Nice transcendera-t-il enfin les nationalités ?

 

Après l'année de transition dérogatoire, Nice a dû se transformer à son tour en société sportive pour répondre aux exigences de la Ligue Magnus professionnelle. Le nouveau "Nice Hockey Élite" a été fondé par six actionnaires qui ont investi un total de 38 000 euros de deniers personnels, évidemment sans attendre de dividendes en retour. Il s'agit du désormais président du NHE Jean-François Ropart, du président de l'association NHCA qui est désormais juridiquement indépendante (Jean-Hubert Morin), de trois sponsors et.... de l'entraîneur Stanislav Sutor, qui s'était constitué un pécule en créant son entreprise de rénovation de bâtiments au moment où le club avait fait faillite. Le Slovaque et Niçois d'adoption s'engage plus que jamais dans la durée. Sans échapper à quelques critiques internes, il Slovaque a été logiquement conforté dans ses fonctions à la fin de la dernière saison. Sutor et son adjoint Pascal Margerit se connaissent parfaitement et repartent pour une cinquième année commune. Le bilan sportif est satisfaisant car le maintien en Ligue Magnus n'avait rien d'une évidence.

Nice sait qu'il doit continuer sa structuration pour se professionnaliser, en coulisses avec un commercial et sur le plan sportif avec un nouveau préparateur physique présent au quotidien (Martin Ciska). Mais le principal objectif du NHE sera de faire avancer le projet de patinoire dans la Plaine du Var, pour quitter enfin l'original mais anachronique cinquième étage de Jean-Bouin.

Quatre vraies paires défensives ?

Après les trois victoires initiales, la première saison de Nice en Ligue Magnus n'a pas été un long fleuve tranquille. Les Aigles ont aussi traversé quelques trous d'air. Il a fallu procéder à des corrections en cours de championnat, en particulier au poste de gardien. Il a fallu se séparer de Vojtech Sedlacek, l'homme de la montée, pour engager un portier encore plus expérimenté. Sergei Koroshun - que Sutor avait vu jouer lors de son passage en Extraliga slovaque - s'est vite intégré dans l'équipe alors en difficulté. Il est toujours là puisque c'est grâce à un contrat de deux ans que Nice avait attiré ce gardien aux stats impressionnantes en VHL (près de 94% d'arrêts en un peu plus de deux saisons à Tver). Une durée si longue était un risque certain avec un gardien qui avait 36 ans à son arrivée - et maintenant 37 - mais Koroshun se considère toujours en apprentissage permanent. Il a, depuis l'âge de 9 ans, des petits carnets où il note avec des schémas tout ce qu'il a fait de bon ou pas, habitude inculquée à l'époque par son entraîneur. Même s'il a connu quelques moins bons jours où il a été plus passif, Koroshun a remporté des points précieux et grandement contribué à la belle série de décembre qui a relancé la saison niçoise. Sa doublure restera Tom Charton, à l'état d'esprit toujours exemplaire dans le vestiaire. Il a dû assumer la difficile transition entre Sedlacek et Koroshun dans un contexte délicat.

La défense était indubitablement le point faible des Aigles, et elle a été encore plus remaniée que prévu. Milan Varga avait été écarté dès janvier parce qu'il avait du mal à accepter la nouvelle concurrence mise en place quand de nouveaux arrières se sont imposés alors qu'il s'était blessé à la cheville. Ricards Birzins n'a pas non plus été conservé. Nice aurait pu conserver Mario Kurali mais il s'est montré trop gourmand dans les négociations financières. Michael Quinn a arrêté sa carrière pour se reconvertir au Canada chez les pompiers. Alexis Birolini donnait toute satisfaction à son coach mais trouvait le rythme de la nouvelle Magnus trop astreignant. Les lignes arrières n'ont donc conservé comme point d'ancrage que Lukas Spelda. Le régulateur discret n'a pas toujours été constant et a aussi commis des erreurs, mais il sera plus que jamais l'homme d'expérience car il est maintenant le seul trentenaire d'une défense très jeune.

