Besançon - Brest (21 septembre 2002)

 

Match comptant pour la deuxième journée de la poule nord du Super 16.

Le rêve n'aura pas duré longtemps pour Thomas Morvan. Même si les deux gardiens titulaires sont toujours blessés (tout comme l'attaquant suédois Sami Wikström), Brest a recruté pour deux mois reconductibles Gianbattista Dell'Olio, qui n'était que second gardien en série A2 italienne. Ce match ne constituera pas un grand test pour lui car les occasions franches seront rares du côté de Besançon.

Surpris d'entrée sur sa glace, Brest ne rate pas son entame et passe rapidement à l'attaque, permettant à Yven Sadoun d'ouvrir le score. Le jeu se déroule ensuite dans la zone bretonne, mais sans action décisive pour Besançon. Brest reprend alors les rênes du match pour ne plus les lâcher. Stéphane Ménard est extrêmement sollicité mais ne peut faire que retarder l'échéance. La défense locale se fait piéger par un contre en toute fin de tiers et Sharyton sert Slysh pour le deuxième but.

Christophe Niedzolka, qui réalise un excellent début de championnat, profite de la première erreur de Ménard, un rebond lâché, pour marquer le troisième but en deuxième période. Certes, Julien Aubry réduit le score dans la foulée, mais Brest est nettement le plus fort. Sa première ligne est bien plus à son aise qu'au premier match et inscrit trois nouveaux buts pour porter le score à 6-1. Pour Besançon, qui s'était fixé de hautes ambitions et croyait fermement à la victoire, la claque est sévère.

 

Commentaires d'après-match (dans L'Est Républicain)

Alain Pivron (entraîneur de Besançon) : "A Tours, nous nous sommes comportés en équipe. Là, nous sommes passés à côté du sujet. Les gars n'ont pas encore compris qu'à ce niveau, plus personne ne pouvait faire la différence individuellement. Le salut, c'est de rester dans les systèmes de jeu. Brest est sans doute encore meilleur que je le supposais. Mais nous leur offrons trois buts qui font tout basculer. On ne pouvait pas faire pire que prendre un pion d'entrée et un deuxième à vingt secondes de la fin de la première période sur une relance contrée. Des cadeaux comme ceux-là coûtent cher ! Kohvakka, lui, avait envie. Ce n'a pas été le cas de tous. Certains joueurs m'ont déçu. Je les verrai rapidement dans mon bureau. [...] Je suis certain d'avoir une bonne équipe et je me battrai jusqu'au bout pour que nous décrochions une place en play-off. Maintenant, il ne restera probablement qu'une place à prendre derrière Rouen, Amiens et Brest. Ce sera chaud..."

Julien Aubry (unique buteur de Besançon) : "Nous avons peut-être cru après notre courte défaite à Tours où il nous manquait du monde que Brest serait à notre portée. Mais cette fois, tout le monde a compris, je crois, que sans discipline collective nous irions dans le mur. Notre calendrier n'est pas facile mais il faudra bien être capable de gagner des matches. Le plus tôt sera le mieux. Il fallait juste que notre système de jeu, qui demande un temps d'adaptation pour être pleinement performant, soit bien en place. Nous avons une défense solide, de bons attaquants et l'un des meilleurs gardiens du championnat. Je ne vois pas comment on n'y arriverait pas !"

 

Besançon - Brest 1-6 (0-2, 1-3, 0-1)

Samedi 21 septembre 2002 à 19h30 à la patinoire LaFayette. 480 spectateurs.

Arbitrage de M. Durand assisté de MM. Roueche et Lavigne.

Pénalités : Besançon 22', Brest 12'+5'+20'.

Évolution du score :

0-1 à 02'34" : Y. Sadoun assisté de Niedzolka et L. Sadoun

0-2 à 19'44" : Slysh assisté de Sharyton et Tolstsik

0-3 à 24'49" : Niedzolka

1-3 à 25'31" : Aubry assisté d'Inkinen et Tremblay

1-4 à 36'27" : L. Sadoun assisté de Niedzolka

1-5 à 37'53" : Niedzolka assisté de Kysela

1-6 à 46'34" : L. Sadoun assisté de Kysela

 

 

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