Épinal ne perd pas le nord

 

Conjuguer ambitions et raison, c'est un défi permanent pour le plus petit budget autoproclamé du championnat. C'est d'autant plus vrai au sortir d'une campagne mémorable, marquée d'une sixième place historique et de coups d'éclats retentissants. Du coup, l'ICE a redéfini sa place dans la hiérarchie, ce sixième rang promis depuis quelques années mais jamais atteint, faute d'avoir su exploiter tout son potentiel. Pourtant, le club vosgien touche là ses limites. Difficile d'espérer davantage sportivement, la profondeur de banc étant trop restreinte. Financièrement aussi, où le mot d'ordre reste inchangé depuis des lustres. Et pour cause, le hockey spinalien n'a que trop souffert de crises de croissance dans son passé.

À l'heure où les autres sports collectifs locaux sont dans le creux de la vague, le hockey, lui, envisage sereinement sa septième saison consécutive parmi l'élite. Le "record" du début des années 80 (de 1982 à 1984) est battu depuis longtemps, ce qui souligne les progrès réalisés jusqu'ici en matière de gestion financière. À l'heure où certains traînent de belles "casseroles" (comme Tours) ou souffrent de coupes budgétaires (Morzine-Avoriaz, Mont-Blanc, Briançon...), l'ICE garde la même ligne de conduite. Forcément appréciable par les temps qui courent même si un litige avec l'URSSAF est encore d'actualité. La passion reste également présente au travers d'un public enthousiaste.

Quelques changements dans la continuité

Épinal souffre toutefois d'infrastructures vieillissantes. Bien sûr, Poissompré reste indissociable du hockey spinalien mais accuse, au fil des ans, les outrages du temps. On peut disserter longtemps sur la charpente vermoulue, la qualité très précaire de l'isolation et d'une glace fatiguée. Reste que cet outil de travail n'est pas spécialement le point fort du club surtout qu'en terme de sécurité, Poissompré n'est définitivement pas le Pérou. La pose de balustrades sur la longueur attenante aux gradins pour éviter un huis clos l'hiver dernier (histoire d'adoucir la note après les incidents du match de Strasbourg) est l'arbre qui cache la forêt. Mais tout ça est plutôt du ressort d'une municipalité n'ayant "pas les moyens" d'entreprendre des rénovations intérieures si l'on en croit le Député-Maire Michel Heinrich. Car la patinoire a quand même subi un sérieux lifting côté parking, à deux pas d'une médiathèque flambant neuve.

Un autre ravalement de façade, d'ordre symbolique celui-là, est également dans l'air avec la "modernisation" du logo et l'arrivée de nouvelles couleurs pour les maillots. Le verdict sera dévoilé le 4 septembre lors d'une présentation officielle en forme de soirée privée entre partenaires et invités triés sur le volet.

Des départs crève-cœur...

L'argent étant le nerf de la guerre, restait à affronter l'épreuve du renouvellement des contrats. Le président Maurice annonçait "réduire la voilure". On le sait tous, sa marge de manœuvre reste étroite et avant tout dictée par la quête immuable du sacro-saint rapport qualité / prix.

Si les spéculations sont allées bon train, plusieurs cas étaient réglés d'avance. Ceux des Caicco, Väre et autres Paulson, pour qui rempiler n'a jamais été d'actualité. Idem pour Alexander Sundqvist, plutôt convaincant dans son registre défensif mais pressenti partant de longue date.

Sans parler d'Ilpo Salmivirta. Là encore, la formidable saison du Finlandais l'exposait à toutes les convoitises et son profil polyvalent était fort prisé, notamment du côté de Rouen. Son opportunisme devant la cage, sa fibre de col-bleu et son gabarit en faisaient un vrai "renard des slots", où il gravitait avec une belle efficacité. Avec ses déviations, ses écrans et ses rebonds, le jeu de puissance tournait à plein régime. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si son absence coïncida avec le passage à vide observé de décembre à janvier.

