Épinal - Amiens (17 mars 2006)

 

Quart de finale de Ligue Magnus 2006, match 3.

Une sortie la tête haute

Vaincre ou mourir. Voilà ce qui attend les Spinaliens avant de défier Amiens à domicile pour le compte de la troisième manche de ces quarts de finale. Vaincus in extremis en Picardie mardi soir (4-3 en prolongation), les Dauphins ont connu une soirée "sans " le lendemain, tombant sur un score lourd (5-1) et voyant une avalanche de pénalités leur tomber sur le râble et hypothéquer toutes leurs chances pour ce match.

Transfigurés depuis le début des séries, les Spinaliens, s'ils se présentent sans Jan Simko (blessé contre Morzine-Avoriaz) et Radoslav Regenda (suspendu), ne lâcheront rien et donneront tout pour arracher le gain du match sur leurs terres. Le rêve est à ce prix.

Oeil pour śil

Épinal débute avec envie mais une rapide indiscipline de Shawn Allard (1'24") lance au mieux les Gothiques dans cette troisième manche. Les premières occasions franches sont picardes et Chauvel dans le slot (1'36") ou encore Bachet du poignet (2'27") mettent Petrik à contribution. Les premières minutes sont délicates et la menace gothique semble se préciser mais les Spinaliens, aidés par un bon Petrik, laissent passer l'orage et reprennent du poil de la bête. Si Amiens tente toujours de maintenir ses forces en zone d'attaque, Épinal procède comme à son habitude en contres et Roman Trebaticky, pour un de ses derniers éclats à domicile sous l'uniforme bleu, tente sans succès, après avoir remporté le face-off, de surprendre Antoine Mindjimba (6'20). Un Mindjimba pas totalement serein et gelant la rondelle avec moult difficultés sur le slap de Milan Sejna en supériorité numérique (7'13") alors que Stanislav Petrik lui, ne tremble pas pour enrayer la reprise au centre de Laurent Gras sur une montée de Frantisek Pulscak (7'45"). Désormais bien en place dans la partie, Épinal se présente volontiers devant la cage gardée par Mindjimba, qui laisse encore un rebond non exploité par Haapasaari qui voit sa reprise flirter avec son poteau gauche (9e).

Débridé et ouvert, le jeu parcourt les deux sens du glaçon, sans répit mais Mindjimba se dresse toujours devant les attaquants spinaliens, repoussant de la mitaine l'essai plein axe de Ján Plch (10'51) et le slap "trebatickien" de Roman Trebaticky (11'35"). Sans complexes, les Spinaliens ne sont pas récompensés de leurs efforts et un cinglage malvenu d'Anthony Maurice (13'22") offre une deuxième chance aux Gothiques en supériorité numérique. Opportunité annihilée sans coup férir ou presque par une défensive agressive et bien placée à l'image du jaillissement d'un Martin Kotasek étincelant ce soir. Parti toutes voiles dehors, le Tchèque fait dans un premier temps la différence mais se voit rattrapé puis stoppé à proximité de la cage gardée par Antoine Mindjimba (14e). La défense spinalienne garde les portes closes, gênant visiblement de ternes Amiénois, et Roman Trebaticky, d'un lancer dont il garde jalousement le secret, manque de déjouer Mindjimba d'un tir en hauteur rasant son montant gauche (15'50"). Plus véloces et ne lésinant pas sur les récupérations, les Dauphins multiplient les chances de marquer mais Shawn Allard, échappé en contre-attaque, remonte tout le flanc gauche par la grâce d'une belle combinaison avec Luc Mazerolle, mais choisit d'ignorer son compatriote pour tirer entre les jambières de Mindjimba (16'29").

Si Épinal montre un visage des plus séduisants, Amiens menace, certes plus sporadiquement. Stanislav Petrik met en échec François Rozenthal (16'30") avant de voir la tentative de Laurent Gras raser le poteau droit (18e). Réactions isolées compte tenu des bonnes dispositions montrées par l'ICE et si Jan Plch continue à impressionner son monde, son compère Martin Kotásek, lancé pleins gaz, s'offre un tour de cage non-payé en retour (18'53"). Malgré une dernière poussée de Rozenthal (19'17"), Épinal s'est adjugé aux points le premier acte. Entreprenants, les Dauphins ont bousculé des Gothiques sur la réserve mais n'ont pas bénéficié du concours de dame chance sur certaines actions. Quoiqu'il en soit, les Vosgiens ont prouvé ce soir qu'ils ne lâcheront rien et qu'ils tiennent parfaitement la distance. Encourageant pour la suite !

