Morzine-Avoriaz affronte la crise en toute transparence

 

Il n'y a pas de honte à devoir traverser une période de vaches maigres. L'important est de s'y préparer à temps et d'affronter la vérité en face. Le Hockey Club Morzine-Avoriaz a joué franc-jeu avec ses membres et n'a rien caché de ses difficultés. Les deux atouts mis en avant lors de la progression du club - les partenaires privés et les dirigeants bénévoles - trouvent leurs limites. Bien que la région soit riche, l'union sacrée du tissu économique local ne s'est pas encore réalisée, et le partenariat sportif est souvent le premier poste sacrifié en temps de crise. Et pour ce qui est des structures du club, en pratique, le manager Jérôme Baud s'occupe de beaucoup de choses et ne trouve pas toujours à déléguer.

La tendance à réduire la voilure, déjà perceptible depuis deux ans, est encore plus nette, puisque la politique affichée est de faire des économies sur la masse salariale sans affecter le reste du club. Ce n'est pas le moment de toucher à un hockey mineur au moment même où les progrès s'y font sentir. Les jeunes Morzinois sont en effet devenus champions des Alpes dans la catégorie des moins de 13 ans, un titre régional qu'ils n'avaient plus obtenu depuis 1982 : ils avaient alors remporté également le titre de champion de France qui existait encore chez les benjamins. Cette victoire a été confirmée par la troisième place des moins de 11 ans et semble dénoter que les récents succès de l'équipe-fanion a eu des répercussions positives sur les petites catégories. C'est la fameuse théorie de la "vitrine" qui peut être la locomotive d'un club. Sauf qu'à Morzine-Avoriaz, on n'en reste pas qu'aux discours creux : les faits sont là pour appuyer la théorie. L'impulsion est lancée, il reste maintenant à conserver cet élan. Il ne sert plus à rien de rajouter des guirlandes dans la vitrine, et il est plus important d'être conscient de l'état des stocks dans l'arrière-boutique.

Du tout-français au tout-changé

L'an passé, ladite "vitrine" s'était parée de bleu-blanc-rouge et se donnait encore des allures prestigieuses avec sa cohorte d'internationaux. Beaucoup doutaient qu'un effectif de joueurs français confirmés soit réellement d'un si bon rapport qualité-prix pour un club recherchant des économies. Les joueurs eux-mêmes n'étaient pas si convaincus par l'idée de se passer totalement de collègues étrangers.

Il y a du moins une chose qu'on ne peut pas reprocher au HCMA depuis son arrivée en Ligue Magnus : c'est de ne pas essayer. Pour le 100% français, ce sera donc comme pour le reste. Il a donc tenté, il a vu, et il en est revenu. Il a conclu qu'il n'y retrouvait pas ses petits. Le problème n'est pas tant dans la prise en compte des internationaux dans le calcul de la masse salariale et des aides fédérales (l'épineuse question s'est résolue au printemps) que dans le simple point de vue de la comptabilité sportive. En effet, l'équipe 2008/09 a fini la saison régulière avec 25 points en 26 matches, le plus faible total depuis la promotion des Pingouins en Ligue Magnus (33, 31, 45, 33), et surtout le premier bilan "négatif".

Les séparations se sont donc faites assez naturellement. D'un côté, la volonté affichée de réduire une masse salariale devenue trop importante pour les moyens actuels du club ; de l'autre, des joueurs qui arrivaient à un stade de leur carrière où ils pensaient à leur reconversion (les frères Rozenthal, qui ont quitté la Magnus pour la D2) et/ou étaient titillés par l'idée de rentrer "à la maison" : Luc Tardif à Rouen, Nicolas Pousset à Neuilly-sur-Marne, Laurent Gras et l'entraîneur Stéphane Gros à Chamonix. La plupart des joueurs, ayant parfaitement compris la situation, ont résilié d'eux-mêmes leurs contrats en cours, en bonne intelligence. Ils ont apprécié la transparence des dirigeants. Et si les départs ont finalement été plus nombreux que prévu, c'est que les jeunes qui avaient décidé dans un premier temps de rester (Trabichet, Hascoët) se sont finalement vus proposer des challenges intéressants ailleurs.

Immonen en garant de la continuité

Un processus "naturel" qui a tout de même de grandes conséquences. Si le HCMA n'était qu'à moitié satisfait de la saison écoulée, il a tout de même terminé à une huitième place tout à fait convenable. Une position qu'il sera très difficile de maintenir avec un effectif renouvelé aux trois quarts et une moyenne d'âge extrêmement faible, inférieure à 23 ans.

