Un nul bien rude

 

Article du Dauphiné Libéré (1er octobre 2001).

Saint-Gervais - Tours 2-2 (1-2, 0-0, 1-0)
Patinoire de Saint-Gervais, 250 spectateurs. Arbitres : Catarino-Ranzoni-Avavian.
Pénalités : Saint-Gervais 22' ; Tours 18' + 10'.
Buts pour Saint-Gervais : 16'45" Duclos (Berruex, Tollet), 47'10" David (Coutens).
Buts pour Tours : 2'46" Lefrançois (Goldman), 6'31" Stastny (Gleize).

Débordés dans les duels, pressés sur leur cage, les coéquipiers de Montessuit ne peuvent que subir et logiquement encaissent le premier but de la rencontre, conclu imparablement par Lefrançois (2'46). Assommés, les Saint-Gervolains doutent sur la glace et les Tourangeaux empêchent toute velléité offensive. C'est somme toute avec logique que les hommes de Millette inscrivent le second but après un tour de cage du brillant Stastny ex-Clermontois (6'31).

En moins de temps qu'il n'en faut pour s'organiser, les hommes d'Alotto se trouvent menés d'un break. La réaction des Hauts-Savoyards fut rapide et structurée. Le patinage des rouges prit peu à peu le dessus. Au terme d'une action bien orchestrée, Duclos trompe Waddleton et ramène son équipe à une longueur (16'45). Immédiatement après l'engagement, Sarzier condamne Driff, son gardien, à subir un tir de réparation, dont ce dernier se relève victorieux, permettant à son équipe de rentrer au vestiaire avec une seule longueur de retard.

Au retour sur la glace, la domination de Tours reste constante, notamment par un Stastny omniprésent et dribbler inarrêtable qui, à maintes reprises, est bien près de faire la différence. Dans la cage des locaux, Driff réalise un tiers parfait. Tours commence déjà à gérer le score tout en commettant moins de fautes. Du côté de Saint-Gervais, l'étau adverse desserré ne procure guère de situation d'avantage, et si la domination territoriale est réelle, il manque à plusieurs reprises de la chance et de la persévérance au moment de finir, les coéquipiers de Gleize constituant qui plus est un bloc hermétique autour de leur gardien.

A l'entame de la dernière reprise, les hommes d'Alotto semblent prendre les choses en main et imposent leur vitesse de patinage, répondent plus présent aux duels physiques, se battent plus sur tous les palets. C'est ainsi que, bien qu'en infériorité numérique, ils parviennent à égaliser par David (47'10). Les Aigles dominent, mais le bloc défensif mis en place par Millette tient le choc et relance quelques caviars que Supuka et Stastny utilisent suffisamment bien pour obliger Saint-Gervais à une certaine prudence de placement. Au final, le nul est mérité pour Tours qui révèle plus son potentiel qu'il ne l'avait fait face à Epinal.

 

 

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