Sven "Tumba" Johansson

 

Il est probable qu'aucun autre joueur ne puisse se vanter d'avoir contribué au développement du hockey sur glace en Suède autant que Sven Johansson. Il a participé à la plus grande dynastie jamais établie par un club suédois, celle de Djurgården dans les années cinquante et soixante, et il a remporté trois titres de champion du monde - les trois premiers de son pays. Il a définitivement marqué de son empreinte la Tre Kronor, et son record de 188 buts en sélection n'est pas près d'être battu. Il a participé à quatorze championnats du monde (total incluant les JO qui faisaient double emploi), un record qui tient toujours et n'a été égalé que par Jirí Holík.

Non seulement il a été bardé de titres, mais en plus il a été le premier joueur suédois dont le nom a dépassé les frontières, ce qui lui a valu à la fois le respect des Soviétiques et l'intérêt de la NHL, deux sentiments qu'il a été le premier étranger à susciter.

Si à cette époque tous les joueurs suédois avaient leur surnom - ce qui est compréhensible car la foison de patronymes comme Andersson ou Johansson peut facilement prêter à confusion - aucun n'était aussi célèbre, aussi bien dans le monde du hockey sur glace qu'auprès du grand public, que "Tumba". Il s'agit tout simplement du nom de la ville, située à vingt kilomètres au sud-ouest de Stockholm, où Sven Olof Gunnar Johansson est né le 27 août 1931.

 

Débuts fracassants

Les parents Johansson habitent à Vretarna près de Tumba, et c'est dans la région, sur le lac d'Aspen, que le petit Sven dispute ses premières parties de hockey et de bandy. La famille déménage ensuite à Viggbyholm, au nord de la capitale, et c'est là, très tôt, que le gamin est appelé "Tumba" en référence à sa provenance. Le Viggbyholms IF est un petit club, mais il atteint la finale du championnat de district face au IK Göta, alors le grand club du pays, neuf fois champion de Suède. Sven Johansson ouvre le score... mais son équipe perd 1-9.

C'est Filip Karlsson, le directeur du hockey mineur à Djurgården, qui le convainc de rejoindre ce club. Il s'agit du champion sortant, dont il devient immédiatement un joueur majeur en complétant parfaitement un effectif solide défensivement par ses qualités offensives.

Le 12 décembre 1951 à Stockholm, à deux mois des Jeux Olympiques, la Suède reçoit les États-Unis et s'impose sur le score écrasant de 10-1. Un jeune joueur de vingt ans, Sven Johansson, inscrit cinq buts pour son premier match international, une performance jamais vue et jamais égalée. Ce jour-là, le hockey sur glace suédois comprend qu'il tient son prodige, arrivé directement en équipe nationale et qui s'y est imposé de manière éclatante. Deux mois plus tard, lors des JO d'Oslo, il marque sept buts et passe la médaille de bronze autour de son cou, pour sa première compétition internationale. Ce n'est que la deuxième fois que le hockey suédois monte sur le podium olympique, même s'il est frustré d'avoir vu les Américains terminer deuxièmes. "Tumba" va contribuer à un titre encore plus enviable l'année suivante, en emmenant la "Tre Kronor" à son premier titre de champion du monde. Même si la compétition a été dévaluée par le forfait des Nord-Américains, le départ en cours de tournoi de la Tchécoslovaquie et le report de l'entrée en lice de l'URSS, ce qui fait beaucoup, cette victoire est déjà appréciable. L'intérêt pour le hockey sur glace en Suède s'en trouve fortement accru.

Le championnat national est de plus en plus suivi, et là aussi, "Tumba" ne tarde pas à accumuler les trophées. Djurgården a déjà été champion en 1926 et 1950, mais son palmarès est sur le point de connaître une accélération brutale. En 1954, Sven Johansson devient champion de Suède pour la première fois en inscrivant un but lors de la finale contre le Gävle GIK (5-1 et 1-1). Le DIF s'installe alors dans le rôle du club majeur du pays, reprenant la suprématie dans la capitale Stockholm, jusque là dévolue à Hammarby, qui sera écrasé lors de la finale 1955 (6-3 et 11-2) avec trois buts de "Tumba".