Si la perte d'Ilpo Salmivirta laisse un vide énorme, celle de Stéphane Gervais est du même tonneau. Son slap puissant en faisait le bras armé du jeu de puissance et une rampe de lancement idéale pour des attaquants dotés d'une bonne vitesse d'exécution, comme Plch ou encore Simko. Ceux-ci devront pourtant faire le deuil du Canadien, qui s'est engagé à Briançon. Du coup Luciano Basile s'en frotte les mains. Et pour cause : le voilà en possession d'un sniper qui dégaine plus vite que son ombre. Les Diables rouges sont d'ailleurs bien placés pour le savoir !

Avec ces deux pertes, c'est tout un pan de l'attaque qui était à reconstruire. Avec celle de Shawn Allard, c'est une philosophie qui s'éteint. Le Canadien avait-il compris qu'il ne ferait pas de vieux os lorsqu'il s'adressa solennellement au public sitôt l'élimination prononcée en mars dernier ? Cela avait tout du discours d'adieu. Une émotion toujours aussi forte trois mois plus tard, lors de son "pot de départ" organisé à Poissompré.

Allard a toujours exprimé son désir de poursuivre le travail mené depuis maintenant deux ans, en étroite collaboration avec le hockey mineur. Il souhaitait même s'inscrire dans la durée à Épinal, une ville à laquelle il s'était attaché, où étaient ses projets. En attendant d'être fixé sur son sort, le Canadien a même mis la main à la pâte du côté de Lausanne, où officie son ami Terry Yake. Une pige dans les coulisses du LHC, où il vécut de l'intérieur ces barrages de promotion/relégation perdus de peu face à Bienne.

Le Canadien a appris sur le tas son métier de coach. Malgré une bonne volonté manifeste, Allard a dû affronter les promesses changeantes de certains de ses compatriotes. Justin Vienneau et Sébastien Centomo ne sont pas près d'effacer les vieux clichés collant à la peau des "girouettes" venues d'outre-Atlantique ! S'il avait gagné au grattage avec Gervais (qui restera d'ailleurs comme son meilleur coup), il n'a pas eu la main aussi heureuse dans ses paris l'an passé.

L'enthousiasme est une qualité première de Shawn Allard mais la meilleure volonté du monde n'a pu cacher des choix tactiques parfois douteux. Certes, les rotations n'offraient guère d'alternatives, mais accorder un quelconque crédit à Caicco ou des Ilic en situation spéciale, c'était fort de café ! On ne s'attardera pas davantage sur sa logique d'alternance des gardiens, nécessaire sur le fond mais terriblement maladroite dans la forme. Mieux vaut se souvenir d'un bilan exceptionnel qui ne fera pas l'oublier de sitôt. Alors, officiellement trop cher le gaillard... ou officieusement devenu trop encombrant ? Choisis ton camp camarade...

... et d'inévitables comparaisons

Ne dit-on pas que l'histoire est un éternel recommencement ? La nomination de Tommy Andersson, le successeur de Shawn Allard au poste d'entraîneur, rappelle fatalement celle de Joakim Nilsson quatre ans plus tôt. À la différence qu'Andersson, "d'égales compétences" avec Allard, "mais moins cher" que le Canadien (si l'on se fie au discours présidentiel), présente un tout autre profil. Celui d'un ex-défenseur international, passé par Timrå et Mora dans les années 70 avant d'entraîner quatre ans en Elitserien. Originaire de Sundsvall, le sexagénaire s'est ensuite rangé des voitures avant de "replonger" comme assistant-coach en 2007/08. Direction la Série A et Brunico, où jouait alors son fils Daniel Olsson. S'il n'officiait plus qu'à un niveau très modeste (au cinquième échelon national) Andersson incarne avant tout l'expérience et, comme tout Suédois qui se respecte, insistera forcément sur la rigueur défensive. L'avenir dira s'il saura fédérer ses troupes et, surtout, s'il disposera bien d'une réelle marge de manœuvre. Car le Suédois veut marquer son territoire.

