Championnats du monde 1991

 

Mondial A (du 19 avril au 4 mai 1991 à Turku, Finlande)

Premier tour (19, 20, 22, 23, 25, 26 et 28 avril)

Finlande - Tchécoslovaquie 2-0 (0-0,1-0,1-0)
Canada - États-Unis 4-3 (1-1,1-1,2-1) [à Helsinki]
URSS - Suisse 3-1 (1-0,1-1,1-0)
Suède - Allemagne 8-1 (3-0,2-0,3-1) [à Helsinki]

Canada - Suisse 3-0 (0-0,2-0,1-0)
Finlande - Suède 4-4 (3-2,1-0,0-2) [à Helsinki]
Allemagne - URSS 3-7 (0-1,1-2,2-4)
États-Unis - Tchécoslovaquie 4-1 (3-0,0-1,1-0) [à Helsinki]

Canada - Allemagne 3-2 (1-1,1-0,1-1)
Finlande - URSS 0-3 (0-1,0-1,0-1) [à Helsinki]
Tchécoslovaquie - Suisse 4-1 (1-0,3-1,0-0)
Suède - États-Unis 4-4 (1-2,2-1,1-1) [à Helsinki]

Allemagne - Tchécoslovaquie 1-7 (1-2,0-2,0-3)
Finlande - Canada 3-5 (0-0,2-4,1-1) [à Helsinki]
Suède - Suisse 4-3 (1-2,3-1,0-0)
États-Unis - URSS 2-12 (0-6,1-2,1-4) [à Helsinki]

Suède - Tchécoslovaquie 2-1 (0-0,1-0,1-1)
Suisse - États-Unis 2-4 (1-3,1-0,0-1) [à Tampere]
URSS - Canada 5-3 (3-1,0-1,2-1)
Finlande - Allemagne 6-0 (0-0,3-0,3-0) [à Tampere]

Canada - Suède 3-3 (2-1,0-2,1-0)
Allemagne - États-Unis 4-4 (1-1,2-3,1-0) [à Tampere]
Tchécoslovaquie - URSS 2-6 (1-2,0-2,1-2)
Finlande - Suisse 6-1 (1-0,2-0,3-1) [à Tampere]

Finlande - États-Unis 1-2 (1-1,0-0,0-1)
Suisse - Allemagne 5-2 (2-0,2-0,1-2) [à Tampere]
URSS - Suède 5-5 (1-0,2-2,2-3)
Tchécoslovaquie - Canada 4-3 (0-0,3-3,1-0) [à Tampere]

Classement

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 URSS              13   6  1  0   41-16  +25
2 Suède             10   3  4  0   30-21  +9
3 Canada             9   4  1  2   24-20  +4
4 États-Unis         8   3  2  2   23-28  -5
5 Finlande           7   3  1  3   22-15  +7
6 Tchécoslovaquie    6   3  0  4   19-19   0
7 Suisse             2   1  0  6   13-26  -13
8 Allemagne          1   0  1  6   13-40  -27

La Finlande avait tout fait pour préparer au mieux ce championnat du monde. Sa figure de proue Jari Kurri, qui a passé la saison aux Devils de Milan, a suivi depuis début mars un programme personnalisé et a même participé à une tournée nord-américaine avec la Finlande B. Même s'il regrette parfois que seuls trois joueurs du TPS Turku, le meilleur club du pays, aient été sélectionnés, le public local n'est pas trop déçu par la prestation des siens, engagés comme jamais. Mais l'espoir de tour final s'envole sur un but "facile" encaissé par le gardien local Markus Ketterer (il joue au TPS), par ailleurs très bon, dans le dernier tiers-temps du match décisif face aux États-Unis. Encore plus décevante est la Tchécoslovaquie, qui peste contre l'exil de ses joueurs, au Canada mais aussi en Finlande. Les expatriés ont en effet paru trop peu soucieux des consignes.

