Carolina Hurricanes - Edmonton Oilers (14 juin 2006)

 

Finale de la Coupe Stanley, match 5.

C'est l'heure du sacre pour les Hurricanes, qui mènent 3-1 dans cette finale. Le public est venu en masse et s'essaie aux chants pendant les hymnes nationaux... mais la rivalité avec le public d'Edmonton a encore du chemin à parcourir. La douce voix de la chanteuse contraste avec l'énergie de Paul Loriot, le chanteur des Oilers, et lorsque le public de Carolina entame l'hymne canadien puis américain, cela donne plus des airs de berceuse qu'autre chose ! Malgré tout, l'effort est louable et inédit, ce qui prouve que le public commence peu à peu à se prendre au jeu... Pas de gros changements dans les effectifs, seule la venue de Todd Harvey en lieu et place de Georges Laraque est une évolution par rapport au match 4. Craig MacTavish, qui a gagné quatre coupes en tant que joueur, espère avoir trouvé les mots pour relancer les Oilers. La pièce de monnaie discrètement placée sous la glace au rond central à titre de porte bonheur aura peut-être plus d'effets... En face, de nombreux vétérans touchent au but de toute une carrière. Toutefois Carolina n'a pas vraiment l'habitude du décalage horaire : aucun match dans une autre zone de toute la saison régulière et un seul en playoffs, entre le match 2 (gagné) et le 3 (perdu). Le retour en Caroline et les deux jours de coupure auront-ils le même effet ?

Portes ouvertes

Le coup d'envoi est donné et... but ! Il n'aura fallu que 16 secondes à Edmonton pour tromper la vigilance de Cam Ward. Le palet est en effet immédiatement envoyé derrière le but du jeune gardien, où le gros travail de Pisani renvoie le palet sur Torres devant l'enclave. Dos au but, il pousse la rondelle vers Pronger qui lance puissamment de la bleue. Ward est battu, et le but sera finalement donné à Pisani d'une déviation du bout de la crosse. Le public en prend un coup sur la tête mais continue à encourager son équipe. Les Oilers sont partis de manière idéale et Stoll fait la preuve de sa qualité technique avec une série de dribbles, mais cela n'aboutit qu'à un tir hors cadre. Ward sauve ensuite un lancer depuis la balustrade avant que Markkanen ne vive sa première frayeur sur un rebond curieux le long de la bande, qui manque de le surprendre en fonçant devant sa cage alors que le gardien commençait à sortir derrière son but. Edmonton entame comme d'habitude très bien le match et presse. Le physique de Torres sort ainsi du match Aaron Ward, victime de deux mises en échec de suite. Mais cette énergie est parfois gênante et Ales Hemsky est ainsi puni ligne de fond pour avoir fait trébucher Rod Brind'Amour. Carolina n'attendait que cela pour se mettre en route, avec pas moins de 22 buts en avantage numérique à domicile durant ces playoffs. Le jeu de puissance s'installe mais la défense reste bien positionnée, agressive sur le porteur de palet et habile au contre. Les tirs sont quasiment tous bloqués et Markkanen ne reçoit finalement qu'un lancer de Stillman dans l'axe consécutif à une montée de palet de Brind'Amour. Les Hurricanes en ont toutefois profité pour s'installer en attaque. Vasicek travaille en zone offensive et sert Staal sur une transversale, mais il est accroché par Matt Greene. Cette fois-ci Carolina peine à installer le jeu de puissance dans un premier temps. Cependant l'efficacité revient en deuxième moitié d'avantage numérique. Eric Staal protège son palet, contourne la cage et sert Hedican ligne bleue. Le défenseur lance et Markkanen doit se bagarrer avec Weight et Staal devant le but. Après un premier rebond, Weight passe à Staal du patin et le numéro 12 marque en deux temps (1-1).

Le but dynamise encore un peu plus le public et l'équipe locale. Stillman, servi par Brind'Amour, tente de doubler la mise d'un lancer en pivot, sans succès, Markkanen bloquant le palet du buste. Il sauve ensuite de la jambière un tir sur une la mise au jeu. Edmonton pour sa part inquiète fortement Ward après un bon échec-avant de la 4e ligne, et Harvey lance de l'enclave après un travail de Murray. Les duels sont physiques mais le jeu fluide. Carolina reprend sa marche en avant en gagnant la bataille derrière le but, pour finalement se créer deux occasions du revers par Ladd puis Whitney. Ce dernier obtient une pénalité, à nouveau contre le rookie Matt Greene. Le jeu de puissance s'installe encore facilement et Edmonton sort de justesse une ou deux chances en se jetant sur tous les palets. Mais à force de tirer sur la corde ainsi ils sont finalement punis. Recchi gagne un duel le long de la balustrade et Staal peut servir Whitney, qui s'avance au cercle et ajuste Markkanen, masqué par Weight (2-1).

