Cergy-Pontoise, la crise de croissance
Depuis deux ans, les Jokers de Cergy-Pontoise ont atteint le "plafond de verre" que décrivait leur ex-entraîneur Jonathan Paredes : une quatrième place de saison régulière puis les demi-finales. De tels résultats suscitent forcément des attentes élevées dans un environnement encore jeune au plus haut niveau. Or, faire mieux semble improbable, du moins à court terme. Les trois grands clubs français ont des moyens incommensurablement supérieurs et l'écart net face à Grenoble en play-offs l'a douloureusement rappelé. Cergy n'a pas le même passé et est encore en phase de construction. L'enjeu est désormais que cet édifice ne s'écroule pas avant même d'avoir été achevé.
Pilotage budgétaire cherche atterrissage réussi
Le classement final masque une saison plus irrégulière sur le plan sportif - Cergy a terminé quatrième avec une différence de buts négative (!) et a connu une crise de résultats à mi-championnat - mais surtout compliquée sur le plan organisationnel et financier. La phase de croissance du club a été mal anticipée. La billetterie (+4% d'affluences) et le sponsoring ont certes augmenté, mais pas à la hauteur des recettes prévisionnelles. Les dépenses, quant à elles, ont dérapé. D'une part, le retour de l'inflation n'a pas été anticipé. D'autre part, la masse salariale du staff a dépassé le budget sur des postes pourtant prévisibles : le salaire supplémentaire pour un assistant-coach, la réintégration dans la SASP de la responsable administrative et financière jusque là prise en charge par l'association.
Le manager général Christophe Cuzin ne s'en cache pas et assume avoir "raté le pilotage budgétaire". Il s'en est vite rendu compte au cours de la saison, mais il ne renonce pas pour autant au projet dans son ensemble : "Le paradoxe est que je considère que l'on est sur la bonne voie. Il faut qu'on serre un peu plus les boulons mais on ne peut pas non plus renoncer au projet parce qu'on n'aurait plus rien à vendre."
S'il faut maintenir une vitrine assez attrayante pour le public et les partenaires qui se sont habitués à de belles performances, il y avait toutefois une instance encore plus difficile à convaincre : la Commission nationale de suivi et de contrôle de gestion (CNSCG). Christophe Cuzin savait qu'il ne se présenterait pas dans les meilleures conditions, il a donc eu pour stratégie d'anticiper une rencontre avec les membres de la CNSCG pour leur exposer très tôt la situation financière délicate : "Cela ne suffit pas à résoudre les problèmes, mais on les aborde dans une démarche constructive et on trouve des solutions. Je ne fais pas partie de ceux qui remettent en cause la CNSCG, je ne cherche pas à aller au tribunal parce qu'elle m'impose des trucs, elle joue un rôle fondamental de régulation. Maintenant, il faut qu'on tienne le plan qu'on a nous-même proposés."
La sanction de la CNSCG n'est donc pas une surprise : 9 points de pénalité dont 3 avec sursis, 15 000 euros d'amende avec sursis, et l'obligation de reconstituer sous deux ans les capitaux propres à la hauteur de la moitié du capital social, avec un effort majoritaire sur la saison 2023/24 pour aboutir à un résultat d'au moins 189 k€. Une inversion totale après deux années déficitaires.
Afin d'obtenir sa licence en Ligue Magnus, Cergy-Pontoise a dû présenter un budget mieux consolidé, avec des engagements concrets. Une pierre importante a été apportée par les collectivités locales : le Département et la Communauté d'Agglomération ont renforcé de 300 k€ leur soutien au seul club sportif professionnel du Val d'Oise. Les engagements acquis auprès des partenaires sont aussi en avance par rapport à la saison passée : les Jokers espèrent donc augmenter d'une centaine de milliers d'euros le poste sponsoring, qui était resté en dessous des attentes la saison écoulée avec 650 k€. Le partenariat signé pour deux ans avec une entreprise-phare du département, ADP (Aéroports de Paris), est un pas dans cette direction.
Le démarchage de nouveaux sponsors reste piloté par Christophe Cuzin. Précision utile puisque Pierre-Charles Hordelalay s'est ajouté dans l'organigramme comme chargé de mission commercial et marketing. Le club s'était engagé à l'accompagner dans sa reconversion, il a tout simplement tenu sa promesse en recherchant avec lui le poste le plus intéressant, correspondant à ses qualités de communication. Hordelelay aura comme mission première de fidéliser les partenaires existants et d'améliorer l'expérience sponsors. Pour qu'il réussisse cette première expérience professionnelle, il s'y consacre à plein temps et a donc raccroché les patins, même si cela fait un cadre en moins dans l'équipe qui perd une figure essentielle.