Dent pour dent

Débuté avec une poignée de minutes de retard, la faute à un trio arbitral réclamant de nouveaux passages de la surfaceuse à cause de la présence - récurrente à Poissompré - de flaques d'eau dans les coins, le tiers médian voit Amiens reprendre vigoureusement les débats. Agissant en contre-attaque, Miroslav Pazak trouve le relais ligne de fond d'Anthony Mortas qui sert Brice Chauvel, idéalement placé dans l'enclave mais dont la reprise, trop écrasée, ne surprend pas Stanislav Petrik (20'30"). Le gardien slovaque des Dauphins détourne de la plaque un nouvel essai de Laurent Gras (21'39") et garde à flot ses couleurs, secouées par une présence quasi-ininterrompue des Gothiques en zone offensive.

Harcelé par Julian Marcos le long de la bande, Ján Plch s'énerve logiquement et se chauffe avec le turbulent attaquant des Gothiques (et lui aussi ex-Spinalien). Résultat des courses, ces deux-là écopent chacun de deux minutes (22'45") pour amener une situation de quatre-contre-quatre. La défense spinalienne fait plutôt bonne figure, se voyant supplée au besoin par un Stanislav Petrik rassurant devant Gras, Sadoun et consorts mais un léger moment d'égarement va conduire Julian Marcos, à peine libéré de son pensum, à s'infiltrer dans la zone pour venir buter sur le cerbère spinalien. Suivant le rebond concédé par Petrik sur sa droite, Marcos tire les marrons du feu dans le cafouillage et place du revers le puck en hauteur ; libérant les siens et assénant un véritable coup de massue sur les casques spinaliens (0-1 à 25'23"). Mis en confiance par l'ouverture du score, les Gothiques poussent et intensifient leur présence. Une nouvelle mise au jeu remportée en zone offensive est ainsi redirigée sur Nicolas Pousset qui, posté côté gauche en entrée de zone, fusille Stanislav Petrik d'un slap instantané (0-2 à 27'12").

Décochant un second uppercut au menton des hockeyeurs spinaliens, Amiens a sonné son adversaire en deux petites minutes et fait fructifier, au contraire de son hôte dans la première période, sa domination de tous les instants. Les Amiénois prennent l'ascendant et Stanislav Petrik n'en finit plus d'endiguer les vagues blanches. Toutefois, les Dauphins ont acquis une qualité depuis quelque temps, celle de ne pas abdiquer. Ainsi, Roman Trebaticky et surtout le maestro Ján Plch s'échappent sur le côté gauche et Plch s'escrime à garder le contrôle du disque au nez et à la barbe de son garde du corps pour distiller un service aux petits oignons à Martin Kotásek, bien placé dans l'axe pour confondre Antoine Mindjimba sur son retour (1-2 à 30'12").

Ravivant la flamme de l'espoir, ce but remet pleinement l'ICE dans le match, au plus grand bonheur du petit millier de spectateurs présents (affluence très modeste en raison du prix élevé du billet, délivré au tarif unique de 14€...). Surpris, Amiens ne baisse pas les bras pour autant et exploite l'excès de zèle spinalien qui conduit Mazerolle en prison (30'25"). Stanislav Petrik enraye en deux temps le slap puissant de Bachet (31'26") et voit l'arbitre venir à son secours en annulant le filet de Miroslav Pazak, lancé sur le côté droit et trouvant le relais de François Rozenthal au second poteau (32'45"). Les deux équipes se rendent coup pour coup, Luc Mazerolle en infiltration (36'04") répondant à la torpille dégoupillée par Miroslav Pazak (34'40") mais aucun des deux "yeux de chats" ne baisse sa vigilance devant son filet. Une obstruction de Peter Janik (38'23") peut permettre aux locaux de finir en beauté le deuxième acte mais leur manque de prises de responsabilités offensives (ça aussi, ce fut récurrent cette saison !) et de lancers en powerplay ne leur permet pas de véritablement menacer Antoine Mindjimba.

