Bilan du champion de D1, Épinal

 

Lors de la énième restructuration des championnats, l'an passé, l'IC Épinal n'a pas souhaité faire partie du charter pour le Super16, histoire de ne pas se brûler trop vite les ailes comme ce fut le cas par le passé. Argumentant cette décision avec le progressif remboursement de la dette, la commission examinant l'état financier du club a validé la participation du club vosgien au deuxième échelon national.

Face à ce refus, Épinal se retrouvait logiquement confronté à un éventuel départ de ses joueurs. Ceux de Yvan Bock (D1 - Amnéville), Guillaume Chassard (S16 - Mulhouse), Cyrille David (D3 - Colmar), Jozef Drzik (S16 - Besançon), Benoît Guillemot (S16 - Dunkerque), Karel Kadlec (S16 - Besançon), David Vorel (S16 - Besançon) étaient effectifs, celui de Jussi Haapasaari arrivait en revanche plutôt comme un cheveu sur la soupe. Mais était-ce évitable ?

Les joueurs annoncés lors de l'Assemblée Générale du club ne venaient pas non plus, Épinal se retrouvait dans l'expectative avec une défense pillée. Des recrues différentes sont donc arrivées. Pour beaucoup, le championnat s'annonçait des plus ennuyeux avec des adversaires du calibre d'Asnières, d'Amnéville & co... Certainement la déception de ne pas croiser les crosses à l'étage supérieur face à Dijon, Mulhouse, etc...

Les anciens de la division tenaient logiquement un rôle de favori dans la nouvelle D1. Strasbourg prenait même l'ascendant lors de la première phase sur son rival direct avec un jeu divin et physique, taillé pour l'étage supérieur. Épinal démarrait difficilement avec une défense new look totalement à la rue. Les nouvelles recrues sans cesse sollicitées dans une tournante à seulement quelques défenseurs montraient les carences de l'arrière-garde vosgienne qui devenait de plus en plus rugueuse. La maladie de Bora Ilic a ensuite permis au club de recruter un joker médical qui, sans être flamboyant, permettait à Féfé Marciano de tourner à trois blocs à l'arrière avec la confirmation de Djamel Zitouni, ce qui a rendu les défenseurs plus lucides sur une rencontre. La qualité de jeu s'en est donc ressentie. Après, tout s'est enchaîné. Le voyage à Neuilly-sur-Marne sous la neige, l'incroyable victoire face à des Strasbourgeois liquéfiés et la série de trois déplacements (Nice, Chamonix, Mont-Blanc) ont soudé ce groupe où quelques tensions semblent persister toutefois, mais la volonté d'obtenir le titre est définitivement présente. Dans certaines rencontres, on a pu voir des joueurs se motiver ou presque s'étriper. La mésentente entre Radoslav Regenda et Zdenek Balog (subissant les sermons du n°9 vosgien) est rapidement consommée. Balog changera de bloc. Surnommé le tourbillon, il est peu apprécié par l'ensemble de l'équipe alors que le public semblait y trouver son compte. Mais, pour un joker médical, il est vrai qu'il n'avait pas l'allure de Domin ou Vorel.

Une des clés de la saison se trouve en fait dans la cage. Le retour de Rémi Caillou à Épinal (où il avait évolué dans le cadre de l'éphémère pôle espoir l'année suivant le passage-catastrophe en élite) est une véritable satisfaction, et le titre de champion de France couronne une saison exceptionnelle de sa part. L'année 2003 restera gravée dans sa mémoire puisque c'est aussi l'année où il est devenu papa. Côté offensif, rien à redire, si ce n'est la création de ce trio magique : Frédéric Dehaëne - Anthony Maurice - Christophe Ribanelli. La complémentarité obtenue sur ce bloc a été exceptionnelle avec un début de saison tonique de Cap'tain Dehaëne, poursuivi par l'avènement de Christophe Ribanelli en buteur, et par celui d'Anthony Maurice, auteur d'un but fabuleux à Strasbourg. La première ligne trouvait là un excellent appui lorsque Roman Trebatický, Tomáš Mýsicka où Vaclav Lukeš étaient moins inspirés, fait rare soit dit en passant. La triplette du premier bloc s'est rapidement transformée en doublette infaillible Trebatický-Mýsicka. N'oublions pas le brin de chance qui a parfois accompagné les Spinaliens au plus beau titre obtenu par le club. Curieusement, ce n'est pas la meilleure défense qui remporte le trophée, mais bien la meilleure attaque. Curieusement, pour beaucoup, l'équipe ne semblait pas taillée pour aller au bout et pourtant... La recette-miracle est donc bien difficile à deviner. Le plus facile serait peut-être d'aller la demander...

