Grenoble vise le doublé

 

Cette fois c'est fait ! Après neuf longues années d'attente, les Brûleurs de Loups ont enfin retrouvé les joies de la victoire et le goût des trophées. Avec une victoire en janvier pour la première édition de la Coupe de la Ligue puis et surtout en avril avec la Coupe Magnus enfin de retour sur les bords de l'Isère, Grenoble peut enfin s'enlever cette étiquette de "Poulidor" du hockey français qui lui collait à la peau, toujours placé, jamais gagnant. Deux succès acquis de haute lutte puisque par deux fois les Brûleurs de Loups ont dû écarter de leur route les deux équipes surprises de la saison, Morzine et Briançon, tout en brisant enfin leur complexe rouennais en finale de la coupe de la ligue. Ce cinquième titre de champion de France vient également consacrer le travail effectué depuis la remontée en élite pour stabiliser le club au plus haut niveau et faire oublier la finale perdue en 2004. Mais il marque aussi la fin d'un cycle avec le départ de quelques figures emblématiques du club.

Gérald Guennelon avait longtemps hésité au printemps dernier avant de signer un nouveau bail avec Grenoble. La pression devenait de plus en plus forte et l'accumulation des déceptions sportives rendait sa position de plus en plus fragile. Convaincu par ses dirigeants de rester un an de plus, il n'a pas dû regretter sa décision. La présence de Patrick Rolland lui a permis de partager les responsabilités avec une réelle efficacité, à l'image de certains changements salutaires dans la gestion des unités spéciales avec, par exemple, l'utilisation de la quatrième ligne en infériorité numérique. Mais Guennelon s'était aussi enlevé une grosse pression en annonçant très tôt son départ à la fin de l'exercice 2006-07 pour prendre en mains la direction technique nationale dans la nouvelle fédération française de hockey. Résultat, une fin de saison en apothéose et une sortie par la grande porte pour celui qui aura toujours quitté Grenoble en laissant la Coupe Magnus derrière lui : en 1991 alors qu'il était un espoir tricolore, en 1998 alors qu'il assumait les fonctions de capitaine, et donc en 2007 en tant qu'entraîneur.

Mais Guennelon n'est pas la seule figure emblématique du club à partir vers d'autres cieux. Deux autres fidèles étaient également présents lors du dernier sacre en 1998 et sont restés depuis, à l'exception de l'année de la relégation en D3 : il s'agit bien sûr des frères Bachelet, Benoît, le capitaine et Simon, l'attaquant reconverti avec bonheur en défense, ce qui lui a valu d'intégrer l'équipe de France. Pour eux aussi, ce titre est synonyme de bout du chemin avec Grenoble puisqu'ils ont décidé de raccrocher ensemble les patins. Benoît, l'aîné, avait planifié son départ pour intégrer l'école de la magistrature de Bordeaux et poursuivre son parcours afin de devenir magistrat. Simon, le cadet, a dû se résoudre à renoncer au hockey à cause d'une épaule passablement endommagée qui ne lui permettait plus d'exercer sa passion et son métier. Un nouveau défi l'attend à la tête du nouveau centre de formation de Grenoble. Désormais, les Brûleurs de Loups évolueront sans un Bachelet dans leurs rangs, voilà qui ne s'était pas vu en Élite depuis la saison 1991-92 !

Du côté des renforts étrangers et des internationaux, on pouvait craindre un exode massif comme cela arrive parfois lorsque le club est mis sous les feux des projecteurs avec un titre de champion. Mais cette fois, pas de saignée comme en 98 où le club avait dû composer avec les départs simultanés de Huet, Hartogs, Ouellet, Barin, Allard et Savard notamment. Un seul départ marquant au final : celui de l'attachant et talentueux attaquant suédois Roger Jönsson, désireux de retourner au pays afin de préparer sa reconversion tout en continuant à jouer au hockey en Allsvenskan. Jönsson aura passé trois saisons à Grenoble, laissant un excellent souvenir derrière lui même si sa dernière saison aura été moins aboutie que la précédente à cause de divers pépins physiques. Il aura pris cependant une part prépondérante dans l'obtention du titre cette saison après des play-offs particulièrement réussis.

Autre départ, qui laissera en revanche nettement moins de regrets, celui de l'attaquant québécois Martin Paquet, qui aura en partie justifié son statut de joueur étranger lors des play-offs. Il s'y montra alors bien plus actif qu'en saison régulière, lors de laquelle il fut transparent sauf sur le banc des prisons, terminant largement en tête du club à ce chapitre. Enfin, deux purs produits du club, Cyril Papa et Nicolas Antonoff, ont décidé de rejoindre des équipes aux effectifs moins denses pour obtenir plus de temps de glace.

