Nice, débutant passionné

 

Cela faisait huit ans que la Ligue Magnus n'avait pas accueilli un nouveau venu au plus haut niveau du hockey sur glace français. Le dernier "béotien" était Neuilly-sur-Marne, monté en 2008. Les Niçois espèrent durer plus longtemps, ce qui est une ambition légitime pour la cinquième ville de France.

Le hockey sur glace n'est pas une évidence au bord de la Côte d'Azur, dans une ville où il ne gèle presque jamais, même si elle a été la troisième ville de France - après Paris et Lyon - à se doter d'un Palais de Glace, en 1907 (voir affiche, photos et histoire du premier club régional sur cette page). Il reste un sport mineur, un peu confidentiel, mais la passion y est la même qu'ailleurs, sans doute plus forte même.

C'est cette passion qui réunit les hommes-clés du club, qui étaient déjà là en 2004 pour voler au secours d'un club liquidé (l'ancien NHC) et aider à la résurrection des Aigles sous leur nom actuel de Nice Hockey Côte d'Azur (NHCA). Le président était alors Michaël Medioni, mais parmi les dirigeants qui se sont précipités au chevet du hockey niçois, on retrouvait Jean-François Ropart, qui a le même âge que le club (47 ans aujourd'hui) et y a joué dans son enfance et son adolescence. Ce chef d'entreprise dans l'installation de groupes électrogènes a ensuite pris la présidence en 2008 et restera donc celui qui l'a conduit dans l'élite, à pas à pas.

Le cœur des fidèles

À l'époque, la reconstruction sportive s'était opérée autour du capitaine Pascal Margerit, qui était resté malgré la chute de deux divisions et le redémarrage du bas de l'échelle. L'entraîneur Peter Almasy était revenu exprès de Viry pour entraîner l'équipe première. Ce formateur de renom, l'un des spécialistes les plus éminents en France pour le développement des jeunes, a laissé l'année suivante le relais à Stanislav Sutor, et est retourné s'occupé de la formation rouennaise, mais il est encore revenu en 2014 à Nice pour reprendre en main le hockey mineur. Après avoir troqué les patins pour le costume de coach à Nice, Margerit s'est occupé pendant trois ans de Lyon avant de revenir une fois de plus, cette fois comme adjoint de Sutor, l'ancien gardien resté fidèle au club. De naissance, on compte là un Normand (Ropart), un Haut-Savoyard (Margerit), un Tchèque (Almasy) et un Slovaque (Sutor), mais tous sont devenus des Niçois de cœur, au point d'y être installés à demeure ou d'y revenir sans cesse (Margerit).

La passion explique leur engagement, et ils ont bâti ensemble l'histoire de l'ascension du NHCA. Depuis huit ans qu'il est président, Jean-François Ropart a connu comme entraîneurs Margerit, Sutor... puis le duo Sutor/Margerit depuis quatre ans. Lui qui préfère s'activer en coulisses et laisser toute liberté aux responsables sportifs sait qu'il dispose ainsi d'hommes de confiance.

Si cette stabilité des hommes est certainement la garante de la progression régulière du club, elle ne suffit pas à elle seule à le rendre crédible en Ligue Magnus. Sinon, bien d'autres bénévoles peuvent se targuer de s'investir avec la même passion. L'infrastructure niçoise est pour le moins atypique, avec sa patinoire au 5e étage d'un complexe sportif, au-dessus de la piscine. Elle respecte les normes sportives mais elle atteint ses limites de capacité (1200 places). Le taux de remplissage y était de 90% en D1, et la finale a été compliquée à gérer avec des spectateurs laissés à la porte pour raisons de sécurité, certains en colère, d'autres en larmes, notamment des enfants. La patinoire reste un enjeu important à moyen terme si Nice veut vraiment rester à haut niveau.

En tant que promu, Nice a un an de délai pour se constituer en société et se mettre en conformité. Les premières exigences qu'il a fallu remplir sont celles du cahier des charges de la nouvelle Ligue Magnus professionnelle : en particulier, l'embauche d'un kinésithérapeute ainsi que d'un responsable matériel à temps plein.

