Mars 2007 : anecdotes

 

Privés de glace et de dessert

Si Nuremberg a enfin réussi à gagner un quart de finale après six échecs consécutifs, il le doit à un but décisif très curieux, inscrit à 40 mètres de distance, pour égaliser à deux manches partout : le défenseur offensif Jame Pollock a dégagé son camp en infériorité, et le palet a eu un rebond bizarre un mètre devant le gardien Alex Jung. Personne chez les Scorpions de Hanovre n'a accablé son portier. Pourtant, il n'y a pas de taupes sous la glace. Que s'est-il passé ? C'est Sascha Goc qui a livré une explication : "les palets chauds sautent comme des balles de tennis". Cible visée : les responsables de la TUI Arena, qui n'ont pas été fichus de mettre de la glace dans le seau à palets, sachant que ce n'est pas la première fois qu'on leur fait la remarque. Se faire éliminer pour ça, c'est franchement ballot.

Long comme un ralenti

Un des reproches faits à l'arbitrage vidéo est le délai de décision qui retarde le jeu. C'est bien ce qui a faiilli se passer lors du deuxième quart de finale de DEL entre Hambourg et Düsseldorf. À 15'00" de jeu, un lancer de la ligne rouge de Kevin Mitchell (Hambourg) a violemment heurté la cage avant de ressortir : a-t-il frappé la transversale ou est-il rentré ? L'arbitre Rick Looker a fait appel au juge vidéo Wilhelm Schimm, mais celui-ci a bien été en peine de déterminer la vérité à partir des images fournies. Au bout de dix minutes d'attente, les joueurs commençaient à devenir froids, et les arbitres ont donc prématurément arrêté le tiers pour reporter le temps restant au début de la deuxième période, ce qui est autorisé quand le chrono a dépassé la barre des quinze minutes. Pendant la pause, Schimm a pu obtenir l'aide de l'ensemble du matériel vidéo de la patinoire et décider qu'il n'y avait pas but.

 

 

Les citations du mois

 

"Je suis content d'avoir ceci sur les épaules et pas un maillot bleu. La vie était de notre côté, la coupe était du leur. Je préfère avoir le cœur que la coupe."

Jonathan Zwikel, attaquant de Morzine-Avoriaz, sur Sport+ après la finale de Ligue Magnus perdue contre Grenoble.

"Si je jouais aujourd'hui, je serais inquiet à l'idée de venir à Montréal, sachant que je serais crucifié si je disais une parole même légèrement déplacée. C'est l'enfer de penser que l'on fait peur aux joueurs qui voudrait venir à Montréal. Ce pourrait être la meilleure ville pour jouer au hockey. Mais si on continue comme ça, on va tout casser."

Yvan Cournoyer, l'ancien joueur légendaire des Canadiens, dans La Gazette de Montréal

"C'est le job le plus dur dans le hockey et j'ai beaucoup de respect pour les gars qui font ça pour gagner leur vie, mais je m'inquiète aussi pour eux. Ce n'est plus comme c'était, quand il y avait un gagnant et un perdant. De plus en plus souvent, il y a un gagnant et un gars qui s'est fait méchamment battre ou qui est blessé."

Brendan Shanahan, à propos des enforcers, après des incidents qui ont ravivé le débat sur les bagarres en NHL.

 

 

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