Avril 2015 : anecdotes

 

Quand le responsable matériel... casse le matériel !

Les trophées sportifs sont souvent malmenés, et on met ça sur le compte de l'euphorie des gagnants. Mais s'il en est un qu'on ne soupçonne pas de ne pas savoir prendre soin des objets qui lui passent entre les mains, c'est bien... le responsable du matériel. Et pourtant, celui du HC Davos, Paul Berri, a fait tomber le trophée du champion suisse, quelques minutes après la cérémonie de remise. La structure en verre s'est brisée, ce qui na p'as empêché les hockeyeurs grisons de poursuivre les festivités avec les deux morceaux suivants.

Mais lorsque deux jours plus tard, le socle du trophée cassé s'est trouvé mis aux enchères sur un site internet (ricardo), plus personne n'a rigolé. Le président du club est immédiatement intervenu pour faire retirer l'annonce, puisque personne n'a le droit de vendre ce qui ne lui appartient pas. Entre-temps, le prix était monté à 51 francs suisses.

L'assureur n'avait rien prévu

Quand un assureur avait mis en place une loterie pour gagner des billets pour tous les play-offs des Los Angeles Kings pour toute souscription d'une assurance auto, il aurait peut-être fallu se méfier : après tout, le métier des assureurs n'est-il pas d'envisager des dédommagements qu'ils n'auront jamais à verser ? Imaginer que les Kings, deux fois vainqueurs de la Coupe Stanley en trois ans, seraient éliminés des play-offs NHL, c'était peut-être osé. Le responsable de l'entreprise s'est empressé de se rattraper en précisant qu'ils "avaient pour toute situation un plan B". En l'occurrence, le gagnant du tirage au sort a reçu deux abonnements pour la prochaine saison régulière. Là, c'est sûr, elle aura lieu. Si, si, on vous promet, pas de lock-out cette fois ! Quoi encore ? Et en cas de gros tremblement de terre en Californie ? Allô, l'assurance ! Allô...

 

 

Les citations du mois

 

"En même temps, ces deux équipes ne comptent pas parmi les prescripteurs du monde la mode. Surtout les Allemands."

L'attaquant russe Sergei Mozyakin justifie dans Sport Express le manque de "beau" jeu dans les rencontres de préparation contre l'Allemagne et la Suisse.

"Les délais de paiement sont un concept inconnu en France. Une fois il y a peut-être eu deux jours de retard, mais c'est seulement parce que c'était le week-end. Sinon, on reçoit huit mois de salaire et les quatre autre mois l'État verse 75%. On n'est jamais sans revenu. [...] Le matin on arrive en vestiaire et il y a un coach dédié qui demande comment on se sent et comment on a dormi. Tout est noté et enregistré dans un carnet. Le programme d'entraînement est sur mesure. Une approche incroyablement méthodique. Nous avons deux kinés qui prennent parfaitement soin de nous. Je n'ai jamais vécu ça en Slovaquie. Le professionnalisme de la ligue fait progresser les joueurs français. Je ne prétends pas que dans cinq ans ils auront des médailles aux championnats du monde, mais on entendra de plus en plus parler d'eux. Les fans perçoivent les joueur comme des héros qu'ils adorent. En France, je n'ai jamais entendu quiconque accuser de match arrangé, proférer des insanités ou jeter de la bière. S'il y avait sur la glace des joueurs du format de Handzuš ou Stümpel, nos spectateurs les porteraient sur leurs bras."

Le défenseur Dominik Kramar, champion de France avec Gap, en interview sur hokej.sk. Quel contraste quand on se souvient des déclarations de Miroslav Durak à son retour au pays ! On est heureux de voir que certains Slovaques ont mieux apprécié leur séjour en Ligue Magnus.

 

 

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