L'argent est le nerf de la guerre, il a donc fallu augmenter encore le budget, qui était de 400 000 euros et a accompagné la pente ascendante du club. Dès l'annonce de la montée, la municipalité a assuré de son soutien. Le lien tissé au fil des ans avec Christian Estrosi (ex-Maire mais toujours premier adjoint, président de l'agglomération et surtout nouveau président de région) a servi à garantir le soutien public nécessaire. Le président Ropart avait assuré qu'il ne franchirait le pas que si les moyens le permettaient, il a été en mesure de répondre positivement en quelques semaines après la place libérée par Morzine-Avoriaz (qui a fusionné avec Chamonix).

Néanmoins, le barrage de promotion/relégation perdu par Nice contre ces mêmes Morzinois avait démontré ce qui séparait encore les Aigles du niveau de la Ligue Magnus. Même s'ils ont atteint leur objectif en devenant champions de division 1, ils montent à une période exigeante, dans une ligue à douze qui impose un calendrier plus soutenu. Ce rythme d'entraînement, certains joueurs français (César Fleury et Thomas Puech) ne pouvaient plus le suivre compte tenu de leurs contraintes professionnelles et scolaires. Ils joueront cette année avec la D3. Cela amplifiait d'autant plus la nécessité de compléter l'effectif, en particulier avec des joueurs français.

Un modèle qu'il fallait adapter à la Magnus

Le modèle sportif des Aigles semblait en effet très fragile pour la Ligue Magnus, d'autant qu'il était déjà contesté en D1. Beaucoup y dénonçaient une équipe à deux vitesses entre des joueurs tchèques et slovaques qui avaient l'essentiel du temps de jeu et des hockeyeurs français réduits au rôle de faire-valoir. Encore tenable au niveau inférieure, cette structuration est vouée à l'échec dans une Ligue Magnus de plus en plus dense, a fortiori avec le rallongement de la saison régulière à 44 matches.

La profondeur d'effectif est devenue une donnée-clé, et elle a été la préoccupation essentielle du recrutement niçois. Il fallait 11 JFL sur la feuille de match, et il n'y en avait que 3 taillés pour l'aventure. Le pari a été tenu. Nice présente quatre lignes tout à fait crédibles et a donc su dissiper les doutes : les Aigles ont l'allure d'une équipe de Ligue Magnus, même si elle ne prétend pas à autre chose que le maintien. S'ils ont pu se focaliser sur l'arrivée de ces huit joueurs français supplémentaires, c'est aussi parce que le choix a été fait de maintenir la confiance dans les cadres qui ont obtenu la montée.

Premier exemple de cette politique de conservation avec accentuation de la profondeur de banc : le poste de gardien. Vojtech Sedlacek, bien intégré depuis deux ans, reste le titulaire. Ses performances en D1 ne suffisent pas à prouver sa capacité au niveau supérieur, mais ses statistiques passées au deuxième niveau tchèque, et même lors de ses deux apparitions en Extraliga avec son club formateur le Sparta Prague, sont rassurantes. Pratiquement aligné en permanence, Sedlacek avait cependant besoin d'une doublure capable de le relayer, y compris pour sa propre sérénité. Tom Charton, titulaire depuis 3 ans au Mont-Blanc en D1, avait auparavant tenu ce rôle de numéro 2 pendant cinq ans avec Chamonix. Son registre est plus dans l'émotion que celui plus froid de Sedlacek, mais son assiduité à l'entraînement en fait à la fois un bon aiguillon et une solide alternative.

La défense est un secteur toujours délicat pour un promu, car elle doit travailler beaucoup plus dans sa zone en accédant au niveau supérieur. Nice a pourtant décidé de s'appuyer sur les trois mêmes joueurs-cadres que l'an passé. La paire Bohdan Visnak - Lukas Spelda en particulier a donné toute satifaction  la vision du jeu de Spelda s'accorde bien avec la technique sûre avec le palet de Visnak, qui reste difficile à bouger en 1 contre 1 malgré son petit gabarit. Un duo homogène et fiable.

