Mulhouse en défiance vis-à-vis de la fédération

 

Quelle bonne surprise que ce dernier exercice ! Pensez, durant l'intersaison, les pronostiqueurs de tout poil prédisaient le bouillon assuré pour la (trop ?) jeune troupe de Yorick Treille : trop de paris, trop de jeunesse, trop peu de percussion, trop léger, etc...

Certes, la pré-saison fut tendue : une seule victoire... et pire, une défaite en prolongation contre l'ennemi strasbourgeois qui avait pourtant été relégué ! Certes les débuts de championnat furent très timides, bien aidés par la non-qualification des Canadiens. Et pourtant, dès les premières victoires, en terre briançonnaise puis gapençaise, au bout de la cinquième journée, on a bien vu que finalement, ça tournait mieux que prévu. Dans la foulée, Mulhouse, et son (de nouveau infernal) duo letton Vigners-Sevcenko en tête, s'en allait terrasser 5-1 (quand même !) les cadres rouennais dans leur antre de l'Île Lacroix. À partir de cette date, c'est une toute autre équipe alsacienne, enfin ragaillardie par l'arrivée des trois recrues offensives nord-américaines, qui écuma les patinoires françaises.

Une belle saison inespérée

Disciplinés, vifs, énergiques, rarement surclassés, les Scorpions ont tenu dragée haute à toute la ligue, y compris aux ogres grenoblois, s'offrant même le luxe de devenir la bête noire des Dragons rouennais, mis au tapis trois fois sur quatre possibles ! Forts de ce parcours épatant, les Hauts-Rhinois, dès lors qualifiés haut la main pour les play-offs, sont parvenus à bout des Gothiques amiénois. Au cours d'une série inédite, puisque l'actualité sanitaire locale et nationale s'immisça, les Alsaciens furent d'abord déclarés vaincus "aux points" au 5e match, avant d'être requalifiés in extremis pour deux matches à huis clos en terre (neutre) cergypontaine. Revenus le mors au dents, les Mulhousiens terrassaient définitivement leurs hôtes, sans doute décontenancés devant tant d'abnégation. Hélas, le Covid arrivait bien trop vite pour pouvoir jouer les demi-finales. Mulhouse terminait donc l'épisode 2019-2020 en 4e position... Un résultat inespéré six mois plus tôt.

Classés à la 5e place de saison régulière, les Scorpions finissent 4e attaque, 5e défense, 6e au fair-play et 6e jeu de puissance (avec 17% de réussite). On peut donc dire que le classement de la troupe de Treille est on ne peut plus logique, avec une satisfaction supplémentaire, celle d'être la meilleure équipe en infériorité numérique (86%). Individuellement, Rolands Vigners (9e pointeur et 5e passeur de la ligue), Arturs Sevcenko (14e pointeur) et Tommy Besinger (10e buteur) figurent parmi les très grosses satisfactions, de même que Jerry Laakso (4e pointeur défensif de la ligue). Sans compter sur le pari Quentin Papillon, pourtant l'une des grosses interrogations du recrutement : le jeune Normand sortait d'une belle saison en D1 et devait confirmer au niveau supérieur. Certes, ces statistiques ne furent pas exagérément époustouflantes, mais que dire de ses innombrables prestations "stratosphériques" quand l'enjeu l'exigeait ?

Au final, l'exercice 2019-2020 fut le meilleur depuis le sacre de 2005... Récompensés des trophées du meilleur espoir (pour Papillon) et du meilleur entraîneur (pour Treille, pour avoir su cimenter sa troupe autour des mots envie et solidarité), les Scorpions ont donc cassé la baraque, au nez et à la barbe de la majorité des connaisseurs.

Tout ceci ne doit pas faire oublier qu'une nouvelle saison se prépare. Si la précédente saison fut prématurément clôturée en huit jours, la tenue de la prochaine est toujours soumise aux aléas de l'actualité sanitaire. Pas facile dans cette situation de prévoir un budget réaliste, de compter sur le soutien indéfectible de sponsors et des supporters, et de monter une équipe en droite ligne de la précédente. L'équipe dirigeante a donc préféré prévoir un budget en baisse de 20% (environ 1 100 000 €), tout en prévoyant une capacité d'accueil réduite. Ce faisant, ce schéma met en exergue le fait que le club doive chercher d'autres solutions pour amortir toute baisse de recettes : augmentation des subventions des partenaires institutionnels (c'est déjà le cas avec la ville de Mulhouse qui rallonge sa subvention de 10% pour passer à 300 000 €), éventuelle augmentation du prix des places, création de loges. Le sujet a été initié auprès des partenaires et collectivités locales, afin d'envisager les prochaines saisons. Celle-ci sera, au passage, toujours supervisée par Mark Swenson. Un moment annoncé comme partant, l'homme d'affaires mulhousien a souhaité rempiler, jugeant que le contexte actuel n'était pas propice à un renouvellement serein. Il sera toutefois suppléé dans ses fonctions par la directrice générale Nathalie Castellano.