 

Les gardiens

Rémi Caillou (n°21). N°1 déclaré dès le début de saison, Rémi a parfaitement tenu son rang. Il aura grandement contribué au très bon moral des troupes avec des arrêts de grande classe. Les récupérations de palets à l'arrière de la cage, les sorties au-devant de l'adversaire ou encore les déviations sur les lancers adverses étaient bien rassurants. On sent déjà une certaine expérience dans les gestes accomplis. Cependant, il a encore des périodes de déconcentration qui lui valent de prendre des buts stupides et font (peut-être) qu'il n'a pas pu s'imposer à l'étage supérieur. Mais s'il est moins régulier sur les rencontres moins importantes, il a un mental d'enfer dans les grands matchs.

Julien Labat (n°33). Confiné dans un rôle de doublure, Julien aura connu sa première saison de déboires physiques avec plusieurs blessures qui l'auront empêché de prendre part aux rencontres où il devait être titularisé. L'émulation fonctionne tout de même entre les deux gardiens vosgiens puisque Julien a su donner le meilleur de lui-même dans ses rares ou courtes apparitions. Même en première phase face à des "petits", on lui a rarement laissé sa chance. Il a été titulaire à Limoges, où il s'est pris six buts, alors que le titre était acquis et que l'équipe décompressait. Comment juger sa performance  Mais le rôle de gardien est ingrat et délicat : il n'y a qu'une place et on ne peut changer de gardien à tous les matches (et pour la confiance de celui-ci et vis-à-vis du reste de l'équipe).

Julien Delétang (n°33 bis). Il ne fallait surtout pas l'oublier puisqu'il a été présent pour combler la feuille de match avec l'espoir de se montrer. Vu la gravité du poste à occuper, il aurait très bien pu refuser la proposition, mais non, il a lui aussi mérité sa médaille, dans une moindre mesure évidemment. Cela ne l'empêche pas d'être heureux de l'avoir obtenue.

Les défenseurs

Vladimír Domin (n°5). À tout seigneur, tout honneur. Pour sa quatrième saison sous les couleurs spinaliennes, Vladimír Domin a comme d'habitude été régulier dans ses performances et a été la tour de contrôle de la défense. Ballotté par ses adversaires et par une défense vosgienne de type gruyère, on l'a pourtant vu distribuer de mauvais coups. On l'avait connu tout de même plus serein. Cela est peut-être dû à un championnat plus rugueux physiquement. Mais Monsieur le professeur a encore prouvé qu'il reste indispensable à l'équipe tout en formant la relève, une référence en somme. Espérons qu'il termine sa carrière à Epinal (et plus si affinités !).

Djamel Zitouni (n°28). Un début de saison sur le banc, une fin de saison en champion, belle progression. Après le clash de Djamel dans le journal dans un article polémique sur son action indispensable sur le banc, il a su se faire entendre pour obtenir la place de son prédécesseur Benoît Guillemot. Il n'est d'ailleurs pas sans rappeler ce dernier par son style de jeu et son physique. Très nerveux devant l'ampleur de la tâche, Djamel a d'abord passé la majeure partie de son temps de glace à chercher des noises à son adversaire le plus proche. La transformation, époustouflante et rapide, s'est progressivement faite pour voir un joueur plus serein s'impliquant dans le jeu collectif. Bravo pour cette révélation, même s'il faudra confirmer l'année prochaine.