 

Classement des Championnats d'Europe

                    Pts  V  N  D   BP-BC  Diff
1 URSS               9   4  1  0   24-11  +13
2 Suède              8   3  2  0   23-14  +9
3 Finlande           7   3  1  1   18-8   +10
4 Tchécoslovaquie    4   2  0  3   14-12  +2
5 Suisse             2   1  0  4   11-19  -8
6 Allemagne          0   0  0  5    7-33  -26

Pour la dernière fois, un classement séparé est effectué pour l'attribution du titre européen, en enlevant les résultats obtenus contre le Canada et les États-Unis. L'URSS y remporte sa vingt-septième et ultime couronne de championne d'Europe.

 

 

Poule finale (30 avril, 2 et 4 mai)

URSS - États-Unis 6-4 (4-2,2-2,0-0)
Suède - Canada 3-3 (0-1,1-1,2-1)
États-Unis - Suède 4-8 (0-2,2-4,2-2)
Canada - URSS 3-3 (1-1,1-2,1-0)
États-Unis - Canada 4-9 (1-2,2-4,1-3)
Suède - URSS 2-1 (1-1,0-0,1-0)

Classement

                    Pts  V  N  D   BP-BC  Diff
1 Suède              5   2  1  0   13-8   +5
2 Canada             4   1  2  0   15-10  +5
3 URSS               3   1  1  1   10-9   +1
4 États-Unis         0   0  0  3   12-23  -11

On repart de zéro et le titre mondial se joue sur trois matches. Comme au premier tour, la Suède pourtant dominatrice concède le nul au Canada. Mais l'URSS, qui a perdu sa force collective alors que les joueurs de NHL font bande à part et ne parlent que d'argent à table, est accrochée à son tour. Tout reste possible avant la dernière journée. En cas de nul entre les deux équipes invaincues, la Suède et l'URSS, qui doivent se disputer la victoire finale, le Canada peut en effet encore être titré s'il bat les États-Unis par cinq buts d'écart.

Et c'est pourquoi on passe à un cheveu du plus gigantesque scandale des championnats du monde. Le Canada mène 7-4 et finit à quatre joueurs après que Murray Craven a été envoyé en prison par l'arbitre soviétique (désignation peu intelligente) Morozov. Ses chances de marquer les deux buts manquants sont donc quasi-nulles, mais à vingt-cinq secondes de la fin, l'entraîneur américain Tim Taylor, puisque son équipe a perdu tout espoir de bronze, ordonne à son gardien Jim Vanbiesbrouk de quitter sa cage, sans même se donner la peine de faire rentrer un sixième joueur de champ. Grâce à ce coup de pouce de son voisin, le Canada marque dans la cage vide puis inscrit un dernier but confus à la dernière seconde de jeu.

Tim Taylor refuse de reconnaître qu'il a offert les deux buts manquants au Canada, mais il n'avait même pas sorti son gardien à 4-6 contre l'URSS. L'assistant-coach canadien Doug Carpenter a même le toupet de justifier cet arrangement anti-sportif non officiel en expliquant qu'il aurait fait pareil pour aider l'équipe américaine.

Mais heureusement, Mats Sundin évite que le titre de champion du monde soit donné dans la honte. Alors que la Suède et l'URSS n'arrivent pas à se départager et se dirigent vers un nul lourd de conséquences, le jeune joueur de vingt ans se souvient des conseils du sympathique duo d'entraîneurs Evensson-Lindmark qui lui disaient que le point faible du gardien soviétique Andreï Trefilov se situait entre ses jambières. Il marque ainsi le but de la victoire suédoise, non sans avoir auparavant éliminé le fameux défenseur Fetisov d'un magnifique mouvement extérieur-intérieur.

Tous les observateurs s'accordent pour dire que la Suède fait un bien plus beau champion que les Canadiens, encore plus faibles techniquement que d'habitude et pas toujours très professionnels - la discothèque de Turku "Hamburg Börs" s'est réjouie de leurs visites après chacune de leurs victoires - même s'ils avaient dans leur rang un Theoren Fleury au four et au moulin et auteur d'un tournoi exemplaire d'abnégation.