Un entraîneur embauché par la FFHG

Avec un contexte pour le moins contraint financièrement, tout comme la saison précédente d'ailleurs, les Scorpions vont donc être obligés de réutiliser la formule des paris et de la jeunesse.

Première contrariété, le "cimenteur" Yorick Treille quitte le banc mulhousien pour se concentrer exclusivement à l'équipe de France, Senior et U20. On imagine la crispation engendrée par cette nouvelle, tant ce grand bonhomme du hockey aura marqué localement les esprits. Pour le remplacer, l'équipe dirigeante mise encore sur la jeunesse, celle d'Alexandre Gagnon. Retenu conjointement par Treille et Swenson, ce jeune Canadien de 32 ans est déjà venu jouer en France, pour une année au Mont-Blanc en 2009. Il est vite devenu entraîneur à cause d'une ancienne et sérieuse blessure au poignet et a supervisé de nombreuses équipes juniors canadiennes du 1er et 2e niveau, avant d'arriver la saison dernière à Chambéry, club de Division 1 française. Le club savoyard, repêché, y a accompli une saison de meilleure facture, sans toutefois pouvoir participer aux play-offs. Ce meneur d'hommes, attaché à l'esprit de groupe et aux détails, aura donc une responsabilité importante sur les épaules, celle de prolonger la dynamique positive initiée depuis deux saisons.

Pour garder ses cages, l'Illberg a sans doute poussé un soupir de soulagement quand il a appris que Quentin Papillon restait. Gardien d'avenir, le jeune Normand étrennera sa première vraie saison en tant que pleinement mulhousien (et non plus sous prêt). Bien sûr, l'environnement haut-rhinois garde en mémoire sa belle saison, ses arrêts miracles et sa constance, et attend, de lui, de revivre un nouvel exercice comparable, sinon meilleur. Le challenge est donc important, quand on connait le nombre de "murs" qui ont eu du mal à confirmer par la suite leur excellente première saison (le dernier exemple local s'appelle Martin Surek).

À côté de la révélation, Oliver Richard n'a pu récupérer que des miettes de parties (8 au total), et a préféré rejoindre Briançon, avec l'espoir d'y acquérir sa chance. Pour le remplacer, Isaac Charpentier arrive en provenance d'Angers. Le Spinalien d'origine a déjà exécuté quelques prestations en Magnus et y continuera son apprentissage, sûrement en parallèle avec la réserve colmaro-mulhousienne de D2.

Derrière, la longue indisponibilité de Kevin Hecquefeuille aurait pu sérieusement handicaper le groupe. Il n'en fut heureusement rien. Le joker Jerry Laakso, recruté pour pallier le désistement du Nord-Américain Avni Berisha, s'avéra rapidement une très bonne pioche, tant au niveau défensif que (surtout) au niveau de l'apport offensif. Ajoutons qu'Ivan Esipov, du haut de ses 17 ans, assura ses tâches défensives de façon sûre et disciplinée, et que le reste de la troupe tint bon. Au final, les brigades défensives alsaciennes auront bien effectué leur boulot pour simplifier celui de leur gardien.

Au sortir de cette saison, Lucien Onno a préféré revenir sur ses terres iséroises et Hubert Genest sur ses anciennes terres nantaises. Le club perd donc, par cette occasion, son préparateur physique. Les cinq autres comparses (Hecquefeuille, Laakso, Vincent Melin, Andrei Esipov et son fils) ont resigné.

