Mulhouse digère sa diète financière
Il est souvent plus aisé de débuter que de confirmer. Les Scorpions auront, la saison dernière, confirmé cet adage. Si leur précédente saison avait été haletante et somme toute positive (accession en play-offs en accrochant Grenoble au passage), le dernier exercice fut, lui, nettement plus contrasté et frustrant : un début de saison long à se mettre en route, une bonne passe où quasiment tout le top-6 de la Ligue Magnus a dû s'arracher pour venir à bout (ou pas !) des Alsaciens, avant un passage en dents de scie (bien aidé par la "retraite" de Yorick Treille sur le banc) puis un début d'hiver calamiteux, cumulant moult blessures avec l'une des plus grosses séries de défaites consécutives du championnat (8 au total).
Nous sommes début janvier. Le rival strasbourgeois, que d'aucuns prédisent pourtant déjà comme le futur relégué, vient de gagner en prolongations à l'Illberg. Pour comble, le gardien Martin Surek se blesse au cours de la rencontre, alors que le renfort suédois Löfquist, fraîchement arrivé en Alsace, vient précédemment de se blesser lui aussi... Les Scorpions sont bons derniers et peu sont les partisans à évoquer, à leur sujet, autre chose qu'une fin de saison à l'agonie. Heureusement, le destin peut aussi se retourner très rapidement. Durant la semaine suivante, les Haut-Rhinois s'arrachent et prennent une revanche significative à l'Iceberg (7-3). Cette victoire déclenche une série toute aussi notable puisqu'ils vont, dès lors, signer 8 victoires consécutives, considérablement aidés par le joker Ervins Mustukovs qui a revêtu le costume de mur infranchissable. Cette performance, unanimement saluée dans le giron hockeyistique, ne suffira cependant pas à qualifier la troupe de Yorick Treille, qui échoue à trois malheureux points du 8e, Chamonix. Qu'importe, le groupe est ressoudé et termine ensuite assez aisément la poule de relégation.
Pour autant, l'objectif initial, qui était de se qualifier pour les play-offs, n'a pas été rempli. De plus, d'autres points ont été anormalement faibles. C'est là que nous examinons l'aspect statistique du bilan. Dernière attaque de saison régulière, avant-dernière défense, plus mauvaise efficacité en supériorité numérique, dixième en infériorité... On peut dire que le dernier exercice ne fut pas bon, même au niveau des situations spéciales, là où justement, les Scorpions avaient très correctement performé la saison précédente. Le seul point positif reste cependant au niveau du fair-play.
Et que dire des pointeurs : le meilleur Mulhousien est classé en 35e position et est un défenseur, puisqu'il s'agit en effet de Kevin Hecquefeuille, distançant "Roli" Vigners, premier attaquant mulhousien pointant à la 44e place du classement. Il y a donc eu énormément de déficits durant cet exercice, alors que justement, le recrutement avait été conduit afin de pallier les faiblesses de la précédente saison. Reste que l'Illberg resta une place forte puisque Mulhouse n'y a perdu que 7 rencontres dans le temps réglementaire (4e performance du championnat)... En contrepartie, les Scorpions voyagèrent très mal, les pires de la ligue d'ailleurs, avec 16 défaites durant le temps réglementaire.
Au vu de ces chiffres, on peut se dire qu'il y a du boulot, entre schémas tactiques à revoir et changement de joueurs à envisager. Sans compter surtout sur un contexte administratif et financier délicat, qui oblige, dès lors, le club à revoir à la baisse ses prétentions et son recrutement. C'est oublier que sportivement, les jokers Bahensky et Mustukovs, et dans une moindre mesure les jumeaux Ahlström, ainsi que Löfquist, ont été de bons coups de fouets pour restimuler la machine. C'est aussi oublier qu'une partie de cette saison s'est jouée, ou plutôt déjouée, au mental et donc pas forcément sur des faiblesses techniques individuelles, et ce malgré quelques déceptions marquées (Où était le sniper Draper ? Où était la finition d'un Trudeau ?), sans compter les nombreuses (et longues) blessures qui n'ont pas épargné grand monde.
