Lyon - Strasbourg (26 novembre 2005)

 

Match comptant pour la onzième journée de division 1, poule sud.

Les Lyonnais sont contraints à l'exploit ce soir et ils comprennent vite la difficulté de la tâche. Après dix minutes de jeu, ils sont déjà menés 0-2 sur des exploits individuels de Jaroslav Jacko et de l'épatant Dave Grenier. La seule solution pour le LHC, c'est de faire abstraction de la qualité de l'adversaire et de s'appuyer sur son esprit d'équipe, pour prouver qu'il n'a pas disparu. Les deux seuls mouvements collectifs coordonnés aboutissent ainsi à deux buts, l'un de Sébastien Berthet dans la lucarne sur une passe en retrait de Romain Masson, l'autre de Pierre Carabalona sur un dégagement en cloche de Steve Michou.

Mais le deuxième tiers-temps est un calvaire pour les Lyonnais. Offensivement, ils ne font même plus preuve du même caractère démontré à Viry, où ils avaient insisté face à un bon gardien. Et défensivement, les problèmes ne sont pas résolus. Stéphane Burnet n'est pas en confiance et ses interventions sont souvent approximatives. Il a un très mauvais taux de réussite en un contre un. Or c'est une situation fréquente car il évolue derrière une défense fragile.

Au troisième tiers-temps, Sylvain Favreau y va de son but, et il ne doit sans doute pas regretter son départ forcé du LHC après cette soirée. Le score ne cesse d'enfler, et le dernier but de Bigot pendant une prison de Saint-Marc devient anecdotiques.

La première soirée "LHC-Entreprises", au cours de laquelle les nombreux partenaires dînent au sein de Charlemagne avec un joueur à chaque table, ne tombe pas au meilleur moment. Dans les travées, les reproches à l'encontre de la famille Berthet, accusée de privilégier les sponsors au projet sportif, vont en effet bon train. Pour la première fois, on a vu une partie non négligeable du public déserter ostensiblement les tribunes au deuxième tiers. Les spectateurs "lambda" se sentent exclus par rapport aux partenaires bénéficiant de tribunes réservées. Ils n'ont même plus de vrai bar convivial à leur disposition, mais uniquement d'obscures buvettes manquant de charme. Lui aussi réclame plus d'attention de la part du club.

 

Commentaire d'après-match (sur le site du LHC) :

Sébastien Berthet (attaquant de Lyon) : "Nous gardons un bon état d'esprit malgré cette large défaite. Nous savons que nous n'avons plus de droit à l'erreur, et en quelque sorte, les play-offs commencent pour nous. Une défaite à Limoges et nous serons certains d'être éliminés. Nous avons une certaine pression. Le match aller contre eux est notre dernière victoire. Nous avions été alertés avant la rencontre sur la valeur de leurs deux attaquants très efficaces [Aris et Riendeau]. Force est de constater que ce sont eux qui avaient marqué la quasi-totalité des six buts. Il faut de nouveau insister sur cette mise en garde. Ce sont ces deux éléments qui font le jeu mais il faudra se montrer costauds défensivement pour remporter notre première victoire à l'extérieur. Défensivement, nous avons beaucoup travaillé avec des signes encourageants hormis contre Strasbourg."

 

Lyon - Strasbourg 3-10 (2-2, 0-5, 1-3)

Samedi 26 novembre 2005 à 20h30 à Charlemagne. 2800 spectateurs.

Arbitrage de Bruno Colleoni assisté d'Olivier Allaert et Gilles Ranzoni.

Pénalités : Lyon 32' (4', 6'+10', 12'), Strasbourg 20' (2'+10', 2', 6').

Évolution du score :

0-1 à 05'00" : Jacko assisté de Hohnadel et Jarvis (sup. num.)

0-2 à 07'17" : Grenier assisté de Catelin

1-2 à 16'28" : S. Berthet assisté de Masson et Chevalier

2-2 à 19'44" : Carabalona assisté de Michou et Chevalier

2-3 à 21'53" : Jacko assisté de Dirnbach et Sevcik

2-4 à 26'52" : Himler

2-5 à 27'48" : Flinck assisté de Saint-Marc

2-6 à 28'23" : Catelin assisté de Grenier

2-7 à 38'56" : Grenier assisté de Reverdin et Himler (sup. num.)

2-8 à 40'23" : Favreau assisté de Grenier (sup. num.)

2-9 à 42'30" : Grenier

2-10 à 48'53" : Dumuis assisté de Montesinos

3-10 à 57'33" : Bigot assisté de Marie (sup. num.)

 

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