Mal embarqués au cours des dix premières minutes, les Spinaliens ont su réagir pour ne compter qu'un but de retard à vingt minutes du terme. Tout reste possible et Épinal, superbe d'abnégation, est assurément loin d'avoir dit son dernier mot.

Coup pour coup

Égaliser, tel est le mot d'ordre et les Dauphins s'y emploient, non sans connaître quelques frayeurs d'entrée de jeu. Après une première incursion de Guillaume Papelier (43e), Tobias Åblad, monté aux avant-postes, est servi dans le slot par ce diable de Ján Plch et épate la galerie d'un mouvement en pivot qui laisse pantois l'arrière-garde gothique et lui permet de tromper Antoine Mindjimba de près (2-2 à 43'30"). Une égalisation amplement méritée au vu des qualités morales des Spinaliens et réalisée avec brio tant la rotation du défenseur suédois (et accessoirement ex-Amiénois, lors de la saison 2000/01) fut limpide comme de l'eau de source.

Nullement rassasiés, les Dauphins poursuivent leurs montées rageuses et le duo Plch-Kotásek s'échange la rondelle en zone offensive sans que Ján Plch, servi finalement dans l'axe par Martin Kotásek, ne puisse cadrer sa reprise (45'31"). Kotásek, véritablement enragé ce soir, prend même la poudre d'escampette sur le côté droit mais ne peut convertir son break, la faute à ce vieux briscard d'Antoine Mindjimba qui fait bouger sa cage au moment opportun (47'25")... Sanctionnés, les Gothiques peuvent donc s'attendre à souffrir mais point de feu nourri il n'y aura, ce jeu de puissance se montrant aussi improductif que les autres.

La tempête passée, Amiens retrouve quelques couleurs et s'échine à revenir porter le danger au devant d'un Stanislav Petrik bien tranquille jusqu'à maintenant. "Magic" Petrik ne tremble pas devant la reprise à bout portant de Laurent Gras sur un service derrière la cage de Loïc Sadoun (50'56") et Tobias Åblad, mis sous pression, se fait subtiliser le puck dans son camp par un Miroslav Pazak ne pouvant lui non plus trouver l'ouverture. Guère plus de réussite pour Brice Chauvel dont l'essai en angle fermé atterrit bien au chaud dans la mitaine de Stanislav Petrik (51'46"). Réduits aux contre-attaques (mais malchanceux sur cette reprise du revers de Guilluame Papelier sur le montant) et en infériorité numérique sur une indiscipline de Duda (52'44") les Spinaliens n'en demeurent pas moins terriblement hardis comme en témoigne cette récupération de Martin "Torpedo" Kotásek, qui ne peut placer son palet entre les bottes de Mindjimba (53e). Partie remise puisqu'une récupération en zone neutre voit Peter Slovák lancer en profondeur Guillaume Chassard qui résiste et s'extirpe du marquage gothique pour s'en aller déjouer Antoine Mindjimba côté mitaine (3-2 à 53'25").

Un bien beau symbole de l'abattage réalisé par les Dauphins que ce but du toujours exemplaire Guillaume Chassard, parfois un peu égaré sur un troisième bloc faiblard au cours de la saison régulière mais jamais avare d'efforts et enfin payé en retour sur cette fin d'exercice !

Malgré l'utilisation de moyens pas toujours licites pour contrer les invasions spinaliennes, le rideau défensif érigé par les Picards n'a pas empêché l'ICE de prendre pour la première fois l'avantage. Joie de courte durée puisque le temps mort demandé par Denis Perez dans la foulée se charge de remettre ses troupes dans le droit chemin. Laurent Gras, mis sur orbite sur le flanc gauche par František Pulšcák, rétablit aussitôt la parité d'un tir instantané et excentré qui surprend Stanislav Petrik (3-3 à 53'41"). Pas de doutes, le discours sans équivoque de Denis Perez a porté ses fruits !

