Strasbourg se consolide

 

Plutôt satisfaisante, voici comment on pourrait qualifier la dernière saison de l'Étoile Noire. Une pré-saison éprouvante et pas forcément convaincante, de prime abord, au niveau des résultats. Puis un début de championnat tonitruant, débuté par une victoire à Grenoble puis contre Angers, où les Alsaciens ont même occupé le podium durant 3 matches, avant de se stabiliser assez rapidement (et même longuement, puisque pendant 15 journées) à la 7e place, avant de finir la saison régulière à la 8e place.

L'objectif initial de Daniel Bourdages (éviter la poule de relégation) était donc atteint, de façon assez consciencieuse, les Alsaciens se concentrant avant tout sur les victoires face aux adversaires directs pour le classement (Amiens, Briançon, Lyon, Bordeaux et Morzine notamment).

Hélas, Strasbourg connaissait en fin de saison régulière une grosse série noire de blessures puisque Jan Pardavy, Kevin Sullivan, Tarik Chipaux et Jakob Goldberg étaient durablement contraints au forfait. Les quatre joueurs n'étant pas rétablis pour les play-offs, il devenait quasi impossible de passer les quarts de finale, même pour les "minots" surmotivés, de surcroît face au champion en titre gapençais. Pourtant, hormis une première manche-déluge pour les Alsaciens (perdue 9-2), Strasbourg a tenu vaillamment sa place, offrant même une dernière victoire à l'Iceberg lors du 4e match (3-2), avant de vaciller définitivement lors de l'ultime match dans les Hautes-Alpes, par manque de jus et de combattants.

Qu'importe, l'Étoile Noire, à qui le monde du hockey français prévoyait, durant l'intersaison, une descente aux enfers, a une fois de plus su déjouer les pronostics et s'en sortir très honorablement.

Autre satisfaction pour le club, celle d'avoir pu se mettre en conformité avec le cahier des charges de la fédération de tutelle, vis-à-vis de la professionnalisation de la Ligue Magnus. C'était un challenge à réussir si le club voulait y pérenniser sa présence. C'est désormais chose faite avec la toute nouvelle Étoile Noire SAS (Société par Actions Simplifiées), dont la création est suppléée par un plan d'action sur 3 ans. Enfin, les comptes de la dernière saison ont été validés (sans conditions) en Juillet dernier par le CNCSG. L'horizon est donc au beau fixe. Enfin, ça, c'est facile à dire, car l'intersaison n'a pas été de tout repos !

Attardons nous sur le bilan sportif statistique de l'Étoile Noire (en saison régulière) : plus de buts marqués (8e attaque) et moins d'encaissés (10e défense) par rapport à la saison 2014-2015, un peu plus pénalisés mais toujours parmi les plus disciplinés de la Ligue. Bon jeu de puissance avec le plus de buts marqués de la Ligue Magnus dans cette situation de jeu. Strasbourg est l'une des équipes ayant évolué le plus en supériorité, mais aussi l'une de celles ayant encaissé le plus de buts alors qu'elles étaient en avantage numérique. Le jeu en désavantage numérique est par contre très moyen (pour l'une des équipes les moins souvent en infériorité).

Face à ce bilan sportif, relativement bon, quoiqu'encore perfectible notamment dans le domaine défensif, la nouvelle ligue pro et ses diverses conséquences ont un peu changé la donne du côté de l'Iceberg. Le nombre de matchs de saison régulière étant appelé à augmenter, il a paru normal de vouloir étoffer un peu le banc alsacien (surtout quand on sait que depuis quelques années, le début d'année est souvent celui où l'infirmerie alsacienne est plus que remplie). Cependant, les moyens financiers mis à disposition pour y parvenir n'ayant pas exagérément augmenté, il a fallu redéfinir une nouvelle politique de recrutement, en privilégiant d'une part le recrutement de jeunes loups, et d'autre part le nivellement des quatre lignes nécessaires.