Le plus important était de trouver enfin un vrai défenseur offensif avec un gros lancer de la bleue, car le powerplay était la faiblesse niçoise. Louis-Mathieu Belisle a explosé les compteurs en SPHL, petite ligue professionnelle dont il a été élu meilleur arrière. Il a aussi fait des piges en ECHL et s'est confronté à un niveau plus solide. Il faudra maintenant intégrer cette individualité-clé dans un contexte européen. La deuxième recrue pouvant évoluer en jeu de puissance avec un bon tir, c'est Emil Bagin. Ce joueur collectif soignant ses relances a déjà une bonne expérience en Extraliga slovaque pour son jeune âge. Enfin, le gros gabarit tchèque Martin Mazenec est très rugueux dans le slot et dans les coins. Trois recrues étrangères, trois profils très différents et - espérons-le - complémentaires.

Néanmoins, et a fortiori après le départ de Birolini, il fallait aussi recruter des Français, si possible de ceux qui peuvent s'inscrire dans un projet à long terme pour ne pas se reposer la même question chaque saison. Le club a choisi comme stratégie de cibler la génération 1994, celle qui doit pouvoir mûrir vite. N'ayant pas pu s'imposer comme titulaire à Rouen, Aurélien Dorey est venu chercher le temps de jeu et les responsabilités dont il avait besoin pour s'établir en équipe de France, où il a fait trois apparitions par an ces deux dernières saisons. Dorey est un bon patineur pour son grand gabarit. Bien que ses mensurations soient inférieures, Quentin Scolari a bâti sa réputation sur un style très agressif, parfois à l'excès blessé. Le Grenoblois avait d'ailleurs blessé Romand à l'automne dernier, mais Nice aura besoin d'un Scolari canalisé pour éviter d'accumuler les pénalités. Surtout que son possible partenaire de ligne Mazenec présente le même danger de récidive sur le banc des prisons...

Ces joueurs ambitieux ne viennent certainement pas pour cirer le banc, ce qu'ils auraient pu faire dans leurs clubs d'origine. On peut légitimement se demander dans ces conditions ce qu'il adviendra des deux recrues de l'an passé, Arthur Montenoise et Pierrick Hoehé. Montenoise en particulier reste un bon espoir qui n'est pas venu pour jouer les bouche-trous et espérait clairement un rôle plus important à sa seconde saison. Même le patient Hoehé souhaite maintenant prendre pleinement sa place après avoir été opéré en avril pour en finir avec la douleur récurrente à l'épaule qui l'avait gêné.

Stan Sutor est cependant fidèle à la tradition d'Europe de l'Est, selon laquelle les blocs sont des unités de cinq joueurs. Il a donc construit son équipe avec quatre lignes complètes de ce type, soit 12 attaquants et 8 défenseurs. Aux derniers championnats du monde, son pays d'origine (la Slovaquie) était le seul à encore évoluer dans cette configuration, alors que toutes les autres nations sont passées à 13 attaquants pour 7 défenseurs. Effectivement, Sutor a commencé la pré-saison avec quatre paires de défenseurs, composées à chaque fois d'un étranger et d'un Français. Montenoise joue avec Spelda (paire déjà testée l'an passé) et Hoehé avec Belisle : aucun des deux ne peut donc se plaindre de son traitement. Mais cette configuration pourra-t-elle tenir durablement ? Et satisfera-t-elle tout le monde en termes de temps de jeu ?

Deux lignes offensives plus variées

L'attaque niçoise a fatalement perdu son meilleur buteur Jérémie Romand. Son départ a été assorti d'un petit couac de communication, puisque les Gothiques ont annoncé sa venue avant que le joueur ne le dise à son ancien club, mais il était prévisible. Nice avait récupéré sans négociation salariale, parce qu'il cherchait à assurer une place en première ligne en Magnus après le renoncement-surprise de Brest. On se doutait bien qu'il ferait fructifier cette bonne saison maintenant qu'il a prouvé aux grands clubs qu'il pouvait tenir un rôle offensif.