La tension atteint son comble, les nerfs sont à vifs et le stress se fait sentir. Amiens tente en vain de poursuivre sa bonne dynamique tandis qu'Épinal jette ses dernières forces dans la bataille, sans que les Kotásek, Trebaticky et autres Plch n'arrachent la décision en temps réglementaire. C'est dont en mort subite, voire en fusillade si besoin est, que se jouera le sort d'un match engagé et équilibré à souhait.

Si près, si loin...

Les Gothiques se montent les premiers en action mais Petrik fait bonne garde. En se jetant sur la glace pour contrecarrer l'incursion d'un Vincent Bachet, Stanislav Petrik bouche l'angle et empêche le défenseur international, excentré à sa droite, de trouver la faille (62e). Plusieurs tentatives non-cadrées de Rozenthal, Sadoun et compagnie font passer des frissons à l'assistance, et une remontée de František Pulscák amène Miroslav Pazak à sceller les débats en exploitant le cafouillage devant le but (3-4 à 64'44"). L'expérience picarde des grands rendez-vous a encore parlé et Miroslav Pazak, malheureux dans la finition au cours du match, tient-là une éclatante revanche ! La fine lame slovaque propulse ainsi ses Gothiques en demi-finale. Pour Épinal, le rêve est passé... Sans jamais démériter, l'ICE a craqué mais s'est totalement réconciliée avec son public tout en terminant sa saison sous une haie d'honneur érigée par les joueurs amiénois, qui savent que le combat fut rude et rendent ainsi le plus beau des hommage à leurs valeureux adversaires.

Au revoir et merci !

Cruel coup du sort, fatale prolongation pour une séduisante escouade spinalienne. Tombée avec les honneurs sur l'ensemble de la série malgré ce balayage des Gothiques (3-0), l'ICE a joué avec son cśur, ses tripes mais cela n'a pas suffit pour venir à bout d'Amiénois coriaces mais sans grand génie il faut bien l'avouer. Sans jamais démériter ni abdiquer, Épinal a fait fi des absences de Radoslav Regenda et du perforateur Ján Šimko pour se sublimer, une fois de plus et sortir son costume des grands soirs. La réussite ne fut pas au rendez-vous mais, exemplaires de combativité et solidaires comme jamais en défensive, les Spinaliens peuvent être fiers de leur "après-saison". En effet, du côté des Vosges, on préférera nettement retenir ces formidables confrontations face à Morzine-Avoriaz et Amiens plutôt que les premiers mois, poussifs et peu engageants. Faisant table rase du passé, les hommes de Joakim Nilsson se sont décidés à jouer en équipe et à leur véritable valeur, en témoigne la métamorphose totale de Martin Kotásek, très saignant dans son rôle d'ailier-travailleur-patineur, un peu dans le même registre que Ján Šimko, alors qu'il paraissait bien décevant jusqu'alors...

Très complémentaire de Ján Plch, qui n'a cessé de faire des étincelles en playoffs et a endossé le costume de patron, Kotásek a fourni des dernières prestations de grande qualité. À l'instar de tous ses coéquipiers, de Guillaume Chassard, omniprésent, à un Lubomir Duda montant en puissance en passant par le joker Shawn Allard qui n'a cessé de démontrer sa gnac, tout le monde mérite la citation. En particulier un Jussi Haapasaari irréprochable tout au long de la saison mais surtout Roman Trebaticky. Pour sa dernière à Poissompré, le vieux lion n'a pas rugi une dernière fois dans son jardin mais a attisé, déjà, une certaine nostalgie à ses fidèles partisans. Une page se tourne et un monument s'en va, jamais un numéro 29 n'aura tant marqué l'histoire du hockey spinalien. Auteur d'une bonne saison, sa dernière en élite, Trebaticky devrait s'en aller rejoindre les divisions inférieures... Lui aussi en fin de parcours à Épinal, Anthony Maurice a mis fin à sa carrière sur ce revers mais, à l'image de ses pairs, n'a pas à rougir d'un match où il se sera donné à 100%. Tous les Spinaliens peuvent désormais partir en vacances le sentiment du devoir accompli, ils ont gagné le respect de tous !