Remplacer l'entraîneur-recruteur qui a bâti les Jokers
L'autre figure majeure partie, c'est bien sûr Jonathan Paredes, l'entraîneur qui a fait monter les Jokers jusqu'au plus haut niveau possible. L'an dernier déjà, il avait été approché par les Nottingham Panthers, mais Christophe Cuzin lui avait fait comprendre que ce n'était pas le bon moment. Il a été sollicité de nouveau cet été par le même club britannique. Il était dès lors difficile pour les Jokers, financièrement contraints, de retenir Paredes, qui avait en quelque sorte dépassé les capacités actuelles du club, et à qui l'on proposait un challenge inédit pour un entraîneur français en Grande-Bretagne.
Le premier réflexe fut de proposer le poste d'entraîneur à l'assistant-coach Kevin Da Costa. Cela aurait été la solution la plus simple et la plus économique. Mais avec une seule année d'expérience sur le banc, Da Costa a refusé cette proposition qui arrivait trop tôt dans sa carrière. Il termine en effet son Brevet d'État dans la filière sportive de haut niveau qui concentre le temps de travail à l'intersaison. Il aurait été difficile pour lui de conjuguer ça avec la préparation de la saison et de l'équipe. Cergy s'est donc mis en quête d'un coach étranger.
En attendant, il fallait bien recruter. Jusqu'à présent, c'est Jonathan Paredes qui s'en occupait. Il a donc fallu ajouter une ligne supplémentaire dans l'organigramme : les Jokers ont engagé comme manager général adjoint Erwan Agostini, qui a dirigé le recrutement. L'ancien entraîneur-adjoint et directeur sportif de Mulhouse a fait venir assez naturellement les jeunes joueurs inquiets des difficultés financières des Scorpions qui ont finalement abouti à leur liquidation. Ce sont pas moins de quatre joueurs qui arrivent de Mulhouse, soit 40% du recrutement.
Hormis l'ex-Mulhousien Gegeris, les recrues étrangères ont été validées après l'arrivée du nouveau coach, Mikka Elomo, choisi mi-juin. Son arrivée ne s'est pas faite sans sueurs froides puisque c'est par Hockey Archives que le staff des Jokers a appris a posteriori les déboires judiciaires d'Elomo, régulièrement relayés par le journal finlandais Italehti : sa condamnation l'été dernier avait fait parler à Sanok sans pour autant remettre en cause son engagement (voir notre page du championnat de Pologne). Depuis lors, le premier jugement a été cassé pour une faute de procédure et il doit passer en appel. Après avoir échangé sur sa situation, les dirigeants des Jokers sont convaincus que leur coach finlandais a été victime d'un zèle procédural de la police locale et qu'il ne s'agissait pas d'une agression mais d'une violente engueulade de couple qui a mal tourné sous l'effet mutuel de l'alcool. Son épouse, arrivée avec lui à Cergy, le soutient dans cette affaire. Elomo a signé pour deux ans. Dans son style de management, les joueurs sont plus responsabilisés. À eux, donc, de se prendre en charge.
Un cadre défensif stable
Le poste de gardien a connu beaucoup de mouvements la saison passée. Ylönen longtemps blessé, Antoine Gilbert l'a substitué avec brio et, pour être sûr d'avoir deux portiers valides, Gaëtan Richard a été prêté pour les play-offs. Ce fut donc une année contrastée pour Sebastian Ylönen : il a vécu son premier championnat sous les 90% d'arrêts depuis son retour en France il y a cinq ans, mais en se rétablissant en fin de saison, il a obtenu ce qu'il voulait, le poste de numéro 1 en équipe de France, après la retraite forcée de Buysse. Il peut donc se projeter vers son prochain objectif qui est celui de tout le hockey français, la participation aux Jeux olympiques. Pour durer, il doit aussi comprendre la nécessité de partager la cage avec un coéquipier expérimenté : il s'agira cette fois d'Olivier Richard, doublure fiable qu'Agostini a connu à Mulhouse.
Tout comme Ylönen, deux cadres de la défense étaient encore sous contrat : l'expérimenté Raphaël Faure - un des rares cadres trentenaires de l'équipe et le rugueux Vincent Melin. Toujours régulier saison après saison, Aurélien Dorey a également prolongé. Cela assure donc d'avoir du métier et de la stabilité dans les lignes arrières.
