Championnats du monde 1995

 

Mondial A (à Stockholm et Gävle, Suède)

Les quatre premiers de chaque groupe en quarts de finale, les derniers en barrages pour le maintien.

Groupe A (à Gävle)

23 avril
France - Allemagne 4-0 (2-0,1-0,1-0)
Russie - Italie 4-2 (1-0,0-0,3-2)
24 avril
Allemagne - Italie 1-2 (0-0,1-1,0-1)
Suisse - Canada 3-5 (1-3,2-0,0-2)
25 avril
Canada - France 1-4 (1-3,0-1,0-0)
Russie - Suisse 8-0 (0-0,5-0,3-0)
26 avril
France - Russie 1-3 (0-1,0-1,1-1)
27 avril
Canada - Allemagne 5-2 (1-1,1-0,3-1)
Italie - Suisse 3-2 (0-1,1-1,2-0)
28 avril
Allemagne - Russie 3-6 (1-0,1-5,1-1)
Suisse - France 2-3 (0-1,1-1,1-1)
29 avril
Canada - Italie 2-2 (1-0,0-0,1-2)
30 avril 
Allemagne - Suisse 5-3 (1-0,2-1,2-2)
Russie - Canada 5-4 (2-1,1-1,2-2)
1er mai
Italie - France 5-2 (1-0,2-0,2-2)

Classement : 1 Russie 10, 2 Italie 7, 3 France 6, 4 Canada 5, 5 Allemagne 2, 6 Suisse 0.

La Russie et sa ligne Berezin-Bykov-Khomutov gagne ses cinq rencontres, terminant par un superbe match contre des Canadiens enfin dignes de leur maillot. C'est que l'équipe à la feuille d'érable, privée de ses meilleurs joueurs pour cause de saison de NHL retardée par la grève, avait été jusque là bien décevante, et ne doit sa place en quarts de finale qu'à une composition, de groupe assez facile. L'Allemagne est en effet en fin de cycle, et éprouve les pires difficultés à former une relève. Elle mettra plus de 95 minutes pour inscrire son premier but, grâce à Benoît Doucet (Canadien naturalisé allemand après avoir épousé la fille de Josef Kompalla, fameux arbitre qui notamment officié lors de la série du siècle), qui avait auparavant trouvé quatre fois les poteaux italiens. Ces faiblesses, les Français ont su parfaitement les exploiter pour réussir une compétition presque parfaite, si ce n'est un nouveau faux-pas contre des Italiens, décidément leur bête noire, contre lesquels ils n'arrivent pas suffisamment à se motiver, contrairement aux chocs contre le Canada, par exemple. Les Bleus se qualifient pour la première fois en quart de finale, niveau auxquels les Italiens commencent à s'habituer. Pour les Suisses, accrocheurs contre le Canada et seulement pendant 24 minutes contre les Russes, la descente aux enfers commence.

 

Groupe B (à Stockholm)

23 avril
Suède - Norvège 5-0 (0-0,2-0,3-0)
Finlande - République Tchèque 0-3 (0-1,0-0,0-2)
24 avril
Autriche - États-Unis 2-5 (1-3,0-1,1-1)
25 avril
États-Unis - Norvège 2-1 (2-0,0-0,0-1)
Suède - Finlande 3-6 (1-0,2-3,0-3)
26 avril
République Tchèque - Autriche 5-2 (3-0,0-2,2-0)
Norvège - Finlande 2-5 (0-1,0-2,2-2)
27 avril
République Tchèque - États-Unis 2-4 (0-0,0-2,2-2)
Autriche - Suède 0-5 (0-1,0-1,0-3)
28 avril
États-Unis - Suède 2-2 (1-2,0-0,1-0)
29 avril
Finlande - Autriche 7-2 (4-1,3-0,0-1)
République Tchèque - Norvège 3-1 (1-0,1-1,1-0)
30 avril 
États-Unis - Finlande 4-4 (1-0,3-1,0-3)
Suède - République Tchèque 2-1 (0-1,2-0,0-0)
1er mai
Norvège - Autriche 5-3 (1-1,4-2,0-0)

Classement : 1 États-Unis 8, 2 Finlande 7, 3 Suède 7, 4 République Tchèque 6, 5 Norvège 2, 6 Autriche 0.

