Neuilly-sur-Marne a tiré les leçons

 

À l'issue de la saison dernière, Jérôme Pourtanel, l'entraîneur de Neuilly-sur-Marne, se montrait prudent à l'heure de commenter la relégation, et relativement optimiste sur la possibilité de repartir en Ligue Magnus. Il pointait une fusion jugée délicate entre le Mont-Blanc et Chamonix, mais aussi les problèmes financiers de Tours, tout en sachant qu'il faudrait attendre. Ces prédictions se sont vérifiées. La fusion haut-savoyarde a effectivement capoté, mais les errances de la gestion tourangelle ont été une nouvelle fois sanctionnées. Quant aux Bisons, ils ont dû patienter, comme prévu. Peut-être même plus longtemps que prévu.

À Neuilly malgré tout... sauf en play-offs

La participation à la Ligue Magnus ne dépendait en effet pas que des autres. Avant d'accepter le dossier de Neuilly-sur-Marne, la fédération a en effet posé ses conditions. Point d'achoppement : l'état de la patinoire, évidemment. Elle a fait la risée de la ligue, au point d'être parfois plus commentée que les performances sportives du club.

À l'automne dernier, un article de L'Équipe intitulé "La grande misère des Bisons" a délivré à la France entière un constat désolant sur ces joueurs "logés comme du bétail" dans des "structures d'un autre temps". Un article qui a envenimé les relations avec la municipalité, qui a tenu le club pour responsable de cette mauvaise publicité dans un journal national. Or, on ne peut vraiment pas accuser les dirigeants d'avoir monté en épingle la vétusté de leurs installations pour mettre la pression sur les collectivités locales, comme cela arrive parfois dans le sport. Dans le cas de Neuilly-sur-Marne, cela fait longtemps que tous les observateurs et concurrents se sont affolés qu'on autorise que des matches de Ligue Magnus se jouent dans une enceinte sans plexiglas, un minimum déjà obligatoire dès les divisions inférieures.

La FFHG a donc durci le ton cet été dans ses négociations avec le club. Il a sérieusement été question que Neuilly-sur-Marne doive recevoir ses adversaires ailleurs. Cela aurait été la garantie de patinoires vides : les supporters des Bisons sont majoritairement des locaux de Seine-Saint-Denis qui se seraient difficilement déplacés dans d'autres secteurs de la région. Finalement, un compromis a été trouvé début août. Les Nocéens pourront jouer chez eux... mais à deux conditions. D'une part, cela ne vaut que pour la saison régulière. En play-offs, il faudra trouver une glace de repli dûment équipée. D'autre part, la dérogation ne s'étendra pas au-delà de la saison 2009/10.

L'été prochain, il faudra donc disposer de vraies balustrades avec plexiglas, ou partir. Une échéance qui n'est pas impossible, et qui laisse le temps aux marchés publics de s'organiser. La rénovation de cet été, en effet, a suivi le cours prévu depuis un an : au programme, la création d'un accueil en façade avec un vrai guichet, pour qu'il n'y ait plus à utiliser le serre-file de l'entrée de la séance publique et à traverser la salle de rangement des patins de location.

On se rend compte a posteriori qu'il n'aurait de toute façon pas été possible de greffer la pose de plexis sur les travaux de cette intersaison. La rénovation du toit a en effet été assez lourde, les poutres ont été traitées, et la structure qui s'était fragilisée a été entièrement refaite. Le chantier se termine donc "juste à temps" pour que Neuilly-sur-Marne dispose de sa glace pour le début du championnat, après avoir effectué sa préparation à Boulogne-Billancourt puis à Asnières. Il reste maintenant à programmer ces plexis pour l'été prochain.

L'alternative est en effet tombée d'elle-même lorsque la FFHG a désigné Cergy fin août pour abriter le futur Centre Fédéral. La candidature du département de la Seine-Saint-Denis, avec le site de la Courneuve, pouvait dissuader de réaliser des investissements sur la patinoire actuelle, puisque l'hypothèse d'un emménagement sur le nouveau site était envisagée. Cette décision clarifie les choses : les Bisons ne seront pas liés à un projet fédéral et devront tracer leur route eux-mêmes. Ils doivent tout de même reprendre les discussions avec la Ville et le Conseil Général pour que l'envie manifestée par le département 93 de monter un projet autour du hockey ne reste pas sans lendemains.