De jeunes recrues dans les cages et en défense
À ce jeu, le poste de gardien de but n'a pas été en reste. Les Scorpions pensaient pourtant avoir trouvé, avant les play-offs de la saison précédente, leur gardien en la personne de Martin Surek, en état de grâce alors et dont les prouesses rassuraient pour la saison à venir. Hélas, le Slovaque a eu énormément de mal à confirmer son statut, pas vraiment aidé par sa défense, ni par les blessures, une première fois lors d'un traumatisme crânien contre Grenoble et la seconde sur un tir lourd d'un Strasbourgeois qui fracturait sa clavicule. Le pire est que ces deux blessures se produisirent avant une série de matches de rang. Les remplaçants Muller et Macrez firent ce qu'ils pouvaient pour contenir mais les défaites s'accumulèrent. Rageant quand on sait que les Haut-Rhinois ont terminé leur saison régulière à une victoire du huitième.
Le choix du joker Mustukovs fut judicieux. Pourtant parti en indélicatesse de Nice, le Letton a tout simplement sorti le grand jeu et joué au Surek des grands jours, contribuant ainsi au renouveau mulhousien. Cependant, l'intérimaire refit ensuite ses valises, souhaitant poser ses valises en rade brestoise. Ajoutons que Michaël Muller souhaitait se retirer de l'élite, et en profitait pour signer chez le voisin colmarien. Landry Macrez ayant, avant tout, été recruté pour épauler la formation des gardiens, il a fallu trouver deux nouvelles têtes.
Le projet du club étant avant tout de digérer le mieux possible une diète financière, l'encadrement s'est légitimement tourné vers la jeunesse et le poste de gardien de but n'y a pas dérogé. Le titulaire sera Quentin Papillon, en provenance de Caen via une licence bleue rouennaise. Cette promotion constitue un beau challenge pour ce jeune gardien de 22 ans élu dans l'équipe-type de Division 1, en concurrence avec Lino Chimienti (Cergy) et Patrik Virtanen (Marseille), excusez du peu, tout en étant la doublure de Matija Pintaric à Rouen. Sa performance contribua sans aucun doute d'ailleurs au statut de meilleure défense du championnat pour l'équipe de Caen. Reste néanmoins la question principale : est-il suffisamment mûr pour gérer la pression à ce poste au niveau supérieur ?
Son remplaçant est encore moins âgé que lui, puisqu'il s'agit d'Adrien Vazzaz, en provenance du rival strasbourgeois, où il accumula les rencontres de division 2 et de Magnus (notamment lors des blessures de Tomas Hiadlovsky). Ce sont là deux jeunes gardiens, au physique mesuré, à qui l'encadrement a décidé de faire confiance.
Pour qu'un gardien prenne confiance, il faut que devant lui, ses défenseurs lui facilitent la tâche. La saison dernière, Mulhouse a visiblement eu beaucoup de mal à rester serein à ce niveau. Michal Seda ayant souhaité mettre un terme à sa carrière, Hugues Cruchandeau ayant, lui, préféré, se retirer progressivement du haut niveau en allant rejoindre l'ancien ennemi villardien, et Pierrick Hoehe ayant rapidement été séduit par le nouveau projet de son ancien club bas-rhinois, la défense en prit un coup. Là aussi, le challenge fut corsé par le souci de recruter avec des moyens financiers retenus. Premier défenseur approché, l'Américain Avni Berisha, qui a dû faire preuve de persévérance pour se tailler une place dans l'effectif de son équipe universitaire de Lowell au fil des ans.
