Amiens - Grenoble (4 janvier 2005)
Match comptant pour la vingt-et-unième journée de Ligue Magnus.
C'était LE choc de ce 4 janvier, LE match de ce début d'année 2005. Les Gothiques, septièmes au classement, voulaient en quelque sorte "se faire" le leader, engranger quelques points pour distancer un peu ses principaux poursuivants qu'étaient Morzine et Dijon et pour ainsi se rapprocher un peu plus des play-offs. Quant aux Brûleurs de Loups, ils s'étaient imposés 5-2 à l'aller et voulaient continuer sur cette lancée pour conforter sa place de leader et prendre une nouvelle revanche sur la finale de la saison passée.
Tout commence bien mal pour les Gothiques qui encaissent un but dès la troisième minute de jeu. Une attaque grenobloise, une crosse amiénoise, celle de Denis Perez, qui se brise, et c'est Kévin Hecquefeuille, le prometteur attaquant issu de la formation amiénoise et parti à l'intersaison, qui envoie le palet au fond des filets. Un premier but qui ne fait que renforcer la hargne des Gothiques. Mais peut-être un peu trop aux yeux de M. Bergamelli qui envoie Willman et Karrer en prison. Les Amiénois se retrouvent donc pour deux minutes en double infériorité numérique mais ils tiennent bon. Puis, à la dixième minute, c'est Jonathan Zwikel, bien servi par Julian Marcos qui offre l'égalisation aux Gothiques en concluant un 3 contre 1. C'est donc sur le score de 1-1 que se termine le premier tiers. Un tiers où l'on a pu voir des Amiénois surmotivés montrer une réelle envie en étant bien soutenus par leur public !
Les deux équipes sont bien décidées à se départager. Et à la vingt-huitième minute, l'arbitre siffle un tir de pénalité pour Grenoble... Antoine Mindjimba glisse au moment de prendre ses appuis et Roger Jönsson en profite pour redonner l'avantage aux Isérois qui mènent désormais 2-1. Quelques minutes plus tard, une méconduite est sifflée contre Timo Willman, qui se transforme vite, après une discussion avec l'arbitre, en une méconduite de match... Sans commentaires. Mais il en aurait fallu plus pour abattre des Gothiques conquérants. Et c'est Zwikel, encore lui, qui réalise le doublé. À la fin du deuxième tiers, il n'y a toujours aucun vainqueur, la preuve est faite que les Gothiques sont toujours là et sont bel et bien capables de rivaliser avec une "grosse" équipe.
Dans le troisième tiers-temps, les Gothiques commencent à faiblir et à subir sans toutefois plier, et ce en partie grâce à Mindjimba toujours aussi présent. Les Amiénois semblent tenir le point du match nul mais à l'avant-dernière minute de jeu, après une erreur dans la défense, les Grenoblois obtiennent un contre et partent à l'attaque à deux contre... zéro. Benoît Bachelet offre donc la victoire à son équipe malgré un temps mort demandé par Richer à vingt secondes de la fin.
Les Amiénois auraient au moins mérité le point du match nul, mais il fallait un vainqueur et Grenoble s'est montré décisif dans les dernières minutes de jeu où l'on a vu les Gothiques lâcher prise.
Compte-rendu signé Caroline
Amiens - Grenoble 2-3 (1-1, 1-1, 0-1)
Mardi 4 janvier 2005 à 20h00 au Coliséum. 2500 spectateurs.
Arbitrage de Jimmy Bergamelli assisté de Damien Bliek et Yann Ruault.
Pénalités : Amiens 50' (4', 8'+10'+20', 8'), Grenoble 16' (6', 8', 2').
Évolution du score :
0-1 à 03'22" : Hecquefeuille (inf. num.)
1-1 à 10'20" : Zwikel assisté de J. Marcos
1-2 à 27'29" : Jönsson
2-2 à 34'39" : Zwikel assisté de Karrer
2-3 à 58'47" : B. Bachelet assisté de Meunier
Amiens
Gardien : Antoine Mindjimba (sorti de sa cage à 59'46").
Défenseurs : Denis Perez - Michal Vrabel ; Guillaume Karrer - Vincent Bachet ; Mathieu Jestin - Timo Willman.
Attaquants : Julian Marcos - Jonathan Zwikel - François Rozenthal ; Richard Aimonetto - Laurent Gras (A) - Luc Chauvel (C) ; Élie Marcos - Anthony Mortas (A) - Simon Petit.
Remplaçants : Jérôme Plumejeau (G), Benjamin Dieude-Fauvel, Julien Lefranc, Lionel Wiotte. Absent : Brice Chauvel (ménisque).
Grenoble
Gardien : Patrick Rolland.
Défenseurs : Tommi Hämäläinen - Pasi Järvinen ; Baptiste Amar (A) - Simon Bachelet ; Jean-François Bonnard (A) - Nicolas Favarin.
Attaquants : Roger Jönsson - Petri Lehtonen - Nicolas Antonoff ; Yven Sadoun - Laurent Meunier - Benoît Bachelet (C) ; Cyril Papa - Laurent Deschaume - Kévin Hecquefeuille.
Remplaçants : Cédric Dietrich (G), Martin Millerioux, Romain Bachelet. Absents : Josef Podlaha, Christophe Tartari.