Celles-ci accueillent par ailleurs Nikita Shalei, qui a pris de plus en plus confiance pendant ses deux années à Mulhouse même s'il commettait encore quelques bévues de jeunesse, et gardent de la profondeur avec les juniors Philémon Rouault - formé au club - et Raphaël Brites - un profil de défenseur offensif relanceur qui doit encore mûrir dans sa zone.
Cette défense conserve donc un certain équilibre même si elle ne compte plus que deux étrangers. Le plus important est que Patrick Coulombe soit en bonne santé. Le capitaine a beaucoup manqué après une double fracture de la mâchoire, violemment heurtée par un palet en décembre. Il aurait été en mesure de revenir pour les demi-finales, mais il n'avait plus le rythme de la compétition et le club a choisi de sécuriser sa convalescence. Cette blessure appartient donc au passé, et à 38 ans, Coulombe a un tel statut en Ligue Magnus que c'est lui qui décidera du bon moment pour arrêter.
Le second étranger est tout jeune, le défenseur droitier de 21 ans Daniels Gorsanovs. Il peut sembler un recrutement risqué car il n'a jamais quitté son pays, mais c'est aussi un fort potentiel, qui a été testé en quatrième paire en équipe de Lettonie A à l'automne dernier.
Une attaque plus dépendante des étrangers
L'attaque paraît bien plus affaiblie après la perte du meilleur marqueur Samuel Salonen mais aussi des trois meilleurs pointeurs chez les JFL qui ne peuvent pas être remplacés. Outre le retraité Hordelelay, les Jokers ont en effet servi de tremplin à Loïc Farnier, qui espère cimenter sa place en équipe de France à Grenoble, et à Thomas Suire, qui retourne à Amiens après avoir montré qu'il avait aussi des qualités offensives.
Cergy a tout de même pu prolonger les contrats de ceux qui étaient à l'origine ses trois premiers centres. Il ne paraissait pas évident de conserver Robert Baillargeon dans le contexte financier, mais fort heureusement, il adore la France et Paris. C'est un joueur technique et intelligent qui a tenu son rôle de leader en améliorant son repli défensif au fil de la saison même s'il a peut-être moins pointé qu'on ne le pensait (moins qu'avec Nottingham en tout cas). Gage Torrel - photo de gauche - a lui aussi montré un jeu complet et s'est imposé à ce poste de centre qui n'était pas une évidence au départ.
Ce n'est pas le cas de Théo Gueurif, qui a fini la saison à l'aile (de Baillargeon). Sa saison reste une belle satisfaction après son éjection de Rouen, il a prouvé sa valeur en Ligue Magnus et a obtenu ses premières convocations en équipe de France. Néanmoins, son point faible aux mises au jeu restait criant, avec à peine 36% d'engagements remportés. C'est pour ça que les Jokers ont recruté un autre centre (Jake Horton) après le départ au Nouvel An de l'ailier Versich. Il est arrivé à bien des centres en début de carrière d'avoir une faiblesse au point d'engagement. Gueurif doit choisir s'il travaille fort ce secteur ou s'il privilégie un développement comme ailier. Il affiche en effet des ambitions élevées, dont celle de jouer à terme à l'étranger. Pour l'y aider, le club a même fait intervenir des profs pour qu'il améliore son anglais, rédhibitoire à ce stade.
Deux des recrues en attaque paraissent taillées pour un rôle à fort pointage : la première et la dernière - par ordre chronologique. L'ailier droit Emil Gegeris a montré à Anglet puis à Mulhouse son registre offensif étendu mais l'a fait avec des partenaires de ligne adaptés, il devra le faire sans compagnon de ligne letton ou russe. Aleksi Hämäläinen, qui a clos le recrutement mi-juillet, constitue la petite touche personnelle d'Elomo, qui l'a entraîné à Sanok et l'utilisait au centre - son poste en junior - alors qu'il jouait à l'aile gauche en Mestis : sa polyvalence peut être une variable d'ajustement intéressante. Technique et lisant bien le jeu, Hämäläinen tourne au-dessus d'un point par match depuis deux saisons, en Pologne puis en Alps Hockey League.
Deux universitaires complètent le recrutement étranger. Alex Barber a connu une solide carrière NCAA (108 points en 177 matches avec Bowling Green) et a été capitaine à sa dernière année. Tristan Crozier a été capitaine à Brown et a déjà prouvé en ECHL sa capacité d'adaptation au niveau professionnel. Souhaitons que ces indices de maturité se vérifient quand ils découvriront l'Europe au sein d'une attaque à la moyenne d'âge très basse.
