Épinal, capitaine suisse, pavillon slave

 

L'acteur américain Richard Dean Anderson, connu dans son adaptation de la série fantastique Stargate SG-1, a acquis la célébrité planétaire en incarnant un héros futé, courageux et débrouillard dans Mac Gyver. Quel rapport avec le sujet, nonobstant le fait que le natif du Minnesota est féru de hockey et manieur de rondelle émérite, me direz-vous ? C'est certes un peu tiré par les cheveux, mais l'esprit de Mac Gyver peut parfois se faire sentir à Poissompré. Au sein d'un club se satisfaisant déjà d'être parmi l'élite, aux moyens limités (financiers et structurels) et à l'ambition forcément contrôlée, l'astuce est de mise pour ne pas faire sauter la banque.

Entre doutes et incertitudes

Tout un art car l'argent, nerf ultime de la guerre, mais aussi l'environnement spinalien ne permettent pas vraiment d'attirer les joueurs hexagonaux. C'est un fait, une fatalité pour certains. Sans formation digne de ce nom et exclusivement destinée à alimenter le réservoir de la division 3, l'Image Club Épinal s'est encore une fois tournée vers l'ex-Tchécoslovaquie et ses multiples occasions au rapport qualité/prix incomparable. Cela occasionnant quelques grincements de dents chez certains partisans, peinant à s'identifier à un groupe empreint de joueurs de l'est ne faisant généralement que passer au pied du château d'Épinal alors que les "Spinaliens de souche" (les Maurice, Papelier et autres Chassard) font désormais figure de derniers des Mohicans.

Une chose est sûre, ces playoffs 2006 réussis au-delà de toutes espérances (élimination de Morzine-Avoriaz puis sortie les armes à la main face au futur finaliste amiénois) sont peut-être l'arbre cachant une forêt à l'avenir des plus incertains malgré des résultats financiers toujours positifs. En effet, aucun projet sportif ne semble s'esquisser à long et même moyen terme, et les Dauphins nagent plus que jamais à contre-courant du mouvement actuel du hockey français, soit l'intégration et la promotion des jeunes. Pire encore, rien ne semble aller en s'arrangeant.

Mais, contre vents et marées, l'ICE, huitième club français au classement "scratch", aura malgré tout tenté de préparer au mieux sa quatrième saison en Ligue Magnus. Entre doutes et incertitudes, bien qu'une fois de plus, le dossier spinalien fut l'un des premier validé par la CNACG.

Une page se tourne

Comme bien souvent dans la préfecture des Vosges, période de mutations rime avec discrétion. Cette intersaison 2006/07 n'a pas dérogé à la règle. Entre rumeurs et confirmations, l'ICE a progressivement rebâti son contingent, s'attelant de prime abord à prolonger ses cadres sans toutefois parvenir à tous les conserver.

Après un septennat de bons et loyaux services (entrecoupé de quelques infidélités du côté de Bordeaux et Mulhouse), le franc-tireur Roman Trebaticky était arrivé à la croisée des chemins malgré une dernière saison très satisfaisante où il fut encore une fois meilleur compteur des Dauphins. En partance vers Bordeaux, Trebaticky a finalement choisi de finir sa carrière à Reims et d'opter pour le challenge de la division 2 malgré un ultime forcing présidentiel. Résolu à le conserver, le président Claude Maurice n'a pu convaincre ce potentiel "hall of famer" du hockey spinalien de jouer les prolongations dans la Cité des Images. Autre icône des fans, l'agile Jussi Haapasaari aura illuminé une dernière fois les yeux de ses partisans avant de quitter, pour la deuxième fois, un club qu'il aura assurément marqué de son empreinte et de son talent.

Voilà deux lourdes pertes pour l'ICE, mais fort heureusement, d'autres joueurs de caractère restent en place. A contrario Christophe Ribanelli a lui choisi de mettre fin à une collaboration de cinq ans, une entente passionnée faite de hauts mais aussi de bas et symbolisée par son coup de gueule mémorable dans les vestiaires au cours un match perdu face à Dunkerque en mars 2005... De leur côté, les irréguliers Martin Kotasek et Tobias Åblad mais aussi les défenseurs Lubomir Duda et Milan Sejna ont eux vite été priés d'aller voir ailleurs.