Ils avaient eu toutes les peines du monde à assembler une sélection, allant même jusqu'à observer la LNB suisse pour trouver des candidats, avaient assemblé une équipe d'inconnus et arrivaient dans un groupe ardu... Et pourtant, les Américains terminent à la première place, piégeant les Tchèques par des contre-attaques efficaces et une défense solide autour du gardien Jablonski, puis ne cédant rien contre les deux nations nordiques. Grands favoris à domicile, les Suédois subissent une douche glacée contre leurs virevoltants rivaux finlandais, alors qu'ils croyaient avoir le match en main (2-0 après 35 minutes de jeu), mais se ressaisissent avec une belle victoire contre les Tchèques. Norvégiens et Autrichiens observent tout cela de loin, attendant le dernier match, capital pour le maintien, et finalement remporté 5-3 par les Scandinaves.

 

Quarts de finale (à Stockholm)

2 mai
Italie - Suède 0-7 (0-2,0-3,0-2)
Finlande - France 5-0 (0-0,4-0,1-0)
3 mai
Russie - République Tchèque 0-2 (0-1,0-0,0-1)
États-Unis - Canada 1-4 (0-2,0-1,1-1)

Suédois et Finlandais se chargent de rappeler - sèchement - aux Italiens (où l'inexpérimenté Brunetta ne cède sa place dans les cages à Mike Rosati qu'une fois les sept buts encaissés) et aux Français que la suprématie mondiale n'a pas changé de mains. La hiérarchie des phases de poule est démentie puisque les deux équipes premières de leur groupe sont éliminées. La perspective d'affronter les grands méchants Russes a réveillé les Tchèques endormis depuis leur coup d'éclat initial contre la Finlande : Roman Turek blanchit les attaquants russes jusqu'ici si impressionnants, laissant à Kucera et Vejvoda, dans un angle impossible, le soin de parfaire le succès. Quant aux Américains, leur aventure prenait fin contre leurs voisins, deux buts en 50 secondes de DeGray et Jomphe après un quart d'heure de jeu les achevant d'entrée.

 

Demi-finales (le 5 mai à Stockholm)

Suède - Canada 3-2 a.p. (0-0,1-1,1-1,1-0)
République Tchèque - Finlande 0-3 (0-1,0-0,0-2)

Déjà remarqué contre les Américains, le gardien Corey Hirsch contraint les organisateurs suédois à la prolongation. À la neuvième minute de celle-ci, Daniel Andersson soulage enfin le public du Globen. Les Finlandais prennent leur revanche de leur match d'ouverture, battant les Tchèques selon un scénario exactement inversé.

 

Match pour la troisième place (le 6 mai à Stockholm)

République Tchèque - Canada 1-4 (1-1,0-2,0-1)

Compte tenu de l'effectif qu'ils alignaient, ce podium atteint par les Canadiens est une belle victoire.

 

Finale (le 7 mai 1995 à Stockholm)

Suède - Finlande 1-4 (0-1,0-2,1-1)

Les "éternels seconds" finlandais sont enfin champions du monde ! Et ils ne pouvaient rêver meilleur endroit pour conquérir le titre que chez leurs intimidants voisins suédois. Une nouvelle fois, l'équipe locale est prise de vitesse par les éclairs des attaquants finlandais. Ville Peltonen est monumental dans cette finale, réussissant un triplé et se permettant même une assist sur le quatrième but finlandais de Timo Jutila. L'entraîneur qui a conduit la Finlande à ce succès historique n'est autre qu'un... Suédois, Curt Lindström.

La ligne formée par Peltonen du HIFK Helsinki et par le duo du TPS Turku, Saku Koivu (pur joyau de 20 ans en partance pour les Canadiens de Montréal) et Jere Lehtinen, a enchanté ces championnats du monde. Comme aucun d'entre eux n'a plus de vingt-deux ans et qu'ils sont de gabarit relativement modeste, ils gagnent les surnoms "Riri", "Fifi" et "Loulou" (c'est à dire en finlandais "Tupu", "Hupu" et "Lupu").

 

Barrage pour le maintien (le 2 mai à Gävle et le 4 mai à Stockholm)

Autriche - Suisse 4-0 (1-0,3-0,0-0)
Autriche - Suisse 4-4 (2-1,1-1,1-2)

À peine ont-ils retrouvé l'élite que les Suisses, indisciplinés et peu soudés, redescendent en groupe B. L'équipe nationale n'arrive décidément pas à mobiliser les énergies, et il faut attendre désormais l'avènement d'une nouvelle génération pour enfin trouver sa place dans le gotha.