Cinq pros pour la cage et la défense

La question "patinoire" étant en suspens, il reste un autre chantier pas moins difficile : bâtir une équipe qui obtiendra cette fois son maintien sur la glace. Deux jours après l'annonce officielle du repêchage en Ligue Magnus, la première pierre était posée avec le recrutement du gardien Marco Emond. Une piste qui ne doit rien au hasard : l'an passé en Central Hockey League, celui-ci avait comme coéquipier un certain Martin Gascon, toujours prêt à faire tourner... ses contacts, bien sûr. Gascon, l'homme-clé de la montée dans l'élite avant son bête contrôle positif au cannabis, est devenu un élément d'un réseau qui permet à Neuilly de recruter en conscience dans la CHL.

Emond, champion en 2004 avec Laredo, y est en effet une valeur sûre. La saison passée chez les Arizona Sundogs, il l'a vécue derrière une des plus mauvaises défenses de la ligue, une bonne préparation avant de venir jouer le maintien. Emond a nettement dominé sur le plan statistique son partenaire et concurrent Joel Gistedt, le jeune gardien suédois qui stagne depuis deux ans après avoir poussé Tommy Salo vers la sortie à Frölunda. En plus, le Québécois ne débarque pas dans l'inconnu : il a en tête depuis un an cette arrivée en Ligue Magnus, au point de suivre à distance la retransmission radio de la dernière finale de championnat Grenoble-Briançon, et il connaît le contexte de Neuilly-sur-Marne. Il ne devrait donc pas être du genre à se formaliser de ses premières mauvaises expériences en France, comme d'encaisser un but en ayant le soleil dans l'oeil lors de son premier match amical derrière les grandes baies vitrées de Boulogne-Billancourt...

Cet engagement d'un gardien pro était une priorité pour remplacer Julien Figved, revenu en Magnus par la bande un an après l'avoir quittée pour reprendre ses études. Figved a connu une saison difficile et a fini plutôt en retrait de son collègue Roman Svaty, qui reste toujours un recours d'expérience.

Comme Emond l'a appris à ses dépens l'an passé dans l'Arizona, la problématique majeure concerne quand même la défense que l'on place devant les gardiens. Cela a toujours été le défaut de Neuilly, qui souhaite le corriger en engageant quatre nouveaux pros.

Deux d'entre eux sont des locaux de la banlieue est puisque Pousset et Dermigny se sont connus dans les petites catégories à Fontenay-sous-Bois. Jérôme Pourtanel était en contact avec eux depuis pas mal de temps. Pour Nicolas Pousset, il s'agit d'un retour sur la glace où il a appris à patiner, avant de partir à Fontenay en poussins. L'an passé, évoluant malgré lui dans un effectif 100% français à Morzine-Avoriaz, il lui a fallu faire oublier le départ de son ami et ex-partenaire Santeri Immonen et prendre ses responsabilités en défense. Pousset se retrouve dans une situation similaire : il a croisé Immonen rentré à Morzine pour entraîner, et c'est maintenant lui qui est l'homme d'expérience de la défense. Sébastien Dermigny aura également des responsabilités en hausse : depuis qu'il est revenu de Suisse il y a quatre ans, il n'a marqué qu'un seul but en Ligue Magnus, un très fameux but qui a éliminé Amiens en 2007. Il a en effet été cantonné à des tâches purement défensives, avec un temps de jeu relativement limité. Cela devrait changer à Neuilly-sur-Marne : Jérôme Pourtanel a prévu d'aligner deux défenseurs sur chaque unité de supériorité numérique, et Dermigny devrait donc avoir du temps de glace en powerplay et pouvoir utiliser sa puissance de tir.

La transformation attendue comme la plus spectaculaire, c'est cependant celle de Mathieu Wathier. Oui, on parle bien du joueur jugé en dessous de tout à Tours, celui dont Bob Millette a déclaré dans la Nouvelle République qu'il "s'est vu plus beau qu'il n'était" et n'a "pas la mentalité d'un pro". Des amabilités de ce genre, Wathier en aurait autant pour son ancien coach. Il a vécu cette saison chez les Diables noirs comme un... enfer. À Neuilly, il a la confiance d'un coach qui lui laisse toute liberté pour se comporter en véritable leader, et qui ne s'explique pas comment un joueur avec de telles qualités techniques et physiques a pu être aussi peu ou mal utilisé. Va-t-on voir le vrai Wathier ? La piètre impression laissée en Touraine n'était-elle qu'un immense malentendu ? Cela demande bien sûr à se confirmer sur la glace.