Radoslav Regenda (n°9). À le voir devenir tout rouge à quasiment chaque rencontre, Regenda impressionne. Second pilier défensif de l'équipe par son ancienneté, il s'est plus reposé sur ses lauriers passés. Étant données son expérience et sa combativité, il devrait être l'un des éléments essentiels de la défense, mais il commet des fautes de plus en plus grossières. Évidemment, il n'avait plus Jozef Drzik à ses côtés et il fallait surveiller ce qu'il se passait du côté du second défenseur dans l'éventualité d'une perte de palet. Il reste toutefois fournisseur officiel de palets de but avec seize assistances à son actif sur la saison.

Vladislav Vlcek (n°78). Héritier du maillot porté par Jozef Drzik, cette tâche fut pour lui un dur labeur. Le début de saison a été des plus difficiles avec un niveau de jeu bien inférieur à son prédécesseur. Avec le temps, les choses se sont améliorées même si le fait d'être associé à Farar ne l'a pas toujours aidé. Bien qu'il ait su faire son boulot avec sobriété, le club attendait certainement plus de lui.

Jaroslav Farar (n°20). À la trêve, il avait été qualifié par un journal d'erreur de casting, et c'est vrai que son début de saison n'a pas été formidable (trous en défense, longs séjours en prison...). Boxeur officiel de l'équipe, le jeune Tchèque a eu les pires difficultés à se fondre dans le moule vosgien. La modification des blocs en seconde partie de saison (aligné en troisième ligne avec Vlcek) et la mise en place de la "prison payante" ont contribué à rendre Jaroslav plus appliqué et l'ont obligé à se plier enfin aux règles du jeu. Mais, tout comme son comparse, le club attendait certainement autre chose de sa part. Ce n'est pas forcément évident pour un jeune d'arriver dans un club comme renfort étranger, avec une forte pression sur les épaules.

Borislav Ilic (n°18). Bora n'aura réalisé qu'une portion congrue de la saison 2002/03. Ses performances n'allaient pas de pair avec sa carte de visite. On comprend mieux pourquoi aujourd'hui. Courage Bora !

Zdenek Balog (nouveau n°18). En joker médical pour remplacer Bora Ilic, Zdenek Balog a eu du mal à s'intégrer au groupe. Le port du maillot de Bora y est peut-être pour quelque chose. Arriver en cours de saison, ne pas parler la langue du pays, rester à l'écart et prendre la place de quelqu'un n'est pas chose aisée. Le public semblait pourtant avoir trouvé un joueur intéressant qui apportait une certaine assise défensive, mais l'équipe ne l'a pas considéré comme tel. Pourtant, il avait un patinage des plus particuliers et était efficace en défense.

Émilien Gillot (n°26). Condamné à purger les prisons pour surnombre et à jouer les utilités, Emilien ne semble plus se faire d'illusion quant à son intégration dans le collectif vosgien. Son temps de glace est resté très faible même s'il reste appliqué dans son jeu. Sur ce qu'il a montré, il aurait mérité de jouer un peu plus, notamment en première phase. Conscient de sa position, Émilien est le joueur le moins motivé de l'équipe.

Les attaquants

Roman Trebatický (n°29). Voilà un joueur comblé. Après une dizaine de saisons passées à écumer l'hexagone, c'est de retour à Épinal qu'il conquiert son premier titre. Les années faisant, Roman n'est plus le joueur que l'on a connu au début des années 90. Cependant, cette saison, il a démontré qu'il avait toujours un sens du but et une vision du jeu extraordinaires, de plus il est capable sur quelques coups de patins de mettre tout le monde dans le vent. Talentueux, il a un slap dévastateur. Expérimenté, il sait dispenser son effort sur la saison. Vieillissant mais indispensable !

Tomáš Mýsicka (n°19). Après le départ de Jussi Haapasaari, le buteur tchèque a trouvé un nouveau compère en la personne de Trebatický. Pour sa quatrième saison sous les couleurs spinaliennes, le public a retrouvé le virevoltant n°19 de meilleur humeur qu'il ne l'était la saison passée. Joueur décisif à la hargne, il est capable de faire basculer un match, à l'image de celui joué à Cergy où il donne la victoire sur le fil dans un trou de souris. Avec sa hargne croissante tout au long de la saison, Tomáš a été le fer de lance des Dauphins.