Le public explose. Sur le banc, Matt Greene, coupable à deux reprises, à bien du mal à s'en remettre et le rookie à quasiment les larmes aux yeux, consolé par le staff et ses coéquipiers. Markkanen doit tenir son équipe alors que les Hurricanes poussent, avec notamment la ligne des Adams. Il faut attendre un gros travail de Ryan Smyth dans le coin pour porter le danger sur le but de Ward. Le tir de la bleue de Spacek qui en découle est sauvé, mais Cullen est pris par l'arbitre au même moment pour avoir accroché un joueur devant l'enclave. Edmonton n'a pas les mêmes statistiques en avantage numérique, avec un triste 0/18 sur les trois derniers matches. Les Oilers lancent une fois de la bande, Ward laissant un gros rebond dirigé à l'opposé. Le jeu de passe est bien précis mais il semble que les joueurs hésitent à tirer. Il est vrai que l'agressivité des défenseurs et leur sens du placement pour bloquer les tirs gênent les Oilers. Pronger et Spacek accumulent les tirs de la bleue mais ils ne sont pas cadrés. Finalement, Ales Hemsky est décalé au cercle après une montée d'Horcoff et un relais de Staios et Tärnström. La reprise de l'attaquant tchèque est imparable et Edmonton égalise (2-2).

Après le but, les hommes de MacTavish reculent et sont poussés à la faute après un long temps de jeu stérile. Carolina joue son meilleur hockey de la série et envoie Spacek se reposer deux minutes pour crosse haute sur Recchi derrière le but. La première minute ne donne rien et il faut attendre une montée rageuse de Brind'Amour sur la gauche pour voir le premier tir. Puis, Carolina n'exploite pas le bris de crosse de Pronger (sur un cinglage oublié par les arbitres), qui reçoit alors celle de Murray. À trois défenseurs et demi Edmonton subit mais finit par se dégager. L'élan positif qui en découle porte Peca et Pisani à l'échec-avant et ce gros travail sert leurs intérêts avec une pénalité contre Craig Adams. Le capitaine Brind'Amour s'illustre encore en dégageant mais Edmonton touche peu après la base du poteau sur un lancé balayé de Stoll servi par Horcoff. Le palet est sorti et sur le contre Tärnström commet une faute sur Kevyn Adams, annulant l'avantage numérique. Les espaces profitent aux Oilers avec un tir de Ryan Smyth aidé d'un écran signé Horcoff, qui ne peut s'emparer du rebond. Sur le contre, Weight lance au but sans succès, seulement pour voir Commodore percuter le gardien, peut-être poussé légèrement par Pronger. Deux minutes de pénalité sont indiquées et Edmonton en profite. Peca et Hemsky se retrouvent ensemble sur la glace et font tourner la défense. Peca contourne la cage et s'appuie sur Pronger, qui retrouve Hemsky le long de la bande. Le Tchèque repique dans l'axe et envoie une transversale à travers l'enclave qui parvient jusqu'à Mike Peca, qui touche la cible en hauteur (2-3). L'ultime lancé de Pronger ne donne rien, pas plus que le rebond laissé par Ward. La sirène retentit et le public se dit que ce sera plus difficile que prévu pour fêter la coupe...