Deux autres jeunes joueurs, internationaux juniors français, l'ont ensuite rejoint. Tout d'abord Vincent Melin, 21 ans et déjà quatre saisons en Ligue Magnus, à Dijon, Chamonix puis Gap. Formé essentiellement à Viry-Essonne, puis Dijon, c'est un guerrier, aimant le contact physique et ne craignant pas le jeu rugueux qui arrive le long de l'Ill. Lucien Onno, lui, débarque de l'Isère où il a été formé, d'abord à Villard-de-Lans puis chez les Brûleurs de Loups grenoblois. Comme souvent, il est difficile pour un jeune de se faire sa place au sein d'une grosse armada qui vise le titre. Il a donc alterné quelques matches pour les Grenoblois avec des parties sous licence bleue avec Vaujany (Division 2) et récemment Chambéry (Division 1). Ce joueur est décrit comme polyvalent, et arrive à l'Illberg selon la formule "pour gagner du temps de jeu et des responsabilités".
Damien Raux ayant finalement été reconduit, mais à ses premières amours, donc en attaque, ce sera avant tout à Hubert Genest, Andrei Esipov et Kevin Hecquefeuille (enfin officialisé bien avant le début de la reprise) de les encadrer : le premier pour la polyvalence, le second pour les tâches plus défensives et le troisième notamment pour les relances et la gestion du jeu en supériorité. Nul doute d'ailleurs que l'expérience de l'ancien Amiénois sera encore bien utile pour amener le danger offensivement. Cependant, le club a, jusque là, dû composer avec son absence... pour cause de blessure (fracture du pied). Il ne sera sans doute pas remis avant le début de saison.
La phase de préparation a donc déjà été très compliquée, avec notamment un 11-3 encaissé à Kaufbeuren (il y avait 3-3 à la mi-match) sans les trois défenseurs majeurs, puisque Hecquefeuille était blessé, que Genest n'avait pas encore pu quitter le Canada et que Berisha était retenu aux États-Unis. Berisha n'est finalement jamais venu, pour raisons personnelles, et le club a dû se résoudre à engager à sa place Jerry Laakso, un profil plus offensif. Justement, ses capacités en supériorité numérique peuvent être très utile à court terme tant que Hecquefeuille est absent (même si Laakso n'est pas droitier comme l'était Berisha). Rentré avec un contrat pro dans son club formateur Ilves après ses études de commerce dans une université américaine, Laakso a été prêté toute la saison en Mestis sans avoir sa chance. Le point positif pour Mulhouse est qu'il a appris à prendre des responsabilités dans un club de bas de tableau.
Un recrutement dicté par les contraintes financières
Devant, le constat est assez "contrasté". À la base, tout avait été prévu pour ne pas connaître les multiples changements d'effectif coutumiers du club. L'international letton Zabis, rapidement jugé inconsistant, avait très rapidement été écarté de l'effectif avant le début de saison. L'ancien Brestois Brian Kolodziejczyk avait alors effectué une pige, certes méritante, mais l'encadrement n'avait finalement pas retenu ce joueur, sans doute trop juste pour ce niveau de compétition. Le retrait définitif sur le banc, quoiqu'un peu prématuré, de Yorick Treille, n'avait pas aidé l'effectif, encore bien dépendant de son apport ainsi que de celui d'Hecquefeuille. Les blessures qui se sont succédé ensuite, certaines longues comme pour Arturs Sevcenko ou Bryan Ten Braak, ont précipité le club vers des recrutements de fin d'année, pas l'époque la plus facile pour trouver des joueurs compétitifs. Pourtant, le tchèque Zdenek Bahensky amena du physique et de la gnac, notamment en percussion offensive. Il y eut aussi le venue des jumeaux suédois Ahlström, dont l'apport fut aussitôt notable, avant que les deux frères n'aient le mal du pays. Il y eut enfin la venue de Lukas Löfquist, à peine arrivé et déjà (sérieusement) blessé. Heureusement, le Suédois revint au jeu au moment de la poule de relégation et confirma les dispositions décelées au moment de son recrutement.