Meilleur pointeur des arrières de D1 et élu dans l'équipe-type du championnat par les entraîneurs (il était le seul Niçois), Milan Varga reste quant à lui le défenseur offensif numéro 1, peut-être un peu trop seul dans ce rôle. Son lancer puissant mais aussi très précis reste une arme précieuse en jeu de puissance, et il ne lésine non plus sur la dimension physique et les mises en échec. À ses côtés, Alexis Birolini sera préposé d'abord aux tâches défensives : l'ancien capitaine de Tours connaît bien le bas de tableau de Magnus, avec Neuilly et Caen, et a progressivement acquis un capital-confiance important.

Le profil le plus inattendu est celui de Michael Quinn, seul Canadien dans une équipe européenne. Initialement, c'est Tomas Brnak qui devait remplacer Brejka, mais il a choisi de rentrer en Slovaquie début septembre. Ses statistiques en Hongrie, très riches en points comme en pénalités, sont un peu trompeuses dans un championnat qu'il ne dominait dans aucune de ces catégories. Ses années sur la première paire défensive de l'université de l'Alaska aux côtés du plus jeune Colton Parayko (révélation de la dernière saison NHL) sont néanmoins intéressantes : Quinn y a en particulier acquis cette capacité à bloquer les tirs qui fait la force de l'engagement nord-américain.

Seul défenseur français présent l'an passé, Stanislas Aubert a soigné sa condition physique et s'est affûté à l'intersaison pour être en mesure d'utiliser son outil majeur, le physique. Il savait que le temps de glace irait moins de soi avec l'arrivée de jeunes joueurs. Même après une saison en demi-teinte où il n'a pu s'imposer à Grenoble (y compris parce qu'il était malade au mauvais moment), Arthur Montenoise reste en effet un espoir à suivre. Nice le connaît d'ailleurs déjà car il y a joué le Mondial U18 il y a deux ans, il y était d'ailleurs le meilleur défenseur français derrière Hugo Gallet. Montenoise est un petit gabarit qui joue sur l'explosivité et relance. Le huitième arrière est Pierrick Hoehe, un peu frustré de n'avoir pu s'imposer à son poste, car il a joué en attaque pendant le tournoi de présaison (Riviera Cup) pour pallier des blessures. L'Alsacien a rapidement retrouvé sa place.

Le luxe d'un surnuméraire

La même préservation des cadres a prévalu en attaque. Nice a donc fait le choix inverse de Bordeaux au sujet de Zbynek Hampl, qui avait été évincé des Boxers alors qu'il avait aussi contribué à les faire champions de division 1. L'ancien international junior tchèque est un joueur très doué, doté d'un solide gabarit, mais qui donne souvent une impression de dilettantisme. Le passage en Magnus ne peut être que positif pour lui car il était trop facile pour lui en D1 de se reposer sur ses acquis. Il continuera à distiller ses passes en or sur la première ligne, avec un niveau d'exigence supérieur pour lequel il a tout pour s'adapter.

C'est sur ce premier trop que figure la recrue offensive majeure, ex-international dans ses jeunes années, Jérémie Romand. Le montagnard passionné de pêche (en rivière et en mer) se plaisait bien à Brest, mais le retrait des Albatros l'a obligé à se réorienter car, au contraire de ses anciens dirigeants, il avait vraiment envie de vivre la Ligue Magnus en 44 journées. Romand sait utiliser son gabarit pour protéger son palet mais aussi pour aller à la cage avec une activité offensive soutenue. Si les aspects défensifs lui sont moins naturels, le premier trio de Nice fait sens grâce à la présence au centre de Roman Vondracek, qui a l'expérience tactique de la Magnus. Il rend 15 et 20 centimètres à ses deux ailiers, mais a une constitution râblée qui lui confère une bonne résistance dans les duels, en plus de sa technique.

