Dijon, changement de style

 

La saison 2010-2011 du DHC se résume en un mot : déception. Avec un effectif qualitativement en amélioration, les objectifs en hausse du club semblaient atteignables. Le début de saison est difficile, émaillé de blessures, mais l'équipe se bat. Au début...

Rapidement, la mésentente entre Daniel Maric, coach dijonnais depuis 12 ans, et son équipe, devient secret de Polichinelle dans les travées de Trimolet. Ce n'est pas la première fois, d'ailleurs, que le style expéditif de Maric fait débat. Sur la glace, le DHC sombre dans une sorte de marasme dont l'équipe se sort si peu souvent que même les supporters les plus fidèles - ceux qui, par exemple, n'hésitent pas à se déplacer à Wasquehal en milieu de semaine - votent une grève des encouragements.

L'élimination précoce en Coupe de France et la douzième place en championnat ne pardonnent pas. Dijon a senti le souffle du boulet de la poule de relégation. C'est la dernière fois que le coach et ses méthodes virulentes font débat en Bourgogne. Le départ de Daniel Maric est donc rapidement annoncé ; la destination, elle, sera beaucoup plus longue à connaître. C'est la fin d'un cycle de 12 années, qui aura propulsé Dijon de la D2 à une place durable en Élite. Respect, donc, M. Maric, l'apport au club durant ces années aura été précieux.

Trouver un remplaçant à un homme de cette envergure aurait pu s'avérer un vrai casse-tête pour Olivier Ritz et le club. Que nenni ! Jarmo Tolvanen (en photo ci-contre par Philippe Crouzet), nouvel homme fort de l'équipe, a un profil séduisant. DEL, LNA, SM-Liiga, les grands championnats européens, en fait, il connaît. Il a même obtenu la montée d'Allsvenskan en Elitserien de son club suédois de Leksand.

Dijon structure sa formation, entend donner du temps de glace à ses jeunes ? Ce n'est pas non plus un problème. L'homme a entraîné par trois fois l'équipe U20 finlandaise, les jeunes, il connaît aussi. Et quand on lui parle de la structure pour le moins vieillissante de Dijon, il balaie d'un revers de la main. C'est sur la glace que le jeu se pratique. M. Tolvanen, il se pourrait que les Dijonnais vous aiment déjà...

Encore faut-il confirmer la bonne impression par une équipe digne de ce nom. Premier départ annoncé ? Celui de Michael Steiner. S'il avait laissé un assez bon souvenir aux supporters de Neuilly, ce n'est pas vraiment le cas en Bourgogne. Ni assez bon en attaque, ni assez bon en défense, il aura coûté plus d'un but à Dijon qui le voit partir d'un oeil indifférent.

Signe des temps, le contingent slovaque fait également ses valises. Seul Andrej Mrena sera conservé, lui qui reste le patron de la défense dijonnaise. Il convient donc de dire au revoir à Peter Trokan, prêté par le club du MHC Martin (Slovaquie), et qui, après un début des plus correct, a laissé retomber le soufflé. Son compatriote Branislav Kvetan, arrivé lui aussi en cours de saison, est plus à même de se faire regretter. Défenseur complet, plutôt efficace, il a contribué au changement de visage de l'arrière-garde dijonnaise, un chantier traditionnellement difficile à bâtir.

Il est plus surprenant de constater que Peter Strapaty, qui a rejoint le club de Zagreb, parte sans laisser d'amertume aux Dijonnais. Certes, entre un niveau qu'on pourrait presque qualifier d'indigent à son arrivée à Dijon, et le joueur qui quitte le DHC, il y a un fossé. Dans la mesure des possibilités, Daniel Maric en avait fait une bête de guerre. Mais soyons raisonnables, son principal atout, son physique, il ne l'a jamais exploité. Le joueur est doux comme un Bisounours. Enfin... il faisait au moins preuve d'une constance qui a manqué à de nombreux Ducs l'an passé.

