Amiens - Grenoble (16 septembre 1995)

 

Match comptant pour la deuxième journée du championnat de France élite 1995/96.

Le premier match à domicile pour les Gothiques, si tant est que jouer dans une patinoire située à une heure de route, à Compiègne pour être précis, puisse être considéré comme un domicile.

C'est donc devant 500 supporters courageux que la partie contre les Brûleurs de Loups de Grenoble débute. Les Amiénois sont cueillis à froid, sur un but de Stéphane Arcangeloni à la deuxième minute. À partir de ce moment, les Gothiques prennent le premier tiers-temps à leur compte pour essayer de revenir au score, la première ligne (Richer-Kiiski-Kadykov) se montrant la plus dangereuse. Mais comme souvent quand on court après le score, il faut se découvrir et risquer des contres adverses, et ceux des Brûleurs sont à chaque fois dangereux. Il faut un bon Antoine Mindjimba pour éviter que la note augmente... mais cela n'empêche pas Grenoble d'ajouter un but par l'intermédiaire de Laurent Deschaume. Le tiers se termine sur la domination amiénoise, mais le système défensif grenoblois est particulièrement solide.

Dès le début du deuxième tiers, les Gothiques continuent leur domination sans trouver le trou, avec notamment la maladresse de Stéphane Barin. Il faut attendrela demi-heure de jeu pour enfin voir les Gothiques marquer, par l'intermédiaire de Pavel Kadykov, qui inscrit là son premier but pour Amiens. Le jeu s'équilibre alors, avec encore quelques franches occasions pour les Gothiques et notamment la troisième ligne. Et c'est sur ce jeu plus soutenu que les Gothiques égalisent grâce à Stéphane Barin, sur un gros travail de Pierre Pousse et Laurent Lecomte.

Lors de la troisième période, les Brûleurs et les Gothiques ouvrirent le jeu, prenant beaucoup de tirs, notamment sur Antoine Mindjimba auteur de plusieurs arrêts déterminants au long de la partie. Les Gothiques dominent néanmoins ce début de tiers, récompensé par le troisième but, œuvre de Cap'taine Richer. Mais l'avantage ne dure pas, car moins de cinq minutes après, le géant grenoblois (et exceptionnel défenseur offensif) Nemo Nokkosmäki parvient à égaliser, ce qui à la vue du match paraît logique.

La partie s'acheva donc sur un score de parité, et si les Gothiques ont dominé le jeu, ils n'ont pas souvent été les plus dangereux, la tactique grenobloise de jouer les contres s'avérant payante.

Palets d'or : *** Laurent Deschaume (Grenoble), ** Pavel Kadykov (Amiens), * Stéphane Arcangeloni (Grenoble).

Compte-rendu signé Marien Roederer

 

Commentaire d'après-match (dans le Courrier Picard)

Antoine Mindjimba : "Ça n'a pas été un match facile pour moi, j'ai dû arrêter une trentaine de tirs... Les attaques grenobloises n'étaient pas régulières, ils procédaient par à-coups. On les a dominés dans la quantité, pas dans la qualité."

 

Amiens - Grenoble 3-3 (0-2, 2-0, 1-1)

Samedi 16 septembre 1995 à la patinoire municipale de Compiègne. 500 spectateurs.

Arbitrage de Philippe Forget assisté d'Alexandre Hauchart et Stéphane Rousselin.

Pénalités : Amiens 4', Grenoble 4'.

Évolution du score :

0-1 à 01'53" : Arcangeloni assisté de Deschaume

0-2 à 11'56" : Deschaume assisté de Nokkosmäki et Bonnard

1-2 à 30'32" : Kadykov assisté de Richer

2-2 à 36'45" : Barin assisté de Pousse et Lecomte

3-2 à 46'54" : Richer assisté de Kadykov et Kiiski

3-3 à 52'21" : Nokkosmäki

 

Amiens

Gardien : Antoine Mindjimba.

Défenseurs : Michel Breistroff - Serge Djelloul ; Christophe Moyon - Vladimir Zubkov ; Karl Dewolf - Vincent Quintard.

Attaquants : Pavel Kadykov - Antoine Richer - Tomi Kiiski ; Stéphane Barin - Pierre Pousse - Laurent Lecomte ; Florent Quarante - Cyril De Herrypon - Frédéric Dehaëne ; Frédéric Nilly - Stéphane Berton.

Remplaçant : Rémi Caillou (G).

Grenoble

Gardien : Cristobal Huet.

Défenseurs : Nemo Nokkosmäki - Jean-François Bonnard ; Gérald Guennelon - Bruno Maynard ; Martin Roh - Christopher Lepers.

Attaquants : Éric Blais - Mikko Lempiäinen - Esa Tommila ; Stéphane Arcangeloni - Laurent Deschaume - Benjamin Agnel ; Pierre Bourgey - Sylvain Girard - Benoît Bachelet.

Remplaçants : Patrick Rolland (G), Stéphane Tartari.

 

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