Épinal, tenue correcte exigée

 

Après une saison d'apprentissage au plus haut niveau et un recrutement assez prometteur, on s'accordait à dire qu'Épinal possédait un potentiel pouvant lui permettre de jouer les trouble-fête dans la Ligue Magnus première édition. Manquant d'étanchéité à l'arrière dès sa mise à l'eau, le navire spinalien n'aura pourtant jamais trouvé ses marques, naviguant à vue toute la saison et échappant de peu au naufrage. Le contingent présentait un certain déséquilibre entre une défense courant d'air et une attaque où quelques grosses individualités auront déçu. Entre un Daniel Goneau espéré comme étant l'attaquant-vedette de cette cuvée 2004/05, mais dont la propension à cumuler les pénalités et les solides mises en échec n'aura eu d'égal qu'une certaine passivité dans le cours du jeu, et un Mihail Kozlov peu inspiré, en passant par des recrues défensives tchèques de petit calibre, l'ICE n'aura pas vraiment réussi son casting.

Des avaries pas si passagères (malchance, fébrilité chronique, malaise tactique...) et une concurrence toujours plus accrue dans cette Ligue Magnus sont d'autres raisons de cette défaillance vécue comme une véritable purgatoire par une grande partie du public spinalien. Voyant son discours s'échoir dans les vestiaires, l'entraîneur Raphaël Marciano a transmis le flambeau à son prédécesseur Jan Reindl pour tenter de colmater les brèches.

Parti subitement à l'orée de la saison 2000/01, Reindl, reconverti depuis comme intermédiaire dans le recrutement tchèque de l'ICE, a repris en main un groupe désuni pour des derniers mois de compétition décisifs en vue d'un maintien acquis à l'arrachée aux dépens de Clermontois en sursis, mais qui sera resté longtemps incertain avant l'entame de la poule de relégation. La mission de sauvetage fut donc réussie, mais qu'elle a paru loin cette belle soirée de septembre où les Dauphins d'Épinal s'étaient offert le scalp du champion en titre amiénois. La flamme d'espoir engendrée par ce match-référence se sera par la suite lentement consumée, au rythme des premières désillusions automnales...

Sur le chemin qui mène à la rédemption et à la reconquête de son public (petite baisse des affluences avec 800 spectateurs de moyenne en 2005 contre environ 1100 pour l'exercice 2003/04), l'IC Épinal s'est en premier lieu attaché à reconduire ses joueurs-clés, les Chassard, Petrik, Trebaticky et autres Sejna, avant d'entamer ses manśuvres - fort habilement il faut le reconnaître - sur le marché des transferts.

Mais au-delà de l'aspect sportif, ce sont avant tout les finances du club qui poussent avant tout à l'optimisme, l'IC Épinal étant l'un des rares clubs de Ligue Magnus à être validé sans réserves, et par conséquent à ne pas avoir connu de soucis financiers lors de cet été meurtrier. La gestion rigoureuse du président Claude Maurice permet ainsi à l'ICE de faire office d'élève exemplaire dans ce domaine.

Petrik doit rester magique

On retrouvera donc le même duo devant le filet. Privé de véritable concurrence, titulaire indiscuté et indiscutable, le gardien-étoile Stanislav Petrik a connu à l'image de l'équipe une saison plutôt délicate, ne reproduisant pas toujours ses superbes performances passées. Trop souvent livré à lui-même, miné moralement par les contre-performances à répétition, Petrik n'a pu à lui seul maintenir le navire à flots, malgré ses nombreux efforts, alors que sa doublure, l'ancien Chamoniard Franck Constantin, n'a que rarement tâté les glaces de Ligue Magnus, si ce n'est pour suppléer Stan Petrik une fois les carottes cuites et même parfois trop cuites.

Souvent mise en cause ces dernières années, la gestion des gardiens de but n'aura pas été totalement irréprochable. Gageons que cette fois-ci, le staff technique ait plus de clairvoyance dans ses choix afin de soulager au mieux l'emblématique cerbère slovaque, qui entame-là sa troisième saison sur les bords de la Moselle.

Une défense à bâtir

Pour retrouver pleinement la confiance, Stan Petrik devra impérativement être bien secondé par sa défense, lui qui a trop souvent été abandonné à son sort ces deux dernières années.