Jeu de puissance

La deuxième période débute par un arrêt magique de Markkanen sur un beau mouvement des Hurricanes. Le jeu à une touche de palet aboutit sur Kaberle qui contrôle du patin pour trouver Stillman au second poteau. Le vétéran ne surprend pas le gardien finlandais qui a parfaitement suivi latéralement. Le bref avantage numérique des Oilers consécutif aux pénalités de la fin du premier tiers est plutôt bien joué avec plusieurs tirs bloqués ou non cadrés mais c'est à nouveau Markkanen qui s'illustre. Une longue passe transversale trouve Weight dans le coin. L'attaquant initie un contournement de cage mais surprend tout le monde avec une passe premier poteau pour Whitney lancé, avec également Cullen stationné devant l'enclave, pour un bel arrêt. Dans la foulée, Edmonton repart à l'échec-avant avec une grosse présence de Radek Dvorak, qui finit par être gêné par Hedican. C'est une pénalité qui offre une nouvelle chance de creuser l'écart. Même si le jeu de puissance s'installe avec un bon mouvement de Samsonov, les reprises ne trouvent pas le cadre. Finalement Jarret Stoll est puni pour avoir retenu Brind'Amour sur une mise au jeu. Hemsky joue un gros rôle sur le quatre contre quatre puis sur le début d'infériorité en mettant le feu dans la défense, sans succès. Edmonton, tout comme Carolina, excelle aux blocs et contre la plupart des lancers adverses sur le reste de supériorité des Hurricanes. Pisani par exemple se jette sur un tir de Cullen puis sort le palet de la zone du bout de la crosse. Peu après, Ryan Smyth percute et part en deux contre un, en effaçant Commodore dans la neutre, mais il se heurte à Hedican en tentant de le dépasser intérieur-extérieur. Carolina parvient à reprendre l'avantage dans ce match indécis en imposant une bonne présence en attaque. Stillman est alors accroché devant le but par Staios, envoyé deux minutes en prison. Le jeu de puissance se positionne, tourne, les tirs sont hors cadre avant que Whitney ne lance au but. Le rebond sur la balustrade derrière le but revient entre les jambières de Markkanen, sans que le palet ne soit réellement gelé. Eric Staal surgit pour glisser sa crosse sous la jambière du gardien et pousser le palet au fond du but. C'est le troisième but en supériorité numérique et il permet d'égaliser à 3-3.

Ryan Smyth sonne la charge à l'opposée pour remettre son équipe dans le match avec un essai en contournement de cage, mais si Ward est bien piégé Kevyn Adams parvient à placer sa crosse en opposition. Puis, Peca monte en attaque et libère Torres par une passe-abandon, mais sans réussite. La ligne Moreau-Murray impose son physique mais le palet est dégagé après une bonne pression. Enfin, Dvorak traverse toute la patinoire en slalomant dans la défense avant de lancer hors cadre. Le jeu est fluide et enlevé, avec une défense de Carolina qui évolue à cinq puisqu'Aaron Ward peine à revenir. Dans les cinq dernières minutes Carolina parvient à desserrer l'étreinte et à imposer son jeu offensif. Les rares tirs ne donnent rien et c'est même Brind'Amour qui est sanctionné pour une crosse haute involontaire, alors qu'il cherchait à se libérer du marquage. En avantage numérique les Oilers demeurent inefficaces, d'autant que Pronger casse son bâton sur une tentative de reprise, ce qui offre une occasion de contre, mais Kevyn Adams ne trouve pas le cadre. Le deux contre un Smyth-Samsonov qui en découle est parfaitement maîtrisé par Mike Commodore qui intercepte la passe. Le jeu de puissance est plutôt un jeu d'impuissance tant les occasions sont rares et les choix mal gérés. Carolina, revenu au complet, insiste en attaque sans parvenir à menacer Markkanen et les Oilers poursuivent leur bon travail avec Moreau puis deux tirs de Jason Smith, sans trouver le cadre. La défense des Hurricanes reste bien positionnée sur l'échec-avant d'Edmonton. Carolina va pousser dans la dernière minute avant de terminer dans son propre camp sous les assauts de Peca. Sur la sirène, Wesley et Staios se heurtent derrière le but de Ward sans qu'aucune pénalité ne soit sifflée, même si les joueurs se chauffent un peu par la suite.