C'est dire l'importance du grand homme d'expérience de cette nouvelle équipe, Santeri Immonen. Le Finlandais doit être à la fois la clé de voûte de la défense, le leader, le tacticien et le symbole du club. Beaucoup de responsabilités pour un seul homme, plus encore qu'à Neuilly-sur-Marne où il n'était pas plus entouré en défense mais où il pouvait se concentrer uniquement sur le jeu.

Pour autant, le choix d'Immonen était l'évidence même. Dans les bouleversements de l'intersaison, plus que tout autre, c'est le départ de Stéphane Gros qui marque la fin d'un cycle. Sans l'entraîneur qui a amené les Pingouins en Magnus, après six années plus riches en succès qu'en échecs, il fallait trouver un certain garant de la continuité. Or, Immonen a servi d'adjoint à Gros en 2007/08, et il se présente comme un successeur naturel. Il est le seul qui connaisse assez bien à la fois la maison et le hockey en général, ayant traversé une longue carrière avec des entraîneurs prestigieux (voir son interview).

Le plus dur était de le convaincre, car Immonen était également tenté par l'idée de rester à Neuilly et de jouer ainsi une saison de plus avec son ami Nicolas Pousset, connu à Morzine. Mais il avait également la volonté de se reconvertir comme entraîneur, et cela, seuls les Pingouins pouvaient le lui offrir.

Immonen est respecté et admiré par les Morzinois car il est arrivé au moment de la promotion en Ligue Magnus, en même temps que Christian Elian, l'autre trentenaire de l'équipe, présent sans interruption depuis lors. Avec Mathieu Jestin, le seul des joueurs arrivés l'été passé qui se sera finalement installé, ils forment un noyau défensif éprouvé en Ligue Magnus, ce qui est essentiel dans un contexte aussi changeant.

Chez les nouveaux, Billy Bezeau est celui qui présente le moins d'incertitudes. Il s'agit d'un défenseur bien bâti et doté de bonnes statistiques offensives, qui devrait jouer les premiers rôles en supériorité numérique. La motivation de l'Acadien n'est pas à mettre en doute : cela fait plusieurs années qu'il rêve de traverser l'Atlantique, et il s'était inscrit à l'université de Moncton uniquement en attendant de décrocher enfin un contrat pro.

Comment Suderman s'adaptera-t-il ?

Matt Suderman en revanche pose plus de questions. Pour cet habitué du Midwest américain, le dépaysement sera total. Heureusement qu'il jouait dans un maillot rouge, jaune et noir avec les Arizona Sundogs, ce sera son seul repère familier à Morzine ! Son seul rapport avec la Ligue Magnus jusqu'ici, c'est qu'il a brièvement côtoyé Carl Mallette dans un camp NHL, puisque les deux joueurs ont été draftés par les Atlanta Thrashers. Un point commun qui ne signifie pas qu'ils ont un talent comparable, loin de là. Suderman a attiré l'attention des recruteurs à cause de son énorme gabarit (1m93 pour 108 kilos).

Ce type de profil connaît généralement de gros problèmes d'adaptation en Europe. Le point positif, c'est que Suderman n'a pas bâti sa réputation en infligeant des mises en échec "à la limite". Si c'était le cas, il lui serait presque impossible de se mettre en conformité avec l'arbitrage français. Son impressionnante collection de pénalités, il la doit à une raison bien plus prosaïque : il a participé à 32 bagarres lors de ses 3 dernières saisons professionnelles nord-américaines (UHL et CHL). Ce genre d'occupation est très éloignée de nos mœurs, mais elle est sans doute plus facile à réformer que des gestes de jeu proprement dits : il suffit de bien lui expliquer ce qui se fait et ce qui ne se fait pas dans nos contrées. Mais il faut le faire le plus tôt possible, et malheureusement Suderman sera la dernière recrue à arriver fin août, alors que la préparation est déjà bien entamée.

Il est nécessaire qu'il soit bien briefé, car les Pingouins auront forcément besoin de l'impact physique de Suderman sur la glace. Contrairement à ce que ses statistiques peuvent faire croire, le Canadien était loin de tenir un rôle marginal chez les Arizona Sundogs, champions de CHL en 2008. S'il n'était pas un joueur offensif, il était toujours en première ligne dans les tâches purement défensives, en particulier en infériorité numérique.

Les deux autres nouveaux arrières en sont aussi à leur première expérience à l'étranger, mais la transition de style de jeu devrait être moins difficile en arrivant des pays nordiques. Il y aura par contre une marche de niveau car ils n'arrivent pas de divisions reluisantes.

