Mars 2003 : anecdotes

 

Porte-bonheur

Le coach suédois Mats Weiderstal dirige les entraînements de ses équipes perché sur des patins qui font peine à voir tant ils sont usés. N'allez surtout pas cependant lui en proposer des neufs à la place ! Cadeaux de son frère qui travaillait par l'équipe nationale suédoise, ces patins étaient ceux de Peter Forsberg lorsqu'il a marqué le tir au but vainqueur lors de la finale des Jeux Olympiques de Lillehammer en 1994, un moment historique et inoubliable pour tout Suédois qui se respecte.

Les boudeurs

Une pénalité pour surnombre, c'est toujours une pilule amère à avaler. En quart de finale de l'Extraliga tchèque face au Sparta Prague, les joueurs de Ceské Budejovice ne voulaient pas reconnaître leur faute et sont donc carrément allés bouder aux vestiaires pendant plusieurs minutes. Les arbitres ont patiemment attendu que cette petite crise leur passe et le match a ensuite pu reprendre normalement son cours... contrairement à ce qui s'est passé dans un certain match de D3 française où la bouderie des Colmariens leur a valu un forfait à Reims.

 

 

Les phrases du mois

 

"Je pense vraiment à participer aux JO 2006 avec l'équipe de France. J'ai même renoncé à deux championnats du monde avec le Canada en 1998 et 1999 pour conserver mes chances avec la France. S'il le faut, je disputerai des matches dans le championnat français. Mais je suis un peu déçu de la Fédération française. Elle se prétend intéressée à ma sélection, mais n'entame aucune démarche." Le Franco-Canadien Sébastien Bordeleau (Berne), fils de l'ex-capitaine des Bleus Paulin Bordeleau, dans La Tribune de Genève.

"On m'a dit récemment que j'avais été drafté en NHL par Columbus. Je ne sais même pas où c'est ! Qu'un club puisse décider comme ça de choisir un joueur, ce genre de procédé ne me fait ni chaud ni froid. Je joue dans le meilleur club du monde, le CSKA Moscou. Certes, il n'est pas le meilleur actuellement, mais c'est temporaire. Je suis ici chez moi, ma progression suit celle de cette équipe, notre entraîneur [Tikhonov] connaît tout du hockey, et même plus. Pourquoi devrais-je aller en NHL ?" Sergueï Mozyakin, attaquant du CSKA Moscou, dans Sport-Express.

"Si j'avais la solution... Il n'y a pas une couverture médiatique suffisante et les clubs vivent au-dessus de leurs moyens. Tous les grands ont connu des déficits importants. Les clubs veulent la télé et les journalistes veulent un vrai championnat. C'est le serpent qui se mord la queue." Jean-Marc Soghomonian dans Ouest France, à propos des maux chroniques du hockey français

"Le hockey est un sport passion. Contre Avignon samedi dernier, les gens ont terminé debout, et ce n'est que de la D2. Le hockey n'est pas encore bouffé par l'argent, il n'y a donc pas de dopage." Jean-Marc Soghomonian toujours.

"Le problème en Italie, c'est que non seulement ça joue dur, mais aussi méchant, et certaines interventions déclenchent des rixes auxquelles un peu tout le monde participe. En tout cas, je dis merci aux arbitres italiens : grâce à eux, j'ai réévalué positivement les prestations de leurs collègues suisses. Je me suis même demandé si les règles n'étaient pas différentes en Italie tellement chacun les interprète à sa sauce." John Gobbi, défenseur d'Ambrì-Piotta (Suisse), engagé par Bolzano pour les play-offs italiens.

"Pour arrêter le Lokomotiv, je ne connais pas d'autre méthode que d'enlever les rails et de dévisser les roues." Sergueï Nikolaïev, entraîneur d'Ufa, à propos de son adversaire en quarts de finale du championnat russe, le Lokomotiv Yaroslavl champion en titre.

"Amiens est la plus belle équipe du Super 16." Claude Bauer, président du HC Mulhouse, dans L'Alsace.

 

 

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