Une défense quasi "neuve"

Ce n'est pas au niveau des gardiens qu'il faut trouver des changements puisque le duo Vladimir Hiadlovsky - Baptiste Goetz est reconduit. Hiadlovsky, qui a signé sa 9e saison, est l'un des plus anciens du vestiaire strasbourgeois. C'est plutôt devant le slot que l'intersaison a été agitée.

Hormis le "vétéran" et toujours apprécié David Striz (huitième saison au club), et le minot Colin Morillon (appelé en renfort la saison dernière, en plus de participer aux entraînements), tout le reste est parti, de façon plus ou moins volontaire.

En effet, si Jacob Suter et Joseph de Concilys n'ont pas été gardés (on attendait peut-être un peu plus d'eux, notamment au niveau de l'apport offensif), voire le guerrier Matthew Bruneteau, la séparation avec le stratège Jakob Goldberg est un peu plus "forcée" par le fait qu'il ait joué une partie de la saison en étant blessé, et que ceci n'est pas resté sans conséquence pour la suite à donner à sa carrière (la rumeur annonce un arrêt définitif). Dommage de ne plus pouvoir compter sur cette tour de contrôle, encore dans le top 10 des défenseurs pointeurs de la Magnus avec le plus de buts marqués. Enfin, Pierrick Hoehe préférait, de son côté, évoluer dans une équipe qui lui offrirait un peu plus de temps de glace et de responsabilités. Ce sera le nouveau promu Nice qui l'accueillera, pour un challenge pas forcément très facile car Hoehe et Nice auront tout à prouver pour rester dans cette ligue.

Daniel Bourdages s'est donc retrouvé devant une quasi feuille blanche à remplir. Il a d'abord regardé outre-Atlantique, et fait venir Mitch Witek, de l'Université de Yale, pour un profil relativement défensif, avec un titre (relativement ancien, en 2013) de champion NCAA avec la même équipe, où il jouait encore avant l'été, le meilleur ratio +/- de son équipe la saison dernière (+12) en y ajoutant de plus le poste de capitaine, ce qui laisse augurer un bon leadership.

Autre filière assez fréquemment utilisée, celle des équipes formatrices françaises. Une fois de plus, c'est à Rouen qu'il a réussi un bon coup en enrôlant Léo Guillemain, 24 ans et déjà quasiment tout connu (Continental Cup, titres, coupes). Cet imposant gabarit ressentait l'envie d'avoir plus de responsabilités sur la glace, ce que le staff rouennais avouait ne pouvoir lui proposer pour les saisons à venir.

Puis le coach alsacien est retourné voir dans ses carnets nord-américains pour trouver d'abord Hubert Genest. Ce n'est pas un inconnu, pour qui s'intéresse à toutes les divisions du hockey français, puisqu'il a officié deux ans avec les Corsaires de Nantes, alors en D1, avant de retourner jouer une année au Canada. D'un profil plutôt offensif, comme constaté au "Petit Port" ou sur des dernières statistiques en LNAH, c'est un pari que prend Dan' le canadien. Certes, ce joueur était assez prédominant à Nantes, mais ce fut durant une période où le club n'a pas brillé par sa constance en saison régulière, ratant les play-offs la première année, et étant battu en demi-finale la seconde. Sa récente saison en ligue nord-américaine a peut être boosté ce joueur.

Enfin, dernière arrivée en date, celle d'Alex Barron, récent finaliste du championnat universitaire NCAA avec Quinnipiac (une université fréquemment parmi les mieux classées de cette ligue), et un profil (relativement) polyvalent. La défense sera donc relativement costaude puisque hormis Colin Morillon (1,80m), qui poursuit son apprentissage chez les seniors, c'est du grand gabarit qui arrive, les cinq autres défenseurs mesurant plus d'1,85m et approchant, ou dépassant, les 90 kg. Enfin, le club ne désespère pas recruter prochainement un joueur supplémentaire à ce niveau, si les conditions le permettent.

