Rouen - Angers (le 22 décembre 2001)

 

Match comptant pour la vingt-cinquième journée du championnat Elite 2001/2002.

Cette soirée était sous-titrée "le Noël des Dragons", ainsi nous avons la surprise d'apercevoir les deux jeunes caissières grimées en "Mère Noël" à la billetterie de la patinoire ! Ambiance...

19 h 54 : les ducs d'Angers sortent des vestiaires sous les sifflets chambreurs bien plus que méchants. Moins de deux minutes plus tard, c'est l'entrée des Dragons avec les confetti, les vivas et le déploiement du drapeau qui recouvre pratiquement toute la tribune J. S'ensuit le traditionnel salut à la ligne bleue : le respect de l'adversaire.

Le premier lancer est rouennais après trente-deux secondes de jeu. Alain Vogin est son auteur suite à un somptueux, comme à son habitude, décalage d'Éric Doucet. Seize secondes plus tard, Angers se voit pénalisé d'un surnombre. À 2'14" Stéphane Balmat condamne ses coéquipiers à évoluer à 3 contre 5 (faire trébucher). La double supériorité numérique ne donnera rien car Christophe Burnet se rappelle au bon souvenir des spectateurs et les passes rouennaises sont mal ajustées.

5'10" : calme plat dans la patinoire. Où sont les chants prévus sur le forum du RHE où beaucoup se plaignaient du manque d'ambiance à l'île Lacroix ? Les guignols ne sont pas que sur Canal +...

Cela ne s'arrange pas avec l'ouverture du score de Julien Pihant à 5'37". Les Ducs doublent même la mise par Jordan Peter (pleine lunette) sur une assistance de Paulin Bordeleau à 6'05"... Balmat semble bien chaud en ce début de match car il reprend deux minutes. Phil Groenveld stoppe encore le palet car le jeu de puissance est inexistant. Et puis Angers tue la pénalité : c'est Noël pour les Ducs !

10'27", Balmat est vraiment trop chaud. Charge dans le dos contre la balustrade, résultat : 2'+10' au numéro 26. À 11'44", un tir en déviation a failli tromper Burnet, seulement failli... C'est finalement Guillaume Besse qui ouvre le compteur rouennais (12'19") en envoyant le palet dans la lucarne, à son tour, au dessus de la mitaine de Christophe. Ouf...

Sur l'engagement, le palet passe innocemment devant le but du numéro 30 des dragons. Philip Groenveld tient la baraque. Pour preuve, il est obligé de se coucher de tout son long (16'03") pour enrayer une action angevine. Sur la contre-attaque (sept secondes plus tard, pas le temps de dormir au hockey, pas comme dans un autre sport sur-médiatisé dont je tairais le nom), Burnet fait un "glove save" énorme à trois contre un !

17'35", remontée de Doucet le long de la balustrade qui passe à Lacroix, collé à la bande, qui centre et but de Vogin face au slot ! Magnifique ! Deux buts partout. 17'58", Besse (assisté de Daniel Paradis et de Jeff Jodoin) trompe Burnet sur un lancer ras de glace. "Guillaume, Guillaume" résonne dans la patinoire. Ça va mieux ! Le premier tiers-temps se termine par un "glove save" de Groenveld qui ne voulait pas être en reste. 3-2 pour Rouen à la première pause.

20 h 40, les deux formations reviennent sur l'aire de jeu. Heureusement que la musique est là pour mettre de l'ambiance. Un drapeau angevin flotte dans le coin de la tribune A...

21'24", Paradis trouve le bouclier de Burnet suite à une passe abandon de Thomas Bussat. 22'34", Balmat revient. S'est-il assez refroidi ? 23'48", Roberto Baldris jette son casque qui glisse jusqu'à sa ligne bleue. Une faute que personne n'a vue n'aurait pas été sifflée : drôle de geste ! Quelques instants plus tard Francis Couturier prend 2'+2'. Il proteste et M. Bergamelli l'expulse. À cela s'ajoute un retard de jeu, si bien que sur un service de Jodoin, un Paradis tout en mouvement compte le 4-2 pour Rouen (24'46").