Pour compléter la troupe, la filière de la jeunesse a été réactivée, en la venue de Yoan Salve, 20 ans, capitaine des juniors rouennais, et évoluant jusque là avec la réserve normande, en D2, Ce grand gabarit qui privilégie le jeu sûr espère trouver, selon la formule habituelle, plus de responsabilités en terre alsacienne. De plus, le Canadien Danick Crête arrive le long de l'Ill avec un cursus éprouvé en ligue universitaire canadienne. Plutôt de taille moyenne, c'est un joueur polyvalent, mobile et agile pour renforcer l'arrière-garde mulhousienne. Celle-ci devrait donc disposer au total de trois relanceurs, ce qui sera appréciable pour soutenir durablement les attaquants locaux.

Des meneurs offensifs à remplacer

Devant, par contre, c'est une toute autre affaire. Les Scorpions perdent quatre de leurs cinq meilleurs pointeurs, sans compter Julien Munoz, le plus en verve durant les play-offs, qui repart lui aussi vers son ancien club, Grenoble. Les Vigners, Sevcenko, Besinger et Bowes ont eu un excellent rendement. Mulhouse, dans un contexte de nouveau contraint, ne pouvait plus s'aligner pour les garder, ils sont donc logiquement partis vers d'autres cieux plus valorisants, ou tout simplement rentrés chez eux (comme Besinger aux États-Unis). Le staff a pu cependant garder les cadres Milan Jurik et Bryan Ten Braak, l'Américain Colin Downey (apprécié pour sa combativité et sa constance) et les "mômes" Teemu Loizeau, Samuel Rousseau et Corentin Cruchandeau.

Pour remplacer les "Famous Four", ainsi que le minot Convert et les "cadres" besogneurs Wilson et Raux, les deux solutions de la saison précédente furent ré-activées.

Tout d'abord, le canal des jeunes pousses en quête de reconnaissance. C'est ainsi que Jordan Mugnier et Antonin Germond furent approchés. Le premier, formé en Savoie, est un habitué de Division 1, en provenance de Tours (où il a cotôyé Colin Downey), reconnu pour sa rapidité et son sens du pressing. Le second, formé à Rouen, alternait les parties en junior U20 (où il était assistant capitaine) et en équipe réserve, comme son collègue Salve. S'ajoute Julien Msumbu, un peu plus rompu au haut niveau puisqu'il a oscillé durant ces trois dernières saisons entre les Drakkars caennais, la réserve et l'équipe fanion rouennaise. Les Dragons magnusiens ont vécu un dernier épisode pour le moins compliqué au niveau des résultats, avec la venue tardive des jokers Lehtonen et Barker pour y remédier. Ces deux arrivées ont visiblement déstabilisé le jeune Normand, qui déclarait en avoir profité pour se remotiver avec Caen, auteur de bons play-offs (puisque qualifiés en demi-finale, avant le clap de fin dû au virus). Néanmoins, selon la formule habituelle, ce transfert loin de ses bases est vécu comme un challenge, afin de gagner en responsabilités et reprendre confiance, pour ce rapide attaquant.

À cette escouade de jeunes espoirs nationaux, s'ajoute le deuxième type de piste : celui du pari sur des joueurs à potentiel. C'est donc une brochette de quatre attaquants nord-américains, pas tous inconnus de la scène française, qui a été retenue. En effet, Jonathan Lessard a déjà évolué en Magnus sous les couleurs angevines et aussi (essentiellement) avec les Boxers bordelais. Alexandre Gagnon semble d'ailleurs lui aussi connaître ce buteur physique et intense, qui a toutefois vécu une dernière saison décevante le long de la Garonne. Sa venue apportera sûrement du muscle et de la percussion devant la zone adverse.

Colin Campbell arrive des Fehérvári Titánok, club de seconde partie de tableau du championnat hongrois, où il fut le meilleur pointeur à égalité avec l'ancien Strasbourgeois et Briançonnais Mitch Zion. Décrit comme un joueur polyvalent et doté d'un sens affirmé du leadership (durant ses années universitaires), on compte donc sur son sens des responsabilités pour mener l'offensive mulhousienne.

C'est aussi ce que l'on attend de Louick Marcotte, d'origine canadienne, dont le cursus junior (Val d'Or, Gatineau) et senior (3 saisons en ECHL à une moyenne de 0,60 point par match puis 2 ans en LNAH dont le dernier comme 9e marqueur de la ligue, agrémentés d'un passage en Australie) fourmille d'excellentes statistiques. C'est un buteur instinctif, droitier (pour remplacer Besinger par exemple), décrit aussi comme un poison en supériorité numérique. Même s'il a connu un gros coup de barre psychologique il y a deux ans, ce CV prometteur a su se remotiver et peut augurer de belles choses chez les Scorpions.

