Dijon - Amiens (6 novembre 2004)

 

Match comptant pour la treizième journée de Ligue Magnus.

Les Ducs aux abonnés absents

La donne n'a pas changé de mains. Les Gothiques, sans véritable génie, s'imposent logiquement face à des Ducs carrément absents dans le domaine offensif. La gnac, le physique et le réalisme amiénois ont fait la différence.

Les deux équipes avaient un besoin urgent de points, mais pas les mêmes moyens. L'une était motivée et réaliste, l'autre a montré très rapidement ses carences offensives et physiques : "On n'a pas été assez physique dans les duels, on a manqué de jus. Défensivement on n'a jamais été en difficulté, les manques de passes dans les relances, le manque de tirs puissants et l'absence de bloc dans leur zone lors des power-plays, situation que l'on avait pourtant travaillé cette semaine, et Mindjimba toujours placé...".

Le constat de Daniel Maric est un peu amer et les chiffres parlent d'eux-mêmes : 24 tirs dijonnais contre 27 tirs amiénois, l'écart est minime mais suffisamment parlant quant au résultat final. Deux buts amiénois en jeu de puissance, à cinq contre trois et cinq contre quatre, un troisième, original et marqué de dos par le gant de Petit, tel un joueur de cesta punta, qui surprend l'Amiénois et malheureusement Jimmy Bjennmyr, pourtant excellent lors de cette rencontre et vainqueur du seul duel de la soirée.

Côté dijonnais, ce sera la disette : vingt-quatre tirs malgré sept supériorités numériques, dont deux doubles, et un Miro Pazak perdant beaucoup de palets, jouissant d'une garde amiénoise rapprochée et efficace. Antoine Mindjimba, pas dérangé par les attaquants dijonnais, se charge de stopper les tirs. Milan Tekel, pas vraiment remis de sa blessure, tente, par dépit, des incursions sur l'aile gauche en fin de match. Les modifications de lignes n'ont pas été vraiment efficaces (Vavroch et Cilhar n'ont pas été remplacés). L'équipe dijonnaise, à court de jus et de solutions en jeu de puissance, rentre bredouille au vestiaire. Les deux points, impératifs pour les deux équipes, sont tombés finalement dans l'escarcelle amiénoise. Quatrième défaite consécutive, un déplacement à Tours : il n'y a pas encore péril en la demeure, mais la qualification risque de tourner court. Dijon est encore huitième, mais Morzine et Anglet guettent...

 

Dijon - Amiens 0-3 (0-1, 0-1, 0-1)

Samedi 6 novembre 2004 à 20h00 à la patinoire Trimolet. 1000 spectateurs.

Arbitrage de Frédéric Bachelet assisté de Damien Bliek et Matthieu Coquet.

Pénalités : Dijon 24' (4', 6', 4'+10'), Amiens 18' (8', 10', 0').

Évolution du score :

0-1 à 08'46" : Willman assisté de Rozenthal (double sup. num.)

0-2 à 20'24" : Petit assisté de Mortas

0-3 à 55'37" : B. Chauvel assisté de Perez (sup. num.)

 

Dijon

Gardien : Jimmy Bjennmyr (sorti de sa cage à 58'01").

Défenseurs : Joshua Allison (A) - Aymeric Gillet ; Matthieu Mille (A) - Milan Tekel ; Valdemar Pelikovsky - Arnaud Mazzone.

Attaquants : Stephen Dugas (C) - Thomas Gueguen - Miroslav Pazak ; Calle Suuronen - Calle Konsti - Romain Gentilleau ; Thomas Bergamelli - Aram Kevorkian - Mickaël Brodin.

Remplaçants : Grégory Fougère (G), Julien Tiphaigne, Ludovic Duranceau.

Amiens

Gardien : Antoine Mindjimba.

Défenseurs : Vincent Bachet - Guillaume Karrer ; Mathieu Jestin - Timo Willman ; Denis Perez - David Hennebert ; Benjamin Dieude-Fauvel.

Attaquants : Lionel Wiotte - Jonathan Zwikel - François Rozenthal ; Julian Marcos - Anthony Mortas (A) - Simon Petit ; Brice Chauvel - Laurent Gras (A) - Luc Chauvel (C) ; Julien Lefranc.

Remplaçants : Jérôme Plumejeau (G). Absents : Richard Aimonetto (genou), Élie Marcos (dos).

 

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