26'35", Alexis Billard lance mais Burnet est bien placé. Le retour fait frissonner la patinoire mais le danger finit par être écarté. 27'12" : "Allez Rouen, allez !" ; pratiquement à la mi-match, il était temps ! Deux minutes plus tard, le junior rouennais Rodolphe Bretault se fait pénaliser pour retenir. Philou tient alors tête aux attaquants angevins jusqu'à ce but de Bordeleau (assisté de Peter et Pourtanel) après 30'26". Rien à dire. Aussi beau que celui de Paradis quelques instants plus tôt. Mais dans l'autre sens forcément, hum...

À 33'45", petit problème : un Angevin fait trébucher un juge de ligne tandis que Patrice Bellier s'occupe d'un joueur rouge et bleu. Qui est sanctionné ? Dans les secondes qui suivent, une nouvelle crosse se trouve brisée côté rouennais (le matériel n'est plus ce qu'il était, ou alors on ferait de grosses économies suite aux grosses dépenses de la saison précédente...). De plus, Jodoin se prend deux minutes pour cinglage. À cinq contre trois, Angers égalise à quatre partout par Tuominen qui lance de la bleue (35'28" , assisté de Pourtanel). Les ducs remportent la période 2 à 1.

21 h 30, c'est la reprise. Le troisième tiers ne commence pas trop mal puisque Rouen tue la pénalité qui faisait suite au retard de jeu. À 43'12", Jean-Michel Larroque prend la même sanction que Balmat plus tôt dans le match. Rouen bombarde le but de Burnet. Constatation : Angers score à 5 contre 3, mais Rouen en est incapable...

Les actions s'enchaînent. Rouen a un problème de réglage pour la hausse des tirs. De plus, Burnet mériterait peut-être une sélection pour les Jeux olympiques... L'éclaircie dans la tourmente. Après 51'15", Simon Lacroix (assisté de Vogin) enlève le reste de toile d'araignée que Besse avait laissé en première période : 4-3 ! Sur l'engagement, Groenveld fait le spectacle : bouclier puis gant (ou biscuit puis mitaine, comme on veut). À 54'38", Peter saute par dessus le portier rouennais couché : le palet est repoussé. Larroque finit par rejoindre ses coéquipiers et le team angevin fait le forcing.

À 57'58", Allan Carriou prend deux minutes généreuses pour crosse haute et Doucet se voit insuffler la même punition quelques secondes plus tard. Il y a tellement de sifflets dans la patinoire que les oreilles crépitent ! S'ensuit un temps mort et les partisans encouragent leur équipe : "Allez ! Rouen ! Les supporters sont là !". Cependant Angers égalise à nouveau à 5 contre 3 par l'intermédiaire du précieux Tuominen (assisté de Peter) à 55 secondes de la fin. Tout comme à Reims (but à six secondes de la fin) : Rouen ne sait plus tenir un score (comme lors de la saison 2000). Cinq partout, nous avons droit à la mort subite. Ça siffle copieusement dans les tribunes et les trois zèbres semblent s'en amuser !

Rouen repart en infériorité pour quarante-quatre secondes. À 61'23", nous assistons à une mêlée devant la cage de Burnet. On change les lignes. Deux minutes plus tard, coup de théâtre. C'est l'entrée du Père Noël ! Non, je n'ai rien pris d'illégal ou d'immoral à la pause. D'ailleurs, je ne vous ai pas dit qu'il était monté sur la glace il me semble...

À 64'47", Groenveld fait l'arrêt du match, alors que Pihant était tout seul. Et plus rien ne sera marqué. Pas de vainqueur, pas de vaincu, mais à force de faire plaisir à tout le monde, cela m'étonnerait désormais que le RHE 76 garde la Magnus une deuxième année consécutive...

Compte-rendu signé Christophe Boulven

 

 

C'est dans une patinoire bien pleine et en présence du Père Noël en personne que les Dragons allaient donner leurs derniers coups de patins sur la glace de l'Ile Lacroix pour cette année 2001.