Hormis cet imbroglio, l'effectif offensif composa avec certaines déceptions (un Draper au rendement décevant, un Trudeau à la finition problématique sauf face à Strasbourg, un Nikkilä aux prestations fantomatiques) mais aussi (quand même !) quelques satisfactions venant d'un Lou Bogdanoff plutôt culotté, d'un duo Milan Jurik - Rolands Vigners qui sut prendre durablement ses responsabilités, d'un Sandis Zolmanis percutant (surtout en début de saison) voire des premiers buts chez les pros de Jonathan Estienne et de Corentin Cruchandeau (en conclusion d'une belle échappée), ou même la disponibilité de Kenny Martin, l'un des rares Mulhousiens à avoir été physiquement présent (et aligné) durant l'intégralité de cette saison (et aussi de la précédente, d'ailleurs).
À la fin de saison, il y eut donc assez rapidement des décisions prises quant à savoir qui garder et quel type d'attaquant recruter. Là aussi, le contexte financièrement contraint a quelque peu forcé la main de Yorick Treille, qui a cependant déniché des joueurs qui possédaient les qualités requises. À commencer par Connor Wilson, un ancien de Lowell, une université bien connue de Yorick Treille puisqu'il y a commencé son périple avant de connaître la carrière que l'on sait. Décrit comme polyvalent, doté d'un bon lancer ainsi que d'une bonne vitesse, il a aussi été capitaine à sa dernière année junior et à sa dernière saison universitaire (donc avec un bon leadership) et a été recommandé par les contacts locaux de Treille.
Le filon nord-américain est d'ailleurs la voie exploitée cette saison puisque deux nouveaux anciens universitaires débarquent à l'Illberg. Tout d'abord l'Américain Tommy Besinger, un petit gabarit qui a évolué durant quatre saisons en championnat NCAA-III avant de ponctuer la dernière en date de quelques rencontres en ligue professionnelle SPHL chez les Tunderbolts d'Evansville. Décrit comme un joueur appréciant le jeu physique, il manie bien la rondelle et se concentre avant tout sur des tâches de passeur. Il arrive escorté de son ancien partenaire universitaire, le Canadien Josh Bowes, qui a connu sensiblement le même parcours avant de terminer la saison, lui aussi, en SPHL avec les Havoc de Huntsville, champions de leur ligue. Bowes, lui, est décrit comme un attaquant polyvalent, doté d'une bonne possession de palet et d'un bon tir.
Le dernier Nord-Américain à arriver le long de l'Ill connaît bien la France pour y évoluer depuis déjà 5 saisons, en Division 1. En effet, l'Américain Colin Downey a joué une saison au Mont Blanc, puis une à Courbevoie avant d'embrayer sur 3 saisons pleines avec les Remparts de Tours, avec qui il a déjà affronté les Scorpions. Son cursus laisse apparaître de bonnes dispositions offensives et au leadership, ainsi qu'une bonne vitesse de patinage.
Face au départ important de JFL, il était aussi important de renouveler le contingent, même si les Scorpions peuvent déjà compter sur quelques juniors en verve. C'est ainsi que Teemu Loizeau fut contacté. Fils d'un ancien de Saint-Gervais, le Savoyard a passé plusieurs années en ligue junior finlandaise, avant de revenir au Mont-Blanc, à Chamonix puis à Bordeaux. C'est un gros gabarit, international junior, qui arrive en Alsace afin d'espérer disposer d'un temps de glace et de responsabilités accrues.
Il en est de même pour son collègue international junior Julien Munoz, formé à Villard-de-Lans avant de descendre vers le Pôle Sud grenoblois. À l'instar d'Onno, l'Isérois a donc alterné les piges au titre de sa licence bleue. Sa récente fiche à Chambéry est d'ailleurs prometteuse puisqu'il y fut le deuxième pointeur et même le meilleur passeur. Petit gabarit, mais rapide et tenace, son intégration haut-rhinoise sera donc à surveiller. Il a été bien utilisé dès la pré-saison sur un trio avec Raux et Downey (derrière l'habituel trio de l'est et le nouveau trio universitaire).