Vaclav Lukeš (n°40). Quelle tâche difficile que de faire oublier le n°40 arborant le nom de Jussi Haapasaari ! Vaclav a patiné toute la saison avec cette ombre collée au patin. Pourtant, ce jeune joueur a un potentiel véritablement intéressant avec ses pirouettes au milieu des défenseurs. Volant sur la glace, sur un patin ou encore à genoux, il évolue avec le palet toujours vers l'avant. Il fonce vers les buts et peut paraître très personnel. Il a évolué aux côtés du tandem Trebatický-Mýsicka et a été pénalisé par la très bonne entente de celui-ci. Il n'a pas froid aux yeux mais a été invisible face aux grosses équipes, et son repli défensif laisse un peu à désirer. Parlant plutôt bien la langue française, Vaclav Lukeš souhaite rester dans notre pays. À l'image de Haapasaari, il pourrait progresser dans l'avenir. S'il fait des efforts pour s'investir un peu plus dans le jeu, il peut devenir un très bon joueur !

Frédéric Dehaëne (n°16). La saison 2002-2003 vient couronner le capitaine de l'équipe après une carrière déjà riche en sensations. Le poids des ans ne semble pas le gêner, et sa quatrième saison dans les Vosges a sans doute été la meilleure puisqu'il s'est retrouvé sur un bloc offensif où il a pu faire étalage de tous ses talents. Travailleur, tenace, il s'est aussi mué en buteur à l'occasion. Fred a parfaitement redressé la barre de sa saison passée décevante.

Anthony Maurice (n°49). Anthony est un joueur décrié, surtout depuis que son père a pris les commandes du club. Jusqu'alors, il a souvent eu un comportement perfectible sur la glace. Trop peu altruiste, trop chambreur, il se permet de toujours contester les décisions du corps arbitral. Néanmoins, il a des qualités (vision du jeu, patinage) qu'il a exploitées en se rendant décisif. Véritable Monsieur Plus en cette fin saison, il a fini par affoler les gardiens... et les foules ! Quelle plus belle référence que ce but magistral à Strasbourg  Ce moment restera un des événements phares de la saison où Anthony a su pleinement tirer parti de ce nouveau bloc et où chacun a pu s'exprimer à tour de rôle.

Christophe Ribanelli (n°15). Voilà l'exemple-type du joueur dont on parle peu mais qui est indispensable dans une équipe : un attaquant défensif, une vraie mobylette qui récupère un nombre incalculable de palets dans les coins et gêne la relance adverse. Ceux qui disaient avant Noël qu'il ne tentait pas assez sa chance ont été écoutés, et de quelle manière ! Son travail de l'ombre a éclaté au grand jour face à Mont-blanc le jour J (3 buts), lors du match qui a assuré le titre et la montée. Il s'est hissé au rang de leader de la deuxième ligne en fin de saison. Pourrait-on alors imaginer le même parcours pour Christophe que celui qu'a suivi Chassard jusqu'en équipe de France  S'il le souhaite, pourquoi pas 

Ondrej Ibl (n°27). C'est peut-être la recrue qui aura eu le moins de poids sur les épaules en participant à la troisième ligne aux côtés de Géhin et Papelier. Agressif dans le jeu (dans le bon sens du terme, la plupart du temps), il a permis de faire oublier les prouesses de Guillaume Chassard sur le même bloc même s'il n'a pas été aussi efficace. Comme toute nouvelle recrue, il a eu sa période de chasseur de but solitaire avant de mieux s'adapter aux deux Guillaume qui l'entouraient. Ibl a distribué de bons palets et s'est même avéré déterminant au fil de la saison en devenant le polyvalent de l'équipe. On l'a ainsi vu remplacer Vaclav Lukeš, alors blessé à la cheville, sur la première ligne, sans nuire à son rendement. Puis on l'a vu monter sur le deuxième bloc dans un jeu pressant à deux lignes.

Guillaume Papelier (n°42). Voici encore un joueur spinalien qui prend de la dimension. Ses performances sont intéressantes et expliquent la bonne tenue de cette troisième ligne au niveau défensif en venant au secours de Farar et Vlcek. Guillaume est un joueur efficace qui a pris de l'assurance dans le jeu offensif et défensif et qui semble avoir du potentiel.