Un nouvel entraîneur, une défense quasiment inchangée

Premier chantier de l'intersaison pour les dirigeants : trouver un remplaçant à Gérald Guennelon. Si l'option Patrick Rolland pouvait être envisagée, elle fut finalement écartée afin de ne pas répéter les erreurs commises avec Guennelon en exposant trop rapidement un entraîneur sans expérience de haut niveau à la tête de l'équipe senior. Mais l'ancien portier grenoblois était confirmé dans son poste d'entraîneur adjoint et spécialiste des gardiens de buts, tout en prenant en charge l'équipe Espoirs, il aura donc encore un rôle prépondérant à jouer dans l'encadrement sportif du club. Le nouvel entraîneur aura donc à travailler avec Rolland, mais à la surprise générale, le club se tournait vers l'étranger et l'Italie où il attirait un entraîneur totalement inconnu en France, le Suédois Mats Lusth, ancien défenseur ayant passé 14 saisons en Elitserien et qui venait de s'illustrer lors des play-offs italiens à la tête de l'équipe d'Alleghe. Si son expérience ne fait aucun doute, reste à voir comment celui qu'on présente comme un "entraîneur-formateur" va s'adapter à son nouvel environnement. Car entre un entraîneur francophone qui connaît le club comme sa poche et qui a côtoyé la plupart des joueurs et un entraîneur anglophone qui découvre le club et le championnat, c'est bel et bien un virage à 180°. Un virage sans doute nécessaire vers le professionnalisme du club, car Lusth a apporté dès le départ des méthodes d'entraînement plus dures pour les organismes avec une préparation physique notamment très intense. Le style "participatif" de Guennelon a laissé place à un style plus directif, moins consensuel mais aussi beaucoup plus actif, notamment dans le coaching. L'effectif a pour l'instant bien réagi au changement.

Si Lusth a, dès son arrivée, souhaité apporter un nouveau système de jeu, basé notamment sur une remontée rapide du palet et une pression constante sur l'adversaire, il pourra tout de même s'appuyer sur quelques acquis solides de la saison passée, à commencer par la défense et les gardiens qui ont donné entière satisfaction. Les Brûleurs n'ont eu en effet qu'un élément à changer dans leur arrière-garde à cause de l'arrêt de Simon Bachelet. Pour le remplacer, les dirigeants grenoblois se sont tournés à nouveau vers l'ECHL en recrutant un Américain au profil atypique, Tyler Scott. Drafté en tant qu'attaquant en 1999 par les Islanders alors qu'il évoluait en USHL, il se reconvertit en défense lors de son passage dans les rangs universitaires américains avec la prestigieuse université du New Hampshire. Après deux saisons relativement quelconques en CHL et ECHL, il attire l'attention sur lui la saison dernière à Bakersfield en marquant 14 buts. Joueur polyvalent, très à l'aise avec la rondelle et sûr dans sa zone, il est appelé à jouer un rôle sur le jeu de puissance grenoblois. Une recrue discrète mais qui devrait s'insérer sans problème dans le collectif isérois à la place de Simon Bachelet.

Le reste de la défense reste donc inchangé. Baptiste Amar, promu au rang de capitaine après le départ de Benoît Bachelet, a connu une saison remarquable, peut-être sa meilleure sous le maillot grenoblois. Il s'impose plus que jamais comme le meilleur défenseur français. Il s'en est fallu de peu pour qu'il remporte le trophée de meilleur joueur français du championnat, honneur qu'il aurait bien mérité. Il sera encore le patron de la défense grenobloise cette année. Son compère de l'équipe de France, Jean-François Bonnard, a lui décidé de rempiler pour une saison supplémentaire malgré la tentation de la retraite. Il reste une valeure sûre dans l'arrière-garde grenobloise et un leader dans le vestiaire. Du côté des étrangers, Viktor Wallin s'apprête à disputer sa troisième saison sous le maillot grenoblois. Défenseur défensif très propre, il a augmenté son compteur offensif l'an dernier et prend de plus en plus d'importance sur le jeu de puissance. C'est l'une des pierres angulaires de la défense grenobloise. En revanche la reconduction de Brad Woods laisse plutôt circonspect. Un temps annoncé à Villard, le Canadien a vu finalement son contrat reconduit malgré une saison relativement moyenne. Certes, son grand gabarit et son tempérament volontaire sont appréciables, mais il fait preuve d'un déchet technique trop important dans son jeu pour vraiment apporter ce que l'on est en droit d'attendre d'un renfort étranger. Il devra se montrer beaucoup plus convaincant cette année. Enfin la sixième place en défense sera dévolue à un jeune, Teddy Trabichet ou Antonin Manavian, le premier partant avec une longueur d'avance sur le second compte tenu de ses sorties convaincantes la saison dernière. Mais les deux ont le potentiel pour s'imposer et prétendre à l'équipe de France à moyen terme.