C'est dans cette optique qu'est arrivé d'Anglet (via Tours où il a disputé les play-offs en temps que joker médical) Lubomir Duda. Réputé pour ses qualités défensives, le Slovaque aura pour mission première de stabiliser et rassurer une base arrière souvent fébrile à Épinal. Estimé au pays basque, Duda peut en outre apporter, à l'instar de Milan Sejna, un écot intéressant offensivement, notamment en jeu de puissance, domaine où s'illustrait naguère l'ancien (présent au club depuis septembre 2000) Radoslav Regenda, le clutch-player de la saison 2003/04, qui a vu son contrat prolongé en dépit d'un dernier exercice moyennement convaincant. Plus soupe au lait que jamais et pénalisé par ses excès extra-sportifs, Regenda devra impérativement mettre de l'eau dans son vin car il joue là sa dernière carte.

Ayant certaines aptitudes à évoluer dans un registre offensif, le troisième slovaque de la bande Milan Sejna, le frère du joueur de NHL Peter Sejna, devrait encore apporter beaucoup dans la relance et la construction du jeu. S'il peut également avoir un apport intéressant en supériorité numérique, Milan Sejna devra aussi gagner en rigueur. Et l'arrivée de collègues expérimentés au sein de la défense spinalienne lui sera bénéfique.

De l'expérience, Tobias Åblad en a assurément, lui qui a réalisé un petit tour du monde au cours de sa carrière. Formé à Borås, le blueliner d'1,80 m pour 92 kg a écumé divers clubs de deuxième et troisième division suédoise avant de tenter l'aventure des ligues mineures américaines (East Coast Hockey League) puis d'entamer son parcours européen, accumulant les piges en Allemagne, Finlande, Superleague britannique mais aussi en LNB. Signé ensuite par Amiens en 2000/01, le Suédois débutera la saison avec les Gothiques avant de repartir rapidement aux États-Unis (en West Coast Hockey League cette fois-ci) et de revenir une nouvelle fois sur le Vieux Continent, au Danemark puis en 2002/03 à Mulhouse. Le globe-trotter se fixera une saison en Alsace, cumulant cinq points (2+3) et 83' de pénalités en trente parties. Le solide Åblad évoluait ces deux dernières saisons en Serie A italienne, tout d'abord au Torinovalpe puis chez les Torino Bulls, désengagés de leurs voisins piémontais de Valpellice. Ayant débuté la saison 2004/05 dans son club formateur de Borås, il reviendra donc une seconde fois au pied des Alpes, ne pouvant empêcher la relégation des Suédo-Finlando-Turinois en Serie A2. Tobias Åblad y compilera cinq petits points, ce qui est assez significatif de son modeste rendement offensif en carrière. On l'a compris, Åblad est avant tout un joueur d'engagement physique et de caractère qui prend la place dévolue au départ à l'international tricolore Lilian Prunet, ce dernier déclinant les propositions spinaliennes et préférant retourner dans sa région d'origine, au Mont-Blanc.

Pour compléter l'alignement, on retrouvera également l'ex-Clermontois Lionel Simon, qui fut un temps annoncé à Chamonix. Quittant un pays des volcans d'Auvergne sinistré par la disparition de l'ancienne entité du Clermont Auvergne Hockey Club (qui repartira en D3), Simon, s'il n'est pas un gros réalisateur - trois buts l'an passé avec les Sangliers Arvernes - est un solide travailleur qui devrait apporter un peu de sang neuf et de rigueur à une défense souvent trop tendre par le passé.

Utilisés avec parcimonie, Borislav Ilic - bien que titularisé par défaut en fin de saison passée - et Djamel Zitouni sont d'honnêtes options de remplacement. Appelés par le passé à boucher les trous ou jouer les substituts, ces deux-là ne peuvent raisonnablement s'inscrire comme de véritables solutions défensives, la faute avant tout au manque de confiance et de temps de glace accordés par les dirigeants au cours des années passées. Manquant cruellement d'expérience à ce niveau, Ilic et Zitouni se sont souvent montrés nerveux au cours de leurs présences en jeu, ce qui se ressentait parfois au niveau des indisciplines.

Ayant besoin d'être encadrés par des éléments d'expérience (comme ce fut le cas à l'époque de la D1 pour Djamel Zitouni avec le grand Vladimír Domin), ils se verront peut-être offrir une nouvelle chance par Joakim Nilsson.