Le stratège canadien Cody Drover ayant préféré renoncer à sa signature pour des raisons personnelles, c'est finalement Erik Robichaud qui arrive à Mulhouse. Petit gabarit, certes, mais doué de polyvalence dans tous les compartiments de jeu, avec notamment une belle capacité à mettre le feu en supériorité numérique. Il arrive d'une saison en ECHL à Brampton, après avoir cotôyé Marcotte chez les juniors, et surtout joué 5 saisons en ligue universaire à Nipissing sur la même ligne que Campbell. Ce sont donc trois Canadiens qui se connaissent bien, notamment sur la glace, ce qui est une chance pour pouvoir disposer rapidement de cohésion au sein de l'alignement alsacien.

Une validation obtenue seulement en appel

Au final, ce recrutement ne trompera personne. La conclusion de la précédente saison était inespérée. Le contexte sanitaire et économique actuel, que ce soit au niveau du club comme du hockey en général, ne concourt pas à un optimisme béat, mais plutôt à une prudence accrue. Aussi, les dirigeants alsaciens ont avant tout cherché à limiter la casse en recrutant au mieux sans faire de grosse folie, ni chercher à remplacer quantitativement, et à miser une fois de plus sur le potentiel exploitable de jeunes joueurs en devenir. L'objectif de la saison sera avant tout de tenir financièrement et sportivement, dans un championnat qui n'est toujours pas stabilisé dans sa formule.

Ce cap, pourtant prudent, ne convainquit pas immédiatement les autorités fédérales de régulation. En effet, le dossier mulhousien fut maintes fois vérifié, retoqué, revérifié, au point que les plus optimistes des supporters alsaciens commençaient à perdre espoir, malgré un dossier jugé carré par les dirigeants des Scorpions. À tel point que ses derniers ont fini par se demander s'ils ne subissaient pas une tentative de règlements de compte vis-à-vis des autorités. En effet, selon eux, la CNCSG sortait visiblement de ses prérogatives sur le bien-fondé de certains documents ou factures, le plus surprenant concernant une prétendue créance de la société Synerglace vis-à-vis du club... Un fait qu'on pourrait juger cocasse quand on sait que ladite société sponsorise plusieurs clubs du Grand Est, ainsi - et surtout - que la Fédération Française de Hockey sur Glace !

Fallait-il voir dans ce pointillisme poussé (et arrogant selon M. Swenson) une volonté de faire payer plusieurs faits à l'actif des Mulhousiens lors de l'exercice précédent ? À savoir une qualification en appel, pour retard dans la réception du dossier ? Puis le refus - à l'instar de Grenoble - de modifier la formule des play-offs suite au forfait de Lyon ? Et enfin, peut-être le plus frais dans les esprits, la réintégration en play-offs après l'intervention de la ministre des Sports, au nez et à la barbe de la fédération... À chacun de se faire son propre jugement. Sur le bord de l'Ill, le constat, d'abord alarmant (le club aurait pu ne pas se relever de ces péripéties) est repassé au positif après cette validation aux forceps. Les retrouvailles de l'année prochaine seront toutefois à anticiper le mieux possible dans les bureaux de l'Illberg !

Ultime bémol en date : l'actualité sanitaire a tout bonnement annulé la programmation internationale des matches de préparation. Nos voisins allemands ont préféré reporter leur rentrée, et les Suisses ont annulé tout match sur le territoire français avec la reprise de l'épidémie. Il va donc falloir se préparer avec les moyens du bord (avec deux matchs toute de même prévus en dernière minute à Zurich contre les GCK puis à Chamonix), et se contenter de l'instant présent, ce sera sûrement le concept de cette saison à venir.

Ce sera, enfin, une saison encore un peu plus spéciale que d'habitude puisque le contexte actuel a incité le club à se séparer de son manager général Christer Eriksson. Je profite donc de cette présentation pour remercier ce précieux stratège suédois pour tous les bons (et moins bons !) souvenirs, dont certains resteront à jamais indélébiles ici, et aussi les expériences apportées à Mulhouse depuis sa première arrivée, en 2001. Une chose est sûre, et pour revenir au domaine purement sportif, cet exercice sera encore celui de la jeunesse, à elle de saisir sa chance.