La première sensation de l'intersaison ne se fit pas attendre. Anthony Maurice, centre traditionnel de la troisième ligne depuis des lustres, avait choisi à l'issue de la série perdue face à Amiens de tirer sa révérence pour se consacrer exclusivement à son avenir professionnel. Ayant montré ses limites (aussi bien physiquement, techniquement que tactiquement) à ce niveau de compétition, Maurice avait donc annoncé sa retraite par la voie du site internet officiel du club et dans les colonnes de La Liberté de l'Est, qui lui consacra une presque demi-page. L'affaire semblait classée. D'ailleurs, un petit hommage lui fut rendu le soir même de l'élimination face aux Gothiques... Pourtant, le numéro quarante-neuf a tôt fait d'évoquer son désir de revenir sur sa décision et a aussitôt sauté le pas. Un sacré coup de bluff !?

Des jeunes de trente-six ans !

L'ICE surfe depuis longtemps sur la vague des filières. Ján Reindl, jadis défenseur, entraîneur et personnage influent dans les coulisses du club, a d'ailleurs tant de fois abreuvé le club de ses contacts. Aujourd'hui, Épinal peut désormais se tourner sur sa vedette offensive, le Slovaque Ján Plch, pour faire jouer ses relations. Des contacts forcément estampillés "Slovenská hokejová extraliga" et matérialisés par une première signature officielle, celle du vétéran-défenseur Peter Lištiak. Signalé dans un registre proche du relanceur amiénois František Pulšcák (qui a d'ailleurs failli être Spinalien), Lištiak est un joueur d'expérience qui a passé la quasi-totalité de sa carrière au MHk32 Liptovský Mikuláš, club d'origine de son ami Ján Plch.

Exploitant le filon des Tatras, l'ICE a trouvé là-bas la relève du déjà regretté Jussi Haapasaari, reparti dans son club formateur de Kiekko-Vantaa (Mestis). Ainsi, le format de poche Ján Šebo est venu s'adjoindre au contingent des Dauphins. Présentant le même âge et le même profil de carrière que Lištiak, Šebo aura la charge d'animer le jeu spinalien. En deux temps trois mouvements, Épinal amorcé son recrutement. Ce n'étaient certes pas les jeunes annoncés, mais au moins ces deux gaillards présentaient de solides garanties.

Bonnes affaires ou mauvais plans ?

Toutes les relations sont donc bonnes pour recruter malin. Aussi le staff technique du club a-t-il poursuivi dans sa voie en prenant bonnes notes des recommandations faites par Ján Šimko au sujet de Peter Strapatý, un défenseur de 26 ans qu'il a côtoyé voilà cinq ans à Dubnica. Une énigme même au vu d'un cursus sans envergure, partagé entre une poignée de championnats mineurs européens (Belgique, Roumanie...) et quelques saisons dans les divisions inférieures slovaques. Peter Strapatý possède toutefois un argument, son physique solide (1,88m pour 99kg), et pourrait de ce fait apporter sa puissance à défaut d'un talent intrinsèque suspect. Mais quid de sa mobilité, essentielle dans le contexte franco-français ?

La défense étant désormais pourvue en nombre, restait à apporter les touches finales à une attaque en déficit de centres. Dans cet optique, Claude Maurice, l'homme fort de l'exécutif spinalien, et son manager Raphaël Marciano ont sondé durant de longues semaines le marché tchèque et retenu quatre candidats à l'issue d'un camp d'entraînement.

Deux d'entre eux, jugés trop justes, ont été redirigés vers Reims (pour Tomáš Hudícek) et Belfort (pour Miloš Schejbal), et les deux derniers ont pour leur part été engagés par l'ICE.