Le respect des Russes

Mais la grande année de celui-ci est encore à venir. En 1957, auréolé d'un nouveau titre national, il se rend avec l'équipe suédoise aux Mondiaux de Moscou. Depuis trois ans qu'elle a fait son entrée sur la scène internationale, l'URSS a gagné JO et championnats du monde, et elle est donc devenue l'équipe à battre. Elle organise pour la première fois la compétition pour donner au public russe l'occasion de voir gagner ses champions. Et il est si nombreux à vouloir admirer ses hockeyeurs que les rencontres décisives doivent être déplacées dans des stades de football, sur des pelouses installées au centre du terrain. Le match pour l'attribution du titre, qui oppose l'URSS et la Suède, se déroule ainsi dans le stade Lénine du Parc Loujniki devant plus de 50000 personnes - la plus grande affluence du siècle pour un match de hockey sur glace.

Les Soviétiques comptent alors un point de retard sur les Suédois et sont donc obligés de gagner ce match. La technique et la vitesse de Sven Johansson sont si redoutées qu'il y a en permanence un joueur à qui on assigne la tâche de lui servir de garde rapprochée. Comprenant cette stratégie russe, il a une parade étonnante : il choisit de suivre à son tour un autre Soviétique ! Comme le joueur chargé de le marquer suit à la lettre les consignes données, il neutralise ainsi deux adversaires à lui tout seul et ouvre des espaces à ses ailiers Eilert Määttä et Erling Lindström. Menés de deux buts avant le dernier tiers-temps, les Scandinaves arrachent le match nul 4-4 gràce à un superbe but égalisateur inscrit par "Garvis" Määttä à la conclusion d'un formidable mouvement de "Tumba" qui a remonté toute la glace en dribblant trois adversaires. La Suède conquiert un deuxième titre de champion du monde, beaucoup plus méritoire que le premier parce qu'il a été gagné à Moscou et face à une opposition de grande qualité.

À la fin du match, la foule envahit le terrain. On pourrait croire le public russe très déçu de la tournure qu'a pris ce championnat qui devait couronner leur équipe, mais le respect des vainqueurs prend le pas sur la frustration. On assiste alors à des scènes formidables. Les spectateurs demandent des autographes aux joueurs suédois, et le plus sollicité est le capitaine, celui en qui ils ont perçu la véritable excellence, Sven Johansson. Ils l'entourent et scandent son surnom ("Tumba ! Tumba !") avant de lancer dans les airs et de le porter en triomphe pendant plusieurs minutes. Il est embrassé de toutes parts et il sera forcé de trinquer tellement de fois qu'il a ce soir-là la cuite de sa vie.

L'impression qu'il a produite sur les cinquante mille spectateurs est restée gravée dans les mémoires. Longtemps après sa retraite, les Russes se rappelleront avec émotion de ce joueur et le tiendront toujours en très haute estime. Paradoxalement, il était un peu l'antithèse de la philosophie du hockey soviétique, lui qui proclamait que quiconque tue le jeu individuel porte atteinte au hockey lui-même... Mais en fait, l'amateur de hockey russe, malgré le respect qu'il voue à la science tarasovienne du collectif, a toujours eu une certaine fascination pour les fabuleuses individualités à la Bobrov, l'autre grand joueur des années cinquante que "Tumba" admire beaucoup, et avec qui il partage une autre particularité, celle d'avoir été champion national à la fois en hockey sur glace et en football. En effet, il était courant à cette époque en Suède de pratiquer alternativement ces deux sports, l'un pendant l'hiver et l'autre l'été, et Tumba a aussi été international en foot en 1956 : une sélection en "A" et trois en "B".

La NHL garde une dent contre lui

Après avoir conquis les c urs russes, il reste une nouvelle frontière à franchir : l'Atlantique. Or, le hockey pratiqué de part et d'autre de l'océan est très nettement différent. Les deux continents peuvent s'affronter lors des compétitions mondiales, mais s'imposer dans une équipe nord-américaine dont on ne partage pas la culture est bien moins évident.