Ses deux anciens coéquipiers de la première ligne sont en revanche toujours là. Zbynek Hampl a été une belle surprise et a prouvé à tous (y compris à Bordeaux qui en avait douté) qu'il pouvait élever son niveau pour la Magnus. Il y exploite finalement mieux son potentiel technique, le plus fort de l'équipe. Le centre Roman Vondracek a été le parfait complément qui laissait de la liberté en gardant à l'esprit les impératifs tactiques. Il est resté malgré des contacts avec son ancien club Gap. Il lui manque cependant la percussion dans le slot et l'efficacité, car ses 9 buts sont un total assez faible pour un joueur de premier trio.

Nice devait donc impérativement rechercher un nouveau buteur. Pas évident de retrouver un équivalent à Romand, mais Nice a réussi à récupérer deux joueurs qui ont pu exprimer leur potentiel offensif dans la saison compliquée du relégué Chamonix/Morzine. Patrik Hrehorcak - compatriote de Sutor car originaire comme lui de Poprad - est celui qui remplace poste pour poste Romand sur une première ligne de culture tchéco-slovaque. Le travailleur Lou Bogdanoff a pu exprimer aussi ses qualités de buteur (y compris contre Nice) sur la première ligne chamoniarde, des qualités qu'on lui connaissait depuis les juniors. Ce sera sa première expérience en dehors des Alpes... ou plutôt au pied des Alpes là où elles se jettent dans la mer ! Pour l'intégration, Bogdanoff a l'avantage d'être de 1994 et de connaître de nombreux anciens partenaires en équipe de France junior.

Son arrivée a compensé le départ du dernier joueur formé à Nice, le technique et rapide Kevin Marion. Son cas fut un gâchis si on rappelle les circonstances. Il voulait signer à Gap, mais c'était avant que le départ de Luciano Basile ne soit annulé. Il ne figurait plus dans les plans et dans les ambitions du coach canadien, et entre-temps Nice ne l'avait pas attendu et avait engagé Bogdanoff à sa place. Marion a signé à... Dijon, quelques semaines avant d'apprendre que le club bourguignon se retirait de la Ligue Magnus. Après tant de péripéties, il retournera jouer en Suisse...

Revenons à Bogdanoff, qui joue pour l'instant à l'aile droite de la deuxième ligne avec deux nouveaux Canadiens. Ils doivent amplifier le danger offensif qui était un peu trop limité avec Misura, et ils ajoutent aussi de la diversité à l'attaque niçoise. Brett Switzer est en effet un petit centre très rapide avec un jeu nord-américain assez vertical, à la fois direct sur la cage et engagé avec sérieux et intensité au repli défensif. Il avait déjà été contacté il y a deux ans mais Nice n'était qu'en D1 et il avait choisi l'élite britannique, où il a réussi des performances convaincantes. Il retrouvera sur la côte d'Azur un ancien coéquipier en junior A dans l'Alberta, Jordan Draper, qui n'est plus une recrue à risque puisqu'il a démontré sa capacité à transposer sa productivité de D1 en Ligue Magnus en étant le meilleur marqueur de Strasbourg.

Un groupe qui transcende les nationalités ?

Le plus ancien joueur de l'équipe est Vladimir Kubus, qui s'est reconverti l'an passé dans un rôle plus défensif. Les statistiques ne témoignent pas vraiment d'une réussite (fiche de -21), Sutor a apprécié son calme et sa contribution dans les matches-clés. Il est donc reconduit comme son partenaire de ligne Romain Carpentier : l'Amiénois, au caractère exigeant, a eu des relations difficiles avec son coach au début mais a finalement trouvé sa place et a progressé au fil de la saison. Il accueillera à ses côtés à un ancien collègue chez les Gothiques de la génération... 1994 bien sûr : moins talentueux offensivement que Carpentier, Rémi Thomas s'est très tôt spécialisé dans le travail de l'ombre défensif, en utilisant sa puissance physique pour finir ses mises en échec.

Dans le nouvel effectif plus dense, Matej Hamrák, sera plus en retrait dans la hiérarchie interne. Il assumera en revanche un rôle plus important dans le vestiaire puisqu'il sera le nouveau capitaine. Un choix logique parce qu'il a toujours tenté de communiquer avec tous dans un vestiaire parfois divisé par la barrière de la langue.