Ces deux jeunes Tchèques prévus de longue date, ce sont Tomáš Jelínek (fils d'un ancien joueur de NHL lui aussi nommé Tomáš Jelínek) et Michal Petrák, deux centres aux profils différents, tous deux bons patineurs mais pas vraiment des foudres de guerre. Passés par les ligues inférieures tchèques sans jamais y briller, les deux Slaves, trop vieux pour encore être catalogués comme espoirs, présentent en plus de statistiques faiblardes (7 points en 20 petits matchs pour Jelínek, 17 pour Petrák avec Šumperk en D2 tchèque) des changements de clubs improductifs. Au-delà d'un rapport qualité/prix satisfaisant, rien n'assure que leur performances et leurs possibilités soient donc à la hauteur. Les plus optimistes verront toutefois deux Jirí Rambousek potentiels, bien que d'autres imaginent plutôt avoir affaire à deux Marek Moskal (pigiste engagé en janvier 2004 puis viré presque aussitôt)... Début de réponse dans les jours à venir !

Enfin, un "jeune défenseur français" était également annoncé avec insistance depuis le début de l'été. Mais, à la reprise sur glace le 16 août dernier, point de nouvel élément tricolore. Ce dernier serait en effet parti tenter sa chance au Canada... Toutefois, Épinal possède toujours un ou plusieurs jokers dans sa manche, et c'est ainsi que tous ont découvert ce soir-là un vétéran tchèque de 37 ans, Jan Bohácek, authentique baroudeur passé par Caen en 1998/99. Déniché d'Ekstraklasa polonaise et fort, jadis, d'une grosse dizaine de saisons en Extraliga tchèque, Bohácek est amené à remplacer temporairement Regenda. Avec lui, l'ICE gagne donc en poids (1,86m pour 94 kg) mais surtout en expérience.

"L'entraîneur n'est pas une pièce-maîtresse du recrutement"

Loin de ces questions matérielles, le staff technico-exécutif de l'ICE devait en parallèle trouver chaussure à son pied pour succéder au controversé Joakim Nilsson, plus tellement en odeur de sainteté après quelques tensions apparues au cours de la saison passée. Et à l'instar du Suédois, son successeur devrait composer avec les exigences spinaliennes, car ici, c'est à l'entraîneur de s'adapter à ses joueurs.

Dans un premier temps, l'ex-technicien niçois et gapençais Laurent Perroton a décliné une offre semblant pourtant financièrement intéressante car le projet spinalien ne passionnait guère ce formateur dans l'âme, qui a rempilé du côté de Lausanne. Épinal était même prêt à offrir les rênes de l'équipe à Shawn Allard. Mais, après de très longues semaines d'incertitude, le Québécois a finalement décliné l'offre, préférant se consacrer à son association et n'ayant pu mener à bien son ambitieux projet d'importer dans la préfecture des Vosges une nouvelle star de Ligue Nationale, dix-sept ans après Bob Gainey. En effet, le président Maurice, optimiste sur ce coup, avait mis l'eau à la bouche de ses concitoyens en présentant dans la presse locale une possible arrivée d'un "mastodonte aux mille matchs de NHL" mais à finalement dû faire le deuil de son séduisant projet. Effet d'annonce sans lendemains, son IC Épinal devra faire sans vedette canadienne...

Reprenant son bâton de pèlerin et gardant en outre d'autres candidatures sous le coude, Claude Maurice espérait bien trouver un heureux dénouement en se tournant à nouveau vers la piste tchèque. Sans plus de succès car les diverses rumeurs entendues ici et là n'aboutirent sur rien de concret.

Eisenring, un horloger pour remonter les pendules ?

Alors que l'on attendait un représentant de l'est, c'est en Suisse que le président Maurice a déniché son homme, Pierre-Yves Eisenring (53 ans) en l'occurrence. Gardien de but de formation, Eisenring se sera longuement consacré au coaching des jeunes, surtout en terre romande.