Certes, "Tumba" a un gabarit imposant (1,88 m pour 87 kg), mais il n'a jamais adopté à son propre compte un style de jeu très physique. Il a reçu son lot de charges, mais cela ne le faisait pas sourciller plus que ça. Une fois qu'un défenseur canadien lui a fait manger la glace à un championnat du monde, il s'est relevé, est revenu à la hauteur de son adversaire, et lui a lancé placidement "jolie mise en échec, mon gars". Pour lui, la meilleure revanche à apporter aux défenseurs qui le bousculent, c'est de marquer des buts.

Même si aucun joueur européen n'a jamais joué en NHL, les Boston Bruins, impressionnés par sa performance moscovite, invitent Tumba à leur camp d'entraînement. Il joue même un match amical avec eux contre les New York Rangers (2-2), et il y inscrit un but. Pour faciliter son intégration dans le vestiaire de Boston, il décide, pour faire comme tout le monde, de concocter une plaisanterie aux dépens de ses coéquipiers, les blagues de potaches de hockeyeurs étant une tradition bien ancrée...

Le jeu est si brutal dans la NHL des années cinquante que la dentition de la quasi-totalité des joueurs en porte les séquelles. Ils portent des dentiers, qu'ils posent chacun dans un verre avant le match ou l'entraînement. Un jour, le Suédois revient discrètement au vestiaire et intervertit certains dentiers, entre mâchoire supérieure et inférieure. Lorsque les autres joueurs reviennent après la séance, ils découvrent que les fausses dentitions qu'ils retrouvent dans leurs verres ne s'adaptent plus à leur mâchoire. Ils n'ont guère de mal à identifier l'auteur du canular car il est plié de rire. Le problème, c'est qu'il est le seul, car ses coéquipiers ne trouvent pas ça drôle du tout, et seraient même plutôt énervés. Les relations entre Sven Johansson et les autres joueurs se refroidissent un peu. Il est envoyé s'aguerrir en ligue du Québec, et l'essai est concluant. On lui offre un contrat "rookie" de 50 000 dollars.

Cependant, "Tumba" laissera à son compatriote Ulf Sterner l'honneur de devenir quelques années plus tard le premier Européen en NHL. Outre qu'il appréciait peu le jeu dur et les petites glaces, il avait une autre bonne raison de se contenter d'un essai et de ne pas signer de contrat professionnel. Cela aurait en effet impliqué la perte de son statut amateur et l'aurait empêché de rejouer avec la Tre Kronor.

Le DIF et "Tumba" au pinacle

"Tumba" revient donc à Djurgården et participe à une dynastie incomparable dans l'histoire du hockey suédois, puisque le DIF remporte six titres d'affilée de 1957 à 1963. Dans la dernière décennie, il n'a perdu que huit matches de championnat ! Il doit cette insolente domination à une exceptionnelle génération de joueurs, au sein de laquelle Sven Johansson occupe bien sûr une place prépondérante.

Il est difficile à arrêter du fait de sa force physique, qu'il entretient par un planning d'entraînement régulier et assidu de même que son patinage. Il dira à ce sujet, en plaisantant à moitié, que l'important est simplement d'être le plus rapide sur les cinq premiers mètres, car ensuite on a le palet et on peut en faire ce qu'on veut. De fait, il est ardu de lui prendre ce palet qui colle à sa crosse. Avec ses feintes étonnantes, il est un danger permanent, mais son point fort est son tir rapide et très puissant. Son seul défaut, surtout pour un joueur de centre, est qu'il néglige parfois les autres joueurs en partant dans des actions individuelles. Mais peut-on le lui reprocher dans la mesure où il a le talent pour le faire ? Il est d'ailleurs très apprécié de ses coéquipiers car il est cool et toujours de bonne humeur.

"Tumba" est devenu une icône médiatique. Il a une émission de télé et une de radio, explorant toutes les voies pour sa reconversion. Son nom est très recherché pour des opérations de relations publiques. C'est le cas par exemple pour être accolé à des jeux de hockey sur table, un produit équivalent au baby-foot et inventé en Suède par la marque STIGA, qui commercialise en 1959 un "Tumba-spelet" qui connaît un franc succès. Mais ce surnom célèbre est devenu si coté qu'il est devenu un enjeu commercial. Quatre ans plus tard, un concurrent qui vient d'entrer sur le marché, Alga, fait à son tour signer un contrat au joueur pour créer son produit, le "Tumba Elithockey", un jeu innovant qui donne plus de liberté de mouvements, mais qui présente trop de défauts de construction pour éviter que l'ambitieuse entreprise ne fasse faillite.