Alexander Hogstad, qui a lui aussi un total de pénalités gonflé par des méconduites, jouait un rôle relativement important dans une équipe de Helsingborg un peu démunie, bonne dernière de son groupe en Division 1 suédoise (troisième niveau) et finalement reléguée. Il était aligné en supériorité numérique et a même parfois joué en attaque quand l'effectif battait de l'aile.

Le dernier défenseur Kim Virtanen n'a jamais joué qu'en junior dans son club d'Ässät Pori. Si son père Janne Virtanen avait fait carrière à Ässät comme centre malgré ses 171 cm, son fils n'a jamais eu sa chance en senior malgré trois centimètres de plus. Il s'est contenté d'être le capitaine des juniors, avec beaucoup de toucher mais un gabarit handicapant au poste d'arrière... même si un certain Immonen a prouvé que cela ne fait pas tout. Processus d'identification entre l'entraîneur et son joueur, qui font exactement la même taille ?

On comprend qu'il faudra se tourner vers Suderman pour faire le ménage devant Guillaume Richard, la seule bonne surprise de la dernière saison du Mont-Blanc. Le jeune gardien a été engagé comme titulaire "officiel", une première dans sa carrière. Il devra prêter attention à la concurrence de Greg Blais, un gardien fréquentant plutôt des divisions inférieures. Blais avait alterné le bon et le moins bon lors de la demi-saison qu'il avait passée à Gap avant de partir au mois de janvier pour retourner en Angleterre auprès de son fils nouveau-né.

Enfin du réalisme offensif ?

Pour l'attaque, c'est la bouteille à l'encre puisque tout ou presque est à refaire. Mickaël Brodin est le seul joueur à être demeuré par rapport à la saison dernière, si l'on excepte les jeunes Loïc Gaydon et Théophile Mourin qui restaient jusqu'ici sur le banc. Et encore, alors qu'il espérait du temps de jeu cette année, Loïc Gaydon, qui entraîne aussi les petites catégories, s'est blessé aux ligaments en amical contre Villard-de-Lans. On ne le reverra pas de sitôt.

Efforçons-nous donc de faire un tri dans le nouvel assemblage hétéroclite d'attaquants. Commençons par le plus reconnaissable, Matt Puntureri, qui a porté toute la saison dernière une phénoménale moustache à la Salvador Dali. Même une star au visage aussi tape-à-l'œil n'aura pas aidé la médiatisation de l'EPHL, une ligue pro nord-américaine qui n'aura existé qu'une seule saison, avec trois équipes et demi... Auteur d'un but par match, dont le but en prolongation qui a envoyé son équipe en finale, Puntureri a donc remporté le "titre" le plus éphémère qui soit. À côté de ces fugitives apparitions et disparitions de ligues, les oscillations de masse salariale sont une peccadille...

Autre buteur, l'ailier Nicolas d'Aoust. Après deux saisons à cent points en junior A, il s'est tout de suite imposé comme le meneur de l'Université Concordia de Montréal en devenant le dixième marqueur de la moitié est du championnat universitaire canadien. Son jeu direct à la cage et son lancer puissant sont particulièrement attendus dans une équipe morzinoise qui a connu de gros problèmes offensifs la saison dernière.

Con-cré-ti-ser, cela doit être le nouveau mot d'ordre, et il ne vaut pas que pour les Nord-Américains. Le Suédois Erik Hjalmarsson possède une référence très intéressante par sa proximité avec la Magnus : il était en 2008 le meilleur marqueur de Stjernen dans le championnat norvégien, devant l'ancien défenseur morzinois Johan Olsson. Il est ensuite parti au Danemark, encore dans un club de bas de tableau, la lanterne rouge Herlev, avec laquelle il a peu joué à cause d'une blessure au genou. Lorsque ce club s'est débarrassé de ses meilleurs joueurs, il s'est recasé en Angleterre, où il a vite retrouvé la forme : énergique, travailleur, Hjalmarsson avait tout pour plaire à Coventry avec son attitude agressive et son goût des mises en échec. Coventry, vous avez dit Coventry ? Tiens, tiens, mais cela rappelle des bons souvenirs, tout ça ! C'est de là que venaient Evan Cheverie et Dan Welch il y a trois ans, et si Hjalmarsson suit les traces des moteurs de la meilleure saison de l'histoire du club, cela promet...