Le dernier international junior à atterrir à l'Illberg n'est pas, et de loin, un inconnu des amateurs de hockey locaux. En effet, Samuel Rousseau a effectué tout son mineur chez le rival strasbourgeois, et oscille depuis deux ans entre effectif Magnus, Division 2 et junior U20... sans compter l'équipe de France U20. Autant dire que ce petit gabarit connaît des saisons bien remplies. Plus jeune buteur, à ce jour, de la ligue Magnus depuis son premier match face aux Aigles niçois, c'est un attaquant qui ne lâche rien, utile notamment en infériorités numériques, mais qui avoue (lui-même) devoir encore travailler sa finition devant les buts adverses.
Au final, cette campagne de recrutement ressemble à s'y méprendre à la précédente de l'Étoile Noire de Strasbourg : le contexte financier, tendu, a contraint l'encadrement à miser avant tout sur les jeunes et à parier sur leur marge de progression et leurs bonnes aptitudes à leur poste respectif. L'une des deux filières utilisées mise, en partie, sur de jeunes universitaires nord-américains, sans doute recommandés par le réseau de connaissance que l'entraîneur mulhousien aura su tisser là-bas. C'est une première à l'Illberg, on souhaitera que leur intégration soit réussie (ce ne fut pas toujours le cas à ce sujet, notamment chez le rival bas-rhinois). La deuxième filière compte sur de jeunes joueurs nationaux avides de temps de glace. L'avantage de cette solution, pour le cas présent, est que nombre d'entre eux se connaissent déjà pour avoir évolué ensemble en équipe de France U18 et U20, ce qui est un gage optimiste de cohésion.
Le défi est donc plutôt costaud : tenir la route dans une ligue élite, financièrement et sportivement parlant. La menace de la relégation que d'aucuns semblaient déjà prédire aux Scorpions semble s'éloigner après la mise à l'écart de Lyon. Souhaitons leur une saison encourageante, positive et même rassurante (notamment pour ce qui concerne la succession de M. Swenson, président actuel et démissionnaire pour des raisons professionnelles). Après tout, avec un challenge pareil, une accession aux play-offs pour les Haut-Rhinois et on connaîtra aussitôt le successeur de Fabrice Lhenry au Trophée Camil Gélinas !
Stéphane Rault
Effectif :
Gardiens
N° NOM Prénom Naissance cm kg Club formateur Club & Ch 2018/19 MJ Min Moy. % 1 VAZZAZ Adrien 08/12/2000 173 74 Briançon Strasbourg FRA-1 13 457 5,77 83,6% 32 PAPILLON Quentin 07/04/1997 177 80 Rouen Rouen FRA-1 5 219 2,74 89,9% Caen FRA-2 28 1723 2,37 92,8%
Défenseurs