Le quatrième défenseur pro - il y en aura donc un de plus que l'an passé - est Michael Steiner, qui a une double citoyenneté américano-britannique et n'occupe donc pas de place de communautaire (tout comme Wathier qui a un passeport français). Ce récent diplômé de biologie n'avait jamais vraiment eu l'idée de faire carrière dans le hockey profesionnel dans son pays, dissuadé d'avance par son petit gabarit. Il a en revanche eu l'idée de passer pro en France lors d'une tournée de son équipe universitaire des Hobart Statesmen en janvier dernier. Peu après le Nouvel An, ils ont joué quatre matches à Chamonix, Morzine, Saint-Gervais et Annecy. Il a apprécié l'environnement, et il découvrira donc les décors, disons, un peu moins enneigés et montagneux de la Seine-Saint-Denis. Son habileté technique et sa volonté physique compensent son manque de centimètres.

Trois hommes seront en concurrence pour les postes de 5e et 6e défenseurs : par ordre décroissant d'ancienneté, Jérôme Wagner, Alexis Birolini et Luc Tanésie. Le dernier arrivé n'a pas encore vraiment eu l'occasion de bouleverser la hiérarchie à l'arrière car il a joué une bonne partie de la pré-saison à l'avant en attendant les derniers renforts.

Pas de ligne nord-américaine

On se souvient que le recrutement tardif avait été la faiblesse de Neuilly-sur-Marne l'an passé. Les plans avaient été contrariés et la ligne canadienne avait débarqué comme un cheveu sur la soupe. Vu de l'extérieur, le trio Caig-Carnegie-Harrison était totalement incontournable, marquant 65% des buts de leur équipe, une dépendance unique. Sauf que, vu de l'intérieur du groupe, les trois hommes étaient... extérieurs, justement. Ils ont formé un clan à part et ne se sont jamais intégrés.

Jérôme Pourtanel en a donc tiré les conséquences : il n'y aura pas de ligne nord-américaine cette année. Cela ne signifie évidemment pas qu'il n'y aura pas trois recrues de même calibre. Certains s'en inquiètent, mais ils ne connaissent pas les Bisons : ils ont largement prouvé depuis deux ans qu'ils ne sont pas du genre à se fourvoyer dans des spécimens au niveau incertain. Parmi les équipes de bas de tableau de Ligue Magnus, le HCNM93 est clairement celui qui recrute les meilleurs imports. En moins grande quantité, peut-être, mais individuellement supérieurs, ce qui devrait être le principe même de tout "renfort étranger" digne de ce nom. Les qualités intrinsèques des hockeyeurs qui ont signé à Neuilly-sur-Marne n'ont jamais posé problème. La difficulté réside dans leur adaptation à l'environnement et à la vie du groupe.

Ce leitmotiv "pas de ligne nord-américaine" signifie donc que les trois nouveaux n'évolueront pas ensemble. L'un d'eux, Shawn Snider, a été spécifiquement recruté pour diriger le deuxième bloc. Cela permet d'avoir un second Canadien au poste-clé de centre, même si les mises au jeu ne sont pas son point fort. Doté d'une bonne vitesse et d'un tir précis, Snider a compilé de bonnes stats en junior dans son Ontario natal avant de rejoindre une des meilleures équipes universitaires du pays, St. Francis Xavier, avec laquelle il a été champion national en 2004. On a d'ailleurs vu ce Shawn Snider dans une sélection universitaire canadienne qui avait fait une tournée en France, à Épinal et à Dijon, à l'été 2005. Avoir visité les "hangars" de Poissompré et Trimolet est une bonne préparation psychologique : en voilà un qui ne tombera pas de trop haut à la vue de la patinoire de Neuilly-sur-Marne. De plus, il n'en est pas à sa première expérience européenne puisqu'il a passé la saison 2007/08 à Örebro, ambitieux club de troisième division suédoise. Snider a déjà commencé à développer une bonne entente sur la glace avec Benjamin Galmiche, l'homme qui a toujours le sourire aux lèvres.

