Neuilly-sur-Marne - Montpellier (22 janvier 2005)

 

Match comptant pour la deuxième journée de la poule finale de division 1.

Faut pas croire qu'un faux-pas entache une saison et qu'un promu n'a pas, lui aussi, droit à l'erreur. Ceci dit, il paraît désormais difficile aux Vipers de se faire un nom à Neuilly-sur-Marne. Enregistrés dans le dépliant distribué à l'entrée sous le nom de "Chiefs de Garges", les Héraultais n'ont rien fait pour prétendre retrouver une identité, égarée, elle aussi, sur la glace des Bisons.

Il y avait seize secondes au compteur lorsque Gaël Guilhem, d'une remise de derrière la cage de Fabrice Agnel, trompait le portier héraultais qui voyait le palet rebondir contre l'arrière de sa botte (1-0 à 0'16"). Après avoir tué une pénalité de Sakata, les Vipers, bien positionnés, paraissaient alors capables de prendre la mesure d'un match à leur portée. C'est pourtant dès la dixième minute que les Bisons grippaient la mécanique bien huilée des Montpelliérains. Le signe annonciateur était la nervosité inutile de Ctvrtnicek et Lindell qui allait entraîner une situation d'infériorité à trois contre cinq. Implacablement, Rémy Enselme ajoutait une coche de plus au tableau d'affichage (0-2 à 17'28").

Plein de bonnes intentions à la reprise, Montpellier donnait ensuite encore l'impression d'un mauvais plan avec une succession de passes ratées, de contrôles mal négociés. Faux rythme, gestes faux, faux-pas, et comme de juste ce sont les Bisons qui concluaient un travail de Jérôme Wagner, relayé par une passe du revers dans le dos de Milan Vastusko pour trouver seul Gaël Guilhem dans le slot, face à Fabrice Agnel. Conclusion logique à une période où les Vipers n'ont jamais réussi à se mettre en ordre de marche (0-3 à 34'59").

Le troisième tiers-temps, avec la rentrée de Franck Laurès dans les buts, pouvait-il être celui du rachat ? Assurément pas. Le ballet des positionnements approximatifs, ajouté à la parcimonie des tirs cadrés, jamais dangereux, faisaient que les Vipers ne pouvaient éviter l'humiliation de deux buts supplémentaires, tous deux inscrits de la même manière, tir de "l'oreille" gauche, d'abord par Pavol Svitana (4-0 à 41'02") puis par Romaric Priqueler (5-0 à 45'17"). C'est en toute fin de rencontre que Robert Hodon (5-1 à 59'50") privait Roman Svaty d'un blanchissage que les minces tentatives des attaquants héraultais semblaient lui promettre. Cette deuxième défaite consécutive place les Vipers au dernier rang du classement.

 

Commentaire d'après-match (dans le Midi Libre)

Pascal Ryser (entraîneur de Montpellier) : "On a été mauvais dans tous les secteurs. C'est le match le moins accompli de la saison. Il y en a un ou deux comme ça par an, hé bien pour nous, c'était celui de samedi ! L'an dernier, nous avions également perdu nos deux premières rencontres de poule finale de division 2 avant de remonter petit à petit. Il ne faut pas oublier que nous sommes promus et que nous découvrons cette phase finale de D1. Mais une fois que l'on a vu ce qui se passe, on apprend très vite. Nous allons nous ressaisir."

 

Neuilly-sur-Marne - Montpellier 5-1 (2-0, 1-0, 2-1)

Samedi 22 janvier 2005 à 18h30 à Végapolis. 100 spectateurs.

Arbitrage de Frédéric Barré assisté de Gilles Magnier et Pascal Telliez.

Pénalités : Neuilly-sur-Marne 32' (6', 6', 10'+10'), Montpellier 52' (8'+10', 10', 4'+20').

Évolution du score :

1-0 à 00'16" : Guilhem

2-0 à 17'28" : Enselme (double sup. num.)

3-0 à 34'59" : Guilhem assisté de Vastusko et Wagner

4-0 à 41'02" : Svitana assisté de Vastusko et Guilhem

5-0 à 45'17" : Priqueler (inf. num.)

5-1 à 59'50" : Hodon assisté de Michalovic et Gaulier

 

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