 

 

Meilleurs marqueurs

                             B  A Pts
 1 Andrew McKim        CAN   6  7  13
 2 Ville Peltonen      FIN   6  5  11
 3 Saku Koivu          FIN   5  5  10
 4 Mikael Johansson    SUE   3  6   9
   Andreas Johansson   SUE   3  6   9
 6 Iain Fraser         CAN   2  7   9
 7 Sergueï Berezin     RUS   7  1   0
 8 Jon Morris          USA   3  5   8
 9 Christian Pouget    FRA   2  6   8
10 Raimo Helminen      FIN   1  7   8

Meilleur gardien : Jarmo Myllys (Finlande).

Meilleur défenseur : Christer Olsson (Suède).

Meilleur attaquant : Saku Koivu (Finlande).

Trophée du fair-play : République Tchèque et Suède.

Équipe-type des journalistes : Roman Turek (TCH) ; Timo Jutila (FIN) - Tommy Sjödin (SUE) ; Ville Peltonen (FIN) - Saku Koivu (FIN) - Jere Lehtinen (FIN).

 

 

 

Mondial B (à Bratislava, Slovaquie)

12 avril
Lettonie - Roumanie 18-1 (6-0,7-1,5-0)
Slovaquie - Grande-Bretagne 7-3 (0-1,4-1,3-1)
Pologne - Pays-Bas 8-1 (3-1,2-0,3-0)
Japon - Danemark 1-5 (0-1,1-2,0-2)

13 avril
Roumanie - Grande-Bretagne 2-0 (0-0,2-0,0-0)
Slovaquie - Japon 9-3 (6-0,1-2,2-1)
Pays-Bas - Lettonie 1-6 (0-2,1-2,0-2)
Danemark - Pologne 1-3 (1-2,0-1,0-0)

15 avril
Grande-Bretagne - Pays-Bas 3-2 (1-1,0-1,2-0)
Japon - Roumanie 8-2 (2-1,3-1,3-0)
Slovaquie - Pologne 10-0 (3-0,2-0,5-0)
Lettonie - Danemark 9-2 (2-0,4-0,3-2)

16 avril
Roumanie - Pologne 3-6 (2-1,0-1,1-4)
Pays-Bas - Japon 4-3 (2-1,0-1,2-1)
Slovaquie - Lettonie 4-3 (0-1,2-1,2-1)
Danemark - Grande-Bretagne 9-2 (2-0,4-0,3-2)

18 avril
Lettonie - Pologne 6-2 (1-1,2-1,3-0)
Pays-Bas - Roumanie 5-3 (1-1,2-2,2-0)
Slovaquie - Danemark 6-2 (0-0,3-1,3-1)
Grande-Bretagne - Japon 3-4 (1-1,2-2,0-1)

19 avril
Roumanie - Danemark 4-9 (1-5,1-3,2-1)
Japon - Lettonie 2-15 (0-8,2-3,0-4)
Slovaquie - Pays-Bas 13-4 (3-2,4-0,6-2)
Pologne - Grande-Bretagne 3-4 (1-2,2-1,0-1)

21 avril
Danemark - Pays-Bas 2-3 (0-0,1-2,1-1)
Pologne - Japon 7-5 (3-1,1-1,3-3)
Grande-Bretagne - Lettonie 4-8 (1-3,0-1,3-4)
Slovaquie - Roumanie 11-0 (3-0,4-0,4-0)

Classement (7 matches)

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 Slovaquie         14   7  0  0   60-15  +45
2 Lettonie          12   6  0  1   65-16  +49
3 Pologne            8   4  0  3   29-30  -1
4 Pays-Bas           6   3  0  4   20-38  -18
5 Danemark           6   3  0  4   30-28  +2
6 Japon              4   2  0  5   26-45  -19
7 Grande-Bretagne    4   2  0  5   19-35  -16
8 Roumanie           2   1  0  6   15-57  -42

Entre les nouvelles nations issues de l'éclatement du bloc de l'est et les pays habitués du groupe B, également d'Europe de l'Est, mais qui manquent de moyens pour préserver leur niveau de hockey, la différence est patente. En témoigne le lourd 18-1 d'entrée des Lettons contre la Roumanie, finalement reléguée malgré une réaction d'orgueil face aux Britanniques. La Pologne s'en sort mieux et termine sur le podium, mais encaisse elle aussi dix buts de la part des Slovaques. La compétition se résume ainsi à un duel entre la Lettonie et la Slovaquie. Ces derniers, qui ont prouvé leur valeur mondiale aux JO de Lillehammer et espéraient s'ouvrir une voie royale vers le mondial A, ont trouvé un adversaire coriace. Les Baltes leur mènent la vie dure dans le match au sommet, mais doivent finalement s'incliner.

