Match comptant pour la septième journée de la poule Magnus.

Profitant de la pause de l'équipe de France, Villard et Dijon, qui ont pas mal de joueurs qui travaillent ou étudient en semaine, ont décidé d'avancer leur rencontre au samedi : les Ducs n'ont pas d'internationaux dans leurs rangs et les Ours doivent se passer du seul Nicolas Favarin. C'est avec un petit esprit de revanche que les Villardiens accueillent leurs homologues dijonnais : lors de la première phase, ils se sont en effet inclinés à deux reprises en prolongation. Mais Dijon, tout auréolé d'un succès aussi surprenant que prometteur face à Mulhouse, espère poursuivre la série.

Le début de la première période est à l'avantage des Dijonnais qui contiennent leurs hôtes dans leur zone. Cinq minutes difficiles pour Villard qui se terminent grâce à une pénalité infligée à Pazak. Les Ours en profitent pour repartir de l'avant sans toutefois pouvoir marquer. Le jeu s'équilibre et se durcit même avec quelques échanges d'amabilités entre Franck Billieras et Mathieu Bouché. Les hommes de Daniel Maric ne sont pas plus efficaces que ceux de Dennis Murphy dans l'exercice du jeu de puissance. Et c'est finalement Villard qui parvient à rompre cet équilibre parfait : Rich Metro sur une longue passe de Martin Roh déjoue la défense dijonnaise et trompait Neckar (1-0, 15'12"). La tension ne retombe pas pour autant car Lepers et Gueguen ressortent la boîte à gifles. Villard termine ainsi le tiers par deux supériorités numériques mais ne parvient pas à accroître son avance au score.

La deuxième période commence mal pour les locaux puisque l'insaisissable Miroslav Pazak surprend l'arrière-garde villardienne après seulement quarante-neuf secondes (1-1, 20'49"). Une première douche froide bientôt suivie d'une seconde lorsque Gueguen récupère un palet mal dégagé par la défense villardienne et donne l'avantage aux siens (2-1, 24'39"). Villard n'y est pas en ce début de tiers et Murphy décide alors de sortir Pascal Favarin pour provoquer un électrochoc. À défaut d'avoir une réponse immédiate, l'hémorragie est au moins stoppée côté villardien. Les débats sont virils mais corrects avec des Dijonnais bien décidés à défendre bec et ongles leur maigre avantage. Alexandre Goncalves se procure une belle occasion en supériorité numérique mais ce n'est que partie remise pour le Villardien qui égalise quelques minutes plus tard d'un slap surpuissant (2-2, 33'14"). Les Ours sont revenus dans le match et la dernière période va servir de juge de paix.

Les deux équipes se livrent toujours aussi intensément un duel sans merci, mais cette fois avec plus de discipline que lors des tiers précédents. Villard ne parvient pas à concrétiser une supériorité concédée par Cihlar juste avant le retour aux vestiaires. C'est finalement un coup du sort qui permet aux Ours de reprendre les devants : après un rebond capricieux sur la balustrade derrière le but dijonnais, Kent Gillings n'a plus qu'à envoyer tranquillement le palet dans la cage désertée par Neckar (3-2, 44'22"). Les Ducs jettent toutes leurs forces dans la bataille pour égaliser mais ratent l'occasion sur la seule supériorité numérique du tiers-temps. Ils pensent pourtant avoir marqué mais l'arbitre estime que le palet avait touché le bas des montants des buts de Nogaretto. En désespoir de cause, Maric sort Neckar dans les derniers instants mais Millar saisit l'occasion pour enfoncer le clou dans la cage vide (4-2, 59'02"). Villard tient enfin sa première victoire de la saison face à Dijon !

Compte-rendu signé Christophe Laparra

Villard-de-Lans - Dijon 4-2 (1-0, 1-2, 2-0)

Samedi 7 février à 20h30 à la patinoire André-Ravix de Villard-de-Lans. 1050 spectateurs.

Arbitrage de Julien Avavian assisté de Laurent Rouèche et Damien Velay.

Pénalités : Villard-de-Lans 10' (6', 2', 2'), Dijon 16' (10', 6', 0').

Évolution du score :

1-0 à 15'12" : Metro assisté de Roh

1-1 à 20'49" : Pazak assisté de Dugas

1-2 à 24'39" : Gueguen

2-2 à 33'14" : Goncalves assisté de Millar

3-2 à 44'22" : Gillings assisté de F. Billieras et Guillot-Diat

4-2 à 59'02" : Millar assisté de Metro (cage vide)

Gardien : Pascal Favarin puis Nicolas Nogaretto à 24'39".

Défenseurs : Roman Marakhovsky - Martin Roh ; Stéphane Guillot-Diat - Jean-Marc Girard (A) ; Mathieu Guidoux - Christopher Lepers.

Attaquants : Franck Billieras - Kent Gillings - Christophe Negro (C) ; Rob Milllar - Alexandre Goncalves - Rich Metro ; Rudy Billieras - James Duval - Pierre Bourgey (A) ; James Cruz.

Absents : Nicolas Favarin (équipe de France), Damien Châlons.

Gardien : Frantisek Neckar.

Défenseurs : Marcus Abrahamsson - Joshua Allison ; Milan Tekel (A) - Matthieu Bouché ; Aymeric Gillet - Wilfried Molmy.

Attaquants : Miroslav Pazak - Stephen Dugas (A) - Julien Tiphaigne (C) ; Thomas Bergamelli - Robert Vavroch - Jiri Cihlar ; Thomas Gueguen - Romain Gentilleau - Thomas Bussat ; Aurélien Albano.

Remplaçants : Grégory Fougère (G), Ludovic Duranceau, Jean-Michel Bortino.

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