Cela passait par l'arrivée d'un nouveau gardien, Henrik Tojkander. Pour Stanislav Petrik, sa septième année au club s'augure avec une nouvelle concurrence. Oublié Eero Väre, qui avait créé une émulation nouvelle, même si l'absence de hiérarchie a divisé par deux son temps de glace habituel. Avec ses réflexes étonnants, Petrik reste une bonne garantie devant le filet malgré quelques passages à vides et des buts "évitables". Pour sa première expérience à l'étranger, le Finlandais Eero Väre avait connu une adaptation difficile. S'il prit de l'assurance au fil des matchs, il n'a jamais su changer son image, celle d'un gardien renfermé sur lui-même. Si Väre n'avait pas la constance requise pour devenir indiscuté, il en est peut-être autrement de son successeur venu du froid. Là encore, tout sera question d'état d'esprit car on prête à Henrik Tojkander un mental solide, un bon sens de l'anticipation et la pratique efficace du style papillon. Le Suédois est également présenté comme un solide régulateur de rebonds, ce qui changerait de Väre. Reste désormais à gérer au mieux les ego et ne pas répéter les erreurs de la saison passée, en établissant notamment une vraie hiérarchie.

Cela passait aussi par l'arrivée d'une nouvelle rotation défensive, le Finlandais Niko Mäntylä. Ce "stay-at-home defenceman", plus pénalisé qu'on ne veuille le croire (avec une pointe à 92' il y a deux ans) est un pur produit du Kiekko-Vantaa et renforce une base solide, composée de Peter Slovak, Fabien Leroy et Benoît Quessandier. Sixième saison au club pour Slovak, toujours très sobre et qui devrait encore assurer une couverture efficace. Il retrouvera Leroy, qui reste un bon placement malgré quelques approximations, notamment dans ses relances. Avec son physique et son slap puissant (mais peu précis), le Picard n'est pas passé inaperçu. Dans un environnement moins exigeant qu'à Amiens, Leroy s'est fait une bonne place sur le deuxième bloc aux côtés d'un Quessandier venu chercher davantage de responsabilités. L'ex-Rouennais a même pris du galon après des Mondiaux réussis et démontré qu'Épinal n'était pas forcément une voie de garage.

Comme les filières nordiques ont maintenant pignon sur rue, c'est de Finlande qu'est venu le remplaçant supposé de Gervais. Mais encore fallait-il dénicher un défenseur offensif de son calibre pour ne pas trop perdre au change. C'est dire les attentes pesant sur Jan Hagelberg, qui était un temps pressenti pour rejoindre le club de Keski-Uusimaa (évoluant au troisième niveau finlandais) et dont l'arrivée dans les Vosges était conditionnée par certains impératifs financiers. Officiellement présenté comme un "artificier" en supériorité numérique, il valait 21 points l'an passé dans une petite cylindrée de Mestis, ce qui explique son ratio (-10). Les comparaisons avec son prédécesseur seront inévitables mais si Gervais a mis la barre très haut, le Finlandais a d'autres arguments à faire valoir.

Le retour de Jussi Haapasaari s'apparente à une promesse tenue pour le blondinet, qui s'est ressourcé trois ans au pays avant de revenir sur les terres de ses exploits. Le moins qu'on puisse dire avec lui, c'est qu'on ne s'aventure pas en terrain inconnu. Avec sa vivacité et sa propension à accélérer le jeu (ce qui fait toujours merveille dans le championnat de France), Haapasaari est un danger permanent. Buteur plein de sang-froid, particulièrement en verve lors des playoffs 2006 de Ligue Magnus, le Finlandais est un passeur-né et sait aussi se retrousser les manches pour s'adapter à toutes les situations. Pour preuve, il était encore le meilleur compteur du Kiekko-Vantaa l'an passé.