 

Meilleurs marqueurs

                               B  A Pts
1 Peter Štastný          SVK   8  8  16
2 Aleksandrs Beljavskis  LET   9  6  15
3 Vjaceslavs Fanduls     LET   6  9  15
4 Miroslav Šatan         SVK   7  6  13
5 Leonids Tambijevs      LET   6  6  12

Meilleur gardien : Sergejs Naumovs (Lettonie).

Meilleur défenseur : Lubomír Sekeráš (Slovaquie).

Meilleur attaquant : Peter Štastný (Slovaquie).

Trophée du fair-play : Japon.

Équipe-type : Sergejs Naumovs (LET) ; Lubomír Sekeráš (SVK) - Róbert Švehla (SVK) ; Miroslav Šatan (SVK) - Peter Štastný (SVK) - Róbert Petrovický (SVK).

 

 

 

Mondial C (du 20 au 26 mars 1995 à Sofia, Bulgarie)

Groupe A

Bulgarie - Chine 2-4 (1-2,0-1,1-1)
Chine - Kazakhstan 0-12 (0-4,0-2,0-6)
Bulgarie - Kazakhstan 1-8 (0-2,1-4,0-2)

Classement : 1 Kazakhstan 4, 2 Chine 2, 3 Bulgarie 0.

Groupe B

Estonie - Belarus 1-6 (1-1,0-3,0-2)
Belarus - Slovénie 5-4 (2-0,2-2,1-2)
Slovénie - Estonie 3-6 (1-2,1-4,1-0)

Classement : 1 Belarus 4, 2 Estonie 2, 3 Slovénie 0.

Groupe C

Yougoslavie - Ukraine 3-15 (1-4,1-5,1-6)
Ukraine - Hongrie 9-1 (4-1,3-0,2-0)
Hongrie - Yougoslavie 9-1 (4-0,3-1,2-0)

Classement : 1 Ukraine 4, 2 Hongrie 2, 3 Yougoslavie 0.

 

Poule finale

Ukraine - Kazakhstan 2-2 (0-0,1-2,1-0)
Belarus - Ukraine 3-1 (2-1,1-0,0-0)
Kazakhstan - Belarus 1-2 (1-1,0-0,0-1)*

* le Bélarus est privé des points de la victoire en raison d'un contrôle anti-dopage positif de Ruslan Salei.

Classement : 1 Belarus 2, 2 Kazakhstan 1 (-1), 3 Ukraine 1 (-2).

Les trois plus grandes républiques de l'ex-URSS (hors Russie, bien sûr) se retrouvent face-à-face, et ce sont les Biélorusses qui sont promus en groupe B. Lorsqu'ils fêtent bruyamment leur victoire dans un restaurant, les voisins se plaignent à la police qui amène les hockeyeurs au commissariat et les frappe à terre avec des bâtons. Le scandale remontera au Ministère de l'Intérieur de la Bulgarie...

Poule pour la quatrième place

Hongrie - Chine 3-4 (0-2,1-1,2-1)
Estonie - Hongrie 6-2 (1-0,2-1,3-1)
Chine - Estonie 5-9 (1-2,3-3,1-4)

Classement : 1 Estonie 4, 2 Chine 2, 3 Hongrie 0.

Poule pour la septième place

Yougoslavie - Bulgarie 6-0 (2-0,1-0,3-0)
Slovénie - Yougoslavie 7-3 (1-0,5-1,1-2)
Bulgarie - Slovénie 1-14 (0-6,0-3,1-5)

Classement : 1 Slovénie 4, 2 Yougoslavie 2, 3 Bulgarie 0.

Ce mondial à domicile se transforme en déroute pour les Bulgares, qui ont peut-être raté le coche dès le premier jour contre la Chine. La Yougoslavie (à qui l'IIHF avait permis de faire son retour directement en groupe C1 et non en C2 après la guerre et l'embargo international) et la Bulgarie sont reléguées.

 

Meilleur marqueur : Tomaz Vnuk (Slovénie), 8 points (5 buts, 3 assists).

Meilleur gardien : Vitali Eremeev (Kazakhstan).

Meilleur défenseur : Valeri Shiriaev (Ukraine).

Meilleur attaquant : Andreï Kovaliov (Belarus).

Trophée du fair-play : Hongrie.

Équipe-type : Vitali Eremeïev (KAZ) ; Aleksandr Savitsky (UKR) - Oleg Kovalenko (KAZ) ; Aleksandr Andrievsky (BLR) - Anatoli Maïda (UKR) - Eduard Valiullin (EST).

