Victor 05/05/1999 177 73 Nantes Anglet FRA-1 49 10 11 21 -16 29' 19 KAZARINE Fabien 21/07/1995 179 81 Compiègne Anglet FRA-1 49 11 21 32 -12 58' 20 ROUSSEAU Samuel 30/11/2000 175 71 Strasbourg Mulhouse FRA-1 47 3 9 12 -5 43' 21 DESLAURIERS Vincent 11/11/1996 178 86 (Canadien) U. Moncton CAN-U 34 8 9 17 -7 20' Riv.-du-Loup LNAH 3 0 1 1 -3 2' 42 GINER Logan 22/05/2004 177 72 ACBB Anglet FRA-1 6 0 0 0 0 2' Anglet 2 FRA-4 5 1 1 2 6' 51 BOUVET Maurin 28/05/1995 181 83 Amiens Angers FRA-1 54 12 13 25 +18 10' 71 PUFFER Craig 03/05/1995 175 77 (Américain) Nottingham GBR-1 32 4 9 13 -3 8'
Entraîneur : Pierrick Rézard (33 ans) assisté de Mathieu Cyr (CAN, 38 ans).
Départs : Matthew Robson (G, 38 MJ à 89,1%), Julien Gaubert (G, 13 MJ à 84,1%), Maxime Loubier (G, 2 MJ à 87,1%, Montpellier, FRA-3), Olivier Dame-Malka (D, 12+19), Charles Schmitt (D, 10+14, Grenoble), Michal Gutwald (D, 3+11, Poruba, TCH-2), Matyas Zelingr (D, 1+5), Théo Larroque (A, 2+2, Mont-Blanc, FRA-2), Arthur Larroque (D, 0+4, Mont-Blanc, FRA-2), Anton Vasyliev (A, 17+30, Debrecen, HON), Alexei Polodyan (A, 8+29, Bordeaux), Austin Glover (A, 7+19), Alexander Nikulin (A, 7+7), Lionel Tarantino (A, 6+8, arrêt), Bastien Zago (A, 4+4, Chamonix), Robin Lamboley (A, 0+7, Annecy, FRA-3), Nolan Lussault (A, La Roche-sur-Yon, FRA-3).
Revoir la présentation 2022/23