Ce match semblait être celui du rachat pour les Rouennais... une sorte de dernière chance après cette défaite après prolongation à Reims. Et ça commençait plutôt bien pour les locaux qui se retrouvaient après seulement deux minutes de jeu en double supériorité mais la pression exercée par Simon Lacroix, Eric Doucet et Heikki Riihijärvi ne portait pas ces fruits. Ce sont au contraire les Angevins qui ouvraient le score par Julien Pihant. Récupérant le palet dans une forêt de patins à droite de la cage, l'ailier repique au centre et dribble Phil Groeneveld sans trop de difficultés (5'37, J. Pihant, 0-1). Sur l'action suivante, Jordan Peter se retrouve devant le slot pour ajuster Philou pour la deuxième fois en vingt-huit secondes devant un public médusé (6'05, J. Peter assisté de P. Bordeleau, 0-2).

Rouen devait attendre une nouvelle supériorité pour vraiment réagir et se montrer dangereux. Balmat en prison, les espaces se créent et Riihijärvi voyait sa reprise de volée passer au-dessus de la cage (8'54). La deuxième ligne rouennaise (Paradis-Besse-Bussat) faisait même une belle entrée en zone offensive mais le tir de la droite du Canadien trouvait Christophe Burnet sur sa trajectoire (10'27).

A peine sorti de prison, Stéphane Balmat y retournait cette fois pour 2'+10' après une vilaine charge dans le dos. Cela permettait aux hommes de Guy Fournier de s'installer en zone offensive mais les tentatives de Vogin et Lacroix restaient toujours veines (11'44). Ce n'était que partie remise puisque Guillaume Besse, sur une belle action individuelle, transformait cette supériorité. Après avoir récupéré le palet derrière la cage, il se replace et trompe Burnet pour remettre les Dragons dans le bon sens (12'19, G. Besse en supériorité, 1-2).

Les Ducs reprenaient le palet en main et se montraient plus dangereux. Alors que Juho Jokinen se prenait deux charges consécutives derrière la cage, Jérôme Veret défiait le gardien à bout portant mais le rempart rouennais sortait brillamment le palet de l'épaule (14'16). Tuominen tentait à son tour sa chance d'un tir de volée à bout portant mais sans plus de réussite (16'04). Sur le contre, Daniel Paradis partait en break accompagné de Besse face à un seul homme mais les intentions du Canadien était évidente. En manque de confiance, il préfère alors faire la passe à son centre pourtant moins bien placé ce qui annihilait l'occasion d'égaliser (16'10). Alain Vogin, lui, ne ratait pas sa chance de ramener le score à égalité. Après un débordement de Lacroix sur la droite, Vogin déviait le palet entre les jambières de Burnet qui était impuissant (17'35, A. Vogin assisté de S. Lacroix et E. Doucet, 2-2). Les Dragons n'allaient pas en rester là en cette fin de tiers et prenaient même l'avantage grâce à Besse. Suite à une belle entrée de zone de Paradis avec Jodoin, l'international était à la réception du centre de l'ailier (17'58, G. Besse assisté de D. Paradis et J-F. Jodoin, 3-2). La sirène retentissait en même temps que le bruit du palet sur la botte de Groeneveld sur un tir de Pihant (20').

Déjà privé de Roberto Baldris touché à la tête, les Angevins devaient également se priver de Francis Couturier coupable d'une attitude indigne d'un capitaine. Incapable de garder son calme, il écopa de trois méconduites coup sur coup pour avoir pleuré (ou dit tout autre chose - la discussion entre Bergamelli et Couturier restant top-secrète -). Bref, c'en était trop pour le zébré qui lui indiquait le vestiaire.

L'occasion était trop belle pour les Dragons de prendre deux buts d'avance. Si la première occasion de Paradis-Besse échouait pour une crosse haute (24'19), la seconde serait la bonne. Bien placé devant le slot, Paradis poussait dans une cage grande ouverte une passe millimétrée de Jodoin (24'46, D. Paradis assisté de J-F. Jodoin en supériorité, 4-2).