Des défauts de construction, "Tumba" commence à croire qu'il en a aussi, car il n'est pas épargné par les blessures lorsque la trentaine arrive : absent aux Mondiaux 1959, puis diminué par une charge canadienne au premier match en 1960... L'entraîneur national Arne Strömberg finit même par le rayer de ses plans pour les championnats du monde 1962. Mais, grâce à son énergie et à son travail toujours rigoureux, Sven Johansson retrouve la forme juste à temps. Djurgérden est mené au score dans le match décisif pour le titre par le promu Frölunda qui a recruté en deux ans les autres vedettes de l'équipe nationale. "Tumba" endosse alors les habits de sauveur, il se lance dans un raid solitaire conclu par un tir dans un angle impossible, un but qui arrache l'égalité et maintient la couronne de champion à Stockholm. Finalement, son nom soit le dix-septième et dernier que Strömberg couche sur sa liste. Bien lui en prend puisqu'il est élu meilleur attaquant de la compétition, que son équipe remporte. La Suède a désormais autant de titres de champion du monde qu'il y a de couronnes sur son maillot. Le seul à avoir participé aux trois étapes du triplé est "Tumba", et il faudra trente-six ans pour que d'autres Scandinaves, Jonas Bergqvist et Mats Sundin, égalent cette performance.

Après la retraite de sa star, la Tre Kronor peine à maintenir le même niveau. Pendant le Mondial 1967, le premier qui se passe sans lui, "Tumba" continue à faire parler de lui dans la presse en envoyant un télégramme à l'équipe : "réveillez-vous, sinon je rechausse les patins !"

Une personnalité médiatique

Il ne mettra pas sa menace à exécution. Son retour près de la glace, Sven Tumba, comme on l'appelle désormais puisque le parlement suédois a intronisé son surnom comme nom de famille officiel, le tente comme entraîneur à Malmö. Mais l'expérience tourne court et il reconnaît bien vite qu'il n'est pas fait pour ce métier. À vrai dire, la raison qui avait motivé son départ pour le sud du pays, c'est que la saison de golf qui était plus longue que dans la région de Stockholm...

Après le football et le hockey, il s'illustre en effet dans un troisième sport, le golf, auquel il ne s'est pourtant mis qu'à l'âge de trente ans. Il devient là aussi un champion et représente la Suède au championnat du monde amateur 1970. Il contribue au développement du golf dans son pays en investissant dans des compétitions ainsi que dans des exhibitions où sont invitées des stars mondiales des greens. Il créera également le premier golf de Russie, un parcours de neuf trous à proximité de Moscou.

"Tumba" a tout de même gardé contact avec le monde du hockey, toujours prêt à rendre service en cas de besoin à ceux qu'il avait côtoyés, y compris ses ex-adversaires. Il financera ainsi une opération chirurgicale dans un hôpital de Stockholm pour l'ancien attaquant soviétique Viktor Yakushev, un modèle de longévité qui, comme lui à Djurgården, a été toute sa carrière fidèle à un unique club (qui ne lui survivra d'ailleurs pas), le Lokomotiv Moscou, si l'on excepte une pige à quarante ans en Ouzbékistan (!). L'heure de gloire de Viktor Yakushev avait été les JO d'Innsbruck où il avait justement remporté haut la main son duel face à son vis-à-vis direct Sven Johansson. Mais le centre suédois ne pourra plus rien pour son ami et ancien rival lorsque celui-ci connaîtra une fin horrible, sexagénaire oublié et battu à mort dans une rue de Moscou en juillet 2001 alors qu'il rentrait chez lui...

La comparaison est rude entre le destin parfois tragique de certains hockeyeurs russes et celui, doré, de "Tumba", devenu par son mérite sportif une légende et une authentique vedette médiatique. La famille royale elle-même l'avait engagé comme professeur de patinage privé de la princesse Birgitta, qu'il accompagne régulièment dans des tournois de golf caritatifs. Il s'est consacré pendant ses vieux jours, passés entre sa maison de Viggbyholm et la Floride, au "Sven Tumba Educational Fund", qui lutte contre l'analphabétisme dans le monde. Il est mort à 80 ans, le 1er octobre 2011.