 

Poule de maintien (29 avril, 1er et 3 mai)

Allemagne - Finlande 2-4 (1-2,1-0,0-2)
Suisse - Tchécoslovaquie 4-3 (0-1,2-0,2-2)
Tchécoslovaquie - Allemagne 4-1 (3-0,0-0,1-1)
Finlande - Suisse 6-2 (1-1,1-0,4-1)
Finlande - Tchécoslovaquie 3-2 (1-0,2-1,0-1)
Allemagne - Suisse 3-3 (0-0,2-1,1-2)

Classement

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 Finlande          13   6  1  3   35-21  +14
2 Tchécoslovaquie    8   4  0  6   28-27  +1
3 Suisse             5   2  1  7   22-38  -16
4 Allemagne          2   0  2  8   19-51  -32

Contrairement à la poule pour le titre, les résultats du premier tour sont conservés. Le suspense est donc minimal et les écarts ne font que se creuser. Du fait du passage du groupe A à douze équipes, il n'y a pas de relégués. Par conséquent, l'enjeu est assez faible pour une équipe comme l'Allemagne qui arrive donc démotivée. Certaines stars comme Gerd Truntschka et Uli Hiemer (Düsseldorf) ont même préféré rester chez elles en laissant entendre que la rétribution versée aux internationaux était trop faible. Ces défections ainsi que les prestations sans envie et sans combativité de l'équipe allemande ont beaucoup nui à son image publique dans son pays. La Suisse, avec un jeu fondé sur le réalisme défensif, atteint son objectif, à savoir terminer septième avec une bonne performance au passage, réussie contre la Tchécoslovaquie.

 

 

Meilleurs marqueurs

                           B  A Pts
 1 Mats Sundin       SUE   9  5  14
 2 Jari Kurri        FIN   6  6  12
 3 Valeri Kamensky   URS   6  5  11
   Teemu Selänne     FIN   6  5  11
   Joe Sakic         CAN   6  5  11
 6 Mika Nieminen     FIN   5  6  11
   Jeremy Roenick    USA   5  6  11
 8 Pavel Bure        URS   3  8  11
 9 Christian Ruuttu  FIN   7  3  10
10 Thomas Rundqvist  SUE   6  4  10
   Danton Cole       USA   6  4  10

Meilleur gardien : Markus Ketterer (Finlande).

Meilleur défenseur : James Macoun (Canada).

Meilleur attaquant : Valeri Kamensky (URSS).

Trophée du fair-play : Suède.

Meilleure équipe en supériorité : Suède (21,1 %).

Meilleure équipe en infériorité : Canada (92,2 %).

Activité défensive : 1 Eric Weinrich (USA) 87, 2 Udo Kießling (ALL) 83, 3 Teppo Numminen (FIN) 75.

Équipe-type élue par les journalistes : Sean Burke (CAN) ; Vyacheslav Fetisov (URSS) - Aleksei Kasatonov (URSS) ; Valeri Kamensky (URSS) - Thomas Rundqvist (SUE) - Jari Kurri (FIN).

Deuxième équipe-type : Markus Ketterer (FIN) ; James Macoun (CAN) - Dmitri Mironov (URSS) ; Mats Sundin (SUE) - Theoren Fleury (CAN) - Pavel Bure (URSS).

 

 

 

Mondial B (du 28 mars au 7 avril 1991 à Ljubljana, Yougoslavie)