Dans les cages, Grenoble pourra enfin s'offrir un peu de continuité. Après la retraite de Patrick Rolland et l'expérience de deux jeunes gardiens vite abandonnée, les Brûleurs de Loups s'étaient tournés vers Eddy Ferhi. Un choix tellement bon que ce dernier s'est avéré sans discussion possible le meilleur gardien du championnat et a porté son équipe lors des play-offs, lui permettant souvent de faire basculer la rencontre du bon côté. Mais cette réussite avait un prix : celui de voir l'international tricolore s'exiler hors des frontières de l'hexagone vu que ses performances ne sont pas passées inaperçues. Un temps annoncé en Suisse, il a choisi finalement de rempiler à Grenoble afin de consolider une réputation grandissante et de bénéficier une année supplémentaire des conseils de Patrick Rolland tout en goûtant à l'Europe avec la Coupe continentale. Un choix qui fera le bonheur de Pôle Sud dont il est devenu rapidement le chouchou,et qu'il n'a pas dû regretter vu qu'il a déjà eu l'occasion de côtoyer Cristobal Huet cet été à l'entraînement. Son auxiliaire sera comme l'an dernier Frédéric Dorthe qui poursuivra sa progression après une première saison satisfaisante.

Une attaque encore renforcée

Devant, les changements sont plus nombreux mais on est loin de l'hémorragie un temps crainte après le titre. Plus que recruter, il fallait d'abord mettre le prix pour conserver les satisfactions de la saison écoulée. À commencer par le duo tchèque Broz-Masa qui fut une réussite complète de par leur complémentarité tout au long de la saison, notamment en supériorité numérique avec une combinaison à l'origine de nombreux buts. Si la resignature de Martin Masa fut rapidement acquise, celle de Ludek Broz fut compliquée, ce dernier ayant reçu entre temps des offres intéressantes de République tchèque. Son choix de rester devrait doter à nouveau l'attaque grenobloise d'une sérieuse force de frappe, d'autant plus que le joker tchèque Patrik Valcak est lui aussi maintenu après des play-offs particulièrement réussis. Ce jeune joueur doté d'un physique intéressant et d'une bonne technique individuelle possède encore une belle marge de progression et pourrait compléter à merveille le duo Broz-Masa pour former une des lignes les plus redoutables du championnat.

Derrière ces valeurs sûres, Grenoble devait se trouver plus de profondeur pour éviter la "Broz-Masa dépendance", amplifiée par le départ de Roger Jönsson, pivot essentiel de la deuxième ligne grenobloise. Le centre suédois sera finalement remplacé par deux compatriotes de très gros calibre : l'ex-Morzinois Johan Forsander, de retour en Ligue Magnus après une saison en DEL, et Mikael Pettersson, rien de moins que champion de Suède la saison dernière avec MoDo. Seul petit bémol : ils ont la particularité d'être tous les deux ailiers, ce qui devrait créer un (petit) casse-tête à Mats Lusth pour peupler le centre de son attaque. Ex-international junior, Forsander est bien connu sur nos glaces pour avoir marqué 38 buts en deux saisons avec Morzine après avoir passé six saisons en Elitserien. Il devrait être un des fers de lance de l'attaque grenobloise cette saison où il aura la lourde tâche de remplacer Roger Jönsson. Il s'est d'ailleurs vu confier immédiatement les fonctions d'assistant-capitaine, preuve que le club grenoblois compte également sur son leadership. Pettersson a été voulu par Mats Lusth en personne qui s'intéressait beaucoup à cet attaquant défensif, endurant et très accrocheur, surnommé "Duracell" à MoDo. Il arrive avec l'expérience de dix saisons complètes en Elitserien et s'est déjà expatrié une saison à Cortina. Il devrait être le pivot des unités spéciales en infériorité numérique.