Si le DHC peut voir partir l'un des siens avec amertume, en revanche, il s'agit bien de Miroslav Kristin. Celui qui avait écopé de la lourde mission de remplacer Miroslav Pazak à une époque aura été loué puis conspué par le public dijonnais. On aimait ou non son attitude sur la glace, on prêtait oreille ou non aux rumeurs faisant état de tensions dans le vestiaire par sa faute, le talent n'en était pas moins là. Ces deux dernières années, des problèmes de sciatique récurrents avaient privé Kristin de début de saison avec l'équipe. Dommage, car "sa" seconde partie de saison continuait à parler en sa faveur. Dijon a perdu, mais c'était nécessaire, un homme capable de créer son jeu seul, et animé d'un réel sens du but. Bordeaux, dans le même temps, s'est doté d'une belle arme pour la D1.

Le dernier Slovaque à quitter le club n'est autre que Mojmir Bozik. Petit gardien de poche, son style n'était pas sans rappeler, parfois, un Vladimir Hiadlovsky toujours apprécié du public de Trimolet. En moins bon, malheureusement. Dijon a tenté le pari de faire venir un gardien de D1, l'idée n'était pas mauvaise, mais le bluff n'a pas pris. Et c'est finalement en D2, à Nantes, que Bozik a échoué récemment.

Il faut dire que la gestion des gardiens par le club bourguignon, ces deux dernières années, aura été un bel échec. De n°1 en n°1bis, le manque de clarté de la situation en aura perdu plus d'un. À commencer par Andy Foliot, qui aurait pu espérer une place de titulaire attitré suite à sa fin de saison 2009-2010, et qui s'est une fois de plus retrouvé à disputer des matchs de Coupe de la Ligue que lui seul ou presque avait envie de gagner. Incapable de s'entendre avec le club à l'intersaison, il a préféré jeter l'éponge sur sa carrière de joueur pour se tourner vers la formation, à Strasbourg.

Le départ de Robert Dmytruk, quant à lui, ne sera annoncé que tardivement. Défenseur complet, à la manière d'un Kvetan, mais un cran au-dessus, une prolongation de son bail en Bourgogne n'aurait sans doute pas été pour déplaire aux Dijonnais.

Enfin, Pierre Sanchez, pur produit made in Dijon, quitte son club formateur pour la D1 et les Lynx de Valence. "Pierrot", comme le scandaient les tribunes dijonnaises, n'aura pas manqué de mérite lors de sa saison au sein du DHC version senior. Combatif et travailleur, il paie toutefois le prix de son manque d'expérience. Rien, à son âge, qui ne puisse se corriger par un temps de glace en hausse. C'est bien tout le mal qu'on lui souhaite.

Au milieu de ces départs, le DHC conserve toutefois une ossature forte. Les quatre meilleurs pointeurs de l'équipe – Riendeau, Sadoun, Decock et Arnaud – ont ainsi rapidement resigné. Yannick Riendeau avait effectué un départ canon avant de marquer le pas, touché lui aussi par l'apathie d'une équipe en manque d'envie. Qu'importe, il termine tout de même avec un compteur de près d'1,5 points par match. Pour la première fois, il prolonge son bail dans un club français, et ce sont les spectateurs dijonnais qui se réjouissent.

Loïc Sadoun, quant à lui, ne terminera pas sa saison à Dijon. Deuxième pointeur de l'équipe l'an passé, le vétéran a débuté de la même manière qu'un an plus tôt : lentement. Jarmo Tolvanen n'étant pas Daniel Maric, c'est d'un commun accord que ce départ poussif entraîne Sadoun à Reims en D1, club avec lequel il avait été champion de France, et qu'il pourrait aider à rejoindre la Magnus.

Pas de vieux diesel cette année dans les rangs dijonnais, donc. Stephen Dugas, conscrit de Sadoun, l'a visiblement bien compris. Pour sa dixième saison à Dijon, il était à craindre que l'attaquant soit en souffrance. La saison passée avait laissé entrevoir un joueur qui prenait de l'âge, et cela se voyait sur la glace. Mais visiblement, le numéro 20 a trouvé une fontaine de jouvence. Aligné sur la troisième ligne, il la joue version vieux renard, toujours dans les bons coups.