Ce poste de capitaine était libre puisqu'Aurélien Macon a fait ses adieux en fin de saison dernière. Le Nissart pur jus a vécu la saison en Magnus comme un accomplissement, et a choisi d'arrêter le haut niveau pour raisons familiales avec le bébé qui arrive. Cet arrêt est doublement embêtant : Macon, qui utilisait son explosivité pour presser, était le seul joueur en dehors de la première ligne à avoir rendu une fiche positive, et de plus, il laisse l'effectif niçois en déficit de joueurs français. Un compromis a donc été trouvé avec lui comme avec le défenseur Stanislas Aubert : ils s'entraîneront toujours avec le groupe une ou deux fois par semaine, sans le rythme intense de Magnus, et pourront rester à disponibilité du club quand leurs contraintes professionnelles le permettront (comme vendeur chez Décathlon pour Macon, comme coach sportif pour Aubert). Cela permettra d'aligner effectivement des joueurs valides sur le banc et d'éviter qu'un joueur arrive en béquilles juste pour respecter le quota de JFL sur la feuille de match (ce fut le cas la saison passée de Patxi Biscard qui avait très peu apprécié). Il est quand même plus "réglo" d'aligner un hockeyeur apte à jouer, surtout pour un club qui a une réserve en D3...

Le respect du quota de "JFL" (joueurs formés localement) est donc toujours un enjeu pour Nice, comme c'est le cas depuis l'époque de la division 1. Joueur bien connu des suiveurs de la D1, Valère Vrielynck fera ses débuts au plus haut niveau et vient agrémenter le nombre de joueurs français avec un certain potentiel, en tant que travailleur capable de produire offensivement. Mais les Aigles ont aussi utilisé un relatif artifice puisque deux des JFL sont en fait de nationalité slovaque. Il s'agit de deux fils de hockeyeurs qui ont pris des licences en France quand leurs pères y jouaient : Peter Hrehorcak - déjà cité - a ainsi fait ses premières classes dans l'hexagone avant de briller dans les championnats juniors slovaques, mais Daniel Babka a été formé au pays et est resté moins longtemps à Rouen. Surtout, son passage par la réserve de Martin ne reflète vraiment pas un joueur dominant. Stan Sutor compte cependant utiliser son allonge en infériorité. Du fait de ces pigistes, Nice n'aura que neuf joueurs sélectionnables en équipe de France, le plus faible total. Leur temps de jeu effectif sera observé de près car cette politique niçoise en fait râler plus d'un.

Il semble toutefois que Sutor cherche vraiment à construire une équipe homogène et sans distinction de nationalité. C'est aussi pour cela qu'il a choisi de faire un stage à l'étranger (chez lui à Poprad) afin qu'une vie de groupe puisse se former. Le cadre était agréable dans un hôtel avec balnéothérapie, massage et saunas, mais les Aigles n'étaient pas là en visite touristique. Ils ont pris une étonnante deuxième place à la respectable Coupe des Tatras face à une adversité de bon niveau. De quoi espérer que l'avant-dernier de Ligue Magnus puisse prétendre à mieux cette année.

L'effectif de Nice au complet a belle allure avec quatre blocs assez homogènes qui ont chacun un rôle à jouer et des caractéristiques intéressantes. C'est une équipe qui peut très bien fonctionner si tout le monde tire dans le même sens. Mais s'il y a des tiraillements sur les rôles de chacun, ou si des blessés viennent perturber l'ordonnancement et obliger à reconvertir de force des arrières en attaque ou à des jongleries de JFL, la situation peut aussi se compliquer. Le maintien n'est toujours pas garanti, mais les Aigles semblent avoir le potentiel pour voler plus haut.

Marc Branchu

 

 

Effectif :

Gardiens

N°                      Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2016/17   MJ   Min   Moy.     %
41 CHARTON Tom          15/10/1984  185  92  Reims             Nice        FRA-1   15   584   3,80   86,6%
69 KHOROSHUN Sergei     27/06/1980  177  78           (Russe)  Tver        RUS-2    8   436   1,52   94,2%
                                                               Nice        FRA-1   32  1754   2,77   90,5%