Stéphane Rault

 

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2019/20   MJ   Min   Moy.      %
32 PAPILLON Quentin      07/04/1997  177  80  Rouen             Mulhouse    FRA-1   45  2564   2,64   91,6%
61 CHARPENTIER Isaac     18/03/1999  179  67  Épinal            Angers      FRA-1    4   164   0,73   95,7%

Défenseurs

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2019/20   MJ   B   A Pts   +/-  Pén
 4 LAAKSO Jerry          05/03/1991  180  84      (Finlandais)  Mulhouse    FRA-1   44   9  24  33   +16  40'
 7 MELIN Vincent         16/08/1998  182  82  Viry              Mulhouse    FRA-1   45   4   5   9   -4   85'
13 ESIPOV Ivan           14/06/2002  179  70  JFL      (Russe)  Mulhouse    FRA-1   35   1   4   5   +2   12'
14 ESIPOV Andrey         05/09/1980  181  90           (Russe)  Mulhouse    FRA-1   42   2   9  11   -3   38'
21 SALVE Yoan            02/03/2000  182  77  Rouen             Rouen 2     FRA-3   18   1   5   6        28'
23 HECQUEFEUILLE Kévin   20/11/1984  181  84  Amiens            Mulhouse    FRA-1   30   5  16  21   +9   18'
92 CRÊTE Danick          17/09/1996  178  85        (Canadien)  U. Moncton  CAN-U   35   6  14  20   -2   30'

Attaquants

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2019/20   MJ   B   A Pts   +/-  Pén
 3 GERMOND Antonin       12/02/2000  171  79  Rouen             Rouen 2     FRA-3   21   3  15  18        12'
 9 ROBICHAUD Erik        14/04/1993  175  77        (Canadien)  Brampton    ECHL    35   1   4   5   -6   20'
11 MARCOTTE Louick       07/01/1994  185  91        (Canadien)  R.-du-Loup  LNAH    36  13  27  40   -2   20'
17 MUGNIER Jordan        04/07/1996  184  79  Chamonix          Tours       FRA-2   28   8   6  14   +1   70'
18 CAMPBELL Colin        09/02/1993  183  86        (Canadien)  Fehérvár 2  HON-1   48  26  19  45   -15  26'
19 LOIZEAU Teemu         19/10/1999  190  89  Megève            Mulhouse    FRA-1   46   8   8  16   -7   47'
20 ROUSSEAU Samuel       30/11/2000  175  71  Strasbourg        Mulhouse    FRA-1   25   3   3   6   +1   22'
37 JURIK Milan           28/02/1988  190  92        (Slovaque)  Mulhouse    FRA-1   40  11  15  26   +17  41'
38 CRUCHANDEAU Corentin  13/04/1999  185  72  Dunkerque         Mulhouse    FRA-1   23   1   0   1   -8    4'
                                                                Colmar      FRA-3   18   5  15  20        10'
63 ALLARD Sutton         13/09/2000  171  79  Épinal            Vaujany     FRA-3   20  12   3  15        32'
72 DOWNEY Colin          16/09/1989  178  79       (Américain)  Mulhouse    FRA-1   43  14  13  27   +2   28'
77 TEN BRAAK Bryan       24/02/1990  188  82  Dammarie          Mulhouse    FRA-1   34   2   4   6   -13  36'
88 MSUMBU Julien         17/02/1997  182  72  Nantes            Rouen       FRA-1   24   3   1   4   -2   12'
                                                                Caen        FRA-2   13   6   3   9   +1    4'
                                                                Rouen 2     FRA-3    4   3   2   5         2'
91 LESSARD Jonathan      22/02/1991  185  84        (Canadien)  Bordeaux    FRA-1   41  10  11  21   -6   82'

Entraîneur : Alexandre Gagnon (CAN, 32 ans).

Partis : Olivier Richard (G, 8MJ à 89,5%, Briançon), Lucien Onno (D, 0+6, Grenoble), Hubert Genest (D, 2+5, Nantes, FRA-2), Rolands Vigners (A, 18+36, Rouen), Arturs Sevcenko (A, 17+27, Amiens), Tommy Besinger (A, 21+18, Atlanta, ECHL), Josh Bowes (A, 8+21), Connor Wilson (A, 7+16), Julien Munoz (A, 12+10, Grenoble), Damien Raux (A, 3+16), Lauric Convert (A, 1+1, Chamonix).

 

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