Avril 2017 : anecdotes
Provocations autour d'une sextape
Il n'y a pas qu'en équipe de France de football que les sextapes imprudemment tournées et dévoilées provoquent des remous... Une vidéo des ébats entre Markus Keller (le gardien des Kassel Huskies) et sa petite amie circule depuis plusieurs mois sur internet. Un fait que n'ont pas manqué de noter les supporters de Francfort, le club rival, qui se servaient de ce fait dans leurs provocations verbales.
Mais les limites ont été franchies lors du troisième match de la demi-finale de DEL2 qui a opposé les deux clubs. Le speaker de la patinoire de Francfort, Rüdiger Storch, s'est en effet permis cette introduction douteuse : "notre partenaire Orion présente le gardien des Huskies, Markus Keller". Précisons que le sponsor en question est un distributeur d'articles érotiques... L'entraîneur des visiteurs, Rico Rossi, a exprimé sa façon de penser à Storch à la pause, et Keller lui-même ne décolère toujours pas envers cet officiel (que la ligue a suspendu pour 5 matches dont 4 avec sursis) : "C'était un manque de respect incroyable. La chose ne s'arrêtera pas là. Il y aura une plainte. Nous ferons tout pour que cet homme soit puni."
Demande en mariage aux Mondiaux féminins
La scène s'est produite lors de la première journées des championnats du monde féminins de division IIA, en Corée du sud. À l'issue du match remporté 5-4 par les Pays-Bas devant la Grande-Bretagne, une joueuse de l'équipe gagnante, Cloe Keijzer, s'est agenouillée devant une de ses adversaires, Katie Henry... Il s'agissait en fait de lui demander sa main ! Un hochement de tête plus tard, les deux hockeyeuses se sont embrassées et étreintes. Leur rencontre ne datait évidemment pas de ce tournoi : elles jouent depuis cinq ans dans la même équipe britannique, les Solihull Vixens.
Les citations du mois
"Le fait que l'on n'ait pas réussi à se qualifier rend la tâche beaucoup plus simple dans mon cas. Ça aurait été vraiment dur de ne pas partir ou de trouver un moyen. Ça aurait été une décision vraiment difficile. J'ai rêvé des JO mais je n'ai jamais rêvé de la NHL. Attention, la NHL, ça reste quelque chose d'incroyable, mais faire les Jeux Olympiques, ça reste un rêve, et je pense que je me serais retrouvé en froid avec la ligue parce que je pense que je serais parti aux JO."
Pierre-Édouard Bellemare sur 25stanley.com à propos de la décision de la NHL de ne pas libérer ses joueurs pour les Jeux olympiques.
"Ce serait une bonne idée de se débarrasser des stéréotypes. Il y a encore une perception selon laquelle, par exemple, les Français seraient des losers en hockey. Il faut en finit avec ces idées qui ont une décennie de retard. À l'époque, personne n'auraient pensé que le championnat du monde de hockey sur glace aurait pu être organisé à Paris."
Aleksandr Pavlovich, attaquant international du Bélarus, dans Pressball, à propos des attentes entourant sa propre équipe nationale.
"C'est une génération différente. Dans les années 90, nous avions commencé dans le groupe C. C'est pour cela que nous étions unis de manière subconsciente. Personne ne demandait de conditions, ne se plaignait de blessures ou ne craignait pour un nouveau contrat. Tout le monde voulait participer aux championnats du monde. C'est pour ça que nous sommes montés si vite au Mondial B puis au Mondial A. L'enthousiasme et la ferveur prévalaient. Maintenant, tout est du business. C'est pourquoi il faut changer nos méthodes d'entraînement et de dialogue avec les joueurs."
Július upler, ex-sélectionneur redevenu entraîneur-adjoint de la Slovaquie, pour l'agence TASR.