Dunkerque - Épinal (24 janvier 2004)

 

Match comptant pour la quatrième journée de la Poule Nationale du Super 16.

Encore une fois, le président dunkerquois Jean-Pierre Thomas a poussé un coup de gueule et menacé de sanctions disciplinaires les joueurs qui feraient mine d'un manque de concentration peu professionnel. Cela suffira-t-il à transformer cette équipe ? C'est ce soir ou jamais, de toute façon. En raison des trois points déjà amassés par Gap, ce match revêt une importance capitale pour le maintien. Malheur au vaincu !

D'un côté, Dunkerque est toujours à la recherche de sa première victoire, et même s'il a encore récolté des avis favorables du public adverse après un bon match à Angers, cette défaite à la dernière minute n'était après tout qu'une prestation honorable de plus... à zéro point. Et c'est là que le bât blesse. De l'autre côté, Épinal, si solide en première phase, vit des semaines très difficiles et se félicite de la rentrée de son si important gardien slovaque Stanislav Petrik.

Même s'ils concèdent un breakaway de Novotny bien arrêté par Rémi Caillou, les Dunkerquois ouvrent le score grâce à Julian Marcos, sur un bon service de Bardet. Selon un scénario déjà vu, ils marquent les premiers mais ne parviennent pas à creuser l'écart, ce qui s'explique en grande partie par les performances de l'inévitable Petrik. Les Spinaliens auraient même pu égaliser en fin de tiers-temps sur un nouveau contre solitaire de Frédéric Dehaëne.

Mais dans le deuxième tiers-temps, les fissures de la défense nordiste deviennent des gouffres béants. Ivo Novotny profite d'une grosse erreur pour se présenter pour la seconde fois face à Caillou, avec la réussite au bout cette fois-ci. Les largesses défensives continuent et Szabados et Dehaëne assomment Dunkerque. Ce passage à vide trop habituel, les Corsaires ne s'en remettront pas. La course-poursuite restera vaine, par la faute de buts en angle fermé de Trebaticky et Drzik, alors que Julian Marcos avait eu un moment l'égalisation au bout de la palette...

 

Commentaire d'après-match (dans La Voix du Nord)

Karl Dewolf (entraîneur de Dunkerque) : "Dans le groupe, j'ai des très bons parleurs avant le match. Des gars motivés à bloc et pleins de paroles, mais une fois arrivés sur la glace, il y a un petit peu de ce qui a été dit dans le vestiaire, mais pas à 100%, donc parlons un peu moins et faisons beaucoup plus. Dans le premier tiers, on a une belle occasion et on la met au fond, sans pour autant s'en créer plus. Dans le deuxième, je ne sais pas pourquoi, alors qu'il n'y avait pas de consignes en ce sens, on change notre façon de jouer et on prend trois buts. Dans le dernier tiers, je change les blocs et la façon de faire. Cela n'a pas été joli du tout, et c'est ce que je demande aux joueurs depuis le début de saison. Je n'ai pas besoin que ce soit joli, mais que ce soit efficace. Je vais revoir ma façon de travailler. Je jouerai avec les joueurs qui voudront aller chercher une médaille, mais surtout pas la relégation. Il va y avoir des changements."

 

Dunkerque - Épinal 3-5 (1-0, 0-3, 2-2)

Samedi 24 janvier 2004 à 18h45 à la patinoire Michel-Raffoux.

Arbitrage de Julien Avavian assisté de Stéphane Phelippe et Yann Ruault.

Pénalités : Dunkerque 6' (2', 4', 0'), Épinal 26' (6', 8'+10', 2').

Évolution du score :

1-0 à 09'50" : Marcos assisté de Bardet

1-1 à 23'13" : Novotny (inf. num.)

1-2 à 29'20" : Szabados assisté de Blaha

1-3 à 36'55" : Dehaëne

2-3 à 46'45" : Dewolf assisté de Saint-Amant

2-4 à 50'37" : Trebaticky

3-4 à 52'48" : Bochna assisté de Saint-Amant

3-5 à 58'50" : Drzik assisté de Moskal et Kadlec

 

Retour au Super 16