Des lignes incomplètes qui feront place aux jeunes
Et si la bonne surprise venait de Sayam Limtong ? Fils d'une hockeyeuse (Laura Limtong) qui a joué avec l'équipe féminine de Cergy, il a progressé depuis six ans en Finlande au point d'être le meilleur marqueur de Ketterä : il tournait à un point par match dès la première phase de la SM-Sarja U20 avant même que son équipe soit reversée en poule basse avec une opposition plus faible. On l'a malheureusement trop peu vu dans les équipes de France car il fait partie de la génération 2002, la plus affectée par la Covid-19. Mais pour son premier match de prépation avec Cergy, il s'est signalé en marquant deux buts contre l'équipe de France U20. Au vu de son gabarit léger, le vrai test aura toutefois lieu en le confrontant à des adultes.
S'il y a un joueur qui doit changer de statut dans cette nouvelle configuration, c'est Louis Petit. Il n'est désormais plus un jeune mais... le quatrième joueur le plus vieux de l'attaque (à 25 ans). Il aura certainement plus de temps de jeu, et devra aussi apporter une configuration offensive supérieure. Il ne pourra plus se contenter de faire son job de quatrième ligne... car il risque bien de ne plus y avoir de quatrième ligne !
C'est en effet la mauvaise nouvelle de ce mois d'août : peu après la reprise de l'entraînement, Paul Schmitt a fait savoir qu'il était contraint d'arrêter sa carrière de joueur. L'an passé, dans le cadre d'un double projet que les Jokers tenaient pour exemplaire, il avait pu mener de front le sport et les études de kinésithérapeute. Son école s'était montrée compréhensive... mais elle a perdu son agrément à l'intersaison ! Sa nouvelle école est plus rigoriste et l'a obligé à faire un choix drastique. Ce départ pour études est dommageable pour Cergy sur le plan affectif car Schmitt était le plus ancien des jeunes issus du club (il ne reste plus que des juniors).
Schmitt laisse aussi un grand vide dans l'effectif car il est très improbable qu'il soit remplacé : il faudrait dépasser le budget prévisionnel et avoir l'accord de la CNSCG car Cergy est sous recrutement contrôlé. Si l'équipe présente quatre lignes lors de cette présaison, c'est uniquement grâce à la présence de Colin Delatour. Or, celui-ci a été "promis" à Neuilly-sur-Marne cette saison dans le cadre des licences bleues et les Jokers comptent respecter ce deal.
Il devrait donc n'y avoir que 11 attaquants, dont deux juniors prometteurs. Le local Tomas Pardo a fait des débuts très remarqués en équipe première en inscrivant même quatre buts. Philéas Perrenoud est un bel espoir du hockey français qui avait excellé au Mondial U18, mais il reste sur une saison presque blanche sur blessure. Il pourra d'autant moins éviter les charges qu'il n'aura guère de "protecteur" dans une attaque aux gabarits légers.
Ils veulent être utiles... à vivre et à rêver
C'est donc un double défi dans lequel sont engagés les Jokers : sportif sur la glace avec un handicap initial de 6 points et financier en coulisses. Il faut le faire comprendre à des supporters qui ont pu tiquer face à l'augmentation du prix des abonnements, malgré les formules flexibles mises en place et les nouvelles possibilités pour étaler des paiements. Cergy avait 348 abonnés l'an passé et sera peu ou prou au même niveau cette année. Le noyau dur est donc resté fidèle et la majorité a choisi la formule "avec play-offs" (ou poule de maintien), preuve de son attachement aux Jokers.
Cette équipe moins cotée et plus jeune que ses devancières doit d'abord gagner sa place en play-offs, mais à Cergy, cela reste l'objectif chaque année même s'il a été toujours nettement dépassé depuis trois ans. L'idéal serait une surprise sportive à la Mulhouse la saison dernière... sans la même fin administrative. Le principal est de se consolider durablement en Ligue Magnus. Les Jokers continuent d'y travailler dans tous les secteurs, y compris la démarche RSE. Ils souhaitent en effet être labellisés comme entreprise de l'économie sociale et solidaire, en inscrivant dans leurs statuts un objet social d'utilité publique.