Pour compléter l'attaque, Lusth a choisi de conserver son compatriote Jimmy Lindström, au slap redoutable en supériorité numérique mais à l'apport plus limité dans le jeu. Lusth avait déjà entraîné Lindström à Alleghe et on peut raisonnablement penser qu'il saura utiliser au mieux cet attaquant qui n'a pas encore complètement convaincu à Grenoble, au point de se retrouver relégué en quatrième ligne lors de certains matchs des play-offs.

Le club reste fidèle à sa tradition en intégrant dans ses rangs deux espoirs tricolores : Mickäel Perez, le complice de Terglav et Filip à Briançon qui espère franchir la dernière marche qui le sépare de l'équipe de France, ainsi que Damien Fleury qui a parfaitement réussi son passage dans le Vercors et qui espère franchir une nouvelle étape dans sa carrière en descendant dans la vallée.

Enfin Lusth pourra également compter sur trois internationaux en puissance restés au club : auteur d'une saison très réussie aux côtés de Broz et Masa, Kévin Hecquefeuille, bien installé chez les Bleus, reste une saison supplémentaire après avoir été un temps tenté par l'étranger. Le polyvalent Christophe Tartari, très précieux en infériorité numérique l'an dernier, peut jouer à tous les postes de l'attaque et espère se tailler enfin une place de titulaire sur les trois premières lignes. Enfin l'espoir n°1 du club, Sacha Treille, lui aussi tenté par l'étranger, reste finalement après avoir intégré l'équipe de France senior lors des derniers championnats du monde. C'est donc bien de quatre lignes d'attaque et donc d'une belle profondeur dont devrait pouvoir disposer Mats Lusth cette année.

Grenoble candidat à sa propre succession ?

Avec un effectif proche de celui de la saison précédente, les Brûleurs de Loups devraient pouvoir débuter la saison avec une bonne cohésion vu que la plupart des joueurs se connaissent déjà. Pourtant il y aura du nouveau à deux postes clés. L'entraîneur Mats Lusth devra s'imposer rapidement auprès de son groupe mais aussi par ses résultats s'il veut passer une année "tranquille". La barre est placée très haut avec le titre de champion qu'il faut conserver, objectif avoué et légitime du club cette saison. Le public grenoblois s'est habitué au succès et nul doute qu'il réagirait mal à une succession de défaites sur la glace grenobloise. Lusth amène avec lui un professionnalisme, une discipline et une exigence qui peuvent permettre au club de franchir un nouveau pallier dans ses structures et son état d'esprit. Mais il devra composer avec un effectif qu'il n'a pas vraiment choisi directement à l'exception de deux ou trois éléments. Il lui faudra composer - en anglais - avec un effectif relativement cosmopolite fait de 12 Français mais aussi de 4 Suédois, 3 Tchèques, 1 Canadien et 1 Américain. Neuf étrangers à Grenoble, c'est le total le plus élevé depuis... 1998. Pas complètement surprenant dès lors que l'effectif cette saison soit régulièrement comparé à celui d'il y a dix ans. L'autre changement clé est celui du capitaine : Benoît Bachelet qui tenait ce rôle depuis 1998 passe la main à un autre Gapençais, Baptiste Amar, qui a été logiquement choisi et qui aura notamment pour rôle de maintenir l'unité dans le vestiaire, une des forces de la saison dernière. Pour l'aider dans sa tâche, deux assistants étrangers ont été désignés, un Tchèque (Broz) et un Suédois (Forsander), histoire de maintenir l'équilibre des nationalités.

Si la transition se passe bien sur le banc, les Brûleurs de Loups seront en tête de liste des favoris pour se succéder à eux-mêmes. En pouvant aligner quatre lignes compétitives, ils possèdent l'équipe la plus dense. Elle s'est renforcée en qualité, notamment dans ses lignes offensives où Pettersson et Forsander devraient remplacer avantageusement Jönsson et Paquet. Avec Broz et Masa, Grenoble a enfin trouvé des attaquants décisifs, l'un par sa vision du jeu, l'autre par son sens du but pour faire basculer une rencontre et remédier à ses récurrents problèmes d'efficacité devant la cage et en supériorité numérique. La défense a fait ses preuves l'an dernier et devrait repartir sur les mêmes bases cette saison avec un surplus d'expérience acquise pour Trabichet et Manavian qui pourraient franchir un palier cette année, tandis que Ferhi remettra en jeu son titre de meilleur gardien en ayant montré sa capacité à mener son équipe à la victoire à deux reprises l'an passé.