Une coupe en balance

Le troisième tiers-temps débute par un coup dur pour Carolina, qui perd Doug Weight, blessé à l'épaule après avoir été pris en sandwich par Torres et Pronger. Sur la même action Pisani prend lui aussi un coup mais le joueur des Oilers revient sur la glace. Les Hurricanes, qui ont tant bénéficié des blessures jusque là (Koivu, les quatre défenseurs des Sabres, Roloson) voient désormais la roue tourner sur ce plan. Mais Carolina ne se laisse pas abattre et Stillman accélère, pour un bon tir dont le rebond traîne devant le but. Le jeu va alors évoluer surtout dans la zone neutre, aucune équipe ne voulant prendre le moindre risque. La coupe est en jeu et le moindre but peut se révéler fatal pour la coupe ou un match 6. Il faut attendre la cinquième minute pour voir Jason Smith lancer au but à deux reprises, avant que Mike Commodore ne soit sanctionné. Edmonton peine à conserver le palet en zone offensive sur cet avantage numérique avec plusieurs batailles sur la ligne bleue, mais les décalages pour Pronger restent menaçants. Smyth tente aussi sa chance sur les écrans et des tirs en pivot. Toutefois, Carolina domine le cercle d'engagement ce qui permet de donner de l'air à la défense. La pénalité est tuée par une excellente équipe spéciale. Celle-ci revient au travail immédiatement puisque Vasicek accroche Ryan Smyth en percussion. Les tirs sont toujours bloqués par les défenseurs et le palet tourne d'un côté à l'autre sans réellement inquiéter Ward.

Edmonton domine ce troisième tiers-temps, et une montée de Stoll offre une transversale pour Samsonov, pour un sauvetage de l'épaule de Ward. Son homonyme Aaron fait son retour sur la glace mais il n'est clairement pas à 100%. Les Hurricanes montent peu sur le but de Ward mais les occasions restent présentes. Vasicek, Cullen et Whitney combinent bien pour décaler Commodore, c'est une déviation qui tape la balustrade. Whitney envoie le rebond sur le poteau, et une déviation de la mitaine du gardien dégage le palet. Cette longue pression, plus d'une minute en attaque, a bien remis l'équipe locale sur les bons rails. Eric Staal, dominateur en protection de la rondelle, poursuit le travail de sape avec un nouveau tir de loin. Edmonton souffre et ne lance qu'un contre avec Hemsky et Smyth mais le troisième joueur n'a pas suivi.

Après trois minutes sans arrêt, l'arbitre peut enfin siffler un hors-jeu qui vient faire souffler tous les acteurs et le public... Dans la neutre, Staal lance Stillman mais le vétéran est seul face à trois défenseurs. Il lance quand même et son tir est dévié, Markkanen doit s'interposer. Les deux équipes sont tendues et n'essaient pas grand-chose dans les cinq dernières minutes. Carolina domine légèrement dans la neutre et en attaque mais personne ne veut se découvrir. La ligne Harvey porte un peu le danger à bout portant, sans succès, puis Pronger termine le travail sur Aaron Ward avec un tir puissant qui arrive sur la cheville déjà endolorie du défenseur. La dernière minute est terrible pour Edmonton, acculé sur son but pour une ultime pression des Hurricanes. La coupe est à portée de main et, porté par son public, l'équipe jette ses dernières forces dans la bataille. Malgré tout, les passes imprécises empêchent tout tir sur le gardien et l'arbitre siffle la fin du tiers temps... Prolongation, dans une ambiance de feu !

La délivrance

Carolina est probablement moins désespérée sur ce temps supplémentaire que les Oilers, dos au mur. Un but et Carolina gagne la coupe ! Edmonton prend alors tous les risques pour renvoyer la série dans l'Alberta. Torres sert Peca pour le premier tir après trente secondes. Puis Stoll tente un contournement de cage, suivi par un tir puissant de Spacek et un lancer en pivot de Dvorak, pour trois arrêts de Ward sur la même séquence. Ryan Smyth remise ensuite sur Peca pour un tir dans l'axe, qui touche le poteau. Sur la contre-attaque, Carolina obtient une pénalité, Staios étant puni pour avoir mis sa crosse entre les jambes de Recchi. Les Hurricanes n'ont toujours pas lancé sur Markkanen, contre six tirs canadiens. Le public est debout, puisque Carolina a déjà marqué trois fois en avantage numérique et possède un bilan incroyable à un de plus.

Mais c'est Edmonton qui va s'imposer. Les vétérans ont senti la coupe et se ruent vers l'avant. Stillman monte le palet dans sa zone le long de la bande et veut recentrer pour Eric Staal qui touche le palet... mais Pisani a surgi pour l'intercepter. Fernando Pisani se présente seul devant Cam Ward et ajuste la lucarne : les Oilers gagnent 4-3 et renvoient la série à Edmonton pour le match 6, samedi, dans la stupeur générale. La coupe restera dans sa boîte pour cette fois...