L'autre renaissance est chère au cœur du public de Trimolet. Anthony Guttig, "produit" dijonnais, avait été étrangement absent depuis son trophée Graff de meilleur jeune. Cette année, il pointe dans le trio de tête des pointeurs du championnat. Les mauvaises langues diraient que la valise infligée à Villard y a très largement contribué. Avec 6 buts au compteur de Guttig, c'est sans doute vrai. Mais le public, lui, a observé le changement dès le premier match amical. Si le numéro 71 dijonnais semblait avoir pris le parti, l'an passé, de shooter quand il aurait fallu passer et inversement, il a visiblement trouvé le bon rythme cette saison. "Cadeau" pour ces efforts, il a rejoint l'équipe de France.

Il faut dire, aussi, que l'arrivée de Martin Gascon sur la première ligne dijonnaise est une réussite complète, tant pour ses compères Riendeau et Guttig que pour l'équipe en général. Le DHC prenait-il vraiment un risque en faisant venir le meilleur pointeur de D1 ? Il n'en demeure pas moins que l'investissement paie. Capable de créer du jeu dans n'importe quel recoin du glaçon, le Québécois régale le public. Son leadership lui a rapidement permis de gagner le "C".

Sur la deuxième ligne, on retrouve Thomas Decock. Lui qui avait exprimé très tôt son souhait de rester en terre bourguignonne a été tout aussi rapidement exaucé. En constante progression depuis son arrivée, il est une valeur sûre de l'effectif dijonnais. En cela, le retour d'Erwan Pain au DHC, après une année théoriquement briançonnaise mais finalement caennaise, n'aurait dû être qu'une bonne chose. Ces deux-là ne s'entendent pas mal du tout sur la glace. Un temps promus sur la première ligne avec Gascon, leur manque de rendement et la montée en puissance de Guttig et Riendeau leur valent un retour sur le deuxième trio et même, récemment, sur le troisième pour Pain. La faute à un manque d'efficacité chronique, alors même que d'autres joueurs de la troisième ligne "poussent".

Il faut dire que la question s'est posée : qui aligner avec Decock et Pain ? Quiconque ayant vu tourner les 1re et 3e ligne n'aurait envisagé de les séparer. Nicolas Ritz, toujours satisfaisant malgré un faible rendement l'an passé, a été un temps mis à l'essai. Échec. La mayonnaise n'a pas pris, et c'est finalement Gabriel Da Costa qui s'y est collé. Après une saison blanche l'an passé, son retour s'est fait doucement. Très doucement, même, comme l'a montré un début de saison où le numéro 84 était tout sauf rassurant. Depuis, ce compétiteur a repris ses marques, et l'alignement avec Decock et Pain semblait porter ses fruits.

C'était sans compter sur Aram Kevorkian. C'est sans doute la première fois que Dijon bénéficiait d'une troisième ligne pareille. Non pas que l'effectif fut particulièrement mirobolant, d'ailleurs. Un Stephen Dugas plus vraiment de première jeunesse, un Mathias Arnaud plein de bonne volonté mais manquant cruellement de finition, pas de quoi faire dresser les cheveux sur la tête des adversaires.

Mais sur la glace, ils auront été les premiers à trouver leur entente, Kevorkian et Arnaud se chargeant, par leur vitesse, de monter haut et de gratter des palets pour un Dugas opportuniste. Au fil des matchs, Kevorkian en particulier s'est fait remarquer, et quand Pain n'a vraiment plus fait l'affaire en deuxième ligne, il est tout naturellement monté d'un cran. Depuis, la troisième ligne ravit moins, mais Mathias Arnaud, qui apporte à l'équipe du physique, de l'envie, et une certaine explosivité, se charge régulièrement de rappeler aux adversaires qui les sous-estimeraient que ce trio peut aussi marquer.

