Septembre 2020 : anecdotes

 

Valentin Claireaux mis à l'amende pour simulation

Passé à l'intersaison de Zlín à Pardubice, Valentin Claireaux a connu une entrée en matière difficile avec une défaite 7-1 lors de la première journée d'Extraliga tchèque à Liberec. À la vingt-neuvième minute de ce match, le capitaine local Ladislav Šmíd a été pénalisé de deux minutes pour une crosse haute ayant apparemment atteint l'attaquant de l'équipe de France au visage.

Mais la commission de discipline est vigilante en République tchèque. Claireaux a été reconnu coupable de simulation. Selon le communiqué officiel, "il est clair sur la vidéo que, même si le joueur a été atteint en haut de la poitrine, il a prétendu être touché au visage avec un mouvement de la main effectué après un intervalle de temps apparent". Pour ce geste antisportif, Claireaux a été sanctionné d'une amende de 10% du salaire de base mensuel.

Tir sans danger en Floride

En entendant que l'on hurlait "Tire ! Tire !" dans l'appartement d'à côté, un couple de Tampa a appelé la police en pensant qu'une personne était en danger sous la menace d'une arme. Les policiers se sont rapidement rendus compte de la méprise : l'occupant avait simplement convié deux amis à regarder la finale NHL, dont l'un avait une façon relativement passionnée de suivre son équipe du Tampa Bay Lightning. Ce fan bruyant, Devon Garnett (26 ans), a acquis alors une petite célébrité locale, qu'il a décidé d'utiliser pour récolter de l'argent contre la violence domestique, préoccupation dont le couple à l'origine de l'appel était sincèrement inquiet pour avoir connu des cas de ce genre. Les voisins, qui se sont présenté des excuses mutuelles pour le malentendu, ont ainsi fait cause commune.

Un pingouin qui sèche au soleil

Cet équipement des Penguins de Pittsburgh, abandonné au sol à la vue de tous, a beaucoup fait jaser. Il appartient en effet à Patric Hörnqvist, et cette photo a été prise devant son domicile. On le soupçonne d'avoir ainsi exprimé de manière démonstrative sa frustration envers sa désormais ex-équipe. Le quartier, voisin de la patinoire d'entraînement des Pens, est en effet habité par plusieurs de ses coéquipiers ainsi que par des membres du staff, qui ne manqueront pas de remarquer ces affaires jetées au sol.

L'attaquant suédois vient en effet d'être échangé aux Panthers de la Floride, et il a exprimé à plusieurs reprises sa frustration que Pittsburgh veuille se débarrasser de lui. C'est pour cela, en apprenant dans les médias qu'on s'apprêtait à le céder, qu'il a levé cette clause de non-échange pour aller dans une équipe qui voulait de lui. Voilà pourquoi, à son tour, il a pu vouloir se débarrasser sans ménagement de cet uniforme aux couleurs des Penguins.

 

 

Les citations du mois

 

"Ça a été une véritable chasse aux sorcières, un règlement de comptes. [...] Les représentants de la CNSCG ont été arrogants avec nous, irrespectueux. [...] Elle a tellement cherché la petite bête pour essayer de nous faire couler que c'en est devenu ridicule. Mais elle aurait pu y arriver, ç'aurait pu nous étouffer si cette affaire avait trop traîné. Mais on est toujours là."

Mark Swenson, président des Scorpions de Mulhouse, dans L'Alsace.

"Le Bureau Directeur réaffirme avec fermeté son soutien plein et entier et sa totale confiance aux membres de la CNSCG. Si leurs décisions n'ont pas vocation à être toutes acceptées sans broncher, jamais un président de club ne s'est autorisé un tel comportement. [...] Contester, comme le fait Monsieur Swenson, la qualité de ses travaux, ne reconnaitre ni la pertinence ni l’efficacité des décisions rendues depuis près de quinze ans, relève soit d’une relative « jeunesse » dans le milieu de notre sport, soit d'une scandaleuse et condamnable mauvaise foi ! [...] Ces valeurs de respect et de dignité traduisent la sportivité et la loyauté des acteurs de notre sport. La fédération, à travers ses élus, les porteront toujours haut et fort ! À l'évidence elles n'habitent pas le président de Mulhouse : puisse un jour Monsieur Swenson en prendre de la graine."

