Mars-Avril 2013 : citations du mois

 

"C'est une disgrâce pour notre sport. Le Canadien a plus de 100 avantages numériques à son actif jusqu'à maintenant et la raison est assez évidente. Je propose qu'au lieu de jouer U2 après un but, le Centre Bell diffuse Viens voir les comédiens de Charles Aznavour."

Claude Julien, entraîneur des Bruins de Boston (et ancien joueur des Français Volants de Paris), ouvre la polémique contre le grand rival Montréal...

"Je connais Claude depuis tant d'années. Il n'a pas besoin de se ridiculiser avec de telles déclarations. Il devrait plutôt s'occuper de la discipline de son équipe."

... et Michel Therrien, entraîneur des Canadiens de Montréal (et ancien joueur de Chamonix), lui répond.

"Quand il y a une gastro-entérite qui se propage en ville, nous sommes aussitôt informés car les joueurs tombent malades parce qu'ils doivent utiliser les toilettes publiques de la patinoire."

Christian Künast explique dans Eishockey News les difficultés d'infrastructure des Indians de Hanovre. La Pferdeturm a beau être un lieu de culte au point que les fans refusent tout déménagement dans l'aréna de la ville ou tout rapprochement avec les Scorpions honnis, cette antique patinoire était aussi un handicap structurel pour le club, qui a déposé le bilan quelques jours après ces déclarations.

"C'était vraiment bizarre. Je leur ai dit au revoir et je leur ai souhaité bonne chance. Je les ai regardés, j'ai regardé la télé et j'ai soudain pensé que je devrais peut-être moi aussi regarder mon téléphone. Et soudain j'ai reçu un e-mail. J'ai regardé les gars et je leur ai dit que je venais avec eux."

Derek Dorsett raconte dans le Columbus Dispatch comment, venu faire ses adieux à ses coéquipiers John Moore et Derrick Brassard qui habitent le même immeuble, il découvre qu'il est finalement échangé tout comme eux aux New York Rangers ! C'est ça, la trade deadline en NHL...

"Quand j'ai vu comment les joueurs de Zvolen ont fêté leur titre, je les ai enviés. Pas le titre en lui-même, mais les festivités. Ils ont défilé en ville, entre les gens, mais à Rouen il n'y a rien eu de comparable. Là-bas, on a gagné le titre, ils nous ont apporté le trophée, deux jours après on a rendu visite au maire et c'en était fini des festivités. C'était comme si j'avais juste félicité un ami pour son anniversaire. C'était pour Rouen le sixième titre en sept ans. Ils étaient superficiels, je ne m'y suis pas bien senti. J'ai juste pris ça comme mon boulot, sans aucun amusement. Il y a quatre Québécois dans le groupe qui dictent tout. Je n'ai pas réussi à me faire au collectif, il n'y avait pas vraiment une bonne bande de potes. Je suis enfin rentré à la maison et j'espère que je ne retournerai jamais là-bas. [...] Ces dernières années, Rouen était favori mais, cette fois-ci, il manquait un leader à l'équipe - quelqu'un capable de mettre des buts et de plier les matches. On a tenu bon cette saison grâce à un gros mental. On a battu Angers car on a montré une plus grosse envie de gagner et aussi parce que beaucoup de leurs gars ont joué comme si leur credo était : Give me money and I go. [...] Je donne beaucoup d'importance au titre français mais les festivités en elles-mêmes et la superficialité des joueurs m'ont déçu."

Miroslav Durak, le défenseur slovaque très critiqué à Rouen, avait apparemment des sentiments réciproques si l'on en croit ses propos pour hokejportal.sk

"L'argent ne fait pas tout. Il règne peut-être sur le monde mais ce n'est que bullshit"

Bud Holloway, le meilleur joueur de l'Elitserien suédoise, réagissant dans Expressen aux propositions de la KHL. Il restera à Skellefteå l'an prochain.

 

 

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