Milan - Reims (26 octobre 1999)

 

Match comptant pour la treizième journée du tournoi franco-italien.

A quatre jours de distance du match de Coupe Continentale, Milan et Reims s'affrontent de nouveau devant un public clairsemé de quelques centaines de personnes ("merci" à la concomitance avec le match de football Milan-Chelsea et à l'intense week-end de hockey à peine terminé). Les trois jours en question se font sentir dans les jambes des joueurs, ce qui se concrétise en une partie jouée sur un rythme très lent, très équilibré comme si les équipes jouaient avec un accord tacite pour limiter les dégâts en vue d'engagements futurs. Le premier tiers-temps est certainement le moins intéressant. Il ne s'y passe rien ou si peu avec une poignée de tirs de chaque côté, mais les deux équipes ne se rendent pratiquement jamais dangereuses. Dans la deuxième période, Teppo Kivela se met en valeur avec un magistrale sortie de sa propre zone qui entraîne l'équipe adverse à sa poursuite, terminant l'action par une passe pour Jennings qui n'a plus qu'à pousser le palet dans la cage d'un gardien déjà battu. Les Français se réveillent et poussent pendant quelques minutes jusqu'à obtenir l'égalisation. Le match commence à ralentir, mais est maintenu en vie par un Milan discret, qui réussit à construire un bon nombre d'actions, toutefois toutes vendangées au moment de la conclusion ou de l'ultime passe. Au troisième tiers-temps, comme lors de Milan-Essen, la partie devient "vrai", toujours à l'initiative de Milan, mais avec un Reims en net progrès par rapport aux deux tiers précédents, qui réussit à prendre l'avantage avec un but du revers de Carrara qui passe entre les jambes d'un Lindfors pas du tout innocent sur cette action (mais auteur par ailleurs d'une autre prestation plus que positive). Le but égalisateur ne tarde pas à arriver, et c'est Peca qui le réalise avec un slapshot très violent de la bleue, parfaitement assisté par un Kivela simplement exceptionnel (même en cette occasion, sa pénétration dans la zone adverse en résistant à la charge d'un joueur français est fantastique).

Les dernières minutes sont une succession d'occasions pour Milan, avec un énorme gâchis d'Adey, qui, en face à face avec un gardien déjà à terre, lui tire en plein dessus. Dans les cinq minutes de prolongation, il ne se passe pratiquement rien et le temps s'écoule jusqu'à la sirène qui sanctionne un nul équitable. L'équipe milanaise semble en progrès après la prestation opaque offerte en Coupe Continentale, de même que le moral des joueurs.

Les points positifs viennent certainement des Finlandais, Kivela en tête, tandis que les négatifs continuent malheureusement à venir de Raisky. On ne peut vraiment pas réussir à comprendre comment un joueur de son calibre peut offrir des prestations aussi troubles et commettre des erreurs aussi grossières.

Les notes des Milanais : Lindfors 7, Peca 6,5, Van den Thillart 7, Roh 6, Bonnard 6, Voronov 6, Uvaev 6, Kivela 8, Bortolussi 6,5, Jennings 6, Raisky 5, Kuznetsov 5,5, Bachelet 6, Torkki 6,5, Penttinen 6,5, Adey 6.

Canei, Ricciardi, Branzanti, Esposito, Fleutot et Giusti ne sont pas entrés sur la glace.

Compte-rendu signé Luca Mazzasogni

 

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