Compte-rendu signé Nicolas Leborgne

 

Commentaires d'après-match

Peter Laviolette (entraîneur de Carolina) : "Ce n'est certainement pas ce à quoi vous vous attendez lorsque vous avez une supériorité. Notre jeu de puissance a été si efficace toute la soirée, il avait la chance de gagner le match et ce n'est pas arrivé. Je suis sûr que les joueurs sont très déçus. Mais bon, nous allons nous lever demain matin et repartir au travail. C'est un match. Nous nous lèverons, nous travaillerons et repartirons à Edmonton. Cela fait un mois et demi à deux mois de hockey au plus haut niveau et il commence à y avoir des bosses. Aaron Ward a eu beaucoup de courage de revenir."

Chris Pronger (défenseur de Edmonton) : "Nous voulions avoir le meilleur départ. Nous l'avons fait en marquant vite. Nous ne voulions pas sortir de la glace en pensant 'avec des si...'. Tout au long du match nous avons poussé et nous n'avons pas reculé. Le but de Fernie en est la conséquence."

Fernando Pisani (attaquant de Edmonton) : "C'est probablement le but le plus important de ma carrière. C'est énorme, surtout dos au mur. C'est arrivé si vite. Je suis arrivé et j'ai jeté un œil et vu que Ward anticipait le tir côté plaque. J'ai juste lancé dans la lucarne opposée. J'étais au bon endroit au bon moment. Le palet a rebondi sur mon pantalon et d'un coup j'étais en échappée."

Craig MacTavish (entraîneur d'Edmonton) : "Nous les avons battus vite dans cette prolongation. Cela nous donne une chance de nous relancer dans la série. Nous avions le sentiment de faire tourner le vent et avec ce but nous sommes dans le coup. Personne ne voulait voir le trophée ce soir..."

 

Carolina - Edmonton 3-4 après prolongation (2-3, 1-0, 0-0, 0-1)

Mercredi 14 juin 2006 à 20h20 au RBC Center de Raleigh, Caroline du Nord. 18974 spectateurs.

Arbitrage de Paul Devorski et Michael McGeough assistés de Jean Morin et Pierre Racicot.

Pénalités : Carolina 14' (6', 4', 4', 0'), Edmonton 16' (10', 4', 0', 2').

Tirs : Carolina 24 (14, 8, 2, 0), Edmonton 29 (10, 7, 5, 7).

Évolution du score :

0-1 à 00'16" : Pisani assisté de Pronger et Torres

1-1 à 05'54" : Staal assisté de Weight et Hedican (sup. num.)

2-1 à 10'16" : Whitney assisté de Staal et Recchi (sup. num.)

2-2 à 13'25" : Hemsky assisté de Tärnström et Staios (sup. num.)

2-3 à 19'42" : Peca assisté de Hemsky et Pronger

3-3 à 29'56" : Staal assisté de Whitney et Stillman (sup. num.)

3-4 à 63'31" : Pisani

 

Carolina

Gardien : Cam Ward.

Défenseurs : Bret Hedican - Mike Commodore ; Frantisek Kaberle - Aaron Ward ; Glen Wesley - Niclas Wallin.

Attaquants : Cory Stillman - Rod Brind'Amour - Justin Williams ; Andrew Ladd - Eric Staal - Mark Recchi ; Ray Whitney - Doug Weight - Matt Cullen ; Craig Adams - Kevyn Adams - Josef Vasicek.

Remplaçant : Martin Gerber (G). En réserve : Andrew Hutchinson, Anton Babchuk, Oleg Tverdovsky, Chad LaRose, Erik Cole (nuque).

Edmonton

Gardien : Jussi Markkanen.

Défenseurs : Chris Pronger - Jason Smith ; Steve Staios - Jaroslav Spacek ; Dick Tärnström - Matt Greene.

Attaquants : Ryan Smyth - Shawn Horcoff - Ales Hemsky ; Sergei Samsonov - Jarett Stoll - Radek Dvorak ; Raffi Torres - Mike Peca - Fernando Pisani ; Ethan Moreau - Rem Murray - Todd Harvey.

Remplaçant : Ty Conklin (G). En réserve : Marc-André Bergeron, Igor Ulanov, Georges Laraque, Kyle Brodziak, Brad Winchester, Jean-François Jacques, Toby Petersen, Dwayne Roloson (genou).