Entre ce petit gabarit et la Cité des Images, c'est une belle histoire, commencée voilà dix ans déjà. Bien sûr, quelques parenthèses l'auront éloigné de Poissompré mais personne ici ne l'a oublié. Le Finlandais fut la coqueluche du public quatre années durant et présente l'avantage indéniable de bien connaître le microcosme spinalien, d'autant qu'il sera de nouveau associé à Guillaume Chassard, comme en 2005/06. Ce dernier avait émis le souhait de se consacrer pleinement à son activité professionnelle, devenue de plus en plus dure à concilier avec la compétition de haut niveau. Un emploi du temps assoupli lui permettra toutefois de se consacrer davantage au hockey. La cheville ouvrière flanquée du numéro 77 retrouvera peut-être toute son efficacité offensive. Rappelons qu'en 2007/08, Chassard avait signé une saison faste à 25 buts.

Tomi Karlsson, le troisième larron, n'a quant à lui pas pu aligner de telles stats l'hiver dernier. Et pour cause, le Finlandais a joué l'essentiel de sa saison en SM-liiga à Hämeenlinna. C'est déjà une référence en soi, même si Karlsson y a évidemment tenu un rôle confidentiel sur la checking-line du HPK. Pour le reste, cet attaquant de 29 ans a déjà bien roulé sa bosse en Mestis et devrait facilement s'accorder à la vivacité d'Haapasaari. Comme son profil le suggère, Karlsson est attendu - ou du moins espéré - dans un registre proche d'Ilpo Salmivirta. Il lui faudra donc être au four et au moulin et faire preuve d'opportunisme devant la cage. Mais comme le Finlandais jouit d'une bonne réputation, l'optimisme est de mise. Ce qui rend cette deuxième ligne d'autant plus prometteuse...

Une triplette slave... mais toujours pas de troiisième ligne ?

Malgré ces chamboulements, l'ICE peut toujours compter sur une poignée de valeurs sûres fidèles au poste. C'est-là qu'entrent en piste Plch, Petrak et Simko, trois individualités qui font maintenant partie des meubles et restent les principales garantes de la production offensive. C'est bien connu mais l'intelligence de jeu et la technique supérieure de Jan Plch lui valent une cible dans le dos (ou sur les poignets...), ce qui ne l'empêche pas d'assurer le pointage avec une constance métronomique. Tête pensante du jeu de puissance, le Slovaque sait aussi se faire oublier et il se murmure toutefois que cette campagne serait sa dernière...

Michal Petrak est lui un centre avant tout travailleur, pas toujours très créatif mais bonifié par les automatismes façonnés depuis trois ans avec Jan Plch. Accrocheur et donc sujet aux pénalités (103' sur l'ensemble de la saison), il devrait retrouver sa place sur la ligne de parade après l'intermède d'Alexander Sundqvist l'an passé. Reste le cas Jan Simko. Explosif lorsqu'il utilise ses qualités à bon escient, le Slovaque n'est jamais à l'abri d'un excès d'individualisme. S'il n'a pas son pareil pour exploiter les espaces, ce puncheur manque reste un gaspilleur invétéré de breakaways. Assez productif malgré tout, ce qui en dit long sur un potentiel entrevu par séquences, comme à l'automne passé... avant que le naturel ne revienne au galop !

Les points forts spinaliens résident donc dans cette ossature, qui a permis au club de franchir un cap l'an passé. Mais voilà, en dépit de toutes ces certitudes, il sera difficile de faire mieux, compte tenu d'une profondeur de banc limitée. C'est le lot des clubs dits modestes, et Épinal ne déroge pas à la règle. Si elle dispose de deux blocs de qualité équivalente, théoriquement capables d'assurer dans toutes les situations, l'ICE est souvent freinée par la faiblesse de sa troisième phalange. L'an passé encore, aucun de ses membres (exception faite de Tarik Chipaux) n'avait le costume assez grand pour assumer un rôle consistant en Ligue Magnus. Un constat peut-être cruel, mais réaliste.