Marc Branchu (photos Pascal Enault)
Effectif :
Gardiens
N° Naissance cm kg Club formateur Club & Chpt 2022/23 MJ Min. Moy. % 1 RICHARD Olivier 26/08/1996 188 80 Angers Chamonix FRA-1 14 608 3,65 89,8% 37 YLÖNEN Sebastian 03/07/1991 186 84 Rouen Cergy FRA-1 29 1665 3,93 89,4%
Défenseurs
N° Naissance cm kg Club formateur Club & Chpt 2022/23 MJ B A Pts +/- Pén 5 COULOMBE Patrick (C) 23/04/1985 175 79 (Canadien) Cergy FRA-1 26 3 12 15 -4 14' 7 MELIN Vincent 16/08/1998 182 82 Viry Cergy FRA-1 53 3 11 14 -12 57' 11 BRITES Raphaël 16/12/2004 179 76 Fontenay Colmar FRA-3 16 2 2 4 12' 17 ROUAULT Philémon 17/03/2004 178 70 Cergy Neuilly FRA-2 10 0 0 0 -5 2' 24 SHALEI Nikita 24/06/2001 181 74 Anglet Mulhouse FRA-1 48 2 8 10 -9 8' 41 FAURE Raphaël (A) 01/04/1993 181 89 Caen Cergy FRA-1 39 1 6 7 -8 38' 48 DOREY Aurélien 09/08/1994 192 94 Rouen Cergy FRA-1 53 3 8 11 -2 36' 86 GORSANOVS Daniels 21/08/2002 182 74 (Letton) Zemgale FIN-2 47 3 14 17 -9 22' Zemgale LET-1 19 5 6 11 10'
Attaquants
N° Naissance cm kg Club formateur Club & Chpt 2022/23 MJ B A Pts +/- Pén 6 PETIT Louis 06/01/1998 177 77 Dijon Cergy FRA-1 53 6 3 9 -14 20' 7 DELATOUR Colin 25/08/2003 173 62 Cergy Mulhouse FRA-1 49 0 3 3 -6 6' Strasbourg FRA-2 3 0 0 0 -1 4' Colmar FRA-3 14 5 4 9 28' 10 GEGERIS Emils 23/07/1999 180 84 (Letton) Mulhouse FRA-1 43 15 25 40 -20 20' 13 BARBER Alex 17/02/1999 180 77 (Américain) Bowling Gr. NCAA 36 7 16 23 -1 34' 15 PERRENOUD Philéas 01/10/2004 179 70 Strasbourg Mulhouse FRA-1 4 0 0 0 -3 2' Colmar FRA-3 5 1 4 5 +5 6' 16 CROZIER Tristan 23/02/1998 180 83 (Canadien) Merrimack NCAA 38 2 9 11 -3 14' Tulsa ECHL 10 1 4 5 -2 2' 42 BAILLARGEON Robert 26/11/1993 182 75 (Américain) Cergy FRA-1 51 14 25 39 +6 34' 43 TORREL Gage 22/06/1994 182 82 (Américain) Cergy FRA-1 50 12 15 27 -2 55' 80 HÄMÄLÄINEN Aleksi (A) 30/11/1995 182 84 (Finlandais) Zell am See AUT-2 42 16 31 47 +22 16' 82 PARDO Tomas 28/03/2004 178 60 Cergy Cergy FRA-1 16 4 0 4 0 2' Neuilly FRA-2 16 3 6 9 -1 10' Cergy 2 FRA-4 3 2 0 2 2' 88 GUEURIF Théo 01/07/2002 180 85 Villard Cergy FRA-1 51 10 13 23 -7 49' 95 LIMTONG Sayam 10/07/2002 175 76 Deuil Ketterä U20 FINjr 52 16 39 55 +19 4'
Entraîneur : Miika Elomo (FIN, 46 ans), assisté de Kévin Da Costa (33 ans).
Partis : Jonathan Paredes (entraîneur, Nottingham, GBR), Antoine Gilbert (G, 25 MJ à 91,0%, Amiens), Gaëtan Richard (G, 3 MJ à 89,7%, Gap), Antti Kauppila (D, 4+34), Will Thompson (D, 2+13), William Mäkinen (D, 3+6, Appiano, ITA-2), Jules Lefebvre (D, 0+4, Nantes, FRA-2), Samuel Salonen (A, 24+29), Loïc Farnier (A, 19+31, Grenoble), Pierre-Charles Hordelalay (A, 15+23, arrêt), Anthony Rinaldi (A, 13+14, Dundee, GBR), Thomas Suire (A, 9+17, Amiens), Aaron Miller (A, 13+12, Wichita, ECHL), William Bower (A, 9+13), Jake Horton (A, 4+8), Paul Schmitt (A, 1+5, arrêt).
Revoir la présentation 2022/23