Mais le club isérois n'en oublie pas pour autant de rajeunir son effectif puisque Benoît Bachelet et Nicolas Antonoff seront remplacés par Perez et Fleury, deux jeunes talents aux dents longues qui rêvent d'intégrer l'équipe de France. La concurrence jouera donc à plein, tant devant que derrière, pour intégrer les trois premières lignes, et cette compétition interne devrait bénéficier aux résultats de l'équipe. Le club compte jouer sur tous les tableaux cette année avec deux trophées à défendre et surtout l'échéance de la Continental Cup qui se profile à l'horizon, certainement un des temps forts de la saison à Pôle Sud avec la tenue en novembre des demi-finales de la compétition. Maintenant que le sommet national a été atteint, Grenoble part à la conquête d'un nouveau challenge : l'Europe !

Christophe Laparra

 

 

Départs : Guennelon (entraîneur, DTN), Paquet (Québec, LNAH), Antonoff (Mont-Blanc), S. Bachelet (arrêt), Jönsson (Huddinge IK, Allsvenskan), B. Bachelet (arrêt), Papa (Villard-de-Lans), Garcia (Montpellier roller), Millerioux (Villard-de-Lans).

Arrivées : Lusth (entraîneur, Alleghe, ITA), Forsander (EV Duisburg, DEL), Pettersson (MoDo, Elitserien), Perez (Briançon), Fleury (Villard-de-Lans), Scott (Bakersfield, ECHL).

Effectif

Gardiens

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2006/07   MJ   Min   Moy.   Pén
39 DORTHE Frédéric      06/10/1986  189  84      (Fra/Suisse)  Grenoble    FRA-1    6   168   2,87    0'
 1 FERHI Eddy           26/11/1979  189  81  FV Paris          Grenoble    FRA-1   36  1430   2,27    0'

Défenseurs

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2006/07   MJ   B   A Pts   Pén
 5 AMAR Baptiste        11/11/1979  183  80  Gap               Grenoble    FRA-1   36  13  13  26   42'
55 BONNARD J.-François  14/09/1971  180  92  Villard           Grenoble    FRA-1   36   6   6  12   56'
44 MANAVIAN Antonin     26/04/1987  191 106  Courbevoie        Grenoble    FRA-1   29   7   4  11   18'
 2 SCOTT Tyler          11/07/1980  182  90       (Américain)  Bakersfield  ECHL   76  14  21  35   86'
87 TRABICHET Teddy      10/03/1987  179  73  Grenoble          Grenoble    FRA-1   35   1   2   3   24'
15 WALLIN Viktor        17/01/1980  192  97         (Suédois)  Grenoble    FRA-1   37   8  21  29   38'
 8 WOODS Brad           04/03/1981  193  95        (Canadien)  Grenoble    FRA-1   31   2   7   9   76'

Attaquants

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2006/07   MJ   B   A Pts   Pén
19 BROZ Ludek           19/03/1975  180  82         (Tchèque)  Grenoble    FRA-1   36  12  33  45   56'
10 FLEURY Damien        01/02/1986  172  70  Caen              Villard     FRA-1   32  16   5  21   62'
26 FORSANDER Johan      28/04/1978  186  87         (Suédois)  Duisburg    ALL-1   47   9  12  21   48'
14 HECQUEFEUILLE Kevin  20/11/1984  180  72  Amiens            Grenoble    FRA-1   38  14  20  34   70'
43 LINDSTROM Jimmy      17/11/1977  189  91         (Suédois)  Grenoble    FRA-1   38  23  17  40   14'
28 MASA Martin          10/08/1973  183 100         (Tchèque)  Grenoble    FRA-1   37  27  13  40   42'
21 MONTESINOS Joan      11/03/1985  175  75  Nantes            Grenoble    FRA-1   21   0   2   2    2'
17 PEREZ Mickaël        02/07/1983  174  63  Gap               Briançon    FRA-1   33  20  16  36   12'
22 PETTERSSON Mikael    24/08/1974  180  87         (Suédois)  Modo        SUE-1   75  10   9  19   63'
73 TARTARI Christophe   03/12/1984  187  77  Grenoble          Grenoble    FRA-1   37   6   7  13   16'
77 TREILLE Sacha        06/11/1987  190  80  Grenoble          Grenoble    FRA-1   35   8   7  15   54'
40 VALCAK Patrik        16/12/1984  187  92         (Tchèque)  Grenoble    FRA-1   27   1  13  14   52'

Entraîneur : Mats Lusth (SUE, 45 ans).

 

Revoir la présentation 2006/07

 

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