Juillet-août 2015 : anecdotes

 

Tirés comme des lapins ?

Lorsque le club japonais des Seibu Prince Rabbits avait adopté ce nom pendant trois ans, de 2006 à 2009, leur logo qui ne risquait pas d'intimider un adversaire (sauf un chasseur paranoïaque traumatisé par Chantal Goya) était devenu un sujet de moquerie. On avait mis ça sur le compte de l'incompréhension culturelle, et on se disait que le lapin ne ferait jamais surface comme logo d'une équipe de hockey, en tout cas sûrement pas en Amérique du Nord.

Et si ! Greenville, où une franchise disparue fut en 2002 championne ECHL sous le nom de Grrrowl (avec trois "r", et avec comme logo un petit chien hargneux mordant un palet), avait depuis cinq ans récupéré une autre franchise d'ECHL relocalisée, baptisée les "Road Warriors". Elle a changé de nom cet été et choisi celui de "Swamp Rabbits", oui, "lapins des marécages" ! Il s'agit en fait d'un hommage au surnom donné à une ligne de train locale construite au siècle dernier.

Finalement, si l'idée d'un lapin tenant une crosse de hockey avec une carotte comme manche était osée, les réactions n'ont pas été si hostiles. Le logo, jugé plutôt réussi par les graphistes, a sauvé un nom de baptême pour le moins audacieux.

Le braqueur était un hockeyeur

La difficulté de recevoir son salaire est un fait bien connu des hockeyeurs slovaques, mais on ne pensait pas qu'il en viendrait à une telle extrémité... La presse autrichienne a rapporté le cas de ce hockeyeur qui s'est emparé de 12 000 euros en braquant une banque dans le village de 400 habitants de Reintal, juste à côté de la frontière austro-slovaque, et qui a été arrêté chez lui en Slovaquie trois semaines plus tard. L'explication donnée par la police au portail autrichien Heute ("Dernièrement il ne recevait plus de salaire de son club. C'était le motif") a aussitôt été reprise par des sites de hockey germanophones. Il est vrai qu'elle a de quoi intriguer.

En Slovaquie, pourtant, on donne une explication très différente : des dettes de jeu... Le démon du jeu, cité par d'anciens dirigeants, le poursuit apparemment depuis longtemps. On passera la petite hypocrisie de la presse autrichienne qui l'appelle "Filip N." pour respecter la présomption d'innocence, mais ajoute un petit détail biographique sur un ancien club qui permet de le retrouver en un clic... Dans ce cas, autant l'appeler par son nom, Filip Novak (l'ailier slovaque et pas le défenseur international tchèque homonyme, bien sûr). Il a passé la saison 2013/14 en Extraliga, mais n'a signé qu'un contrat court en septembre dernier à Senica (8 rencontres, 6 points). Même s'il a participé à un tournoi amateur dans cette ville en mars, il n'était plus hockeyeur professionnel depuis longtemps.

Il n'a en tout cas rien d'un grand criminel : il a été arrêté tout simplement parce qu'un témoin a noté la plaque d'immatriculation de la voiture utilisée pour le braquage, la sienne. Les Autrichiens ont donc émis un mandat d'arrêt international. Un ami policier l'a appelé et il a alors décidé de se rendre de lui-même au commissariat et de plaider coupable pour négocier une peine la moins lourde possible.

Komarov à l'amende

La loi finlandaise est réputée parce que les amendes y sont proportionnelles au salaire, afin d'être effectivement dissuasives. Lorsque le hockeyeur international Leo Komarov - qui retournera cette saison aux Toronto Maple Leafs - s'est fait prendre deux fois en excès de vitesse, il a flairé le piège et rempli "0 euros" dans la case "revenus", avec comme argumentaire que les joueurs de hockey ne reçoivent pas de salaire en été. Le juge n'a pas été convaincu. Montant de l'amende, largement aggravée par les déclarations délibérément trompeuses : 35 600 euros.

Une adresse contre la corruption

Après les affaires du printemps (voir nos anecdotes antérieures), la fédération tchèque de hockey sur glace a mis en place une adresse de signalement des faits de corruption : hotline@czehockey.cz . C'est le champion du monde 1972 Jiri Kochta qui a été recruté comme superviseur derrière cette adresse.

Un labyrinthe dédié au champion NHL

Le labyrinthe de maïs créé par cette ferme de l'Illinois avait pris du retard en raison de la pluie. Lorsque les Chicago Blackhawks ont remporté la Coupe Stanley en juin, le propriétaire a donc abandonné le dessin originel et créé ce nouveau labyrinthe en deux jours avec son designer pour célébrer l'évènement. Il a ouvert au public fin août après deux mois de pousse.

 

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