Une attaque remaniée et inédite

Le plan d'action prévoit de privilégier quatre lignes plus homogènes que précédemment, en misant aussi sur de jeunes loups en quête de reconnaissance. Restent donc les deux cadres Elie Marcos et Julien Burgert (9e saison dans l'équipe fanion pour chacun d'eux) et les deux minots Nathan Grabherr et Thomas Mathieu. Les autres sont tous partis !

Exit Sébastien Trudeau, classé 8e pointeur de la ligue en saison régulière et qui a accepté l'offre gapençaise plus avantageuse. Exit aussi Kevin Sullivan, qui s'est révélé en deuxième partie de saison avant de la finir malheureusement blessé. Exit aussi Michal Petrak, auteur d'une belle saison... petrakienne, avec une bonne adaptation au système de jeu alsacien, et toujours quelques bourdes mémorables, notamment contre ses anciens coéquipiers spinaliens. Partis aussi les bosseurs Valentin Michel (pour raisons personnelles vers Lyon), Tarik Chipaux (que Mulhouse s'est empressé de faire revenir), Alexandre "TGV" Goncalvès (vers Dijon) et Johan Saint-André (vers ChaMorzine).

Parti enfin et surtout, malgré des rumeurs qui le donnaient encore au club, sur le banc pour aider, "Papy aux mains d'or" Jan Pardavy, assurément le meilleur joueur que l'Étoile Noire ait pu recruter à ce jour. Sa dextérité, sa vista et son sens du jeu vont manquer lors des assauts offensifs et des situations spéciales. Un grand merci à ce grand bonhomme du hockey.

Face à ce grand vide, qu'on n'avait plus connu dans les rangs strasbourgeois depuis presque 10 ans, il a fallu là aussi faire fonctionner le carnet d'adresses, en sachant qu'un nombre important de JFL (donnée très recherchée en ces temps) était à remplacer.

Là aussi, on a commencé par regarder vers l'Amérique du Nord, et c'est Carson Cooper, centre de 24 ans qui a été retenu. Il a évolué à l'université de Yale pendant la même période que son collègue Mitch Witek, pour un profil relativement polyvalent, de bonnes aptitudes aux engagements, ainsi que pour le travail de grattage de palets.

Daniel Bourdages a ramené aussi de ce championnat universitaire (mais au 3e niveau cette fois-ci avec la Southern New Hampshire University) Kevin Lorcher, ancien U18, U20 et joueur de la réserve rouennaise (où il sévissait plutôt bien en scoreur), avant de connaître quelques années un peu moins aisées en championnat nord-américain.

Sur le même schéma que pour la défense, il est aussi allé voir quelques possibles signatures de jeunes "loups" français, et à commencé par officialiser les contacts pris depuis déjà quelques temps avec... Loup... Benoît, formé à Grenoble, puis passé par Rouen avant de tenter l'aventure lyonnaise la saison dernière. Maintes fois champion junior, puis senior avec les Dragons, ayant connu la Conti Cup, c'est le profil type de joueur-travailleur recherché par le coach alsacien.

Restons en France, le staff strasbourgeois est aussi allé chercher plusieurs noms de Division 1, et pas forcément les plus anonymes, pour qui s'intéresse un peu à cette compétition. À commencer par Jordan Draper, meilleur pointeur du dernier championnat avec Courbevoie, après avoir été la saison auparavant le meilleur marqueur du Mont Blanc. Un gros caractère qui devrait pouvoir hausser son niveau face à de nouveaux et plus coriaces adversaires. C'est aussi le challenge qui attend Arthur Coulon, attaquant de poche formé au Mont-Blanc, où il a joué quasiment tout son hockey, hormis une incartade d'un an chez les Vipers montpelliérains. Ce retour d'exil lui a été visiblement profitable puisqu'il occupait dès lors régulièrement le haut de tableau au niveau des pointeurs de son équipe. Gageons qu'en vieux renard des surfaces, Richard Aimonetto lui a refilé quelques ficelles pour diriger la rondelle toujours là où il faut.