Col-bleu par excellence, Chipaux est donc celui qui jouit de la plus grande considération. Le Belfortain formé à Ajoie va au charbon et compense son petit gabarit par une abnégation constante, notamment en forechecking. Ce gratteur est mieux qu'un second couteau et l'a démontré par quelques buts inscrits l'an passé. Il n'en fut pas de même pour Erwan Agostini, car la transition entre l'élite et son antichambre ne fut pas évidente à assimiler. Discret, cet ancien de la pépinière rouennaise devra à nouveau endosser l'habit du role-player et évoluer dans l'ombre.

Reste Guillaume Papelier, le "dernier des Mohicans" avec Guillaume Chassard, l'autre "rescapé" d'une génération autrefois prometteuse et lancée voilà une quinzaine d'années. Depuis, Papelier a fait du chemin mais cet ex-international junior a souffert de la concurrence interne puis étrangère et tiendra un rôle avant tout symbolique. L'obscur Ryan Caicco, une "trouvaille" d'Allard, sera facilement oublié. L'Italo-Canadien était le genre de gaillard qui se contentait de peu, mais resta inapte à toute forme de responsabilités. Sauf qu'Allard le privilégia au détriment d'Anthony Pernot. S'il n'a eu droit qu'aux miettes, ce jeune du cru a su en profiter au maximum en démontrant beaucoup de culot dans ses présences malgré son petit gabarit. Pernot n'obtiendra probablement jamais sa chance et espère la saisir de l'autre côté de la ligne bleue des Vosges, pour le retour des Scorpions en division 1. Enfin, Kévin Benchabane fait son retour après deux années passées à Toulouse en division 2, mais devrait surtout faire banquette à l'instar des Nathan Ganz et autres Anthony Rapenne. Le Villardien César Lefranc était pressenti pour entraîner les plus petits mais seul le jeune Yvan Charpentier sera en charge du hockey mineur, complétant au besoin l'effectif.

Perspectives

Avec les départs de Gervais et Salmivirta, le powerplay se voit amputé de nombreuses propriétés (puissance de shoot, présence dans le slot, automatismes...) et devra trouver des alternatives pour reconstituer une phalange efficace. La créativité qui a longtemps fait défaut au second bloc du jeu de puissance sera fournie par Jussi Haapasaari alors que Tomi Karlsson a tout pour plaire slot. Contrairement à Stéphane Gervais, Jan Hagelberg est un défenseur de formation. Si son instinct offensif devrait être moins prononcé, il lui faudra assumer un rôle crucial en supériorité numérique. Quant à Niko Mäntylä, il sera surtout attendu pour son travail de sape.

Il faudra donc que la "greffe" nordique prenne même si, contrairement à l'an passé, l'ICE part avec moins d'incertitudes dans son recrutement, bouclé en un temps record. D'ordinaire, tout était réglé dans la deuxième quinzaine d'août, voire au début du mois de septembre. Pas avant.

Sur le papier, la filière finlandaise paraît prometteuse et la défense a gagné en profondeur, en consistance. Reste à Tommy Andersson de trouver les bonnes combinaisons défensives et à faire le choix qui s'impose entre Lionel Simon et Borislav Ilic pour (enfin) couvrir les arrières d'une troisième ligne trop souvent vulnérable dans sa configuration "habituelle". Le coach suédois devra également gérer la discipline, un domaine où l'ICE a fait des progrès significatifs l'an passé. L'attaque, elle, misera sur deux lignes complémentaires, portées par de fortes individualités friandes de jeu rapides et technique. Avec Jan Plch dans les parages, l'exploit individuel n'est jamais très loin.

Si tous les paramètres concordent et si la mayonnaise prend, les Dauphins pourraient encore faire parler d'eux malgré l'adversité promise par ses concurrents directs. Ils pourront d'ailleurs se jauger à trois reprises avec l'un d'entre eux, Strasbourg, lors d'une double confrontation aller-retour et dans le cadre d'un tournoi à Colmar qui réunira également les Allemands de Fribourg-en-Brisgau (2e Bundesliga) et les imprévisibles GCK Lions (LNB). Un format en trois jours, à l'extérieur de surcroît, qui permettra de tisser les premiers liens du collectif et de favoriser l'intégration des nouveaux venus. La venue des Young Sprinters de Neuchâtel (LNB) et deux rencontres face à d'autres Suisses, ceux de Franches-Montagnes (1re ligue), peaufineront une copieuse pré-saison.

