Juin-juillet 2005 : les citations

 

"Sur Internet il y a quelques passionnés qui, avec seulement quelques infos comme gauche ou droite, l'âge et le gabarit, te sortent tout de suite une liste de candidats, qui est souvent loin d'être fausse. Peut-être pourrais-je utiliser le forum dans la recherche de joueurs. Ils en trouvent plus vite que certains agents..." Karl-Heinz Fliegauf, manager de Francfort, dans Eishockey News.

"À Genève avec McSorley, c'était la Playstation. Il donne les directives et ses joueurs doivent les appliquer sans aucune restriction au risque de se retrouver sur le banc." Pierre-Alain Ançay, dans Top hockey.

"Indépendamment du fait que la Russie accepte ou non le nouvel accord (NHL / IIHF), nous devrions au plus vite adapter notre législation du hockey aux standards du monde civilisé : ouvrir nos comptes, faire des règlements spécifiques et intelligibles. Cela afin que, en cas d'arbitrage d'une juridiction américaine ou canadienne, nous soyons reçus comme un participant normal au procès, et pas comme un sujet incompréhensible d'un pays lointain, même pas capable de formuler normalement sa plainte." Yuri Yakovlev, président du Lokomotiv Yaroslavl, dans Sport Express.

 

Ça balance pas mal à Mulhouse...

(citations parues dans le quotidien L'Alsace)

"Luc Tardif a annoncé à vos confrères de France Bleu Normandie il y a plusieurs semaines qu'il allait faire un exemple avec Mulhouse. [...] Il essaye de marquer son territoire car la Fédération de hockey se profile. [...] Je pense qu'il s'agit d'abord d'un grand coup de bluff." Paul Heyberger, président du HCM.

"Il y a urgence de trouver une solution crédible. Là, on comble une dette par une autre dette, mais le résultat est identique !" Luc Tardif, président de l'Autorité Exécutive du Hockey Français

"Je ne comprends pas. La commission a tout rejeté en bloc, n'a pas du tout pris en considération les éléments nouveaux que nous lui avons fournis cette semaine. Il n'y a eu aucune explication. On nage en plein délire." Paul Heyberger

"Il y a eu un non-respect des engagements. On peut admettre certains écarts qui peuvent apparaître pour l'une ou l'autre raison. Mais là, la somme est phénoménale. Ces décisions font un grand mal au hockey français. Mais si on laisse repartir Mulhouse et Tours, ce sera pire. D'ici dimanche, il faudra que le HCM présente tous les justificatifs et de nouveaux éléments." Luc Tardif

"Aujourd'hui, je pleure pour les joueurs qui se retrouvent sans club, je pleure pour les personnes qui travaillaient pour le HCM et je pleure pour mon sport, le hockey sur glace. [...] À l'arrivée, je suis déçu de la fédé et déçu de mon club." Christer Eriksson, entraîneur du HCM

"Moi, lorsque je suis arrivé, on m'a dit que je prenais en main un club sain, un club qui faisait même du bénéfice. [...] Je peux vous dire que si j'avais eu connaissance de l'état réel des finances, je n'aurais pas pris la présidence." Paul Heyberger

"C'est simple, en deux mois, Heyberger a tout cassé. Pour commencer, il a renégocié les contrats avec les joueurs et leur a imposé pour la plupart des contrats d'image pour pouvoir économiser les charges sociales. Il a passé son été à faire ça au lieu de chercher de la trésorerie. Fin août, il est fièrement venu me montrer son prévisionnel. Là, j'ai compris. [...] À l'arrivée, sur une saison, il a dépensé environ 300 000 euros de plus que moi. Ça ne pouvait pas ne pas sauter aux yeux de la Commission de contrôle. Il a trompé la fédé, l'URSSAF et tout le monde. Malgré cela, il continue d'être arrogant et de se foutre du monde." Claude Bauer, notaire, ex-président du HCM

"Tout ce que je veux dire pour l'instant, c'est que ce n'est pas parce qu'on est notaire qu'on est au-dessus des lois." Paul Heyberger

"C'est loin d'être terminé. S'il faut aller jusqu'aux tribunaux pour régler le litige, j'irai jusqu'aux tribunaux. Mais je ne baisserai pas mon pantalon face à l'AEHF de Luc Tardif. Je ne les laisserai pas détruire notre club." Paul Heyberger

 

Ça balance pas mal à Tours...

(citations parues dans le quotidien La Nouvelle République)

"Les gens voulaient les têtes de Bonneau et de Paillet, ils les ont eues. On s'en va en ayant tout fait, cette semaine, pour que le hockey soit sauvé." Jean-Marie Bonneau, président démissionnaire de l'ASGT.

"Je ne comprends pas comment le club a pu découvrir subitement un déficit de 250 000 €, alors que les dirigeants me reprochaient de ne pas débuter le recrutement quand j'attendais de connaître mon enveloppe, il y a deux mois." Bob Millette, entraîneur de l'ASGT.

"Je ne peux pas arriver à croire que les dirigeants ne connaissaient pas la situation financière du club quand ils ont signé nos contrats. C'est curieux que tout se soit déclaré à partir du moment où Bob Millette a refusé de signer celui du fils du trésorier, Jean-François Paillet. Comme si ce dernier avait tout caché jusque-là, pour se venger ensuite en faisant des révélations qui allaient condamner le club." Philippe Roy, défenseur de l'ASGT.

"Il faut tourner la page et faire en sorte que le hockey continue à Tours. On aurait pu attaquer en justice l'Autorité exécutive du hockey, comme certains nous le conseillaient et comme le fait Mulhouse. Mais pour quel résultat ? De toute façon, il nous faut apurer les comptes." Rémi Delmas, nouveau président de l'ASGT.

 

... et pendant ce temps-là à Strasbourg

"Nous essaierons de monter sportivement l'an passé." Daniel Bourdages, entraîneur de Strasbourg.

Remarquez, avec un budget où les k€ se transforment miraculeusement en M€ - si l'on en croit une coquille que Hockey Archives avait laissé passer, tout est possible...

 

 

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