Autre joueur de Division 1, Rolands Vigners, Letton d'origine, a pas mal bourlingué dans notre pays puisque Strasbourg sera son 7e club français. Arrivé à Asnières à 18 ans, où il commença à affoler les compteurs, puis enrôlé par Reims, Valence puis Bordeaux, avant de participer à la saison bérézina de Montpellier, et enfin en Alsace avec deux saisons chez le rival mulhousien. Plutôt habitué au haut de tableau de cette division, ce joueur de grande taille possède une excellente pointe de vitesse et une bonne vision du jeu, ainsi qu'énormément de détermination. Habitué durant deux ans au système Eriksson-Prochazka, qui veut qu'un attaquant doit aussi savoir défendre, c'est un joueur plutôt complet qui arrive à Cronenbourg, et qui devrait donner toute la mesure de son talent dès qu'il se sera acclimaté à son nouveau vestiaire... Cerise sur le gâteau, son parcours lui permet d'être considéré comme JFL.

Autre arrivée à surveiller, celle du jeune Pavel Pisarik, 22 ans, attaquant tchèque doté d'un grand gabarit et formé au HC Litvinov, club renommé de l'Extraliga tchèque. Ancien international junior, il a participé - en saison régulière - à l'épopée du titre en 2015 (aux côtés des gloires nationales telles Rucinsky ou Slegr), mais a surtout évolué dans le club partenaire de Most, une division plus bas.

Enfin, le club strasbourgeois a mis la main sur Kyle Stroh. Ce centre canadien (encore un grand gabarit !) a évolué ces dernières années dans le championnat NCAA de division III au Saint Norbert Collège (club habitué aux titres dans cette division depuis le début de la décennie) puis en ECHL, avec de bonnes prédispositions offensives, notamment une saison à 47 points. Dans son avant-dernier club, les Indy Fuel, le staff semblait miser sur sa bonne progression avant de finalement l'échanger en février dernier aux Elmira Jackals.

Perspectives

Au vu de toutes ces arrivées, on serait tenté de dire, une nouvelle fois, que la saison à venir sera celle de tous les dangers. La saison dernière, c'était la faible profondeur du banc qui laissait craindre une mauvaise saison pour les Alsaciens, jamais épargnés par les blessures, notamment après la période festive hivernale. Ce fut d'ailleurs le cas, mais l'Étoile Noire avait suffisamment fait ses réserves de points avant que la bise n'arrive !

Pour la saison à venir, les lignes devraient être plus fournies, notamment devant, et éventuellement renforcées par quelques espoirs jouant en parallèle avec l'équipe-réserve (finalement repêchée administrativement en D2 après une saison sportive très tristounette). Ce ne sera pas un luxe face aux onze autres concurrents, dont certains ont réarmé sérieusement pour pouvoir tenir les 44 matches (du moins sportivement !) qui sont prévus.

Reste cependant à jauger le niveau réel et la compétitivité de cette équipe, notamment l'adaptabilité de tous les nouveaux venus, la force de percussion offensive (n'oublions pas qu'hormis Elie Marcos qui est resté au club, cinq des six meilleurs pointeurs de la saison dernière sont partis), et la perméabilité de la défense.

En somme, à l'instar de la Ligue Magnus, l'Étoile Noire entre officiellement dans l'ère de la professionnalisation. Avec sa méthode à elle, pas forcément celle à laquelle le reste de la France hockeyistique s'attend (c'est à dire une armada de moyens "logistiques" et de curriculums vitae), mais plutôt avec l'envie de défendre sa place avant tout sur la glace. C'est en tout cas une des nombreuses pages de l'histoire du club qui se tourne au profit d'une autre que d'aucuns en Alsace souhaitent tout aussi fructueuse.