Le deuxième trio a été entièrement préservé de la D1 et se connaît donc parfaitement. Matej Misura, centre complet qui distribue le jeu et se replie en défense dès qu'il le faut, y est le tacticien, y compris si besoin pour recadrer son ailier Matej Hamrák, plus joueur avec le palet. Leur partenaire de ligne est le capitaine et le symbole de l'équipe, Aurélien Maçon, "pur Nissart" qui n'a jamais quitté la ville. Il a débuté en équipe première à 18 ans quand elle était en D2, et dix ans plus tard, l'accession en Ligue Magnus arrive à un moment idéal pour lui, alors qu'il est au meilleur âge pour un hockeyeur. Une belle récompense pour celui qui a toujours compensé son gabarit modeste (1m74 et 75 kg) par sa capacité d'accélération. Il soigne son placement aux côtés des deux Slovaques.

Le centre de la troisième ligne, Vladimir Kubus, a la particularité assez rare à son poste d'avoir mis plus de buts que d'assistances dans sa carrière. C'est qu'il a un don spécial de se faire oublier pour marquer au bon moment. Initialement, son ailier devait être Martin Hujsa, mais l'ex-Brestois, arrivé avec une déchirure au mollet, a eu du mal à trouver sa place. Au bout de sept rencontres (1 but et 0 assists), il a été remplacé par Lauris Bajaruns, un Letton... qui a joué la saison dernière en Slovaquie. Cet ailier qui compte 27 sélections en équipe nationale a aussi réussi une saison à un point par match au Danemark, référence intéressante.

Il y a un douzième étranger dans l'effectif niçois. Martin Slovak a hésité à resigner car il se sentait un peu limite pour être titulaire après une blessure à l'épaule. Et pour cause : il y a un étranger de plus qu'il n'est possible d'en inscrire sur la feuille de match en respctant le quota de JFL. Ce "luxe" permet à Nice de gérer les blessures et les suspensions, mais si tout le monde est durablement présent, il faudra gérer la frustration d'un joueur surnuméraire, ce qui est quand même très peu commun en France, surtout pour un promu.

Quand l'étranger sacrifié est un attaquant, cela signifie qu'une place s'ouvre sur une des trois premières lignes pour un ailier français. Parmi les trois recrues, le prétendant le plus légitime serait Romain Carpentier, du fait de son bagage technique. Il a été à bonne école chez les Gothiques, et sait aussi travailler dans un sens collectif. Patxi Biscard a plus été cantonné dans le rôle de joueur d'énergie de quatrième ligne à Chamonix, où il était apprécié par sa bonne humeur. La troisième recrue est en fait un Niçois : Kevin Marion fait partie de ces jeunes Français partis en juniors en Suisse, une expatriation helvète dont l'intérêt fait souvent débat dans nos instances. Même s'il était le deuxième marqueurs des juniors élite de Genève-Servette, il n'a jamais eu un grand apport offensif dans les équipes de France de jeunes et est plus attendu pour amener son énergie dans les duels et au grattage.

Ces ailiers entoureront en quatrième ligne le centre Yoanne Lacheny, qui sait jouer de son physique et s'ouvrir des espaces. Même si son tir est plus puissant que précis, il a connu une belle efficacité en mettant 18 buts l'an passé. Enfin, Cédric Cheylan a accepté la présence accrue aux entraînements et pourra donc être appelé de D3 dès qu'un joueur français manquera à l'appel pour servir de réserviste.

Avec un recrutement beaucoup moins agressif que le précédent promu bordelais, et en conservant les mêmes joueurs-clés qu'en division 1, Nice a donc su se densifier suffisamment pour aborder avec confiance le défi de la Ligue Magnus. Sans que cela soit une volonté initiale, l'équipe s'est même diversifiée par rapport à son habituelle tournure franco-tchéco-slovaque en engageant des jokers de deux nouvelles nationalités, qui constituent aussi des renforts intéressants. L'effectif n'est pas le moins dense de Ligue Magnus, et plusieurs éléments savent faire la différence. Dans un championnat qui s'annonce serré, il faudra surtout tenir la distance et gérer les temps faibles.

