France - Autriche (6 novembre 2008)

 

Match international.

Ouverture aux penaltys

L'Autriche, remontée dans l'élite, et la France, sauvée de justesse, pourraient bien se retrouver face-à-face pour le maintien lors des championnats du monde en Suisse en mai prochain. Les deux effectifs ne se rapprochent cependant pas de la même façon de l'équipe-type.

La France a quasiment le même effectif qu'au Mondial de Québec, à part le gardien de NHL Cristobal Huet, le retraité du haut niveau Jeff Bonnard (remplacé par un autre Grenoblois, Antonin Manavian) et les doubles nationaux Bordeleau, Coqueux et Lacroix. Il n'y a qu'un seul débutant, Julien Albert, premier joueur formé à Angers à porter le maillot bleu. Il remplace en effet Damien Fleury, initialement convoqué mais dont la femme accouche.

L'Autriche a une équipe à moitié expérimentale. Confrontée à quelques blessés de renom (Kalt, Welser et l'étoile montante Thomas Raffl), elle en a laissé d'autres au repos, comme Setzinger, les Lukas ou les naturalisés Werenka et Rebek. On donne donc leur chance aux quasi-débutants Paul Schellander, Matthias Iberer (1 match en 2007) et Christoph Ibounig (1 match en 2006) ainsi qu'à un pur débutant de 19 ans, Raphael Herburger.

Ce sont les Bleus qui prennent le meilleur départ. Yorick Treille, devenu cet automne le premier Français à jouer en Extraliga tchèque (Teddy da Costa n'avait joué qu'en Coupe avec le même club de Vitkovice), ouvre logiquement la marque.

En deuxième période, deux secondes après la fin d'une pénalité de Hecquefeuille, Marco Pewal égalise. Mais juste avant la fin du tiers-temps, Laurent Gras profite d'un mauvais changement autrichien pour redonner l'avantage à l'équipe de France.

L'Autriche part très fort en troisième période et ce sont encore les joueurs de Salzbourg qui font la différence : Thomas Koch convertit une belle passe de son partenaire Patrick Harand. Cette troisième période est nettement dominée par les Autrichiens, à la différence de la prolongation où la France mène 6 tirs à 0, notamment à la faveur d'une pénalité contre le rugueux Philippe Lakos.

On passe aux tirs au but et le spécialiste Julien Desrosiers ouvre le bal de la meilleure des façons pour la France. Mais le gardien Bernd Brückler, qui vit l'expérience de la Ligue des Champions avec Espoo, ne laisse plus rien passer, même quand Desrosiers tente sa chance une seconde fois. Lars Bergström a l'audace de renvoyer sur la glace Thomas Koch bien que celui-ci ait manqué sa première tentative, et son capitaine ne le déçoit pas en battant Lhenry pour donner la victoire aux blancs.

Désignés joueurs du match : Yorick Treille pour la France et Roland Kaspitz pour l'Autriche.

 

Commentaires d'après-match (dans L'Équipe et dans le communiqué de la fédération autrichienne)

Pierre Pousse (entraîneur-adjoint de la France) : "On a eu les occasions pour gagner ce match. Mais on n'était pas très percutants, lents en réaction et les Autrichiens nous ont bien contrés. Il faut dire qu'on s'est un peu compliqué la vie en cherchant trop souvent à passer par le centre. On n'a pas assez écarté. Au bout du compte, on n'est pas satisfait de grand-chose."

Giuseppe Mion (manager de l'Autriche) : "Nous étions peu sûrs dans les duels et nous avons mis beaucoup de temps à trouver notre jeu. Au dernier tiers-temps, c'était vraiment parti. Nous étions alors meilleurs dans les duels. Brückler a réussi l'impossible aux penaltys, en arrêtant deux tirs qu'on ne peut normalement pas arrêter."

 

France - Autriche 2-2 (1-0, 1-1, 0-1, 0-0) / 1-2 aux tirs au but

Vendredi 7 novembre 2008 à 16h00 au Jordal Amfi d'Oslo. 213 spectateurs.

Arbitrage de Luca Cassol (ITA) assistés de Pål Garsjø et Joakim Svarstad (NOR).

Pénalités : France 10' (4', 6', 0', 0'), Autriche 8' (4', 2', 0', 2').

Tirs : France 28 (9, 8, 5, 6), Autriche 29 (8, 7, 14, 0).

Évolution du score :

1-0 à 09'06" : Y. Treille

1-1 à 31'30" : Pewal assisté de Kaspitz

2-1 à 39'42" : Gras assisté de S. Treille et Besch

2-2 à 43'09" : Koch assisté de P. Harand

Tirs au but :

France : Desrosiers (réussi), Amar (manqué), Meunier (manqué), Bellemare (manqué), Desrosiers (manqué).

Autriche : Koch (manqué), Pewal (réussi), Kaspitz (manqué), Pewal (manqué), Koch (réussi).

 

France

Gardien : Fabrice Lhenry.

Défenseurs : Baptiste Amar (A, -1) - Vincent Bachet (A, -1) ; Nicolas Besch (2') - Antonin Manavian ; Teddy Trabichet (+1) - Mathieu Mille (+1, 2') ; Thomas Roussel.

Attaquants : François Rozenthal - Damien Raux - Yorick Treille ; Laurent Meunier (C, +1) - Laurent Gras (+1) - Sacha Treille (+1) ; Kévin Hecquefeuille (-1, 2') - Pierre-Édouard Bellemare (-1) - Julien Desrosiers (2') ; Anthoine Lussier - Jonathan Zwikel (-1) - Luc Tardif (2') ; Julien Albert.

Remplaçants : Eddy Ferhi (G).

Autriche

Gardien : Bernd Brückler.

Défenseurs : Florian Iberer (+1) - Martin Oraze (+1) ; Johannes Reichel (-1) - Johannes Kirisits (-1) ; André Lakos (+1) - Patrick Harand (+1, 2') ; Philippe Lakos (A, -1, 4') - Mario Altmann.

Attaquants : Christoph Harand - Thomas Koch (C, 2') - Matthias Trattnig ; Martin Grabher-Meier - Marco Pewal - Roland Kaspitz ; Raphael Herburger - Daniel Oberkofler - Michael Raffl ; Paul Schellander - Matthias Iberer - David Schuller ; Christoph Ibounig.

Remplaçant : Hannes Enzenhofer (G).

 

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