CSKA Moscou
Localisation
: Moscou, capitale de la Russie.Nom du club
: CSKA MoscouFondation du club
: 1923 (club omnisports), 1946 (hockey sur glace "avec palet").Couleurs
: Rouge et bleu.Numéros retirés
: n°2 (Vyacheslav Fetisov), n°17 (Valeri Kharlamov), n°20 (Vladislav Tretiak), n°24 (Sergei Makarov).Palmarès
:- Champion d'URSS 1948, 1949, 1950, 1955, 1956, 1958, 1959, 1960, 1961, 1963, 1965, 1966, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1988, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989.
- Champion de Russie 2015, 2019, 2020 et 2022.
- Champion d'Europe 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1976, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989, 1990.
Chapitre I - Une autorité sans contestation (1946-1961). Le hockey sur glace avec le palet est adopté par des joueurs qui évoluaient au football ou au hockey avec balle. Pour un nouveau sport, qui nécessite de tout inventer, il faut un homme nouveau. Anatoli Tarasov bâtit les fondations du CSKA, crée une véritable machine de guerre et écrase la concurrence... mais son système montre ses limites. Dans la lancée de la déstalinisation, il est renvoyé et vilipendé comme un dictateur ayant perdu toute sensibilité humaine.
Chapitre II - La révolution permanente (1961-1968). Anatoli Tarasov reprend son poste et devient le patriarche respecté et le prescripteur du jeu soviétique, ainsi que le plus grand innovateur de l'histoire du hockey. Voici l'histoire de cette réhabilitation, et d'un club qui développe une concurrence interne inégalée où des jeunes générations chassent très vite des vétérans pourtant pas si âgés que ça.
Chapitre III - Les héritiers déshérités (1968-1977). Le CSKA s'impose comme le meilleur club d'Europe puis du monde en se confrontant à la NHL. Dans le même temps, Anatoli Tarasov laisse la main tour à tour à ses adjoints les deux plus loyaux, Boris Kulagin - qu'il condamnera lui-même - puis Konstantin Loktev. Mais ce dernier n'a pas retenu une leçon qui a coûté cher à son mentor : mieux vaut ne pas tenir tête à Brejnev et aux autorités du pays. Le CSKA sera donc confié à un homme du Dynamo rival, un plus fin politicien qui a tissé ses réseaux.
Chapitre IV - Tikhonov, le règne absolu puis l'éclatement (1977-1990). Le CSKA s'impose comme le meilleur club d'Europe puis du monde en se confrontant à la NHL. Dans le même temps, Anatoli Tarasov laisse la main tour à tour à ses adjoints les deux plus loyaux, Boris Kulagin - qu'il condamnera lui-même - puis Konstantin Loktev. Mais ce dernier n'a pas retenu une leçon qui a coûté cher à son mentor : mieux vaut ne pas tenir tête à Brejnev et aux autorités du pays. Le CSKA sera donc confié à un homme du Dynamo rival, un plus fin politicien qui a tissé ses réseaux.
Chapitre V - Le partenariat américano-russe (1990-1995). Les hockeyeurs fuient non plus le despote adouci mais une Russie en ruine, livrée aux opportunistes et aux escrocs. C'est alors que Tikhonov et un étonnant ami vont aux États-Unis chercher des partenaires pour une alliance sportive et commerciale entre d'anciens ennemis tout juste sortis de la Guerre froide. Une aventure improbable, pittoresque et peut-être dangereuse...
Chapitre VI - La guerre des deux CSKA (1996-2004). Le nouveau président du CSKA omnisports a mis fin à l'expérimentation autonome du club de hockey sur glace avec des investisseurs américains. Il veut en récupérer le contrôle mais va faire à une opposition têtue. Deux clubs vont se déchirer l'héritage du CSKA, une scission sans doute inédite dans l'histoire mondiale par sa durée et son ampleur. Dans cette guerre, tous les coups seront permis...
Chapitre VII - La résurrection d'un grand club (2004-présent). Le CSKA fait revenir de Suisse son ancien joueur Vyacheslav Bykov, qui redonne confiance aux joueurs et prône un hockey offensif contre la tendance de l'époque. Allier la tradition de beau jeu et les résultats est un défi auxquels se heurteront tous les entraîneurs, surtout lorsque les moyens financiers de plus en plus élevés l'obligeront à viser de nouveau le titre.