L'autre Suédois se dissimule sous un nom finlandais : Antti Koponen, formé à Södertälje, a joué sept saisons d'Allsvenskan avec Nyköping, dont trois aux côtés de Santeri Immonen qui est devenu son grand ami. Forcément, quand l'entraîneur connaît personnellement une recrue, cela offre beaucoup plus de garanties que des Nord-Américains recrutés par l'intermède d'une agence. Cette intimité peut permettre de ne pas répéter l'échec des deux précédentes expériences de Koponen à l'étranger : avec Stjernen, lui aussi, alors qu'il était encore un peu jeune, puis à Essen en Allemagne où il avait été testé en novembre pour remplacer un blessé, recalé après deux semaines d'essai par manque de condition physique.

Derrière ces quatre attaquants majeurs, les deux Finlandais apparaissent plus comme des joueurs de complément, faute de posséder de références sérieuses en senior. Et pourtant... Il y a là dessous des destins contrariés.

Le cap difficile du passage en senior

Dans la génération 1987 d'Ässät, le club de Pori, il y avait deux joueurs dominants. Le premier, Jesse Joensuu, avait fait ses premiers pas en équipe première à seulement 16 ans et vient de faire ses débuts en NHL en mars dernier. Le second, Mika Halava, tout aussi doué techniquement mais avec quinze centimètres de moins, n'a jamais eu sa chance avec les seniors. International finlandais chez les moins de 16 ans puis moins de 18 ans, il a doucement glissé vers l'oubli. Lorsqu'il n'était plus d'âge junior, faute d'intégrer l'équipe première en SM-liiga, il a tenté sa chance en Mestis avec le KooKoo. Après cinq matches de préparation (1 but), on lui a annoncé que l'essai n'était pas concluant. De junior prometteur, Halava n'était alors plus rien, une fois passée la barre des 20 ans. Il a pourtant de bonnes mains, un excellent patinage, et est aussi capable de donner de bonnes mises en échec malgré son petit gabarit. C'est un problème classique de tempérament : le cas typique du joueur naturellement supérieur chez les juniors qui n'est pas arrivé à aborder le jeu de façon plus modeste chez les "grands".

Son nouveau collègue Niko Toivonen a vécu un destin parallèle, en partie seulement. Il était capitaine des juniors du HIFK Helsinki, quinzième marqueur du championnat à sa dernière année junior, mais n'avait lui non plus jamais été intégré avec les pros. Lui aussi a alors tenté un essai en Mestis (au Jukurit), et lui aussi l'a raté. Mais plutôt que de rester sur cet échec, il a retrouvé un club, quitte que cela soit en quatrième division suédoise. Cela ressemble bien à ce centre de caractère, au jeu agressif. Pour l'un comme pour l'autre, la proposition morzinoise est évidemment une excellente chance de lancer leur carrière senior.

Cette opportunité, c'est aussi ce que recherchent deux jeunes joueurs français à la recherche de temps de jeu. Il n'y a pas qu'en Finlande que le cap junior/senior est difficile... Romain Bonnefond, ancien capitaine des espoirs grenoblois, a été engagé à Strasbourg avec initialement une place de titulaire, mais il l'a perdue en fin de saison au profit de Julien Burgert. Le quart de finale contre son ancienne équipe, il l'a donc vécu cloué sur le banc. Même topo pour Fabien Seebach qui a vécu une saison frustrante : il a moins marqué en junior et Stéphane Barin lui accordait peu de temps de jeu en senior. Il a donc pris la décision de quitter Villard-de-Lans où il évoluait depuis neuf ans. Sur le plan offensif, ses qualités devraient s'exprimer avec plus de glace. On peut compter sur le nouveau capitaine Mickaël Brodin pour encadrer ces deux jeunes.

Les trois clés de la saison

Si cette équipe n'a pas un immense prestige sur le papier, la plupart des recrues ont un point commun : elles ont tout à prouver et ont une volonté de réussir après des parcours plus ou moins chaotiques. À l'exception de Hjalmarsson et - dans un environnement très différent - de Suderman, les nouveaux venus n'ont jamais joué dans un championnat de ce niveau. Ils abattent donc une carte déterminante pour la suite de leur carrière. L'envie doit compenser le manque de métier de cet effectif. On aurait tort de condamner d'avance Morzine au bas de tableau, car l'enthousiasme juvénile est par définition imprévisible.

Il y aura trois clés à la saison morzinoise. Premièrement, que Guillaume Richard se montre constant dans la peau d'un gardien titulaire. Deuxièmement, que Matt Suderman canalise ses atavismes pugilistiques afin de rester patrouiller dans sa zone. Troisièmement, que l'attaque ne subisse pas d'autre blessure que celle de Gaydon, car la profondeur de banc y est limitée. Si ces trois conditions sont réunies, les Pingouins peuvent surprendre.