Revenu de l'équipe espoir-élite de Mulhouse, Sébastien Geoffroy s'additionnera au contingent défensif.

Une attaque tout feu tout flamme

Depuis deux saisons, le costume de patron de l'attaque n'avait pas vraiment trouvé preneur à Épinal, à l'exception peut-être de Roman Trebaticky. L'ancien des New York Rangers Daniel Goneau n'a jamais pu confirmer les attentes placées en lui et s'adapter au style de la Ligue Magnus, immortalisant son passage par le titre, ô gloire, de joueur le plus pénalisé sur l'ensemble du championnat. Son talent s'exprimera sans doute davantage au sein de la LNAH, la ligue ex-semi-pro québécoise réputée pour son spectacle très physique.

L'autre Canadien, le robuste Steve Gainey, avait lui un profil plus défensif, bien qu'étant capable de choses intéressantes en attaque. Son retour en Amérique du Nord créera un vide que s'évertueront à combler des joueurs du profil de Guillaume Chassard ou de Christophe Ribanelli, les habituels cols bleus de l'équipe.

Pour assurer au mieux le rôle de chasseur de buts, le club s'est tourné en premiers lieu vers un pointeur confirmé de la Ligue Magnus. Après deux saisons assez productives à Clermont, le Québécois Luc Mazerolle, véritable bête noire de l'ICE au cours de ces deux dernières saisons (onze buts, dont deux tours du chapeau, et quatre assistances en huit confrontations), rejoindra donc le camp adverse avec une réputation de buteur à défendre. Poissompré n'a pas oublié.

On comptera donc beaucoup sur le talent de Mazerolle pour garnir les filets adverses mais le remue-ménage estival dû aux finances préoccupantes de certains clubs de Ligue Magnus aura permis à l'ICE de dénicher deux très gros calibres du championnat en la personne de l'attaquant-vétéran angloy David Dostal et de la belle gâchette slovaque Ján Plch.

Figure emblématique de l'Hormadi d'Anglet ces dernières années, Dostal, en rupture du côté de la Barre, a dû se résoudre à quitter la côte basque après sept années de bons et loyaux services avec entre autres une finale perdue face à Rouen en 2001. L'international français semblait dans un premier temps se diriger vers les Scorpions de Mulhouse mais la non-validation des champions de France 2005 l'a poussé à revoir ses plans et à trouver refuge de l'autre côté de la ligne bleue des Vosges. Ainsi Dostal, qui revendique 242 points (102 buts pour 140 assistances) en 200 matchs d'élite sous l'uniforme de l'Hormadi, s'en vient étoffer l'escouade offensive spinalienne, qu'il agrémentera de son expérience, de sa vision du jeu et d'un certain sens du but. Infatigable travailleur dans les deux sens de la patinoire, ce cadre de l'équipe de France, avec qui il a connu toutes les échéances depuis le mondial 2003 de Zagreb, est un joueur complet et charismatique, un leader tout simplement.

De son côté, Ján Plch revendique lui un gros passé en Extraliga slovaque, où il aura fait frémir bien des cordages depuis une dizaine d'années (189 filets en carrière en élite slovaque et 420 points au total !). Ses qualités de réalisateur l'auront entre temps amené à exporter son talent chez le voisin tchèque, pendant deux saisons à Znojmo. Revenu depuis au pays, Plch s'est refait la cerise après une saison "post-Extraliga tchèque" délicate en produisant une jolie fiche de 44 points (dont 12 buts) avec son club formateur de Liptovský Mikulás. La fine lame slovaque avait donc décidé de poursuivre ses pérégrinations chez le nouveau champion de France et d'y découvrir la Coupe Continentale. Que nenni car les déboires des Scorpions de Mulhouse, boutés de la Ligue Magnus, auront offert une nouvelle chance aux dirigeants spinaliens de poursuivre leur pêche miraculeuse en prenant dans leurs filets une autre prise exceptionnelle, une de ces prises dont le talent et la vista peuvent marquer une saison de leur empreinte.