Connu pour être spécialiste de la formation et pédagogue certifié, Eisenring tenait les rênes de l'équipe première de La Chaux-de-Fonds, équipe calée dans le ventre mou de LNB. Son parcours du côté des Mélèzes ne fut pas de tout repos ; on pense notamment à cette fameuse rixe l'ayant opposé, devant les caméras de télévision, à l'un de ses joueurs en février 2005, à l'issue d'un entraînement... À Épinal, Pierre-Yves Eisenring sera face un défi de poids : imposer sa méthode à une équipe composée très majoritairement d'étrangers et sans relève apparente. À moins que l'ère Eisenring (là encore s'inscrit-il dans un projet à long terme ?) n'augure un changement profond dans la philosophie d'un club ayant trop négligé sa relève par le passé ?

Ainsi s'acheva le mercato d'été de l'Image Club Épinal. Marché à nouveau largement tourné vers l'étranger mais couvert d'interrogations. Celles-ci sont posées ci-dessus et l'ouverture de la préparation estivale sera donc l'occasion de tirer les premiers constats.

Mais en attendant...

Avant de se lancer dans sa préparation d'avant-saison, Épinal aura l'opportunité de se mesurer, outre ses sparring-partners habituels de la ligue de l'est (notamment Dijon et Strasbourg, par deux fois), à Esbjerg. Les Danois, en tournée estivale dans l'Hexagone, présentent un visage très francophile avec un véritable "nid d'anciens Scorpions" et un contingent des plus solides. Ce sera là le test le plus âpre pour les hockeyeurs vosgiens.

Le duo de gardiens reste donc inchangé. Déçu d'un très faible temps de glace depuis deux ans, Franck Constantin, en perpétuel progrès, a pourtant consenti à rester une saison de plus dans la Cité des Images. Toujours en doublure d'un Stanislav Petrik, qui tenait jadis l'équipe à bout de bras et est désormais ouvertement critiqué pour son irrégularité, mais avec la promesse d'une vraie concurrence devant le filet. La rentrée verra-t-elle, enfin, les actes s'ajouter à la parole ?

Privée pour les cinq premières parties de la saison de Radoslav Regenda (qui a écopé de ce pensum pour avoir bousculé un arbitre en playoffs face à Amiens), l'arrière-garde présentait en effet quelques signes des plus inquiétants avant même la reprise. Forte de cinq défenseurs de métier en l'absence momentanée de Regenda, celle-ci s'est vue renforcée à la dernière minute par le pigiste-vétéran Jan Bohácek, dont les meilleures années semblent derrière lui. À priori un dépannage, mais plus si affinités ?

On attend donc que Peter Lištiak en soit l'administrateur en raison de son expérience, de sa longévité au plus haut niveau slovaque mais également de ses qualités annoncées dans l'organisation du jeu, un des point faible des Dauphins depuis une poignée de saisons. Peter Slovák, révélation de la saison passée, devra lui simplement conserver sa sobriété et la sérénité qui fut la sienne, à l'instar d'un Lionel Simon forcément revanchard après une première saison finie en eau de boudin et marquée par une relation difficile avec l'entraîneur d'alors, Joakim Nilsson. L'ex-Clermontois espère donc ne plus rejoindre le banc, ni dépanner sur le front de l'attaque comme ce fut parfois le cas au printemps dernier.

Le bouillant Radoslav Regenda a lui beau être caractériel et pas toujours maître de ses nerfs, le Slovaque n'en reste pas moins important dans le dispositif lorrain, par son expérience et ses coups de pattes jadis salvateurs de la ligne bleue. Mais cette fois-ci, Regenda, dont le maintien dans l'effectif semble dicté par certains impératifs financiers, privera ses coéquipiers d'une rotation supplémentaire, et ce pour cinq matchs. Enfin, les références de Peter Strapatý en laissent plus d'un perplexe et certains le soupçonnent d'être un joueur lent et fruste techniquement. Un style qui serait voisin de celui du roc Borislav Ilic qui progresse lentement mais peine encore à se montrer au niveau et à se placer judicieusement. Rien ne dit donc que la succession des Duda, Sejna (jugé trop offensif) et Åblad (trop irrégulier), décriés la saison passée, soit pleinement garantie.