Le communiqué très incisif publié par la FFHG en réaction aux propos ci-dessus.
 

"Quand j'ai dévoilé ce masque, de tous les commentateurs russes [sur les réseaux sociaux], seul un a réagi favorablement. Parmi les autres, il n'y avait qu'une réaction négative. Je ne comprend pas d'où ça vient. Après avoir vu cette différence d'attitude de mes abonnés américains et russes, j'ai décidé d'ouvrir les médias russes, j'y ai lu les articles sur le sujet Black Lives Matter et j'ai vu qu'on imposait aux gens une attitude négative et qu'on les désinformait. J'ai juste voulu aider les familles pauvres des quartiers défavorisés de New York et soutenir le mouvement contre le racisme. Pour moi, cette négativité est incompréhensible et étrange."

Aleksandar Georgiev, le gardien russo-bulgare des Rangers de New York, à propos des réactions à son nouveau masque à l'effigie de Martin Luther King.
 

"C'est comme d'avoir le foie gras dans le frigo trois semaines avant Noël sans pouvoir y goûter."

Jonathan Paredes, entraîneur des Jokers de Cergy-Pontoise, évoquant avec Hockey Archives son équipe maintenue en isolement sanitaire dans les deux semaines précédant l'ouverture du championnat.
 

"Je savais que ça allait faire parler, dans le monde entier. Et c'est une motivation supplémentaire pour moi. C'est la raison pour laquelle je suis là. Pour montrer aux Juifs que même 75 ans après l'Holocauste, nous pouvons réussir partout dans le monde. Y compris ici à Oświęcim, devant les supporters qui vont nous encourager. Forcément, je suis déçu par certaines critiques. Mais je ne peux en vouloir à personne, car chaque Juif a vécu l'holocauste à sa façon. [...] En étant un joueur clé pour remporter le championnat surtout dans cette ville-là, c'est comme si je jouais en même temps pour les victimes de l'Holocauste. Un Juif est revenu et il va gagner pour vous."

Eliezer Sherbatov, spécialiste bien connu en France des buts de lacrosse, et surtout capitaine de l'équipe nationale d'Israël, commentant à l'AFP sa décision éminemment symbolique de signer avec l'Unia Oświęcim, dans une ville polonaise plus tristement connue sur son nom allemand d'Auschwitz. Un choix qualifié de "trahison" et de "coup de poignard dans le dos" par un rabbin new-yorkais, mais salué par le Mémorial d'Auschwitz, que Sherbatov a dit qu'il visiterait quand il s'en sentirait la force psychologique.
 

"Les médecins de la ligue sont payés par l'équipe et ils veulent que les gars jouent. Je ne voulais pas faire mal à mon équipe alors je savais que je devais jouer. Je ne voulais pas être étiqueté comme celui qui ne joue pas malgré les blessures. [...] J'avais des trous dans mon côlon, j'avais des ulcères, et j'avais des spasmes aux intestins. C’est très déplaisant. Je devais aller aux toilettes de 30 à 40 fois par jour. [...] C'est terrible et c'est seulement parce que personne ne m'a jamais expliqué ce que ces antidouleurs pouvaient potentiellement me faire. [...] Les joueurs peuvent mentir, mais la vérité, c'est que tout le monde dans cette ligue carbure aux antidouleurs."

Ryan Kesler, révélant dans le documentaire de TSN The Problem of Pain qu'on lui a diagnostiqué la maladie de Crohn fin 2019 et dénonçant l'utilisation chronique en NHL du Toradol, un anti-douleur qui devrait être prescrit uniquement pour des cures de quelques jours.

 

 

La vidéo du mois

Le nouveau show d'avant-match du SKA Saint-Pétersbourg fait appel à la réalité augmentée, système innovant dont le principe est d'intégrer des éléments 2D ou 3D à l'environnement réel.

 

 

La photo du mois

Les Bolzano Foxes ont adapté leur logo... Tellement 2020 !

 

 

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