Huitième de finale de la Coupe de France.

Pourtant, les Lions ont probablement fait l'un des meilleurs matches de leur saison tandis que les Pingouins ont été loin de rendre leur meilleure "copie" de l'année. Ceci explique donc le score étonnamment serré. Lyon jouait hier le match de sa saison devant près de 2500 spectateurs et Morzine-Avoriaz a eu le tort de sous-estimer l'adversaire et de jouer au niveau de ceux-ci au lieu d'imprimer un rythme de Ligue Magnus. N'enlevons rien à la prestation des locaux qui ont été très valeureux et ont tout donné, mais la logique a été respectée.

Le match démarre sur un "faux rythme" et l'ambiance particulière donne une drôle de sensation. Les spectateurs sont nombreux mais trop souvent silencieux. Les encouragements font leur apparition alors que le speaker de la patinoire les invective pour motiver les troupes. C'est finalement Evan Cheverie qui "réveille" tout le monde d'un tir lointain sur la première supériorité numérique morzinoise. Puis Pierre-Yves Albert et Leos Pipa donnent un peu d'air aux Pingouins un peu poussifs et approximatifs. Lyon en a d'ailleurs profité pour égaliser entre-temps par Gérin.

Le deuxième tiers-temps voit Drouin mettre deux buts quasiment identiques dans la construction et la finition, sauf qu'un des deux buts sera refusé par l'arbitre. Le palet aura, sans aucun doute, franchi la ligne mais le filet des buts lyonnais était troué... donc le but non validé ! Pas de but, puis à l'arrêt de jeu suivant l'arbitre revient sur le filet incriminé, constate les dégâts, fait réparer mais n'accorde pas le but. Peu importe, Dan Welch inscrit un nouveau but pour Morzine-Avoriaz et Damien Croux rétorque avant la fin de la deuxième période. Le score est maintenant de 2-5.

Dupieux et Cheverie marquent les deux derniers buts morzinois dans un dernier tiers où les locaux tentent le tout pour le tout. Simoni trouve la lucarne et Berthet s'accorde une échappée victorieuse. Les Lyonnais sortent la tête haute en gagnant ce tiers-temps avec beaucoup d'abnégation et de combativité. Olivier Courally, pourtant auteur d'une excellente prestation, aura donc dû s'incliner cinq fois dans ce match où il n'aura souvent rien pu faire face aux assauts adverses tant il aura été délaissé par sa défense. La qualification est tout de même assurée pour Morzine-Avoriaz et c'est bien là l'essentiel.

Commentaires d'après-match (sur le site officiel du LHC)

Benjamin Agnel (entraîneur de Lyon) : "Nous avions annoncé la fête à la patinoire Charlemagne, ce soir, la fête a été pour tout le monde ! J'avais donné comme consigne principale le plaisir, mais pas n'importe comment, j'ai été heureux de constater que mes joueurs ont évolué sans complexes. Ils se sont procuré des occasions dans toutes les situations de jeu, malheureusement, nous avons perdu beaucoup d'énergie lors des infériorités numériques qui nous ont coûté très cher à la fin. C'est pour nous un match référence ! Je tenais également à féliciter Morzine qui a développé un très beau jeu, grâce à une équipe composée de joueurs étrangers et très expérimentés, ce qui, au final, a donné un match plaisant pour tout le monde."

Lyon - Morzine-Avoriaz 5-7 (1-3, 1-2, 3-2)

buts de Lyon :

10'32" - Croux assisté de Vichier et Gérin

34'48" - Gerin

54'23" - Simoni assisté de Berthet

56'33" - Berthet assisté de Staeger

59'59" - Croux assisté de Berthet

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