Cette cohésion qui a eu le temps de se faire, c'est en revanche ce qui risque de manquer à la première ligne, qui n'a pas été formée pendant la pré-saison. C'était un peu le même cas l'an passé, sauf que cette fois ce retard était prévu et assumé. La recrue-phare Seth Leonard a en effet eu droit aux égards dus à un "joueur exceptionnel", comme l'a qualifié Jérôme Pourtanel. Il a demandé à ce que son billet d'avion soit daté de septembre et a été exaucé. Pas bien grand lui non plus, Leonard est un Canadien de l'ouest, élevé à la rude école de la WHL, la ligue junior la plus forte où il a marqué 50 buts à sa dernière saison, ce qui n'est vraiment pas donné à tout le monde. Sa régularité à un point par match en CHL assure que qu'on a affaire à un gros scoreur : qu'il marque ou non, il est toujours apparu comme un des meilleurs de son équipe sur la glace.

L'arrivée tardive du premier centre a pour cause un changement forcé des plans : ce devait être l'ex-Angevin Mickaël Tessier. Le problème, c'est que, s'il n'a toujours pas reçu l'ensemble de ses émoluments liés à sa saison tourangelle, il a lui-même des dettes, mais vis-à-vis de l'administration fiscale. Trois années d'arriérés d'impôts dissuasives quant à un retour sur le sol français : Neuilly-sur-Marne a donc dû trouver un remplaçant début septembre et a mis la main sur un pur scoreur. À ses deux premières saisons européennes, Karl Fournier a mis la bagatelle de 95 points en Oberliga allemande - où il a toutefois été jugé irrégulier - puis 103 points en série A2 italienne - où il a fait l'unanimité en terminant meilleur marqueur du championnat et en étant désigné meilleur joueur étranger.

Reste à trouver quel ailier aura la chance de jouer sur ce premier trio. Pour l'heureux élu, c'est sans doute la garantie de hauts pointages avec ces deux compagnons. Cette place pourrait être partagée et se gagnera certainement au mérite. Dans cette recherche d'un complément idéal pour une première ligne offensive, deux noms sont avancés : Pierre-Charles Hordelalay et Kévin Dugas. Le premier a toujours été un pur talent tout désigné pour l'attaque, même si son expérience en senior est pour le moins limitée. Ce serait un immense pas à franchir. Quant au second, plus aguerri, il vivrait surtout un changement de statut.

Quand il pense à Kévin Dugas, Jérôme Pourtanel revoit en effet ce gamin qui était au-dessus de sa génération jusqu'en minimes à Viry. Il veut donc réveiller ce talent qui sommeille chez un joueur qui a fait sa renommée en Magnus dans les tâches défensives confiées par Daniel Maric. Le col-bleu polyvalent pourrait prendre du plaisir sur une ligne créative. L'autre réputation que Kévin Dugas a acquise à Dijon est celle d'un formateur très apprécié par les plus jeunes, et il pourra aussi la prolonger : il entraînera les poussins de Viry-Châtillon.

Les deux autres recrues offensives arrivent de Cholet avec la recommandation de l'entraîneur-joueur Julien Pihant. À vrai dire, Gaël Guilhem n'en avait pas besoin, il a déjà joué à Neuilly et Pourtanel le décrit comme une "bête de travail". Il arrive avec son partenaire sur la deuxième ligne des Dogs, Romain Gentilleau, dont la puissance physique sera recherchée.

Le reste de l'attaque est bien connu : les locaux Clément Rey et Jimmy Persico, l'indéfectible Jérôme Veret (désormais sans son frère qui a pris sa retraite) et Miroslav Kecka, mis à la porte de l'équipe première il y a quelques années mais rappelé en cours de saison dernière quand il y avait besoin d'un quatrième centre.

Léger comme un Bison

Il reste maintenant à trouver cette cohésion de groupe qui avait fait défaut l'an dernier. Le changement de dernière minute ne devrait pas perturber le processus : Karl Fournier est québécois et francophone, comme Tessier, et sans la réputation d'hygiène de vie douteuse qui colle à ce dernier. Le physique de Tessier, par contre, n'a pas été remplacé. Fournier est comme les autres recrues : petit... Après les départs de Fontana, Carnegie, Virtanen et Boileau, la formation nocéenne apparaît bien légère face aux poids lourds de la Magnus.

Avec Wathier, Pousset et Dermigny, il y a certes trois défenseurs tout à fait capables de faire parler leur physique. Ils pourraient en revanche avoir plus de difficultés à jouer avec intensité sans prendre de pénalités, ce qui coûterait cher. De cette capacité à résister à l'adversaire sans commettre de faute dépendront les résultats d'une équipe qui a le talent pour faire parler la poudre en contre-attaque.