Atout attaque

L'atout spinalien résidera sans nul doutes dans son jeu offensif où, une fois encore, Ján Plch tiendra la vedette. Renard des surfaces, Plch n'est pas toujours le plus flamboyant sur la glace mais une seule opportunité lui suffit pour faire toute la différence. Au contraire d'un Ján Šimko explosif et rapide comme l'éclair, mais un brin individualiste et maladroit aux abords de la cage adverse. Malgré tout, ces deux-là seront bien les meilleures armes des Dauphins, si Šimko montre bien sûr moins de déchets dans son jeu et sa finition. Ján Šebo, compagnon de chambrée de Plch, les rejoindra si son adaptation se fait dans les meilleures dispositions car la vivacité annoncée du petit Slovaque peut s'avérer intéressante dans le contexte français.

Pour ajouter plus de dimension physique, l'énergique Luc Mazerolle sera également de la partie, mais on espère plus de régularité dans sa production offensive, à l'image du capitaine Guillaume Chassard, devenu l'âme de l'équipe mais pas toujours avantagé par sa situation sur le troisième bloc. Aux côtés de l'inconsistant Anthony Maurice et de Guillaume Papelier, Chassard se voit souvent cantonné à des rôles défensifs mais demeure un maillon-fort du groupe, surtout dans les moments délicats.

Enfin, le duo Jelínek-Petrák, à défaut de ressembler aux "deux bonnes surprises" annoncées et répétées depuis des semaines par l'entourage du club, ne peut que surprendre. Michal Petrák, plus physique, pourrait tirer son épingle du jeu en se vouant corps et âme à un travail défensif de tous les instants, alors que Tomáš Jelínek, déniché du troisième niveau tchèque, ne présente qu'un profil vierge de toutes références. S'agit-il d'une trouvaille ? De son côté, l'espoir Jonathan Jorand et peut-être d'autres produits de l'école spinalienne, s'ils se voient incorporés aux entraînements, auront peut-être leur chance...

Quoiqu'il en soit, le destin de cette brigade offensive dépendra, non seulement du rendement de chacun, mais des automatismes qui se doivent se créer, et ce le plus rapidement possible.

La tâche s'annonce donc ardue pour Pierre-Yves Eisenring, main de fer dans un gant de velours, mais si l'impression générale ne tend pas à un optimisme béat, l'ICE ne peut que surprendre. On l'espère car le cas échéant, l'hiver pourrait encore être rude dans la Cité des Images.

Jérémie Dubief

 

 

Départs : Trebaticky (Reims), Åblad, Haapasaari (Kiekko-Vantaa, FIN), Duda, Sejna (Cergy-Pontoise), Kotásek, Ribanelli (Toulouse-Blagnac), Nilsson (entraîneur, Suède), Allard, Gavoille (D3 ?).

Arrivées : Eisenring (entraîneur, La Chaux de Fonds, SUI), Lištiak (Liptovský Mikuláš, SVK), Strapatý (Lokomotíva Nové Zámky, SVK), Šebo (Liptovský Mikuláš, SVK), Jelínek (Blue Bucks Kolin, TCH), Petrák (Šumperk, TCH), Bohácek (Unia Oswiecim, POL).

Effectif :

Gardiens : Stanislav Petrik (28 ans, SVK), Franck Constantin (23 ans).

Défenseurs : Jan Bohácek (37 ans, TCH, pigiste), Borislav Ilic (25 ans, FRA/SER), Peter Lištiak (36 ans, SVK), Radoslav Regenda (31 ans, SVK), Lionel Simon (27 ans), Peter Slovák (28 ans, SVK), Peter Strapatý (26 ans, SVK), Djamel Zitouni (24 ans).

Attaquants : Guillaume Chassard (28 ans), Tomáš Jelínek (24 ans, TCH), Anthony Maurice (27 ans), Luc Mazerolle (25 ans, CAN), Guillaume Papelier (27 ans), Michal Petrák (23 ans, TCH), Ján Plch (32 ans, SVK), Ján Šebo (36 ans, SVK), Ján Šimko (27 ans, SVK).

Entraîneur : Pierre-Yves Eisenring (53 ans, SUI).

 

 

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