Guillaume Géhin (n°24). Comme Papelier, Géhin est un produit du club et a démontré qu'il avait sa place sur le troisième bloc. Plus en retrait que ses deux compères, cet ailier droit a tout de même bien progressé par rapport à la saison passée où il reprenait le collier à Épinal. Doté d'un bon patinage, il a fait quelques coups d'éclat, mais le rôle de la troisième ligne, chargée de tenir la baraque défensivement et de permettre aux deux premières de souffler, ne permet pas de juger du véritable niveau de Guillaume.

Nicolas Martin (n°10). Le quatrième bloc a eu un temps de jeu très réduit et a pourtant joué un rôle intéressant. Le manque de patinage de Nicolas Martin est flagrant mais sa progression a été visible sur la saison. Les phases de jeu bien construites pour son centre ont fait tourner son compteur en même temps que celui de Gavoille. Dommage qu'un joueur comme lui n'ait pas été plus utilisé !

Gaëtan Gavoille (n°7). Avec une intégration express comparée à celles de Zitouni et Gillot, le peu de temps de glace a été bien plus profitable à cet attaquant toujours sur le qui-vive. Les rares temps de jeu ont été récompensés par deux buts d'école devant la cage à la grande joie du public spinalien et de Gaëtan, autre révélation de la saison. Nous n'avions pas vu un tel renouveau depuis plusieurs années...

Loïc Fournier (n°25). Beaucoup moins expansif que Gavoille, Loïc Fournier joue plus dans l'ombre, à l'image de Guillaume Papelier. Sa discrétion n'enlève rien à ses qualités. Il a montré de l'envie et doit continuer sur cette voie comme ses camarades de la quatrième ligne, qui aurait mérité de pouvoir plus s'exprimer.

Frédéric Lallevée et Manu Nillesen

 

 

Statistiques individuelles

                             Total         1è phase    Poule finale     Coupe
                           B   A  Pts     B   A  Pts    B   A  Pts    B   A  Pts
 1 Robert Trebatický      28  32  60     11  14  25    13  15  28     4   3   7
 2 Tomáš Mýsicka          32  19  51     15  11  26    14   8  22     3   0   3
 3 Frédéric Dehaëne       20  18  38      9  10  19    10   8  18     2   0   2
 4 Vaclav Lukeš           18  19  37      9  10  19     8   8  16     1   1   2
 5 Vladimír Domin          8  24  32      2   7   9     6  15  21     0   2   2
 6 Christophe Ribanelli   15  15  30      8   4  12     7  11  18     0   0   0
 7 Anthony Maurice        10  15  25      3   5   8     7  10  17     0   0   0
 8 Radoslav Regenda        3  16  19      1   8   9     2   7   9     0   1   1
 9 Ondrej Ibl             12   6  18      8   3  11     3   4   7     0   0   0
10 Vladislav Vlcek         5   4   9      3   3   6     2   1   3     0   0   0
11 Guillaume Papelier      4   4   8      2   3   5     2   1   3     0   0   0
12 Djamel Zitouni          0   7   7      0   2   2     0   5   5     0   0   0
13 Jaroslav Farar          3   3   6      2   2   4     1   1   2     0   0   0
14 Guillaume Géhin         4   1   5      3   1   4     1   0   1     0   0   0
15 Zdenek Balog            1   2   3      ---------     1   2   3     0   0   0
   Nicolas Martin          1   2   3      0   0   0     1   2   3     0   0   0
17 Rémi Caillou            0   3   3      0   1   1     0   1   1     0   1   1
18 Gaëtan Gavoille         2   0   2      0   0   0     2   0   2     0   0   0
19 Borislav Ilic           0   2   2      0   2   2     ---------     0   0   0
20 Julien Labat            0   1   1      0   0   0     0   1   1     0   0   0
21 Loïc Fournier           0   0   0      0   0   0     0   0   0     0   0   0
   Émilien Gillot          0   0   0      0   0   0     0   0   0     0   0   0

 

 

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