28 mars
Autriche - Japon 2-2 (1-0,1-2,0-0) [à Bled]
France - Pologne 4-2 (0-0,0-0,4-2)
Italie - Pays-Bas 13-0 (3-0,7-0,3-0) [à Jesenice]
Norvège - Yougoslavie 5-1 (2-0,0-0,3-1)
29 mars
Pologne - Autriche 2-1 (1-0,0-1,1-0)
Pays-Bas - Norvège 0-4 (0-1,0-1,0-2) [à Bled]
France - Yougoslavie 4-2 (3-0,0-1,1-1) [à Jesenice]
Japon - Italie 2-7 (0-3,0-1,2-3)
31 mars
France - Pays-Bas 9-1 (4-0,4-1,1-0)
Italie - Pologne 2-1 (1-1,0-0,1-0) [à Bled]
Autriche - Yougoslavie 6-1 (4-0,2-0,0-1)
Norvège - Japon 6-1 (3-1,2-0,1-0) [à Jesenice]
1er avril
Autriche - Pays-Bas 6-4 (1-2,1-1,4-1)
Italie - Yougoslavie 13-3 (4-1,6-2,3-0)
2 avril
Japon - France 3-5 (1-3,1-1,1-1)
Pologne - Norvège 2-4 (0-0,0-1,2-3)
3 avril
Italie - Autriche 5-1 (0-1,3-0,2-0)
Yougoslavie - Pologne 3-6 (0-3,2-2,1-1)
4 avril
Japon - Pays-Bas 1-2 (0-1,1-1,0-0)
France - Norvège 2-3 (1-1,0-1,1-1)
5 avril
Yougoslavie - Japon 5-1 (2-0,1-1,2-0)
France - Italie 1-5 (1-0,0-2,0-3)
6 avril
Pays-Bas - Pologne 1-4 (1-0,0-1,0-3)
Autriche - Norvège 3-1 (1-1,1-0,1-0)
7 avril
Norvège - Italie 3-4 (1-1,2-2,0-1)
Yougoslavie - Pays-Bas 3-1 (2-0,0-1,1-0)
Pologne - Japon 7-0 (2-0,2-0,3-0) [à Bled]
Autriche - France 2-3 (1-2,1-0,0-1) [à Jesenice]

Classement (7 matches)

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 Italie            14   7  0  0   49-11  +38
2 Norvège           10   5  0  2   26-13  +13
3 France            10   5  0  2   28-18  +10
4 Pologne            8   4  0  3   24-15  +9
5 Autriche           7   3  1  3   21-18  +3
6 Yougoslavie        4   2  0  5   18-36  -18
7 Pays-Bas           2   1  0  6    9-40  -31
8 Japon              1   0  1  6   10-34  -24

Le passage de l'élite à douze équipes promet de faire un frustré car il y cinq équipes pour quatre places. L'Italie est prémunie par ses seize Italo-Canadiens qui entourent le capitaine Erwin Kostner, le seul à avoir connu la montée de 1981. La Norvège et la France se qualifient également assez vite, et l'Autriche, qui traîne le boulet de sa défaite contre la Pologne, doit les battre tous les deux. Elle réussit à défaire la Norvège, mais échoue dans le dernier match devant la bande à Bozon. C'est donc la jeune équipe polonaise, avec la révélation d'un junior de dix-huit ans nommé Mariusz Czerkawski, qui prend le dernier ticket pour le groupe A. Ce billet vaut également pour les JO, moyennant un barrage de qualification face au vainqueur du groupe C.

 

Meilleurs marqueurs

                           B  A Pts
1 Emilio Iovio       ITA   9  5  14
2 John Vechiarelli   ITA   8  6  14
3 Gates Orlando      ITA   8  4  12
4 Bruno Zarillo      ITA   7  4  11
5 Philippe Bozon     FRA   5  5  10

Meilleur gardien : Brian Stankiewicz (Autriche).

Meilleur défenseur : Petter Salsten (Norvège).

Meilleur attaquant : Philippe Bozon (France).

Trophée du fair-play : Autriche.

Équipe-type des journalistes : David Delfino (ITA) ; Robert Manno (ITA) - Petter Salsten (NOR) ; John Vecchiarelli (ITA) - Gates Orlando (ITA) - Philippe Bozon (FRA).