Le troisième bloc rouennais très inexpérimenté qui faisait quelques apparitions depuis le début se mettait en évidence. Thibault Geffroy et Luc Tardif partaient en deux contre un mais le tir du premier trouvait le rempart angevin et le rebond n'était pas exploité par le second (26'44). Une prison infligée à Rodolphe Bretault remettait Angers dans le bon sens. Groeneveld était alors à créditer d'un arrêt de la mitaine sur un tir de Balmat après une sortie hasardeuse (30'09). Par contre, il ne pouvait rien sur le tir de Bordeleau, d'autant plus qu'il devait se contenter de la crosse de Bellier pour défendre sa cage après avoir perdu la sienne au début des hostilités (30'26, P. Bordeleau assisté de J. Peter et B. Pourtanel en supériorité, 4-3).

Jusqu'alors impuni, les Rouennais payaient là très cher leur première prison et ce n'était pas fini. Bellier puis Jodoin dans la même minute se faisaient à leur tour pénaliser. Les Ducs n'en demandaient pas tant et sur leur deuxième offensive, Jani Tuominen et Benoît Pourtanel combinaient parfaitement. Le défenseur décalait son centre qui reprenait de volée pour tromper Groeneveld (35'28, J. Tuominen assisté de B. Pourtanel en double supériorité, 4-4). La fin du tiers ne sera alors plus qu'une succession de pénalités, contre Allan Carriou (36'07) et à cause d'un retard de jeu (38'43), qui heureusement n'apporteront rien au tableau d'affichage. Seule éclaircie, un break de Paradis-Besse, ponctué d'une double passe trop près du gardien (36'57). Dan manquant alors cruellement de confiance pour tenter seul sa chance.

Tout était donc à refaire dans ce dernier tiers et les conditions étaient bonnes puisque Bordeleau écopait d'une pénalité, suivi la minute suivante de Larroque pour 2'+10'. Les Rouennais s'installaient sans difficulté mais ne trouvait comme seul artilleur que le grand Heikki à la bleue. Le jeu de puissance n'ayant pour but que de le mettre en position, la lecture était facile et le contre évident. (44'05). Pour l'énième fois de la soirée Paradis partait en break suivi de Besse face à un seul défenseur et comme à chaque fois le Canadien donnait le palet à son coéquipier pas forcément mieux placé qui échouait sur Burnet (47'22).

Très en vue lors de ce match, le duo Paradis-Besse se procurait une nouvelle occasion mais une crosse haute de Paradis était sifflée sur le rebond d'un tir de Besse (51'01). Heureusement, Lacroix était là pour conclure une occasion, occasions qui commençaient à s'accumuler sans se transformer. Sur une passe de Vogin, il envoyait le palet au fond des filets angevins et donner un avantage d'un but aux Dragons (51'15, S. Lacroix assisté de A. Vogin, 5-4).

C'était alors le réveil des Ducs et il fallait un grand Philou pour s'interposer par deux fois face à Peter et Balmat (52'03), devant Jokinen qui venait de transpercer la défense (52'43) ou encore devant le n°15 d'un arrêt plongeon (54'38). L'erreur allait être une pénalité écopée à un mauvais moment par Carriou (57'58) d'autant plus qu'il était rejoint quelques secondes plus tard par Doucet pour une faute guère plus utile. Derek Haas demandait logiquement un temps mort (il ne restait alors que 1'17 à jouer) mais pas même le temps de sortir l'ancienne doublure rouennaise que Tuominen égalisait. Bien décalé en milieu de zone par Peter, il trompait Groeneveld entre les jambières (59'05, J. Tuominen assisté de J. Peter en double supériorité, 5-5). Le temps supplémentaire allait être nécessaire pour départager les deux équipes. Un surtemps dont le public se serait bien passé car la victoire n'était une nouvelle fois pas passée loin (comme le match précédent, les Rouennais étaient rejoint dans la dernière minute de jeu) et le jeu était loin de ce que les Dragons savent faire. Et cette prolongation ne donnera rien, Besse ne parvenait pas à tirer après un bon décalage de Carlsson (62'20) tout comme Paradis dont la psychologie est à travailler (64'25) mais le dernier mot était pour Groeneveld qui stoppait le break de Pihant à 10 secondes de la fin du match.