Marc Branchu

 

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom          Naissance    cm  kg  Club formateur     Club & Ch 2008/09  MJ   Min   Moy.  Pén
 1 EMOND Marco         20/11/1977  178  88         (Canadien)  Arizona     CHL    40  2339   3,69  27'
22 SVATY Roman         07/12/1974  180  82         (Slovaque)  Neuilly    FRA-1   20  1039   4,50  12'
35 PERSICO Eddy        14/03/1987  176  72  Neuilly/Marne      Neuilly    FRA-1    0

Défenseurs

N° NOM Prénom          Naissance    cm  kg  Club formateur     Club & Ch 2008/09  MJ   B   A Pts   Pén
 4 WATHIER Mathieu     28/07/1983  183  95     (Fra/Canadien)  Tours      FRA-1   32   2   3   5   32'
 5 WAGNER Jérôme       20/05/1983  181  74  ACBB               Neuilly    FRA-1   36   0   8   8   20'
11 TANESIE Luc         12/02/1987  174  78  Amiens             Villard    FRA-1   28   0   0   0    6'
12 DERMIGNY Sébastien  08/01/1981  186  90  Fontenay           Briançon   FRA-1   48   0   3   3   20'
15 DELECOUR Hugo       08/02/1990  174  67  Viry               Amiens     FRA-1    1   0   0   0    0'
55 POUSSET Nicolas     21/05/1979  184  91  Neuilly/Marne      Morzine    FRA-1   38   3  25  28   67'
61 BIROLINI Alexis     25/12/1988  175  64  Neuilly/Marne      Neuilly    FRA-1   33   2   2   4   12'
71 STEINER Michael     06/02/1986  173  73   (Brit/Américain)  Hobart     NCAA    29   4   9  13   22'

Attaquants

N° NOM Prénom          Naissance    cm  kg  Club formateur     Club & Ch 2008/09  MJ   B   A Pts   Pén
 7 GUILHEM Gaël        07/09/1982  173  71  Meudon             Cholet     FRA-3   18  14  31  45    8'
 8 GALMICHE Benjamin   13/09/1979  175  75  Belfort            Neuilly    FRA-1   26   6   7  13   18'
 9 KECKA Miroslav      31/03/1980  177  78         (Slovaque)  Neuilly    FRA-1   16   5   5  10    4'
10 DUGAS Kévin         23/01/1985  180  70  Viry               Dijon      FRA-1   34   2   8  10   16'
18 LEONARD Seth        29/10/1983  175  86         (Canadien)  New Mexico  CHL    62  30  34  64   46'
21 PERSICO Jimmy       14/03/1987  186  76  Neuilly/Marne      Neuilly espoirs  
25 REY Clément         06/02/1988  181  74  Neuilly/Marne      Neuilly    FRA-1   23   1   3   4    4'
33 VERET Jérôme        22/05/1976  172  75  Paris FV           Neuilly    FRA-1   34   3  12  15   24'
57 HORDELALAY P.-Ch.   05/01/1989  170  73  Mantes             Neuilly    FRA-1   25   2   6   8    4'
65 SNIDER Shawn        01/02/1981  179  80         (Canadien)  Reading    ECHL    38   7  14  21   32'
                                                               Elmira     ECHL    14   2   3   5   10'
                                                               Laredo      CHL     9   5   0   5   12'
79 FOURNIER Karl       04/01/1983  175  78         (Canadien)  Gherdëina  ITA-2   32  38  65 103   26'
81 GENTILLEAU Romain   06/08/1981  183  83  Angers             Cholet     FRA-3   17  11  21  32   26'

Entraîneur : Jérôme Pourtanel (47 ans).

Départs : Santeri Immonen (D, Morzine, 7+16), Ludovic Duranceau (A, 3+3), Tony Delage (A, 0+1), Laurent Veret (D, 0+0, arrêt), Joshua Boileau (D, Montpellier, 4+15), Benoît Paillet (A, Courbevoie, 4+9), Julien Figved (G, Courbevoie, 1126' et 6,66), T.J. Caig (A, 23+34), Rane Carnegie (A, 27+25), Terry Harrison (A, 11+14), Jani Virtanen (D, 2+6), Milan Vastusko (A, 8+14), Grégory Tarlé (A, 1+5, se consacre au hockey mineur), Guillaume Leclancher (D, 0+0), Yvan Fontana (A, 6+3).

 

Revoir la présentation 2008/09

 

 

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