 

 

 

Mondial C2 (à Johannesburg, Afrique du Sud)

Groupe A (les 21, 22, 24, 26 et 27 mars)

Belgique - Grèce 5-5 (1-2,3-0,1-3)
Espagne - Lituanie 3-4 (0-2,3-1,0-1)
Grèce - Espagne 1-21 (0-7,1-8,0-6)
Belgique - Australie 10-2 (3-1,4-0,3-1)
Lituanie - Belgique 8-2 (3-2,5-0,0-0)
Grèce - Australie 2-10 (1-2,0-4,1-4)
Lituanie - Grèce 20-1 (5-0,5-0,10-1)
Australie - Espagne 2-4 (1-0,1-2,0-2)
Australie - Lituanie 2-8 (0-4,0-2,2-2)
Espagne - Belgique 4-1 (1-0,2-0,1-1)

Classement : 1 Lituanie 8, 2 Espagne 6, 3 Belgique 3, 4 Australie 2, 5 Grèce 1.

Les deux gardiens prévus par l'Australie se blessent, et il faut appeler en urgence la vedette Damian Holland, initialement dispensée de ce tournoi. En attendant son arrivée, c'est le défenseur David Mann qui doit garder les cages contre la Belgique.

Groupe B (les 21, 22, 24, 26 et 27 mars)

Croatie - Nouvelle-Zélande 19-5 (6-3,8-0,5-2)
Afrique du Sud - Corée du Sud 2-8 (0-2,0-4,2-2)
Croatie - Israël 7-2 (2-0,4-0,1-2)
Nouvelle-Zélande - Corée du Sud 0-19 (0-8,0-3,0-8)
Nouvelle-Zélande - Israël 0-12 (0-3,0-4,0-5)
Afrique du Sud - Croatie 1-11 (0-4,1-1,0-6)
Corée du Sud - Israël 7-1 (2-1,3-0,2-0)
Afrique du Sud - Nouvelle-Zélande 3-2 (1-0,2-2,0-0)
Corée du Sud - Croatie 3-4 (0-1,2-0,1-3)
Afrique du Sud - Israël 1-8 (0-3,1-3,0-2)

Classement : 1 Croatie 8, 2 Corée du Sud 6, 3 Israël 4, 4 Afrique du Sud 2, 4 Nouvelle-Zélande 0.

 

Poule finale (les 29 et 30 mars)

Rappel : Espagne - Lituanie 3-4 (0-2,3-1,0-1)
         Corée du Sud - Croatie 3-4 (0-1,2-0,1-3)
Lituanie - Corée du Sud 5-2 (4-2,0-0,1-0)
Croatie - Espagne 6-3 (2-0,1-1,3-2)
Espagne - Corée du Sud 7-5 (2-2,3-2,2-1)
Lituanie - Croatie 3-3 (0-0,0-2,3-1)

Classement : 1 Croatie 5, 2 Lituanie 5, 3 Espagne 2, 4 Corée du Sud 0.

Ex-aequo au nombre de points et à la différence de buts, la Croatie et la Lituanie sont départagés à la meilleure attaque. Avec 13 buts marqués contre 12 aux Baltes, les Croates sont promus en groupe C.

 

Poule pour la cinquième place (les 29 et 30 mars)

Rappel : Belgique - Australie 10-2 (3-1,4-0,3-1)
         Afrique du Sud - Israël 1-8 (0-3,1-3,0-2)
Afrique du Sud - Belgique 1-10 (0-3,0-2,1-5)
Australie - Israël 5-1 (2-0,2-1,1-0)
Afrique du Sud - Australie 6-10 (2-5,4-1,0-4)
Belgique - Israël 2-7 (0-3,1-1,1-3)

Classement : 1 Belgique 4, 2 Israël 4, 3 Australie 4, 4 Afrique du Sud 0.

Départagés à la différence de buts particulière : Belgique +3, Israël +1, Australie -4. Le Belge Joris Peusens marque une assistance contre les Sud-Africains alors qu'il n'a pas encore 16 ans.

 

Match pour la neuvième place (le 30 mars)

Grèce - Nouvelle-Zélande 10-7 (3-2,4-4,3-1)

 

Meilleur marqueur : Gennadij Gorbacev (Croatie), 17 points (12 buts, 5 assists).

Meilleur gardien : Dragutin Ljubic (Croatie).

Meilleur défenseur : Miguel Baldris (Espagne).

Meilleur attaquant : Gennadij Gorbacev (Croatie).

Trophée du fair-play : Afrique du Sud.

 

 

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