Anecdotes : novembre 2000

 

Visite impériale

C'était la grande fête à Mannheim le dimanche 26 novembre. Non pas en raison de l'identité de l'équipe visiteuse, le promu Iserlohn (qui réussira l'exploit de s'imposer chez le favori du championnat 6-5), mais à cause d'un visiteur bien particulier, la légende du hockey allemand Franz Beckenbauer. Celui-ci a commenté le deuxième tiers-temps en direct sur la chaîne Premiere World, dans le cadre d'une opération caritative de lutte contre la leucémie.

Musique, hockey ou catch, il faut choisir

La demi-finale retour de coupe entre Londres et Newcastle a dû être annulée. La décision a été prise seulement une heure et quart avant le coup d'envoi au vu de l'état de la glace, traumatisée par une exhibition de catch organisée la veille au soir. Celle-ci succédait au spectacle Disney on Ice et au chanteur Robbie Williams. Les supporters de Newcastle, qui ont perdu une journée à se déplacer pour rien, ont bien l'intention de réclamer des compensations justifiées, au vu de la légèreté de l'organisation des London Knights (d'autant plus coupable que c'était là le deuxième match de hockey jamais diffusé par Eurosport Grande-Bretagne, qui a dû trouver un programme de remplacement en catastrophe). Pas facile non plus de trouver une date de remplacement, puisque The Who et Britney Spears se produisaient à leur tour. Comme quoi les grandes arenas multifonctions, considérées comme un passage obligé pour l'avenir de ce sport par les Britanniques, ont aussi leurs inconvénients. En fin de compte, le match s'est joué dans la bonne vieille patinoire traditionnelle de Milton Keynes. Morale de l'histoire, Newacstle a gagné et s'est qualifié.

Dehors !

Après avoir exclu le joueur Brendan Yerema, l'arbitre du match Londres - Belfast, Nigel Boniface, a également exclu de la patinoire... l'homme chargé des annonces au micro, Kevin McIntosh ! Nul ne sait ce qu'il a dit au juste, lui prétend qu'il a juste secoué la tête.

Pour que tu gagnes encore...

Le prix de la plume la plus acérée est à remettre ce mois-ci à Chris Stevenson. Si les médias de Toronto ont en général profité de la rivalité entre les deux villes pour relater en long et en large les déboires des Canadiens de Montréal, il a particulièrement appuyé sur un point sensible en faisant remarquer qu'il fallait porter foi aux rumeurs annonçant que Céline Dion ferait partie du consortium qui voudrait reprendre le club. Après tout, n'a-t-elle pas chanté la chanson du film Titanic ?

 

Les phrases du mois

<< Une des choses que j'admire chez lui est qu'il s'agrippe et peut faire n'importe quoi pour gagner un match. Il peut demander 16 pénalités pour crosse non conforme si c'est nécessaire pour gagner. >> Mark Bultje (Sheffield, ex-Londres, le club de Mc Sorley), à propos du nouvel entraîneur de l'équipe de Grande-Bretagne, Chris McSorley.

<< Mieux vaut être une star parmi les clodos qu'un clodo parmi les stars. >> Ce même Chris McSorley, au sujet d'une possible relégation de l'équipe de Grande-Bretagne si elle ne s'appuyait que sur des joueurs du cru.

<< Il y a des joueurs dans cette équipe qui ne veulent pas être ici et qui n'ont pas conscience du maillot qu'ils ont la chance de porter. Cela doit changer. Quant aux supporters, ils ont certes déjà abandonné cette équipe, mais pas le club. Car une religion ne se renie pas si facilement. >> Jacques Demers, ancien entraîneur de Montréal et observateur attentif des déboires des Canadiens.

<< Si c'est ça, le hockey allemand, alors je suis excessivement déçu, car les "accrocher" et "retenir" permanents n'ont rien à faire dans ce sport. [...] Il suffit que M. Kühnhackl (Note : une légende du hockey allemand, recordman de buts en sélection et entraîneur d'Erding) soit derrière le banc pour que l'arbitre ait peur de siffler des pénalités. >> Jari Grönstrand, entraîneur de l'EHC Fribourg, après la victoire 6-3 chez la lanterne rouge Erding en Bundesliga 2.

<< Depuis 1999, les jeux de hockey donnent les effectifs de D1. Je peux vous dire que ça fait quelque chose d'aller dans Epinal et de trouver son nom. [...] Je m'applique à faire de belles passes, du beau jeu. Il y a beaucoup de similitudes avec la réalité et je retrouve des phases de jeu. [...] J'aime assez mettre une raclée à Mulhouse. Parce que ça arrive moins souvent sur la glace (rires). >> Anthony Maurice, Epinal, à propos de la Playstation.

 

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