 

 

 

Mondial C (du 23 mars au 3 avril 1991 à Brøndby, Danemark)

23 mars
Hongrie - Belgique 11-1 (4-0,2-1,5-0)
Danemark - Corée du sud 15-1 (6-0,3-1,6-0)
Chine - Grande-Bretagne 6-5 (3-2,1-0,2-3)
24 mars
Roumanie - Belgique 14-0 (7-0,5-0,2-0)
Grande-Bretagne - Corée du nord 7-2 (2-0,3-1,2-1)
Bulgarie - Chine 3-4 (1-1,1-1,1-2)
25 mars
Corée du sud - Hongrie 4-9 (2-1,2-3,0-5)
Roumanie - Corée du nord 7-2 (5-0,0-2,2-0)
Danemark - Bulgarie 7-3 (4-0,1-1,2-2)
26 mars
Corée du sud - Belgique 7-2 (1-1,2-0,4-1)
Hongrie - Chine 3-4 (1-0,2-2,0-2)
Danemark - Grande-Bretagne 3-2 (0-0,1-0,2-2)
27 mars
Bulgarie - Roumanie 1-3 (0-2,0-0,1-1)
Belgique - Grande-Bretagne 0-11 (0-3,0-3,0-5)
Corée du nord - Chine 2-3 (0-0,1-3,1-0)
28 mars
Danemark - Corée du nord 11-1 (4-0,1-1,6-0)
Bulgarie - Hongrie 4-3 (0-1,3-1,1-1)
Roumanie - Corée du sud 11-3 (5-0,1-0,5-3)
29 mars
Danemark - Belgique 17-1 (6-0,3-1,8-0)
Chine - Corée du sud 9-1 (4-0,1-1,4-0)
Hongrie - Grande-Bretagne 3-3 (1-1,1-1,1-1)
30 mars
Belgique - Corée du nord 0-12 (0-1,0-5,0-6)
Grande-Bretagne - Bulgarie 4-5 (3-2,1-2,0-1)
Roumanie - Chine 3-1 (1-0,1-1,1-0)
31 mars
Danemark - Roumanie 8-2 (4-0,0-1,4-1)
Corée du sud - Bulgarie 2-4 (2-1,0-3,0-0)
Corée du nord - Hongrie 2-6 (1-1,0-3,1-2)
1er avril 
Danemark - Hongrie 8-1 (2-0,4-0,2-1)
Grande-Bretagne - Corée du sud 7-1 (2-1,3-0,2-0)
Belgique - Chine 5-15 (2-6,2-4,1-5)
2 avril
Roumanie - Grande-Bretagne 5-6 (2-2,0-3,3-1)
Corée du nord - Bulgarie 1-1 (1-0,0-0,0-1)
3 avril
Roumanie - Hongrie 6-1 (2-0,4-1,0-0)
Belgique - Bulgarie 2-14 (2-6,0-3,0-5)
Corée du sud - Corée du nord 0-7 (0-3,0-2,0-3)
Danemark - Chine 2-2 (1-0,1-1,0-1)

Classement (8 matches)

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 Danemark          15   7  1  0   71-13  +58
2 Chine             13   6  1  1   44-24  +20
3 Roumanie          12   6  0  2   51-22  +29
4 Bulgarie           9   4  1  3   35-26  +9
5 Grande-Bretagne    9   4  1  3   45-25  +20
6 Hongrie            7   3  1  4   37-32  +5
7 Corée du nord      5   2  1  5   29-35  -6
8 Corée du sud       2   1  0  7   19-64  -45
9 Belgique           0   0  0  8   11-101 -90

Le Danemark, la Chine, la Roumanie et la Belgique montent dans le groupe B. Le Danemark peut de plus disputer un barrage de qualification olympique.

 

Meilleur marqueur : Heinz Ehlers (Danemark), 25 points (10 buts, 15 assists).

Meilleur joueur : Jens Nielsen (Danemark).

Meilleur gardien : Wang Yongjun (Chine).

Meilleur défenseur : Christopher Kelland (Grande-Bretagne).

Meilleur attaquant : Heinz Ehlers (Danemark).

Trophée du fair-play : Chine.

 

 

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L'année suivante (1992)

 

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