Pour fermer ce banc d'attaque, on retrouve Nicolas Ritz et Loïc Chabert. Ritz, qui n'avait trouvé sa place nulle part ailleurs, s'entendait naturellement avec Chabert pour avoir joué depuis longtemps avec lui dans les mineures. Dernièrement, il s'est rappelé au bon souvenir de Jarmo Tolvanen, et alterne avec Stephen Dugas sur la troisième ligne. Quant à Chabert, il manque d'expérience, mais son plus gros défi cette saison se situe probablement plus avec la nouvelle équipe dijonnaise U22.

L'attaque dijonnaise, donc, semble avoir retrouvé des couleurs. Mais que dire de la défense ? Certes, Andrej Mrena, valeur sûre par excellence de l'effectif dijonnais, a resigné. À l'image du reste de l'équipe, sa saison passée avait pu décevoir, mais il n'en demeure pas moins un des meilleurs défenseurs que Dijon ait eu depuis plusieurs années, si ce n'est le meilleur.

Il en va de même pour Rob Jarvis. Dernière resignature annoncée, il n'en est pas moins un élément important de l'équipe, tant par son patinage que par sa vision du jeu. Solide défensivement, il est aussi capable d'envoyer le palet au fond quand le besoin s'en fait sentir, et avait su convaincre le DHC la saison passée.

Dijon complète sa défense avec deux paires et demi ; le "demi", Quentin Mahier, bien que prometteur et plutôt convaincant lors de ses apparitions en Magnus, aurait surtout pour le moment vocation à prendre de l'expérience en U22. Il n'en demeure pas moins un jeune à surveiller, et pourrait rapidement faire le grand saut en senior.

Fraîchement débarqué de Rouen, club avec lequel il vient d'être sacré champion de France U22, Cédric Custosse ne pouvait manquer de taper dans l'œil des dirigeants dijonnais, forts de leur politique d'un recrutement majoritairement français. C'est une bonne pioche : Custosse est un joueur solide défensivement, et qui apporte du physique à une équipe de Dijon qui semble parfois bien tendre.

Dans la même veine, Dijon a avoué avoir eu Benoît Quessandier dans le viseur depuis un moment déjà. Son départ d'Epinal aura donc été une bonne opportunité pour le club bourguignon de le faire venir à Dijon. Un échange de bons procédés, en somme, puisque son passage dans les Vosges n'aura qu'à moitié convaincu, en témoigne son absence de la sélection française ces derniers temps. Ne reste qu'au numéro 16 à faire ses preuves chez les Ducs.

Les deux derniers défenseurs dijonnais, en revanche, sont étrangers. Fredrik Börjesson, jeune joueur suédois, quitte pour la première fois son club de Huddinge où il a évolué tant dans les mineures qu'en senior. Huitième pointeur de son équipe la saison passée, il comble ses erreurs de jeunesse par une bonne vision du jeu et des capacités offensives intéressantes. Enfin, Kyle Hardy débarque de NCAA division III où il était capitaine de son équipe de Bowdoin College. Sa moyenne de 1 point par match au cours de ses années NCAA trahit son potentiel de défenseur offensif. Associé à un patinage particulièrement rapide, cette habileté lui a permis de débloquer son compteur tôt dans la saison en Bourgogne.

Ne manque plus, pour achever ce tableau des Ducs version 2011-2012, qu'à parler des gardiens. Dijon en a visiblement terminé avec ses errements, et a clairement choisi son gardien titulaire cette saison, puisqu'il ne s'agit pas moins que de Ramon Sopko. Des matchs amicaux trop light pour l'ex-Briançonnais ont légèrement amoindri ses prestations de début de saison, ne lui permettant pas de se préparer efficacement. Mais une nette progression se fait sentir depuis début novembre ; le DHC ne peut que s'en réjouir.

Pour le seconder, un jeune Français, originaire de la voisine ville de Besançon : Joffrey Pingrit. Passé par Amiens en U22, puis par Annecy en U22 et en senior, il arrive de Mulhouse. Son temps de glace en Magnus, toutefois, risque d'être limité, mais c'est bien normal.