Quoi qu'il en soit, et même si l'effet de surprise ne jouera plus, Épinal dispose d'un potentiel le classant au rang des outsiders. Voire plus si affinités...

Jérémie Dubief

 

 

Effectif :

Gardiens

NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Chpt 2008/09  MJ  Min.   Moy.  Pén
PETRIK Stanislav     04/08/1977  178  75       (Slovaque)   Épinal       FRA-1   18  1030   3,96   2'
TOJKANDER Henrik     30/01/1982  180  91        (Suédois)   Nybro        SUE-2   23  1383   3,47   0'

Défenseurs

NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Chpt 2008/09  MJ   B   A Pts   Pén
HAGELBERG Jan        29/08/1985  175  78     (Finlandais)   HeKi Heinola FIN-2   43   7  14  21   38'
ILIC Borislav        13/03/1981  188  93      (Fra/Serbe)   Épinal       FRA-1   32   0   0   0   40'
LEROY Fabien         02/06/1984  190  83  Amiens            Épinal       FRA-1   28   4   5   9   45'
MÄNTYLÄ Niko         27/10/1986  182  87     (Finlandais)   K-Vantaa     FIN-2   44   2   4   6   30'
QUESSANDIER Benoît   02/12/1985  181  75  Rouen             Épinal       FRA-1   26   4   2   6   66' 
SIMON Lionel         18/09/1980  181  78  Grenoble          Épinal       FRA-1   32   0   3   3   18'
SLOVAK Peter         29/11/1977  175  80       (Slovaque)   Épinal       FRA-1   31   1  10  11   32'

Attaquants

NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Chpt 2008/09  MJ   B   A Pts   Pén
AGOSTINI Erwan       14/03/1988  178  70  Franconville      Épinal       FRA-1   28   0   2   2    6'
BENCHABANE Kévin     08/10/1988  182  68  Épinal            Toulouse     FRA-3   21   2   1   3    4'
CHASSARD Guillaume   21/11/1977  184  78  Épinal            Épinal       FRA-1   32  11  24  35   36'
CHIPAUX Tarik        08/08/1987  175  69  Belfort           Épinal       FRA-1   32   3   1   4   30' 
GANZ Nathan          31/05/1991  176  77  Épinal            Épinal       FRA-1    7   0   0   0    0'
HAAPASAARI Jussi     23/07/1978  173  75     (Finlandais)   K-Vantaa     FIN-2   39  13  25  38   20'
KARLSSON Tomi        21/03/1980  183  86     (Finlandais)   Hämeenlinna  FIN-1   35   1   0   1    8'
                                                            Lempäälä     FIN-2    4   1   2   3    6'
                                                            Joensuu      FIN-2    6   2   4   6    6'
PAPELIER Guillaume   06/02/1979  175  70  Épinal            Épinal       FRA-1   29   3   2   5   10'
PETRAK Michal        12/05/1983  186  85        (Tchèque)   Épinal       FRA-1   30  14  32  46   93'
PLCH Jan             16/08/1974  182  80       (Slovaque)   Épinal       FRA-1   32  24  36  60   22'
SIMKO Jan            13/12/1978  184  82       (Slovaque)   Épinal       FRA-1   30  14  19  33   16'

Entraîneur : Tommy Andersson (60 ans, arrivant de Tövas, SUE-5).

Partis : Allard (entraîneur), Väre (920', 4,04), Gervais (Briançon, 12+24), Salmivirta (Rouen, 21+16), Paulson (0+0), Caicco (2+4), Sundqvist (9+10), Pernot (Mulhouse, 0+0), Joly (Amnéville, 0+0).

 

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