N° NOM Prénom Naissance cm kg Club formateur Club & Ch 2018/19 MJ B A Pts +/- Pén 4 LAAKSO Jerry 05/03/1991 180 84 (Finlandais) KOOVEE FIN-2 49 4 16 20 -25 10' 5 ONNO Lucien 12/05/1999 178 82 Grenoble Grenoble FRA-1 23 1 3 4 +13 2' Chambéry FRA-2 11 1 4 5 +2 12' Vaujany FRA-3 7 3 3 6 18' 7 MELIN Vincent 16/08/1998 182 82 Viry Gap FRA-1 47 1 3 4 -4 55' 13 ESIPOV Ivan 14/06/2002 179 70 JFL (Russe) Mulh. U20 FRAjr 23 8 12 20 14' 14 ESIPOV Andrey 05/09/1980 181 90 (Russe) Mulhouse FRA-1 50 0 5 5 -5 50' 41 ESTIENNE Jonathan 05/09/1999 175 78 Lyon Mulhouse FRA-1 38 1 0 1 -4 2' Colmar FRA-3 11 4 4 8 10' 44 GENEST Hubert 07/10/1989 186 88 (Canadien) Mulhouse FRA-1 38 2 8 10 -7 30' 84 HECQUEFEUILLE Kévin 20/11/1984 181 84 Amiens Mulhouse FRA-1 49 8 30 38 -14 58'
Attaquants
N° NOM Prénom Naissance cm kg Club formateur Club & Ch 2018/19 MJ B A Pts +/- Pén 12 MUNOZ Julien 06/01/1998 172 69 Villard Grenoble FRA-1 10 1 1 2 +1 2' Chambéry FRA-2 30 12 23 35 -3 57' 15 BOWES Josh 28/09/1994 180 86 (Canadien) Endicott NCAA3 26 19 22 41 18' Huntsville SPHL 15 3 8 11 +7 8' 17 WILSON Connor 05/04/1995 178 83 (Canadien) Mass-Lowell NCAA 36 7 8 15 +3 14' 19 LOIZEAU Teemu 19/10/1999 190 89 Megève Bordeaux FRA-1 45 1 7 8 +2 24' 20 ROUSSEAU Samuel 30/11/2000 175 71 Strasbourg Strasbourg FRA-1 45 3 1 4 -19 12' 27 SEVCENKO Arturs 24/04/1994 183 82 (Letton) Mulhouse FRA-1 41 6 11 17 -12 8' 28 RAUX Damien 03/11/1984 179 80 Rouen Mulhouse FRA-1 50 6 18 24 -21 20' 33 BESINGER Tommy 29/06/1994 173 79 (Américain) Endicott NCAA3 26 8 31 39 22' Evansville SPHL 4 2 1 3 0 2' 37 JURIK Milan 28/02/1988 190 92 (Slovaque) Mulhouse FRA-1 47 6 17 23 -10 36' 38 CRUCHANDEAU Corentin 13/04/1999 185 72 Dunkerque Mulhouse FRA-1 14 1 3 4 +1 0' Colmar FRA-3 21 5 2 7 4' 72 DOWNEY Colin 16/09/1989 178 79 (Américain) Tours FRA-2 26 11 22 33 +15 33' 77 TEN BRAAK Bryan 24/02/1990 188 82 Dammarie Mulhouse FRA-1 35 4 7 11 -7 36' 91 VIGNERS Rolands 07/03/1991 188 88 (Letton) Mulhouse FRA-1 44 15 22 37 -6 6'
Entraîneur : Yorick Treille (39 ans).
Partis : Martin Surek (G, 29 MJ à 88,1%, Brest, FRA-2), Ervins Mustukovs (G, 11 MJ à 93,0%, Olimp Riga, LET), Michaël Muller (G, 10 MJ à 85,9%, Colmar, FRA-3), Landry Macrez (G, 5 MJ à 88,0%), Michal Seda (D, 1+11, arrêt), Hugues Cruchandeau (D, 1+6, Villard-de-Lans, FRA-3), Pierrick Hoehé (D, 0+0, Strasbourg, FRA-2), Jordan Draper (A, 15+14, Hambourg, ALL-3), Sandis Zolmanis (A, 11+18, Kurbads, LET-1), Sébastien Trudeau (A, 12+13, Strasbourg, FRA-2), Lou Bogdanoff (A, 10+10, La Chaux-de-Fonds, SUI-2), Yorick Treille (A, 5+7, devenu entraîneur), Roope Nikkilä (A, 4+8), Kenny Martin (A, 4+7, Anglet), Kevin Lorcher (A, 3+10, Cergy, FRA-2), Zdenek Bahensky (A, 9+3), Lukas Löfqvist (A, 6+3, Nice), Maximilien Lambolez (A, 0+1, Reims, FRA-4), Maxime Leroux (A, 0+0, Colmar, FRA-3).
Revoir la présentation 2018/19