Richard Král (dont le nom de famille signifie "roi" en français) ne règne pas seulement sur le classement des compteurs de l'Extraliga tchèque devant le jeune nobliau prodige Jiri Hudler, évoqué en ces lieux le mois dernier. Renonçant à son héritage patronymique monarchique, Král s'est en effet également prêté au jeu de la démocratie, puisqu'il a été élu au conseil municipal de sa ville de Trinec.

On a discuté en France de l'initiative prise par Mulhouse d'identifier par un casque spécifique (gris argenté) son meilleur marqueur, copiant ce qui se fait déjà en Suisse. Mais il faut savoir qu'en matière vestimentaire, les Allemands en sont à un tout autre stade. C'est ainsi que, courant décembre, certaines équipes de DEL arborent de nouvelles tenues, dites de Noël, avec flocons de neige, habits rouges de Père Noël et autres décorations d'un bon goût à toute épreuve. Ces maillots spéciaux sont bien sûr une fameuse trouvaille pour augmenter les recettes du merchandising (600 vendus en quelques jours à Iserlohn !). On attend vivement les maillots de Pâques, histoire de montrer plus clairement qu'on prend vraiment les supporters pour des cloches...

Le commentateur radio des matches des Pittsburgh Penguins, Mark Madden, cherchait à lancer un défi impossible à Mario Lemieux. Il a donc déclaré dans son émission qu'il verserait 66 000 dollars à la fondation de Lemieux si celui-ci réussissait à marquer un but directement sur engagement face à Buffalo. Mais il ne fait bon parier avec le n°66, qui ne trône pas pour rien tout en haut du classement des marqueurs de NHL pour un nouveau come-back au sommet. À la cinquante-troisième minute du match, alors que le score était de 2-2, Lemieux était à la mise au jeu adverse et y marquait le but décisif, jetant ensuite un coup d'œil à la tribune de presse où une des personnes présentes était particulièrement estomaquée. Madden a ensuite déclaré : "J'étais si certain d'avoir trouvé un truc où même lui en resterait tout con. Maintenant c'est moi qui ai l'air con. J'espère que les supporters m'aideront à rassembler cette somme."

"Je suis d'une autre génération, je n'ai pas de leçons à donner, mais j'ai joué dans des patinoires découvertes où on était obligé de pelleter la neige avant de commencer un match. Je ne dis pas qu'il faut revenir en arrière, mais si certains pouvaient être moins gâtés... J'ai sous mes ordres des jeunes nés en 1984 qui possèdent une grosse BMW. Une voiture que moi, maintenant, je ne peux pas me payer. Il y a un gigantesque problème de société. Et le hockey est devenu un sport cher, bientôt uniquement à la portée de gens qui en ont les moyens." Mike Lussier, entraîneur-manager-galérien de La Chaux-de-Fonds, dans les colonnes du quotidien neuchâtelois L'Express.

"Les Dragons, c'est deux étages au-dessus. Les deux seuls matches d'Elite que l'on a joués cette année, c'est contre eux." Daniel Maric (entraîneur de Dijon) dans Paris Normandie.

"Nos joueurs se répartissent en trois catégories : les fatigués, les pas en forme, et les blessés." Otto Sykora, manager de Nuremberg.

"J'ai toujours dit que j'aimerais jouer une dernière saison en Europe, peut-être en France ou en Italie, avant de raccrocher mes patins. Je suis allé en vacances là-bas avec ma femme et mes deux plus jeunes enfants au cours des deux dernières années et nous avons adoré ça." Claude Lemieux (37 ans, Phoenix Coyotes, NHL). Si Nice accède au Super 16 en 2004 quand se profilera la grève NHL, ils sauront qui contacter pour venir sur la Baie des Anges...

"Après cette attente dont nous nous serions bien passés, nous n'avions vraiment plus rien à perdre et c'est pourquoi nous avons joué aussi bien." Vincent Lukác, entraîneur de Zilina, vainqueur-surprise (4-3) chez le champion de Slovaquie en titre, le Slovan Bratislava, après avoir failli ne jamais arriver en raison d'une panne de bus, arrêté une heure sur l'autoroute.

"Un derby parfait !" Stéphane Barin, spectateur - car convalescent - du match Krefeld-Düsseldorf (3-2). Il était le seul à penser ça d'une rencontre qui a fait scandale, interrompue pendant vingt minutes le temps d'évacuer la tribune derrière le banc des visiteurs, qui venaient d'être arrosés de bière et de canettes. Passé de Krefeld à Düsseldorf à l'intersaison, l'attaquant canadien Jeff Christian, buteur individualiste aux charges souvent douteuses (qui lui ont valu huit matches de suspension cette saison), en a profité pour déclarer : "Maintenant tout le monde sait pourquoi je ne voulais plus rester à Krefeld." Pour une fois, on ne peut pas lui donner tort, après ce comportement inhabituel et honteux de certains supporters, que les dirigeants du KEV ne se sont même pas donnés la peine de condamner en conférence de presse, ce qui eût été la moindre des choses.

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