Pour compléter les lignes d'attaque, il leur sera adjoint le Slovaque Ján "Flash" Šimko, réputé pour son patinage très rapide - l'un des plus rapides du championnat - et sa polyvalence. Doté en plus d'un solide gabarit (1,84m pour 82 kg), la torpille Šimko sera une des grandes attractions de cette nouvelle mouture de l'ICE et sera attendu comme le catalyseur de l'attaque spinalienne, rôle rempli jadis avec maestria par un feu follet finlandais nommé Jussi Haapasaari.

Après Karel Kadlec, Josef Drzik et Mihail Kozlov, voilà encore un ancien médaillé "en chocolat" des campagnes spinaliennes - couronnées par deux quatrièmes places en D1 - de 2001 et 2002 à faire son grand retour dans les Vosges après des passages convaincants à Dunkerque (Super 16), Haukat Järvenpää (Mestis) et Stavanger (élite norvégienne) aux côtés de l'ex-buteur bisontin Teemu Kohvakka. Rapide et technique, Haapasaari est nanti d'un gros capital sympathie acquis auprès du public de Poissompré mais devra veiller se montrer plus régulier et productif que son prédécesseur, l'international estonien Maksim Ivanov, pour ne pas rater son come-back comme ont pu le faire en leur temps un Kadlec ou un Kozlov. Mais, connaissant les qualités du bonhomme et le pedigree de ses nouveaux coéquipiers, l'optimisme est de mise.

À leurs côtés, on trouvera bien sûr les emblématiques Chassard et Trebaticky. Auteur d'une saison pleine et courageuse, Guillaume Chassard aura cette fois-ci l'espoir d'être mieux encadré pour optimiser au mieux son potentiel. De son côté, le vieux renard Roman Trebaticky bouclera sans doutes son dernier tour de piste, lui qui avec sa technique et son style particulier a encore montré de fort belles choses l'an passé avec une précision toujours intacte dans ses slaps. Nul doute que le tireur d'élite naturalisé fera encore parler la poudre.

Autre vétéran en fin de carrière, le capitaine Frédéric Dehaëne aura à cśur de se racheter après un exercice 2004/05 cahin-caha. Si les blessures l'épargnent, l'ancien Gothique peut encore rendre de bons services. Très apprécié pour ses qualités de combattant, Christophe Ribanelli sera lui aussi toujours présent. Gratteur de palet le long de la bande et travailleur invétéré, il apportera encore beaucoup à l'équipe dans les deux sens du jeu.

L'ancien centre traditionnel du troisième bloc Anthony Maurice rempile également pour une saison supplémentaire. Pris par ses obligations professionnelles, il fut l'an passé dans l'incapacité de s'entraîner régulièrement avec le groupe, ce qui s'est durement ressenti sur le glaçon mais a conservé envers et contre tout(s) sa place dans l'alignement. Manquant de consistance au cours de ses présences, il fut dépassé dans bien des secteurs du jeu - excepté aux engagements où il a maintenu un taux de réussite satisfaisant - et son maintien dans l'effectif a pu laisser perplexe. Maurice devrait prendre place cette saison sur le quatrième trio, sûrement en compagnie de deux autres joueurs du crû, Papelier et Gavoille.

Guillaume Papelier, infructueusement repositionné à l'arrière à l'automne dernier, a montré lors de ses présences qu'il n'avait rien à envier à certains et avait de l'envie à revendre. Même son de cloche pour Gaétan Gavoille qui n'est pas le dernier à mouiller le maillot et à se battre sur la glace.

Cadet introduit au sein du groupe senior par la force des choses (blessures, suspensions), Jonathan Jorand (18 ans) a montré du cśur et de bonnes choses pour ses quelques passages en jeu. Encore bien juste physiquement et perfectible techniquement, il aura peut-être l'occasion de monter à nouveau sur les glaces de l'élite hexagonale cette saison. Logiquement, Jorand devrait poursuivre son apprentissage au sein de la structure amateur de l'Image Club Épinal en division 3.

"Swedish way of life"

Grande nouveauté ! Pour la première fois, un technicien suédois officiera derrière le banc des Dauphins d'Épinal. Alors qu'aucune véritable information concernant le devenir du poste d'entraîneur ne filtrait durant les premiers mois de l'intersaison, on pouvait légitimement croire que Jan Reindl, revenu dans les Vosges en début d'année, avait de bonnes chances de poursuivre l'aventure dans la Cité des Images. Toutefois, les jours passants et ses absences répétées ne faisaient qu'accentuer les doutes le concernant, d'autant plus qu'un retour définitif à Prague pour ses affaires professionnelles était hautement envisageable.