Défenseurs

N°                      Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2016/17   MJ   B   A Pts   +/-   Pén
10 MAZANEC Martin       05/08/1989  194  94         (Tchèque)  Budejovice  TCH-2   33   1   4   5   +3   105'
11 BÉLISLE Louis        03/02/1991  175  80        (Canadien)  Pensacola   SPHL    56  18  33  51   +16   38'
                                                               Florida     ECHL     4   0   0   0   +1     0
14 AUBERT Stanislas     08/12/1988  190  93  Champigny         Nice        FRA-1   50   1   1   2   -25   68'
21 SCOLARI Quentin      05/02/1994  187  90  Grenoble          Grenoble    FRA-1   54   2   7   9    +4   64'
27 MONTENOISE Arthur    06/04/1996  182  80  Besançon          Nice        FRA-1   44   2   2   4    0     6'
34 SPELDA Lukas         06/01/1985  182  86         (Tchèque)  Nice        FRA-1   50   2  15  17    0    54'
48 DOREY Aurélien       09/08/1994  192  94  Rouen             Rouen       FRA-1   59   3   0   3   -8    30'
67 BAGIN Emil           08/09/1993  176  80        (Slovaque)  Pop./Tr./LM SVK-1   49   2  12  14   +4    14'
77 HOEHE Pierrick       04/10/1994  178  85  Strasbourg        Nice        FRA-1   43   0   3   3   -6    10'

Attaquants

N°                      Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2016/17   MJ   B   A Pts   +/-   Pén
 4 VRIELYNCK Valère     21/12/1987  180  92  Reims             Cholet      FRA-2   26   8  19  27   +7    16'
 5 VONDRACEK Roman      26/09/1984  172  82         (Tchèque)  Nice        FRA-1   49   9  20  29   +10   28'
 7 HREHORCAK Peter      30/05/1994  180  79  Nantes(Slovaque)  Chamonix-M. FRA-1   44  12  16  28   -5    13'
15 BOGDANOFF Lou        15/06/1994  189  75  Vanoise           Chamonix-M. FRA-1   50  14   6  20   -10   14'
16 THOMAS Rémi          22/08/1994  186  85  Amiens            Amiens      FRA-1   49   1   6   7   -5    16'
20 CARPENTIER Romain    21/01/1994  177  85  Amiens            Nice        FRA-1   49  13  10  23   -16   33'
23 MAÇON Aurélien       27/08/1988  174  75  Nice              Nice        FRA-1   46   6   5  11   +2    38'
25 SWITZER Brett        24/05/1990  175  77        (Canadien)  Dundee      GBR-1   56  16  23  39         18'
28 DRAPER Jordan        12/05/1989  183  84        (Canadien)  Strasbourg  FRA-1   47  14  24  38   +20   28'
29 KUBUS Vladimír       04/06/1986  181  85        (Slovaque)  Nice        FRA-1   49   8  13  21   -21   22'
33 HAMRAK Matej         14/10/1987  185  87        (Slovaque)  Nice        FRA-1   50  13  13  26   -10   36'
89 BABKA Daniel         08/12/1996  190  75  Rouen (Slovaque)  Martin B    SVK-2   35   7   7  14   -32   22'
95 HAMPL Zbynek         22/03/1988  187  86        (Slovaque)  Nice        FRA-1   48  12  30  42   +5    24'

Entraîneur : Stan Sutor (SVK, 46 ans), assisté de Pascal Margerit (46 ans).

Partis : Milan Varga (D, 2+9), Michael Quinn (D, 4+5, arrêt), Ricards Birzins (D, 1+7, Fife, GBR), Mario Kurali (D, 1+4, Liptovsky Mikulas, SVK), Alexis Birolini (D, 0+7, Cholet, FRA-2), Bohdan Visnak (D, 1+6, Montpellier, FRA-3), Stanislas Aubert (D, 1+1, arrêt), Jérémie Romand (A, 22+22, Amiens), Matej Misura (A, 10+9), Yoanne Lacheny (A, 8+3, Gap), Aurélien Maçon (A, 6+5, arrêt), Lauris Bajaruns (A, 6+7, Liepaja, LET), Martin Slovak (A, 3+3), Kevin Marion (A, 1+4, Neuchâtel-Université, SUI-3), Patxi Biscard (A, 1+1, Chamonix), Clément Londios (A, 0+0, Chambéry).

 

Revoir la présentation 2016/17

 

 

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