Bref, une certaine satisfaction s'élève parmi les partisans vosgiens. Une fierté d'avoir vu leur club grimper quelque peu la hiérarchie et faire douter les Gothiques d'Amiens qui seront passés ric-rac, mais auraient très bien pu aussi trépasser! La pièce est retombée à chaque fois du côté picard mais cela s'est joué à peu de choses. Hormis une deuxième manche "sans" des Spinaliens, les deux autres parties furent acharnées, et Amiens, chanceux d'avoir décroché à chaque fois la mise en mort subite, s'offre ainsi son billet pour les demi-finales. Pour y affronter Grenoble, son vieil ennemi, tombeur du Mont-Blanc. Un autre combat attend Amiens, qui se devra d'être plus convaincant et surtout plus tranchant. Si la défense gothique, à l'image de l'impeccable František Pulscák ou d'un Vincent Bachet très en vue, à tenu son rang, l'attaque fut loin d'impressionner même si Laurent Gras fut bel est bien l'homme de la série. Se montrant engagé et décisif, Laurent Gras peut désormais légitimement revendiquer le statut de bourreau officiel de l'ICE, lui qui a tant fait souffrir Épinal tout au long de la saison !

Compte-rendu signé Jérémie Dubief

 

Commentaires d'après-match (dans La Liberté de l'Est)

Joakim Nilsson (entraîneur d'Épinal) : "On a fait un gros match et c'est vraiment décevant de se faire éliminer dans ces conditions. Tant pour les joueurs que pour le public. Ceci étant, quand on voit le parcours qu'on fait en playoffs, je suis très fier des joueurs. C'est de bon augure pour l'avenir, même si c'est prématuré de dire s'il se fera avec moi ou pas."

Denis Perez (entraîneur d'Amiens) : "Quand Épinal est passé de 0-2 à 3-2, j'ai piqué une grosse colère et j'ai dit à mes joueurs qu'ils s'étaient foutu tous seuls dans la m... et qu'ils devaient donc s'en sortir tout seuls."

 

Épinal - Amiens 3-4 après prolongation (0-0, 1-2, 2-1, 0-1)

Vendredi 17 mars 2006 à 20h15 à la patinoire de Poissompré. 911 spectateurs

Arbitrage de Didier Bocquet assisté de Benjamin Gremion et Jérémy Rauline.

Pénalités : Épinal 14' (4', 6', 4', 0'), Amiens 12' (2', 6', 4', 0').

Tirs : Épinal 31 (11, 8, 11, 1), Amiens 50 (13, 19, 13, 5).

Évolution du score :

0-1 à 25'24" : J. Marcos assisté de F. Rozenthal

0-2 à 27'12" : Pousset assisté de Sadoun et Gras

1-2 à 30'12" : Kotásek assisté de Plch et Trebaticky

2-2 à 43'30" : Åblad assisté de Plch et Trebaticky

3-2 à 53'25" : Chassard assisté de Slovák et Haapasaari (inf. num.)

3-3 à 53'41" : Gras assisté de Pulscák et Pousset (sup. num.)

3-4 à 64'44" : Pazak assisté de Pulscák

 

Épinal

Gardien : Stanislav Petrik.

Défenseurs : Lubomir Duda - Peter Slovák ; Milan Sejna - Tobias Åblad ; Borislav Ilic.

Attaquants : Ján Plch - Roman Trebaticky (A) - Martin Kotásek ; Luc Mazerolle - Jussi Haapasaari - Shawn Allard ; Guillaume Papelier - Anthony Maurice - Guillaume Chassard (C) ; Gaétan Gavoille.

Remplaçants : Franck Constantin (G), Lionel Simon, Djamel Zitouni, Jonathan Jorand. Absents : Ján Šimko (blessé), Radoslav Regenda (suspendu), Christophe Ribanelli.

Amiens

Gardien : Antoine Mindjimba.

Défenseurs : Thomas Roussel - František Pulscák ; Vincent Bachet (A) - Sébastien Dermigny ; Nicolas Pousset - Peter Janik.

Attaquants : Brice Chauvel - Anthony Mortas (C) - Miroslav Pazak ; Julian Marcos - Élie Marcos - François Rozenthal ; Loïc Sadoun - Laurent Gras (A) - Simon Petit ; Lionel Wiotte, Julien Lefranc.

Remplaçants : Jérôme Plumejeau (G), Jean-Édouard Petigny. Absents : Jonathan Zwikel, Mathieu Jestin.

 

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