Le retour de Jan Reindl à ses occupations fut confirmé par la signature du Suédois Joakim Nilsson (44 ans). Un véritable bouleversement pour un club marqué par la continuité qui voit en Nilsson l'opportunité de repartir sur des bases totalement nouvelles.

Son passé de coach l'ayant amené à diriger de modestes formations suédoises de division 1 et 2 mais aussi à coacher chez le voisin danois (dont une saison avec Rungsted qu'il conduira à la victoire de la coupe du Danemark 1999/2000), Joakim Nilsson n'en possède pas moins une réputation de travailleur mais surtout de formateur, ayant également été amené à travailler avec des jeunes (notamment une saison à la tête des juniors-élites de Malmö). C'est donc avec un regard neuf et impartial que le Scandinave découvrira sa nouvelle affectation.

L'IC Épinal a toutes les cartes en main pour ne pas retomber dans ses travers passés. Plus fourni, le contingent défensif apporte de bien meilleures garanties que son devancier alors que le compartiment offensif promet beaucoup.

Si Nilsson parvient à faire jouer ses troupes en rythme et à corriger les défauts habituels du jeu spinalien de ces dernières années (powerplay, collectif, discipline), les quarts de finale seront alors envisageables. Surtout si Petrik reste magique.

Jérémie Dubief

 

PS : Annoncé trop précipitamment dans le groupe spinalien, David Dostal a, après moult tergiversations et hésitations, choisi de tenter une nouvelle expérience au Danemark, à Esbjerg où il rejoindra un contingent d'ex-Mulhousiens expatriés (Lhenry, Vidman, Kiviharju, Eriksson). Le feuilleton de la pré-saison étant désormais clos, l'ICE s'est donc mise en quête d'un remplaçant, d'autant plus que son emblématique capitaine Frédéric Dehaëne ne devrait plus revenir au jeu, la faute à une pubalgie tenace. Ainsi est arrivé un vieux briscard de 31 ans nommé Martin Kotásek, un ailier formé à Zlin ayant roulé sa bosse dans l'Extraliga tchèque pendant une dizaine de saisons. Au total, ce travailleur d'1'81m pour 84 kg revendique 358 parties au plus haut niveau national (156 points et 85 filets). Passé récemment par la Visshaya Liga russe (Molot-Prikamie Perm), et même la ligue élite biélorusse (Dynamo Minsk), Kotásek a fini le précédent exercice en Ekstraklasa polonaise avec le club de Podhale Nowy Targ et se présente comme étant une solide option de remplacement.

 

Départs : Goneau (Chiefs de Laval, LNAH), Gainey, Ševcík, Pospíšil, Ivanov, Kozlov, Ptácek

Arrivées : Nilsson (entraîneur, Västerhaninge, SUE), Šimko (Tours), Duda (Anglet), Haapasaari (Stavanger, NOR), Mazerolle (Clermont-Ferrand), Simon (Clermont-Ferrand), Åblad (Turin, ITA), Dostal (Anglet), Plch (Liptovský Mikuláš, SVK).

Effectif :

Gardiens : Stanislav Petrik (SVK, 27 ans), Franck Constantin (22 ans).

Défenseurs : Tobias Åblad (SUE, 34 ans), Lubomir Duda (SVK, 31 ans), Sébastien Geoffroy (18 ans), Borislav Ilic (FRA/SEM 24 ans), Radoslav Regenda (SVK, 29 ans), Milan Sejna (SVK, 27 ans), Lionel Simon (26 ans), Djamel Zitouni (23 ans).

Attaquants : Guillaume Chassard (27 ans), Frédéric Dehaëne (35 ans), David Dostal (FRA/TCH, 32 ans), Gaétan Gavoille (21 ans), Guillaume Géhin (28 ans), Jussi Haapasaari (FIN, 26 ans), Anthony Maurice (26 ans), Luc Mazerolle (CAN, 24 ans), Guillaume Papelier (26 ans), Ján Plch (SVK, 31 ans), Christophe Ribanelli (27 ans), Roman Trebaticky (SVK/FRA, 35 ans), Jan Šimko (SVK, 26 ans).

Entraîneur : Joakim Nilsson (SUE, 44 ans).

 

 

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