L'amélioration de l'effectif se poursuit donc à Dijon, mais le changement fondamental se situe au niveau du coaching. Si Jarmo Tolvanen laissait entrevoir un profil intéressant à l'intersaison, il semble désormais clair que son apport pour l'équipe est fondamental. Des progrès sont constatés d'un match à l'autre, et si Dijon n'a pas encore les reins pour prétendre à un titre de champion de France en face des armadas rouennaises ou encore briançonnaises, une Coupe semble un rêve tout à fait accessible cette saison. Le public dijonnais ne demande pas mieux !

Cécile Cretin

 

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom          Naissance    cm  kg  Club formateur     Club & Ch 2010/11  MJ   Min   Moy.  Pén
 1 SOPKO Ramon         06/04/1981  170  80         (Slovaque)  Briançon   FRA-1   39  2307   2,39   2'
22 PINGRIT Joffrey     06/03/1986  174  78  Besançon           Mulhouse   FRA-2   10         3,39   0'

Défenseurs

N° NOM Prénom          Naissance    cm  kg  Club formateur     Club & Ch 2010/11  MJ   B   A Pts   Pén
 2 HARDY Kyle          09/08/1988  174  76         (Canadien)  Bowdoin    NCAAd3  27   9  29  38   61'
 3 MAHIER Quentin      26/09/1993  185  76  Dijon              Dijon U18  FRAcd   22   6   6  12   82'
 5 JARVIS Rob          26/01/1985  188  91         (Canadien)  Dijon      FRA-1   34   5  10  15   26'
 8 MRENA Andrej        03/03/1981  179  80         (Slovaque)  Dijon      FRA-1   34   4   9  13   34'
14 CUSTOSSE Cédric     10/11/1989  172  74  Asnières           Rouen      FRA-1   37   3   6   9   28'
15 BÖRJESSON Fredrik   02/07/1988  181  85          (Suédois)  Huddinge   SUE-3   51  15  21  36   90'
16 QUESSANDIER Benoît  02/12/1985  183  86  Rouen              Épinal     FRA-1   11   1   3   4   16'

Attaquants

N° NOM Prénom          Naissance    cm  kg  Club formateur     Club & Ch 2010/11  MJ   B   A Pts   Pén
 4 DA COSTA Gabriel    21/02/1984  172  76  Dammarie           Dijon      FRA-1    2   0   0   0    0'
 7 CHABERT Loïc        14/10/1991  186  80  Dijon              Dijon 2    FRA-4   10  18   7  25   18'
 9 ARNAUD Mathias      29/12/1986  171  79  Viry               Dijon      FRA-1   30   9  14  23   34'
10 RITZ Nicolas        26/02/1992  178  78  Dijon              Dijon      FRA-1   31   5   7  12   22'
11 DECOCK Thomas       10/08/1986  180  82  Anglet             Dijon      FRA-1   34   8  17  25   28'
12 KEVORKIAN Aram      20/04/1982  172  72  ACBB               Chamonix   FRA-1   37   5  13  18   26'
13 GASCON Martin       28/03/1981  176  67         (Canadien)  Brest      FRA-2   32  38  70 108   20'
17 RIENDEAU Yannick    25/10/1984  176  72         (Canadien)  Dijon      FRA-1   34  19  28  47   42'
18 PAIN Erwan          14/02/1986  178  91  Grenoble           Caen       FRA-1   36  16  11  27   56'
20 DUGAS Stephan       15/07/1977  188  87  Viry               Dijon      FRA-1   31   7   8  15   54'
71 GUTTIG Anthony      30/10/1988  186  75  Dijon              Dijon      FRA-1   27  11   9  20   24'

Entraîneur : Jarmo Tolvanen (55 ans).

Départs : Mojmir Bozik (G, Nantes, FRA-3), Andy Foliot (G, arrêt), Rob Dmytruk (D, 8+11), Michael Steiner (D, 3+9, Grenoble), Peter Strapaty (D, 0+4, Mladost Zagreb, CRO), Branislav Kvetan (D, 4+7, Guildford, GBR-2), Loïc Sadoun (A, 13+19, Reims, FRA-2), Miroslav Kristin (A, 6+12, Bordeaux, FRA-2), Peter Trokan (A, 6+5, Puigcerdà, ESP).

 

Revoir la présentation 2010/11

 

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