Marc Branchu (photo de Matt Puntureri : rockhoppinnow.com)

 

PS : le problème de profondeur offensive semble réglé par l'arrivée tardive du centre Johan Älgekrans, considété en Suède comme un bon joueur d'Allsvenskan pendant cinq saisons avec Huddinge, avant de s'expatrier en Norvège (champion 2008) puis au Danemark.

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom          Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2008/09  MJ   Min   Moy.  Pén
35 BLAIS Greg          18/08/1980  180  79  (Brit.-Canadien)  Bergen      NOR-2  19         4,13
29 RICHARD Guillaume   29/07/1987  174  76  Anglet            Mont-Blanc  FRA-1  19  1029   4,20   2'

Défenseurs

N° NOM Prénom          Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2008/09  MJ   B   A Pts   Pén
72 BEZEAU Billy        17/11/1986  184  90        (Canadien)  U. Moncton   CIS   27   4  14  18   36'
16 ELIAN Christian     29/06/1978  186  88  Gap               Morzine     FRA-1  40   1   2   3   30'
 2 HOGSTAD Alexander   12/12/1985  182  82         (Suédois)  Helsingborg SUE-3  36   5   6  11   96'
 6 IMMONEN Santeri     29/07/1972  174  75      (Finlandais)  Neuilly/M.  FRA-1  36   7  16  23   18'
12 JESTIN Mathieu      14/04/1983  178  74  Angers            Morzine     FRA-1  40   0  13  13   38'
 5 SUDERMAN Matt       27/01/1983  193 108        (Canadien)  Arizona      CHL   58   2   9  11  141'
77 VIRTANEN Kim        07/07/1988  174  70      (Finlandais)  Ässät Pori  FINjr  52   6  15  21   56'

Attaquants

N° NOM Prénom          Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2008/09  MJ   B   A Pts   Pén
   ÄLGEKRANS Johan     25/10/1978  179  85         (Suédois)  Herlev      DAN-1  45   8  23  31   59'
62 BONNEFOND Romain    26/11/1987  168  70  Roanne            Strasbourg  FRA-1  37   1   4   5    0'
10 BRODIN Mickaël      16/09/1982  177  87  FV Paris          Morzine     FRA-1  40  11  12  23  106'
22 D'AOUST Nicolas     01/09/1987  179  81        (Canadien)  Concordia    CIS   31  15  21  36   36'
14 GAYDON Loïc         01/02/1986  183  85  Morzine           Morzine     FRA-1  37   1   0   1    6'
91 HALAVA Mika         20/05/1987  177  75      (Finlandais)  ----------- saison blanche -----------
59 HJALMARSSON Erik    26/07/1983  180  87         (Suédois)  Herlev      DAN-1  12   3   6   9  127'
                                                              Coventry    GBR-1  27  13  15  28   21'
11 KOPONEN Antti       09/08/1981  179  79         (Suédois)  Nyköping    SUE-3  34  18  22  40   22'
 9 MOURIN Théophile    05/08/1990  169  62  Morzine           Morzine     FRA-1  33   0   0   0    0'
44 PUNTURERI Matt      17/06/1985  181  90       (Américain)  Twin City   SPHL   33  14  12  26   10'
                                                              Jersey      EPHL   27  26  21  47   13'
15 SEEBACH Fabien      05/12/1987           L'Alpe d'Huez     Villard     FRA-1  26   1   1   2    0'
                                                              Villard U22 FRAjr  18   5  22  27   12'
19 TOIVONEN Niko       18/04/1987  179  92      (Finlandais)  Alvesta     SUE-4  29  13  21  34   37'

Entraîneur : Santeri Immonen (37 ans).

Partis : Stéphane Gros (entraîneur, Chamonix), Jonathan Zwikel (A, Rouen, 15+27), Nicolas Pousset (D, Neuilly, 3+25), Luc Tardif (A, Rouen, 15+14), François Rozenthal (A, Dunkerque, 21+26), Mathieu Mille (D, Dijon, 7+19), Nicolas Motreff (A, Brest, 0+2), Cyril Trabichet (A, Strasbourg, 5+5), Arnaud Hascoët (A, Dijon, 12+9), Maurice Rozenthal (A, Toulouse, 16+33), Courally (G, Cergy, 177' et 3,73), Hardy (Dijon, 2243' et 3,53), Julien Lebey (A, Caen, 5+5), Maxime Michaud (D, Kungälv, SUE-3, 0+1), Laurent Gras (A, Chamonix, 18+16), Dieude-Fauvel (D, Chamonix, 4+10).

 

Revoir la présentation 2008/09

 

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