Nike a présenté ce mois-ci la tenue que portera l'équipe canadienne aux Jeux Olympiques de Turin. Ce nouvel uniforme, qui a coûté quelques millions de dollars à développer, est censé être à la pointe de la technologie et s'être inspiré des maillots réalisés pour Lance Armstrong. Un hockeyeur a-t-il réellement besoin d'autant de perfection aérodynamique qu'un cycliste ? Les créateurs de cette innovation semblent le penser. Ils affirment qu'en réduisant la résistance de l'air de quinze pour cent, les maillots et les bas repensés permettent à un joueur de gagner cinquante centimètres sur un sprint d'une longueur de patinoire. Ce maigre gain dans un cas rare convaincra-t-il les hockeyeurs qui préfèrent des équipements plus amples et le confort avant tout ? L'autre intérêt de ces maillots plus légers et plus près du corps est qu'ils sont plus difficiles à attraper.

Les Tchèques suivent l'exemple de la Suisse, l'unique pays européen à appointer des arbitres professionnels (hors le cas isolé de Petr Chvatal en Allemagne). Trois des quatre candidats à ce poste à plein temps ont été retenus, il s'agit de Radek Husicka, de Martin Smetak et de l'arbitre international Milan Minar.

La ligue suisse, décidée à sévir contre les débordements dans les tribunes, avait pris une mesure largement critiquée en juin dernier. Elle avait voulu sanctionner de deux minutes de pénalité l'équipe dont les supporters allumeraient des fumigènes ou jetteraient des objets sur la glace. Des ricanements et des soupirs avaient accueilli cette décision. On avait fait remarquer que cela ne ferait qu'envenimer les choses, puisque les partisans d'un club pourraient se déguiser en supporters adverses pour obtenir une supériorité numérique pour leur propre équipe ! Ce mélange entre sanctions sportives et sanctions extra-sportives n'aura donc pas lieu, la ligue a fait marche arrière.

"Je m'en moque complètement. Je ne veux même pas savoir ce qui se passe dans cette division que nous voulons quitter au plus vite..." En témoignant déjà de tant de respect à leur égard (dans La Nouvelle République), Bob Millette saura sûrement vite se faire apprécier de ses futurs adversaires de D2.

"Ici, il n'y en a qu'un qui braille et c'est moi." Denis Perez, en prenant par le col son jeune attaquant Julien Lefranc. C'était le premier match à domicile pour le nouvel entraîneur d'Amiens...

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