Viry-Châtillon - Avignon (2 février 2008)

 

Match comptant pour la dix-neuvième journée de division 1.

Du sérieux mais pas de précision

Avignon, qui s'est bien replacé en cinquième position à égalité de points avec le quatrième Amnéville, a grand besoin d'une victoire. Viry retrouve sa patinoire après un mois d'absence, du fait de l'inversion du match contre Courbevoie. Compte tenu des résultats des Jets à l'extérieur (zéro point depuis la victoire initiale chez Le Vésinet), cette série de déplacements signifie aussi qu'ils n'ont plus gagné depuis un mois.

Le match commence sous le signe du sérieux tactique avec deux équipes bien en place. La défense locale intercepte tous les palets qui arrivent dans son enclave. Avec quatre lignes qui maintiennent un certain rythme de jeu, Viry renforce sa présence en zone offensive. Mais en face, Mojmir Bozik est le gardien de D1 dont les performances sont les plus régulières. Il montre pourquoi en enchaînant les arrêts avec une mitaine très sûre. Il ne lâche aucun rebond, ou le rattrape aussitôt si jamais cela arrive.

Après une série d'engagements dans leur zone, toujours suivis d'arrêts complets, les Avignonnais repassent à l'attaque, et Yann Morette accroche un d'entre eux derrière sa cage. Cette deuxième supériorité numérique des Castors est tout de suite mise à profit par Damien Ribourg sur un tir de la bleue dévié (0-1, 13'49"). Viry a l'opportunité de jouer deux minutes à cinq contre trois, en deux fois, mais quelques ratés du duo à la ligne bleue Buigues-Jeannette ne permettent pas de s'installer durablement. Bilan du premier tiers : 20 arrêts de Bozik dont la moitié de la mitaine.

Il faut un finisseur pour placer ce palet côté plaque. On sait que ce spécimen existe chez les Jets avec Anthony Kodyjasz, mais la défense avignonnaise l'écarte dans les zones périphériques. Il faut quelqu'un pour lui servir le palet en bonne position. C'est Victor Peduzzi qui lui délivre une passe parfaite au second poteau (1-1, 27'48"). Néanmoins, l'efficacité du jeu de puissance différencie Viry et Avignon ce soir. Cohen commet une obstruction sur Guay pour aider la remontée de palet de Kerneis. En supériorité, le tir de Matthieu Bertrand est rabattu - par la crosse de Jeanbourquin ? - entre les jambières de Larivée (1-2, 36'45"). Deux déviations, deux buts... Viry a encore une occasion de revenir à parité. Mojmir Bozik est devancé par Kevin Ledoux en sortant vers la bande sur sa gauche, et l'attaquant castelvirois remet le palet en retrait vers Cédric Gassiot. Mais ce dernier, pas du tout dans le rythme après avoir manqué plusieurs rencontres, n'arrive pas à reprendre le palet.

En troisième période, Viry commence à commettre des erreurs défensives, avec une relance dans l'axe de Ponticelli, droit sur Carolet qui manque le cadre. Guay fait trébucher Buigues en entrée de zone et Viry se retrouve encore à cinq contre trois pendant plus d'une minute, mais Coté écarte le rebond le plus dangereux et les blancs tuent aussi ces pénalités. Avignon se met même à prendre le contrôle du jeu. Pointet centre de la droite pour Guay à quatre mètres qui tire au-dessus Après une charge contre la bande de Buigues, les visiteurs font le siège de la zone viroise, avec pour tout butin une crosse cassée de Hodon sur un lancer "frappé". Les Jets finissent par partir en contre, et le revers de Kerneis fait se lever une partie du public... mais il n'a fait trembler que l'extérieur du filet.

On entre dans les dix dernières minutes et Viry connaît son dernier temps fort. Tout finit cependant dans la mitaine, les jambières et - trop souvent - le plastron de Bozik. La domination est stérile. Parti en deux contre un avec Damien Ribourg, Georges-Étienne Coté prend le "choix canadien", le tir, mais son compatriote Larivée pare sans mal. Après cette contre-attaque, et a fortiori après une dernière pénalité de Kerneis qui les fait finir à quatre, les Jets ne voient plus le jour.

Ce match a été décevant par son intensité qui n'a cessé de décroître. Les passes ont rarement été précises de part et d'autre, et les tirs ont été nombreux mais rarement décisifs. Viry n'a jamais trouvé la clé d'Andrej Bozik, intimidé par le possible meilleur gardien actuel de division 1.

Compte-rendu signé Marc Branchu

 

Viry-Châtillon - Avignon 1-2 (0-1, 1-1, 0-0)

Samedi 2 février 2007 à 20h30 à la patinoire des Lacs. 392 spectateurs.

Arbitrage de Gilles Durand assisté de Thomas Caillot et Sueva Torribio.

Pénalités : Viry 18' (6', 6', 6'), Avignon 34' (10', 6'+10', 8').

Tirs : Viry 47 (20, 11, 16), Avignon 37 (10, 11, 16).

Évolution du score :

0-1 à 13'49" : D. Ribourg assisté de Guay (sup. num.)

1-1 à 27'48" : Kodyjasz assisté de Peduzzi

1-2 à 36'45" : Bertrand assisté de Becuwe et Jeanbourquin (sup. num.)

 

Viry

Gardien : Francis Larivée [sorti de sa cage de 19'57" à 20'00"].

Défenseurs : Yann Morette - Guillaume Jeannette (A) ; Virgil Ponticelli - Yvan Kerneis ; Jérémy Buigues - Hugo Astic.

Attaquants : Mickaël Marouillat (C) - Cédric Gassiot - Kévin Ledoux (A) ; Victor Peduzzi - Alexis Gautron - Anthony Kodyjasz ; Harond Litim - Mehdi Belhassem - Antoine Cohen ; Romain Costes - Romain Danton - Jimmy Persico.

Remplaçant : Geoffroy Marcon (G).

Avignon

Gardien : Mojmir Bozik.

Défenseurs : Patrick Pommier - Robert Hodon ; Georges-Etienne Coté - Vincent Lacaes (C) ; Adam Kalata ; Rémy Brugier [à 20'00"].

Attaquants : Matthieu Becuwe (A) - Mathieu Bertrand - Gaël Jeanbourquin ; Jean-François Pointet (A) - Jonathan Guay - Guillaume Ribourg ; Aurélien Frasier - Damien Ribourg - Julien Carolet.

Remplaçant : Benoît Maroncelli (G). Absent : Erik Mazuch.

 

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