Marc Branchu

 

 

Effectif :

Gardiens

N°                      Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2015/16   MJ   Min   Moy.
31 SEDLACEK Vojtech     22/04/1992  185  82         (Tchèque)  Nice        FRA-2   37  2168   2,49
41 CHARTON Tom          15/10/1984  185  93  Reims             Mont-Blanc  FRA-2   26  1571   4,28

Défenseurs

N°                      Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2015/16   MJ   B   A Pts   Pén
 7 VARGA Milan          01/08/1983  178  88        (Slovaque)  Nice        FRA-2   37  16  28  44   62'
14 AUBERT Stanislas     08/12/1988  190  93  Champigny         Nice        FRA-2   36   1   1   2   62'
25 QUINN Michael        20/11/1990  183  84        (Canadien)  MAC Budap.  HON-1   57  15  24  39  118'
27 MONTENOISE Arthur    06/04/1996  182  80  Besançon          Grenoble    FRA-1   10   0   0   0    0'
                                                               Vanoise     FRA-2    8   0   2   2    4'
34 SPELDA Lukas         06/01/1985  182  86         (Tchèque)  Nice        FRA-2   34   7  11  18   66'
61 BIROLINI Alexis      25/12/1988  177  82  Neuilly           Tours       FRA-2   28   7  16  23   30'
77 HOEHE Pierrick       04/10/1994  178  85  Strasbourg        Strasbourg  FRA-1   31   3   2   5   14'
88 VISNAK Bohdan        03/02/1988  175  80         (Tchèque)  Nice        FRA-2   37   6  16  22   28'

Attaquants

N°                      Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2015/16   MJ   B   A Pts   Pén
 5 VONDRACEK Roman      26/09/1984  172  82         (Tchèque)  Brest       FRA-1   30  11  13  24   26'
10 MARION Kevin         31/01/1996  180  82  Nice              Genève U20  SUIjr   38  11  15  26   45'
12 CHEYLAN Cédric       03/07/1987  175  65  Nice              Nice        FRA-2   34   0   1   1    0'
13 SLOVAK Martin        24/09/1984  180  81        (Slovaque)  Nice        FRA-2   32  11  22  33   55'
17 ROMAND Jérémie       28/02/1988  192  95  St-Gervais        Brest       FRA-1   31   9  10  19   36'
20 CARPENTIER Romain    21/01/1994  177  85  Amiens            Amiens      FRA-1   31   8   9  17    4'
21 LACHENY Yoanne       05/06/1992  184  76  FV Paris          Nice        FRA-2   36  18   7  25   18'
23 MAÇON Aurélien       27/08/1988  174  75  Nice              Nice        FRA-2   35  18  16  34   50'
29 KUBUS Vladimír       04/06/1986  181  85        (Slovaque)  Nice        FRA-2   37  24  18  42   24'
33 HAMRAK Matej         14/10/1987  185  87        (Slovaque)  Nice        FRA-2   36  16  34  50   42'
42 BISCARD Patxi        18/04/1990  184  89  Wasquehal         Chamonix    FRA-1   36   1   4   5   10'
73 BAJARUNS Lauris      31/03/1989  196  94          (Letton)  Poprad/B.B. SVK-1   61   8  12  20   14'
89 MISURA Matej         16/02/1989  187  91        (Slovaque)  Nice        FRA-2   35  15  22  37   30'
95 HAMPL Zbynek         22/03/1988  187  86        (Slovaque)  Nice        FRA-2   35  16  30  46   72'

Entraîneur : Stan Sutor (SVK, 45 ans), assisté de Pascal Margerit (45 ans).

Départs : Kevin Fouassier (G), Andrej Brejka (D, 6+14, Spisska Nova Ves, SVK-2), Thomas Puech (D, 1+4, avec la réserve), Mathieu Deruelle (D, 0+0, Évry/Viry, FRA-3), Martin Vojsovic (A, 6+15, Montpellier, FRA-3), Kenny Martin (A, 2+7, Mulhouse, FRA-2), César Fleury (A, 1+5, avec la réserve), Kévin Hamon (A, 1+2), Sacha Lanquar (A, 1+0, avec la réserve).

 

Revoir la présentation 2015/16 (division 1)

 

 

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