Suède - République Tchèque (17 décembre 2005)

 

Match comptant pour la Coupe Rosno, troisième étape de l'Euro Hockey Tour.

On est à deux mois des Jeux Olympiques, et la qualité de ce match est - espérons-le - très éloignée de ce qu'on verra à Turin. Car c'est un piètre spectacle qu'ont offert les deux équipes. Deux périodes de non hockey, et puis des Tchèques qui se réveillent sur la fin pour enfin mettre la pression sur les cages de Henriksson. Une énorme opportunité s'offre alors à Jan Hlavac qui se présente tout seul face au gardien de Färjestad, mais il ne concrétise pas cette meilleure occasion du match.

Décevant pour l'attaquant champion du monde, déjà à la peine cette saison avec Genève-Servette, mais symptomatique des piètres prestations des leaders expérimentés, Hlavac mais aussi Bednar et Vlasak, qui ne prennent pas leurs responsabilités. Les plus dangereux sont les jeunes Jaroslav Kalla et Vaclav Skuhravy, qui représentent l'avenir. Mais pour le présent, pour ceux qui jouent leur sélection olympique, ce petit match est mauvais signe.

C'est pareil pour la Suède, voire encore pire. Nettement dominée au premier et au troisième tiers-temps, elle remporte une victoire sans gloire. Sur ce qu'ils ont montré ici, aucun de ces joueurs ne mérite d'aller aux JO, sauf les deux gardiens Liv et Henriksson, en lutte pour un poste de n°3. Andreas Johansson n'est pas digne de ses prétentions olympiques. Mika Hannula, meilleur marqueur suédois du début de l'Euro Hockey Tour, a été impuissant ici. Björn Melin n'a pas du tout confirmé sa bonne prestation d'avant-hier. Bref, Andreas Karlsson, auteur du but vainqueur en prolongation, est le meilleur attaquant de cette Tre Kronor. Mais on aurait attendu du meilleur marqueur actuel de l'Elitserien qu'il soit plus dominant dans un match international. Son niveau est insuffisant car la concurrence est très relevée. La Suède regorge d'attaquants de valeur, au point que Bengt-Åke Gustafsson a déclaré qu'il aimerait pouvoir choisir cinq lignes pour ne pas avoir à prendre de décisions délicates.

Les seuls qui ont le sourire après ce triste match, ce sont les Russes, car le résultat les arrange. Il leur suffit d'une victoire ce soir, et ils auront déjà gagné le tournoi.

 

Commentaire d'après-match

Alos Hadamczik (entraîneur de la République Tchèque) : "Je suis satisfait du jeu qu'a montré mon équipe. Je ne considère pas que le résultat soit entièrement logique. En ce qui concerne les joueurs évoluant en Superliga russe, Hejda a très bien joué dans ce match, et la probabilité de son apparition à Turin est très forte. Rachunek a aussi fait tout son possible, mais je ne peux rien ajouter à propos de ses chances olympiques."

 

Suède - République Tchèque 1-0 après prolongation (0-0, 0-0, 0-0, 1-0)

Samedi 17 décembre 2005 à 13h00 au Loujniki de Moscou. 3200 spectateurs.

Arbitrage d'Aleksei Ravodin (RUS)

Pénalités : Suède 12' (4', 2', 6', 0'), République Tchèque 8' (2', 4', 2', 0').

Tirs : Suède 20 (4, 5, 7, 4), République Tchèque 29 (12, 3, 13, 1).

Évolution du score :

1-0 à 63'49" : Karlsson assisté de Mag. Johansson et Jonsson

 

Suède

Gardien : Daniel Henriksson.

Défenseurs : Lars Jonsson (4') - Sanny Lindström ; Magnus Johansson - Andreas Pihl (2') ; Andreas Holmqvist - Johnny Oduya ; Thomas Rhodin - Jonas Frögren.

Attaquants : Björn Melin - Andreas Karlsson - Joel Lundqvist ; Tim Eriksson - Andreas Johansson - Fredrik Emwall ; Mika Hannula (2') - Jonas Nordquist (2') - Tony Mårtensson ; Dragan Umicevic - Matthias Johansson - Rickard Wallin (2').

Remplaçant : Stefan Liv (G). En réserve : Jimmie Ölvestad.

République Tchèque

Gardien : Marek Pinc.

Défenseurs : Jan Hejda - Martin Sevc (2') ; Miroslav Blaták - Karel Rachunek ; Radek Hamr - Petr Kadlec ; Radek Philipp (2') - Robert Kántor.

Attaquants : Jan Hlavác - Tomas Vlasák - Petr Tenkrát ; Miroslav Horava - David Moravec - Jaroslav Kudrna ; Ondrej Vesely - Viktor Hübl - Jaroslav Bednár (2') ; Petr Sachl - Vaclav Skuhravy - Jaroslav Kalla (2').

Remplaçant : Adam Svoboda (G). En réserve : Jan Marek (blessé), Frantísek Mrázek, Jirí Simánek (appelés avant le départ à Moscou).

 

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