Chacun repartait donc avec un point. Pas de quoi être fiers pour les Dragons qui réduisent encore un peu plus leur chance de conserver leur titre. Seule satisfaction, la défaite de leur adversaires directs alors que le leader était exempt leur permet de reprendre un point. De toute évidence, ils devront produire un tout autre jeu dès la reprise sous peine de grosses déconvenues, notamment face à Amiens qui propose un jeu beaucoup plus offensif que les derniers adversaires rencontrés par les Rouennais.

S'ils retrouvent leur jeu, les Dragons peuvent encore revenir sur les Rémois, sinon une place sur le podium serait déjà un objectif difficile à atteindre d'autant plus que Guy Fournier n'a toujours pas l'air de faire confiance aux jeunes puisque face à Reims comme face à Angers, les Dragons n'ont tourné qu'à deux lignes sur le dernier tiers. Et si on leur donnait vraiment une chance, à ces jeunes ?

La fête organisée par le club pour la fin d'année n'allait pas remonter le moral des supporters. A noter toutefois, la récompense "coup de cœur" décernée à l'emblématique Franck Pajonkowski et celle de "joueur le plus fair-play" à Guillaume Besse.

Compte-rendu signé Élodie Tarin

 

 

Rouen - Angers 5-5 a.p. (3-2, 1-2, 1-1, 0-0).

Spectateurs : 2600 environ. Arbitre : M. Bergamelli assisté de MM. Bliek et Hauchart.

Pénalités : Rouen 14' (0', 10', 4'), Angers 54' (8'+10', 2'+20', 4'+10').

Tirs : Rouen 41 (11, 12, 14, 4) ; Angers 36 (8, 9, 17, 2)

Arrêts : Groeneveld 31/36 soit 86,1 % (6/8, 7/9, 16/17, 2/2) ; Burnet 36/41 soit 87,8 % (8/11, 11/12, 13/14, 4/4).

Évolution du score :

0-1 à 05'37" : Pihant.

0-2 à 06'05" : Peter assisté de Bordeleau Jr.

1-2 à 12'19" : Besse (sup.num.).

2-2 à 17'35" : Vogin assisté de Lacroix et Doucet.

3-2 à 17'58" : Besse assisté de Paradis et Jodoin.

4-2 à 24'46" : Paradis assisté de Jodoin.

4-3 à 30'26" : Bordeleau Jr assisté de Peter et Pourtanel (sup.num.).

4-4 à 35'28" : Tuominen assisté de Pourtanel (double sup. num.)

5-4 à 51'15" : Lacroix assisté de Vogin

5-5 à 59'05" : Tuominen assisté de Peter (double sup. num.)

 

Rouen

Gardien : Phil Groeneveld.

Défenseurs : Heikki Riihijärvi - Patrice Bellier ; Jean-François Jodoin - Daniel Carlsson ; Nicolas Besch - Allan Carriou.

Attaquants : Eric Doucet - Alain Vogin - Simon Lacroix ; Thomas Bussat - Guillaume Besse - Daniel Paradis ; Rodolphe Bretault (ou Thibault Geffroy) - Alexis Billard - Damien Ribourg (ou Luc Tardif Jr).

Remplaçant : Paul Charret (G).

Angers

Gardien : Christophe Burnet.

Défenseurs : Francis Couturier - Benoît Pourtanel ; Roberto Baldris - Patrick Bärgman ; Stéphane Balmat.

Attaquants : Julien Pihant - Jami Tuominen - Juho Jokinen ; François Ferrari - Jean-Michel Larroque - Jérôme Veret ; Jordan Peter - Paulin Bordeleau Jr - Nicolas Leroy.

 

 

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