Stéphane Rault

 

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur   Club & Ch 2015/16   MJ   Min  Moy.    %
 1 GOETZ Baptiste       02/03/1995  187  82  Strasbourg       Strasbourg  FRA-1    4   109  4,41  87,3%
50 HIADLOVSKY Vladimir  11/07/1979  176  72       (Slovaque)  Strasbourg  FRA-1   30  1767  3,57  89,2%

Défenseurs

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur   Club & Ch 2015/16   MJ   B   A Pts   +/-   Pén
 4 BARRON Alex          09/05/1991  185  88      (Américain)  Quinnipiac  NCAA    38   2   4   6   +13   8'
 6 WITEK Mitch          04/02/1992  185  93      (Américain)  Yale Univ.  NCAA    32   0  12  12   +12   2'
 7 GUILLEMAIN Léo       02/03/1992  193 104  Rouen            Rouen       FRA-1   41   1   5   6   +2    48'
 8 STRIZ David          08/11/1981  185  90        (Tchèque)  Strasbourg  FRA-1   27   0   2   2   -12   26'
44 GENEST Hubert        07/10/1989  186  88       (Canadien)  St-Georges  LNAH    40   7  14  21   +7    12'
79 DEPLANQUE Maxime     19/01/1996  183  72  Mulhouse         Strasb. II  FRA-3   17   1   2   3          2'
82 MORILLON Colin       02/02/1997  181  70  Strasbourg       Strasbourg  FRA-1   13   0   0   0   -8     0'

Attaquants

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur   Club & Ch 2015/16   MJ   B   A Pts   +/-   Pén
 9 MARCOS Elie          08/07/1983  176  80  Amiens           Strasbourg  FRA-1   26   8  13  21   -10   18'
10 MATHIEU Thomas       11/02/1995  179  65  Mulhouse         Strasbourg  FRA-1   31   2   4   6   -11    6'
11 STROH Kyle           10/11/1988  185  87       (Canadien)  Indy/Elmira ECHL    62  11   7  18   -14   20'
12 BENOIT Loup          10/06/1991  180  83  Grenoble         Lyon        FRA-1   36   1   5   6    0     8'
15 LEROUX Maxence       09/12/1998  173  66  Dammarie         Strasb. II  FRA-3   19   5   1   6         18'
22 COOPER Carson        18/03/1992  180  87       (Canadien)  Yale Univ.  NCAA    30   3   8  11   +4    28'
23 PISARIK Pavel        05/10/1993  189  85        (Tchèque)  Litvinov    TCH-1    9   0   0   0   -2     2'
                                                              Most        TCH-2   18   5   4   9   +1     8'
26 LORCHER Kévin        26/05/1992  183  88  Courbevoie       SNHU        NCAAd3  22   3   7  10         20'
28 DRAPER Jordan        12/05/1989  183  84       (Canadien)  Courbevoie  FRA-2   31  28  30  58   +5    62'
29 COULON Arthur        22/08/1991  172  73  Saint-Gervais    Mont-Blanc  FRA-2   21  19  11  30   +4    20'
45 BURGERT Julien       03/04/1991  183  84  Strasbourg       Strasbourg  FRA-1   31  10   4  14   -14   45'
80 MATHIEU Valérian     29/10/1998  179  65  Mulhouse         Strasb. II  FRA-3   13   2   2   4          0'
91 VIGNERS Rolands      07/03/1991  188  88         (Letton)  Mulhouse    FRA-2   25  11  18  29   +18   12'
97 GRABHERR Nathan      29/04/1997  177  80  Strasbourg       Strasbourg  FRA-1   27   1   0   1   -7     0'

Entraîneur : Daniel Bourdages (CAN, 58 ans).

Départs : Valentin Michel (A, 6+7, Lyon), Jake Goldberg (D, 6+10, arrêt ?), Joey De Concilys (D, 2+11, Dundee, GBR), Jake Suter (D, 1+9), Matt Bruneteau (D, 2+4), Pierrick Hoehe (D, 3+2, Nice), Maxim Belov (D, 1+1), Sébastien Trudeau (A, 13+23, Thetford Mines, LNAH), Jan Pardavy (A, 10+15, arrêt), Michal Petrák (A, 9+15, Höchstadt, ALL-3), Kevin Sullivan (A, 5+14), Johan Saint-André (A, 5+3, Chamonix-Morzine), Anthony Goncalves (A, 3+6, Dijon), Tarik Chipaux (A, 2+4, Mulhouse).

 

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