Italie - Norvège (2 mai 1997)
Championnats du monde 1997, premier tour, poule B.
Larry Rucchin n'aura manqué qu'un match avant de revenir au jeu, même s'il est peu utilisé sauf en infériorité numérique. Ce sont les unités spéciales qui apparaissent comme la clé du succès pour les Italiens aujourd'hui, notamment parce que leur première ligne s'y met en évidence. Bruno Zarrillo profite de la première pénalité du match, contre Nilsen, pour ouvrir le score sur une action individuelle née derrière la cage. Les Italiens tuent ensuite une minute de double infériorité numérique, et dès qu'ils reviennent à cinq contre quatre, Bob Nardella double la mise sur un puissant lancer de la bleue.
Par la suite, la Norvège domine la partie de plus en plus nettement, sans que cela se ressente au tableau d'affichage. Son attaque semble anesthésiée, et elle n'a pas la capacité à accélérer le jeu pour faire la différence. La défense italienne a retrouvé toute sa solidité devant un David Delfino sûr.
Ce n'est qu'à la neuvième pénalité italienne, un retenir de Ramoser, que la Norvège trouve la faille. La conséquence logique d'un troisième tiers-temps à sens unique (13 tirs à 2), qui n'intervient cependant qu'à deux minutes de la fin, grâce au capitaine Ole Eskild Dahlström, le meilleur joueur norvégien avec Knutsen. Les Scandinaves repartent à l'attaque, et Atle Alexander Olsen, sans personne pour le gêner, allume la cage de loin pour une égalisation inespérée.
Ce match nul obtenu in extremis est très important pour la Norvège, dont c'est le premier point obtenu dans l'optique du maintien. Pour cela, il faut bien sûr que les Italiens ne se qualifient pas pour la poule finale. Si cette victoire gâchée fait mauvais genre, cela ne change rien dans cette perspective. S'ils veulent leur place parmi les six, ils sont toujours obligés de battre le Canada demain, ce qu'ils n'ont jamais réussi à faire dans l'histoire des Mondiaux.
Désignés joueurs du match : Robert Nardella pour l'Italie et Atle Olsen pour la Norvège.
Commentaire d'après-match
Brian Lefley (entraîneur de l'Italie) : "Nous aurions dû mieux protéger notre avance de deux buts. Quand vous prenez beaucoup de pénalités, tôt ou tard vous en payez le prix. [...] Notre prochain adversaire, l'équipe du Canada, a beaucoup de potentiel. Elle a eu des résultats moyens jusqu'ici, mais elle est en train de se construire et de se diriger vers quelque chose."
Italie - 
Norvège 2-2 (2-0, 0-0, 0-2)
Vendredi 2 mai 1997 à 15h00 à l'Elysée Arena de Turku. 3657 spectateurs.
Arbitrage de Seppo Mäkelä 
assisté de Václav Český 
et Thomas Schurr 
Pénalités : Italie 20' (6', 8', 6'), Norvège 20' (4', 6'+10', 0').
Tirs : Italie 18 (3, 10, 5), Norvège 37 (10, 13, 14).
Évolution du score :
1-0 à 09'00" : Zarrillo assisté de Nardella (sup. num.)
2-0 à 12'47" : Nardella assisté de Zarillo et Orlando (sup. num.)
2-1 à 57'58" : Dahlström assisté de Nilsen et Skröder (sup. num.)
2-2 à 58'47" : A. Olsen assisté de Fjeldstad et Magnussen
Italie (2' pour surnombre)
Attaquants :
Joe Busillo (-1) - Mario Chitarroni (-1) - Maurizio Mansi
Roberto Zarrillo - Gates Orlando (A, 4') - Lucio Topatigh (A, -1)
Dino Felicetti - Martin Pavlu (C) - Roland Ramoser (2')
Markus Brunner - Armando Chelodi - Anthony Iob (2')
Défenseurs :
Leo Insam (2') - Chris Bartolone (-1)
Chad Biafore (-1, 2') - Robert Nardella (2')
Mike de Angelis (2') - Georg Comploi
Giovanni Marchetti - Lawrence Rucchin (2')
Gardien :
David Delfino
Remplaçant : Mike Rosati (G). Absent : Andrea Carpano (G).
Norvège
Attaquants :
Sjur Robert Nilsen (4') - Ole Eskild Dahlström (C) - Morten Fjeld
Per Christian Knold - Espen Knutsen (A) - Trond Magnussen (+1)
Tore Vikingstad - Øystein Olsen (2'+10') - Per Åge Skrøder (+1, 2')
Rune Fjeldstad (+1) - Pål Johnsen - Erik Tveten
Marius Trygg
Défenseurs :
Svein Enok Nørstebø (+1) - Mats Trygg
Jan Roar Fagerli (A) - Atle Olsen (+1, 2')
Tommy Jakobsen - Carl Oscar Bøe Andersen
Michael Smithurst
Gardien :
Robert Schistad
Remplaçant : Steve Allman (G).