Marc Branchu

 

 

Statistiques

                                            (saison régulière)          (play-offs)
                                          MJ    B   A  Pts   Pén    MJ    B   A  Pts   Pén
1950/51 Djurgårdens IF      Suède              15
1950/51 Suède       Matchs internationaux  1    5
1951/52 Djurgårdens IF      Suède              10
1951/52 Suède       Matchs internationaux  7    6
1952    Suède          Jeux Olympiques     9    8   3   11   0'
1952/53 Djurgårdens IF      Suède         10   18
1952/53 Suède       Matchs internationaux  9   17
1953    Suède              Mondial         5    8   6   14    2'
1953/54 Djurgårdens IF      Suède               8                    2    1
1953/54 Suède       Matchs internationaux  3    5
1954    Suède              Mondial         7    7   3   10    2'
1954/55 Djurgårdens IF      Suède              19                    2    3
1954/55 Suède       Matchs internationaux 14   15
1955    Suède              Mondial         8    9   7   16    2'
1955/56 Djurgårdens IF      Suède         16   21
1955/56 Suède       Matchs internationaux 11    8
1956    Suède          Jeux Olympiques     7    3   3    6    4'
1956/57 Djurgårdens IF      Suède         14   21                    6    6   1    7
1956/57 Suède       Matchs internationaux  7    4
1957    Suède              Mondial         7    6   7   13    0'
1957/58 Québec Aces         LSHQ           5    0   4    4    0'
1957/58 Djurgårdens IF      Suède          7    7   3   10           6    9   3   12
1957/58 Suède       Matchs internationaux  2    1
1958    Suède              Mondial         7    7   7   14    2'
1958/59 Djurgårdens IF      Suède         14   24  12   36           6    3   0    3
1958/59 Suède       Matchs internationaux  4    6
1959/60 Djurgårdens IF      Suède         14   18  11   29           6    5
1959/60 Suède       Matchs internationaux 10    9
1960    Suède          Jeux Olympiques     6    6   1    7    5'
1960/61 Djurgårdens IF      Suède         14   22                    6    6
1960/61 Suède       Matchs internationaux 10    8
1961    Suède              Mondial         7    2   3    5    0'
1961/62 Djurgårdens IF      Suède         21   17  11   28
1961/62 Suède       Matchs internationaux  1    1
1962    Suède              Mondial         7    7   7   14    2'
1962/63 Djurgårdens IF      Suède          9    9   6   15    4'     7    9   4   13
1962/63 Suède       Matchs internationaux  6    5
1963    Suède              Mondial         7    6   6   12    0'
1963/64 Djurgårdens IF      Suède         14    9  10   19    2'     7    8   4   12
1963/64 Suède       Matchs internationaux  9    8
1964    Suède          Jeux Olympiques     8   11   4   15    0'
1964/65 Djurgårdens IF      Suède         15   15  10   25    0'
1964/65 Suède       Matchs internationaux  4    4
1965    Suède              Mondial         7    4   0    4    6'
1965/66 Djurgårdens IF      Suède         21   16  19   35    6'     7    3   6    9    0'
1965/66 Suède       Matchs internationaux  1    0
1966    Suède              Mondial         5    2   3    5    0'
1967/68 Malmö FF         Suède div 2      22   21
Totaux en équipe nationale de Suède      196  188

 

Palmarès

- Champion du monde 1953, 1957 et 1962

- Vice-champion olympique 1964

- Médaillé de bronze olympique 1952

- Champion de Suède 1954, 1955, 1958, 1959, 1960, 1961, 1962 et 1963

Honneurs individuels

- Meilleur marqueur des Jeux Olympiques 1964

- Meilleur attaquant des championnats du monde 1957 et 1962

- Meilleur buteur de la division 1 suédoise 1953, 1957 et 1959

- Élu dans l'équipe-type de la division 1 suédoise 1961 et 1964

 

 

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